Programme des manifestations publiques de la Maison Franco-Japonaise 25/01/2011

Programme des manifestations publiques 25/01/2011
Bureau français de la Maison Franco-Japonaise
No F-75

* L’accès aux manifestations de la MFJ (séminaire fermé de recherche
exclu) est libre et gratuit, dans la limite des places disponibles,
merci de vous inscrire auprès de contact[à ajouter @mfj.gr.jp].

Mercredi 26 janvier 2011, auditorium, 18 h
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https://www.mfj.gr.jp/agenda/2011/01/26/

[ Conférence publique ]
« Chine, une puissance faible »
(en français avec traduction simultanée)

– Guy SORMAN (Intellectuel et essayiste français)

Profil :
Ancien élève de l’Ecole Nationale d’Administration, Guy Sorman est un
intellectuel français connu pour sa défense de l’économie libérale, des
droits de l’homme et de la mondialisation.
Il a enseigné l’économie à L’Institut d’études politiques de Paris de
1970 à 2000, et à l’Université Stanford en Californie. Il est Maire-
adjoint de Boulogne-Billancourt , Président du Conseil économique et
social de cette ville, depuis 1995. Il a été Président du Conseil
stratégique auprès du Premier Ministre de 1995 à 1997. Guy Sorman a été
Fondateur, en 1979, puis Président d’honneur d’Action contre la faim.
Il est le Fondateur et le Président de Editions Sorman (publication de
15 hebdomadaires spécialisés en droit , urbanisme, santé publique ,
collectivité locale). Il écrit des chroniques régulières dans Le Figaro
Paris, Le Monde Paris, ABC Madrid, Wall Street Journal New-York ,
City-Journal, New ­York, Dong A Séoul, L’Hebdo Genève. Guy Sorman, avec
Marie-Dominique Deniau son épouse , vit entre Paris et New-York.
Publications d’un grand nombre d’ouvrages traduits dans de nombreuses
langues les principaux ouvrages publiés traduits en japonais sont les
suivants : L’Amérique de Reagan, La Solution libérale, La Nouvelle
richesse des nations, Les Vrais penseurs de notre temps, Le Génie de
l’Inde, Made in USA, L’Empire des mensonges, L’année du Coq : Chinois
et rebelles, L’économie ne ment pas en 2009.

Résumé :
L’économie chinoise a suivi le modèle « asiatique » du Japon ou de la
Corée naguère : mais un taux de croissance élevé a divisé la nation
chinoise en deux au lieu de l’intégrer. Cette division sociale est
l’oeuvre du Parti communiste au pouvoir dont l’ambition est la
puissance nationale plutôt que le développement social. A présent deux
incertitudes majeures pèsent sur l’avenir de la Chine : 1/ Ses labora-
toires et universités sont-ils capables d’innover ? 2/ Quelles sont
les ambitions impériales de la Chine en Asie ?

Message diffusé par :
Bureau français de la Maison Franco-Japonaise
UMIFRE 19 CNRS – MAEE

Adresse :
3-9-25, Ebisu, Shibuya-ku, Tokyo 150-0013
Tél. 03-5421-7641 / Fax 03-5421-7651

(c) 2011, Maison franco-japonaise (Bureau français)

Zoom Japon, le magazine du journal OVNI

L’équipe du journal OVNI publie également «ZOOM Japon», un mensuel gratuit qui contient 20 pages présentant l’essentiel de l’actualité japonaise au Japon et en France.
Le contenu de ZOOM Japon c’est :
– les grandes tendances du moment au niveau économique et politique ;
– des dossiers permettant de comprendre le Japon d’aujourd’hui, les défis auxquels il est confronté mais aussi de mieux anticiper l’influence du pays. En quatre pages, des articles de fond, des interviews et des éclairages pour être au fait de ce qui se passe dans l’Archipel;
– la présentation des grands événements japonais en France : sorties de films, de DVD, nouveautés littéraires, expositions, théâtre et bien sûr mangas ;
– la découverte du Japon touristique dans toute sa diversité, avec des informations pratiques, suscitant la curiosité du futur voyageur au Japon;
– la gastronomie, avec des recettes, des interviews de chefs et les «trucs» indispensables pour apprécier la cuisine japonaise. Enfin, par des mises en situation, des clés et du vocabulaire permettent au lecteur d’acquérir quelques notions simples de langue japonaise.
https://www.zoomjapon.info/

Jipango : Le numéro d’hiver est prêt pour consultation en PDF (février 2011)

https://www.jipango.com/mail/8fev11.html

– 27 adresses de boutiques et boutiques en lignes et 30 idées recommandées par les – lecteurs dans le cadre de l’Enquête Idées Cadeaux automne 2010.
– 17 Idées Cadeaux à thèmes : Saint Valentin et Fête des Grands-mères.
-10 recettes des ateliers cuisine Shojin et des photos de l’Expo Idées Japon de novembre 2010.
– et aussi un article sur Cinq siècles de Toraya.
Jipango 2011 02 09

Communiqué de presse conjoint de l’Ambassade de France et de 9 pays

COMMUNIQUE DE PRESSE CONJOINT

Par les Ambassadeurs et représentants d’Australie, du Canada, de Colombie, d’Espagne, des Etats-Unis d’Amérique, de France, de Hongrie, d’Italie, de Nouvelle-Zélande, du Royaume-Uni et de l’Union Européenne

Tokyo, 9 février 2011

Nous, Ambassadeurs du Canada, d’Espagne, des Etats-Unis d’Amérique, de France, de Hongrie, d’Italie, de Nouvelle-Zélande, du Royaume-Uni et de l’Union Européenne, Conseiller Politique de l’Ambassade d’Australie au Japon et Consul de Colombie, avons rencontré le vice-ministre parlementaire japonais chargé des Affaires étrangères pour lui faire part de l’importance que nous continuons d’accorder au problème de l’enlèvement parental international, et pour appeler à nouveau le Japon à signer la Convention de La Haye de 1980 sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfants (ci-après « La Convention »).

Nous sommes rassurés de voir que le Gouvernement du Japon traite sérieusement cette question, en créant notamment un groupe de travail sur ce thème au niveau vice-ministériel. Nous espérons que le Japon parviendra à une décision positive dès que possible.

La Convention vise à protéger les enfants des effets nuisibles de leur déplacement illicite ou de leur rétention au-delà de frontières internationales, ce qui peut constituer une tragédie pour toutes les personnes concernées. Elle établit des procédures destinées à assurer le retour immédiat de l’enfant dans l’Etat de résidence habituelle au cas où il aurait été déplacé ou retenu de manière illicite. Elle garantit les droits des deux parents à accéder à leur enfant. Selon la Convention, un Etat n’est pas obligé d’ordonner le retour de l’enfant s’il est établi qu’il existe un risque grave qui l’expose à un danger physique ou psychique ou le place dans une situation intolérable.

A ce jour, 84 pays ont accédé à la Convention, y compris les onze pays effectuant aujourd’hui cette démarche conjointe ainsi que les 27 Etats membres de l’Union Européenne qui a, par ailleurs, inscrit les principes fixés par cette Convention dans le droit européen. L’an dernier, trois nouveaux pays – le Maroc, le Gabon et Singapour – y ont adhéré, faisant de la Convention un standard de plus en plus universel en matière de gestion des cas d’enlèvements transfrontaliers. Le Japon est le seul pays du G7 à ne pas l’avoir signée. Actuellement, les parents privés de leur enfant enlevé vers ou depuis le Japon ont peu d’espoir de le voir revenir et rencontrent de grandes difficultés pour conserver un accès à leur enfant et pour exercer leurs droits et responsabilités parentaux.

Lors de notre rencontre avec le vice-ministre parlementaire des Affaires étrangères, M. Ikuyo Yamahana, nous avons insisté sur le fait que nous accordions la plus haute priorité au bien-être des enfants affectés par la dissolution d’un mariage binational, et avons souligné que les enfants devaient grandir en ayant accès à leurs deux parents. Nous avons également remarqué que les parents japonais tireraient autant avantage de la ratification par le Japon de la Convention que les parents des autres pays puisqu’une enquête menée sur Internet par le ministère japonais des Affaires étrangères a révélé que de nombreux Japonais avaient eux aussi perdu contact avec leur enfant du fait de leur enlèvement vers un autre pays. Nous avons appelé le Japon à identifier et à mettre en place des mesures provisoires pour permettre aux parents séparés de leur enfant de maintenir le contact avec lui et d’exercer leur droit de visite, ainsi qu’à établir un cadre pour la résolution des cas d’enlèvements actuels. Enfin, nous avons insisté sur le fait que la Convention comporte des dispositions qui permettent d’empêcher le retour de l’enfant dans un environnement violent ou à risques dans un autre pays, et avons mentionné l’existence de dispositifs de protection contre la violence familiale dans les systèmes judiciaires de nos pays.

Le Japon est un partenaire important pour chacun de nos Etats dans d’innombrables domaines, qu’il s’agisse de nos excellentes relations politiques et économiques ou de nos liens interpersonnels, dont les mariages internationaux sont le symbole. Nos gouvernements restent prêts à apporter toute l’assistance nécessaire au Japon dans sa réflexion autour de la Convention de La Haye, en vue d’aider les parents et enfants affectés par ce douloureux problème.

Service d’Information et de Communication (9 février)
https://www.ambafrance-jp.org/spip.php?article4394