Marie-France Ono a rédigé sur son blog un excellent article bien illustré qui fait le point sur les objets et gestes qui peuvent sauver en cas de séisme. Nous avons ajouté le lien vers son article dans notre wiki à la page sur les catastrophes naturelles.
Il est vivement conseillé à tous ceux qui viennent d’arriver au Japon -mais aussi aux plus anciens- de prendre connaissance de ces informations et de l’organisation de la société japonaise en cas de séisme.
Voir aussi nos articles précédents sur le même sujet ainsi que la rubrique Séismes – Sécurité – Urgences au Japon du forum.
Catégorie : Société japonaise
Comité de sécurité du 20 juin 2008 (compte rendu)
Nous avions déjà publié dans cet article une vidéo présentant un extrait du comité de sécurité du 20 juin. Depuis, un compte-rendu détaillé a été publié sur le site de l’ambassade. Les nouveaux arrivés au Japon sont cordialement invités à en prendre connaissance car il présente les grandes lignes de l’organisation de l’ambassade et de la communauté face à la menace sismique.
Le prochain comité de sécurité de l’ambassade aura lieu le 15 novembre. Pour d’autres détails sur l’organisation de la communauté française et des services de l’ambassade, veuillez consulter cette page du site de l’ambassade.
N’hésitez pas à faire part de vos préoccupations et vos suggestions concernant l’organisation de la communauté sur ce forum. Nous pourrons faire remonter vos idées aux personnes concernées lors des réunions auxquelles nous participons en tant que représentant d’îlot.
2e édition du salon de Tokyo City Promotion à Paris, le 11 octobre 2008
La 2ème édition du salon de Tokyo City Promotion sera organisée le samedi 11 octobre 2008 au Palais des Congrès de Paris de 10h à 20h.
Cet événement vous permettra d’appréhender sous divers aspects la culture se développant dans le Tokyo actuel. A travers les expositions d’artisanats traditionnels, d’œuvres d’art accompagnées de représentations, d’arts « modernes », ainsi que des animations japonaises les plus représentatives, vous aurez l’occasion de ressentir le charme unique de la capitale du pays du soleil levant.
Voir les détails sur www.hicolor.jp/tcp2008/ et www.tcp2008.com/
Bienvenue à notre 10 000ème membre!
Il y a quelques jours, s’inscrivait le 10 000e membre sur notre forum!
Avec une moyenne de 6 inscrits par jour (déjà 10012 au moment où nous écrivons ces lignes), nous pouvons dire que notre espace de discussion se porte bien, d’autant plus que les discussions sont volontairement limitées à des aspects pratiques du Japon (même si nous parlons aussi de différences culturelles, etc).
Vous trouverez à ce jour 33165 messages postés dans 5150 sujets.
Pour accéder au forum : https://france-japon.net/forumjapon/
Le Japon s’inquiète de l’augmentation du travail précaire
Copyright Le Monde / Source : https://www.lemonde.fr/
Inquiètes de la multiplication des travailleurs pauvres, les autorités japonaises incitent les 47 préfectures du pays à augmenter le salaire minimum. Le 6 août, une commission gouvernementale a demandé une hausse de 15 yens (0,08 euro), variable selon les préfectures et actuellement à 687 yens (4,07 euros) de l’heure. Pour la deuxième année consécutive, la recommandation dépasse les 10 yens (0,06 euro).
Ces années de stagnation ont provoqué plusieurs problèmes. Dans douze préfectures, dont Tokyo, les employés au salaire minimum touchent moins que les bénéficiaires d’aides sociales.
Pour les entreprises confrontées à la crise, le recours à des employés peu payés a constitué un avantage, qui s’est ajouté à une législation du travail de plus en plus souple. Mais une partie grandissante de la population vit dans des conditions de plus en plus difficiles, ce qui se traduit par des frustrations et des actes de violence.
Lire la suite sur https://www.lemonde.fr/
Tee-shirt « con d’étranger » en vente au Japon !
Un tee-shirt exposé dans une boutique de la galerie marchande Teramachi-Kyogoku, à Kyoto, porte, comme « nouveau design » l’inscription « baka gaijin » (con d’étranger).
Qu’en pensez-vous? Venez en discuter sur le forum ICI !
Attention les vélos ! Fourrière !
Si vous avez laissé votre vélo près d’une gare ou dans un endroit interdit au stationnement, vous risquez de recevoir un avertissement d’enlèvement par la fourrière. Ils sont bien gentils de vous avertir de la date et la plage horaire, ça vous laisse un peu de temps pour vous exécuter. Si vous abandonnez votre vélo, vous devrez payer une amende pour aller le récupérer.
Au Japon, la garde partagée est un combat
Copyright journal LE MONDE
Voir l’article complet ICI
Mise à jour du 2 août : La traduction en japonais de cet article est disponible ICI.
« Il y a deux ans, alors que j’étais au travail, mon épouse a quitté la maison avec notre fils de 1 an et 9 mois. La dernière fois que j’ai vu mon enfant, c’était en janvier, pendant une heure. » Comme ce Japonais désireux de conserver l’anonymat, quelque 166 000 parents, japonais ou étrangers, sont chaque année privés du droit de voir leur(s) enfant(s) après une séparation. En cause : une justice qui fonctionne encore sur des principes d’organisation familiale hérités de l’ère Meiji (1868-1912), qui ne reconnaît ni le droit de visite ni le partage de l’autorité parentale et ne considère pas l’enlèvement d’enfant par l’un des parents comme un crime.
« Dans la situation juridique actuelle du Japon, le parent le plus prompt à emmener les enfants avec lui en obtient la garde », explique, dans un document sur le droit parental au Japon, Richard Delrieu, professeur à l’université Kyoto-Sangyo, lui-même privé de son enfant et président de l’association SOS Parents Japan. « Le kidnapping est toléré par le tribunal, ajoute-t-il. Après six mois de résidence des enfants à leur nouveau domicile, le parent kidnappeur prend un avantage juridique sur l’autre parent, déterminant pour l’attribution de la garde. »
La pratique est si ancrée qu’elle dépasse parfois le cadre du couple. « Ma femme a succombé à un cancer il y a deux ans, se souvient Paul Wong, un Américain. Depuis, ma fille vit chez mes ex-beaux-parents. Quand j’ai essayé de la récupérer, ils m’ont attaqué en justice. » Le tribunal s’est prononcé en faveur des beaux-parents, et M. Wong s’est vu privé de son droit parental.
Ces privations concernent parfois des mères. Masako Aeko ne sait pas où habitent son ex-mari et son fils de 13 ans, rentrés au Japon après un divorce – assorti d’une garde partagée – réglé devant la justice au Canada, où la famille résidait.
Mais dans 80 % des cas, c’est le père qui perd tout contact avec son ou ses enfants. Une situation vécue par Steven Christie, un Américain séparé – mais non divorcé – de sa femme japonaise et qui n’a pas vu son fils depuis trois ans hors des tribunaux. « J’ai pu passer une heure avec lui dans une salle du tribunal des affaires familiales de Tokyo, sous vidéosurveillance, raconte-t-il. Je n’avais pas le droit de poser de questions. Si je l’avais fait, mon fils avait pour instruction de ne pas répondre et l’entretien aurait été interrompu. »
Ces situations, où sont contredits les devoirs élémentaires du mariage (vie commune et assistance mutuelle) et où l’abandon de domicile avec un enfant n’est pas considéré comme un enlèvement, témoignent du vide juridique existant au Japon. « Le problème est que la loi sur la famille est conçue pour respecter l’autonomie du foyer, explique l’avocat et professeur de droit Takao Tanase. Le droit n’interfère pas dans les affaires du foyer. »
La question de la garde doit faire l’objet de négociations entre les deux époux. Si un accord est impossible, le tribunal devient l’ultime recours. Mais il fonde ses décisions sur le principe – inscrit, lui, dans le droit japonais – d’un seul parent détenteur de l’autorité parentale en cas de divorce.
Ce principe est un héritage de l’ère Meiji. « Après 1868, la nouvelle forme légale de la famille a renforcé son aspect patriarcal », écrivait, en 1984, Kenji Tokitsu dans les Cahiers internationaux de sociologie. Elle a été remplacée en 1945 par une « structure égalitaire » restée « en décalage avec la pratique ». Dans ce contexte, l’accent est toujours mis sur la « continuité et le maintien de la famille ». En cas de divorce, l’un des parents sort de la famille, de la « maison » – « uchi », en japonais – et crée, de fait, un deuxième « uchi », sans rapport avec son ancienne maison.
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Une mère japonaise en 2008 (juillet)
Enfants binationaux et respect du droit de visite après un jugement au Japon : une priorité de la Présidence française pour les six prochains mois
Le 2 juillet 2008, la France a présenté ses priorités pour les six prochains mois de la présidence française de l’Union Européenne aux Ambassadeurs et Chefs de mission des 27 pays membres.
De source européenne, en ce qui concerne le Japon, la Présidence française a placé les affaires consulaires en matière de non-présentation d’enfant parmi ses quatre priorités,
La France doit faire face, comme tous les autres pays de l’Union européenne, les Etats-Unis et le Canada, au problème du respect du droit de visite après un jugement de divorce dans le cas d’enfants de couples binationaux en résidence au Japon.
Plus d’une vingtaine de ressortissants français voient actuellement leur droit de visite bafoué malgré un jugement rendu au Japon. Quand bien même ce droit de visite a été légiféré par le juge des affaires familiales, il n’est pas appliqué et la police n’est d’aucun recours, si ce n’est au contraire pour interpeller le parent qui insiste pour le respect de ses droits au titre qu’il trouble l’ordre public.
En l’absence d’un quelconque engagement de l’administration japonaise à résoudre ces problèmes, la Présidence française a invité, selon nos sources européennes, les 27 pays membres de l’Union Européenne à exercer toute pression utile pour convaincre le gouvernement japonais que ce problème peut nuire à l’image du Japon sur la scène internationale.
Source : https://afe-asie-nord.org/?p=294
Arrêtons les séparations de parents et d’enfants !