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Les 12 premiers volumes de Japon Pluriel sont entièrement numérisés et intégralement accessibles en ligne. Au total, cela représente plus de 500 contributions originales issues des études japonaises francophones 🤓

À découvrir !

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Brèves économiques Japon-Corée du Sud | Période du 1er au 31 octobre 2024

De la part de Raphaël KELLER, chef du Service économique régional de Tokyo,préparées en collaboration avec le Service économique de Séoul.

N’hésitez pas à diffuser cette lettre d’information auprès de vos contacts et à les inviter à s’y abonner en adressant une demande à l’adresse suivante : tokyo@dgtresor.gouv.fr pour obtenir le document pdf comportant l’intégralité des brèves.

Sommaire de l’édition n° 206 (du 1er au 31 octobre 2024)

Japon

Tokyo Metro Co., opérateur du métro de Tokyo, réussit son entrée à la Bourse de Tokyo

Le Keidanren, la première fédération d’entreprises au Japon, appelle à « l’utilisation maximale de l’énergie nucléaire » au Japon

Le grand consortium de semi-conducteurs Rapidus prépare une nouvelle levée de fonds avec le soutien du gouvernement japonais

Corée du Sud

Dans un contexte de ralentissement économique, la Banque de Corée opère sa première baisse de taux depuis 2020

La Corée du Sud rejoint l’indice mondial des obligations d’État (WGBI) du FTSE Russell

LG réévalue ses projets aux États-Unis dans les batteries, dans un contexte difficile

Samsung Electronics tente de reprendre la main dans le secteur des semi-conducteurs

Le groupe sud-coréen HL s’engage dans l’acquisition de la start-up française Stanley Robotics

Japon & Corée du Sud

Le Fonds Monétaire International maintient sa prévision de croissance pour la Corée du Sud mais abaisse celle pour le Japon

Les constructeurs Toyota et Hyundai annoncent un partenariat dans la robotique et l’hydrogène

N’hésitez pas à diffuser cette lettre d’information auprès de vos contacts et à les inviter à s’y abonner en adressant une demande à l’adresse suivante : tokyo@dgtresor.gouv.fr

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BRÈVES ÉCONOMIQUES Japon & Corée du Sud
Une publication conjointe du SER de Tokyo et du SE de Séoul N° 206 : du au 31 octobre 2024
Japon
Tokyo Metro Co., opérateur du métro de Tokyo, réussit son entrée à la Bourse de Tokyo
Le Keidanren, la première fédération d’entreprises au Japon, appelle à « lutilisation maximale de lénergie nucléaire» au Japon
Le grand consortium de semi-conducteurs Rapidus prépare une nouvelle levée de fonds avec le soutien du gouvernement japonais
Corée du Sud
Dans un contexte de ralentissement économique, la Banque de Corée opère sa première baisse de taux depuis 2020
La Corée du Sud rejoint l’indice mondial des obligations d’État (WGBI) du FTSE Russell
LG réévalue ses projets aux États-Unis dans les batteries, dans un contexte difficile Samsung Electronics tente de reprendre la main dans le secteur des semiconducteurs
Le groupe sud-coréen HL s’engage dans l’acquisition de la start-up française Stanley Robotics
Japon & Corée du Sud
Le Fonds Monétaire International maintient sa prévision de croissance pour la Corée du Sud mais abaisse celle pour le Japon
Les constructeurs Toyota et Hyundai annoncent un partenariat dans la robotique et l’hydrogène
Japon
Politiques économiques
Tokyo Metro Co., opérateur du métro de Tokyo, réussit son entrée à la Bourse de Tokyo. Le 23 octobre, Tokyo Metro Co. a réalisé la meilleure introduction (IPO) à la Bourse de Tokyo depuis 2018. À la clôture de la première journée, le prix de l’action a atteint 1 739 J PY (10,9 EUR), en progression de +45 % par rapport au prix d’offre initial de 1 200 JPY (7,5 EUR). Au total, l’IPO a permis à Tokyo Metro Co. de lever près de 350 Mds JPY (2,2 Mds EUR), portant la capitalisation boursière de la compagnie à 1 010 Mds JPY (6,3 Mds EUR) et la classant au rang de 7″© opérateur ferroviaire national. L’IPO n’a pas donné lieu à une levée de fonds: le gouvernement central et le gouvernement de Tokyo – codétenteurs historiques à hauteur de 54,3 % et 46,6 % – ont chacun vendu la moitié de leurs participations. Le gouvernement central doit flécher le produit de la vente des actions vers le remboursement des obligations émises pour financer les efforts de reconstruction après le grand séisme de 2011. Du côté de la demande, l’IPO a suscité des achats massifs de la part des investisseurs individuels, séduits par sa base de revenus stable et la perspective de dividendes réguliers. Pour l’année fiscale 2024, la société prévoit une marge bénéficiaire opérationnelle de 21,6 %, un bénéfice net en hausse de+ 13 % en glissement annuel (g.a.) et un chiffre d’affaires de 408 Mds JPY (2,6 Mds EUR), en progression de +4,7 %. Nikkei Asia The Japan Times, Kyodo News
Le Keidanren, la première fédération d’entreprises au Japon, appelle à «l’utilisation maximale de l’énergie nucléaire » au Japon. Le 15 octobre, la fédération a publié ses recommandations dans le
cadre de la révision du Plan stratégique énergétique, qui doit être approuvé par le gouvernement d’ici mars 2025. Le rapport réaffirme le besoin de maximiser l’utilisation de l’énergie nucléaire afin d’assurer la sécurité énergétique du pays – un constat partagé par 90 % des entreprises interrogées. Dans le champ des recommandations, les enjeux prioritaires sont l’acceptabilité sociale du nucléaire, le redémarrage des centrales existantes ayant obtenu l’accord de l’Autorité de régulation nucléaire (NRA) s’agissant des critères de sécurité, ainsi que la construction de réacteurs innovants de prochaine génération. Le rapport promeut également les énergies renouvelables en tant que « source majoritaire» d’énergie (solaire, éolien, géothermique, hydraulique ou encore biomasse). Les entreprises insistent aussi sur le besoin de réduire la dépendance aux énergies fossiles, l’utilisation d’énergie thermique étant perçue comme une nécessité seulement durant la période de transition énergétique. Interrogé le 22 octobre en conférence de presse sur la
crédibilité des propositions du Keidanren, son président, Masakazu Tokura, a affirmé que les entreprises concevaient le nucléaire comme une solution essentielle à un approvisionnement énergétique «stable et propre», de surcroît dans le contexte d’une
hausse attendue de la demande d’électricité en raison du développement de l’intelligence artificielle (IA) et des centres de données. Keidanren (en japonais), Keidaren (en japonais), The lapan Times, Nikkei (en japonais)
Entreprises
Le grand consortium de semi-conducteurs Rapidus prépare une nouvelle levée de fonds avec le soutien du gouvernement japonais. Prévu pour démarrer une production de masse de semi-conducteurs à partir de 2027, Rapidus avait évolué l’investissement total nécessaire à son développement à 5 000 Mds JPY (30,2 Mds EUR). Une levée de fonds de 100 Mds J PY (604 Mi EUR) doit financer la construction de son usine de semi-conducteurs à Hokkaido et devrait débuter dès 2025. Le gouvernement contribuera à cette levée de fonds, en échangeant des actifs en sa possession contre des actions. Ces actifs – usines et équipements utilisés par Rapidus – ont été développés pour un projet de R&D en cours, contracté par Rapidus pour le compte de la N EDO, homologue de l’ADE ME française. Rapidus devait initialement racheter les actifs au gouvernement une fois le projet fini. À ce jour, le gouvernement s’est engagé à fournir 920 Mds JPY (5,6 Mds EUR) au projet, charge au consortium de lever les autres fonds nécessaires. Les partenaires du projet – Toyota Motor, NTT, SoftBank, Sony Group, NEC, Denso, Kioxia Holdings et MUFG Bank- n’ont pour l’instant investi que des montants symboliques (de 1,8 à 6 Mi EUR). Softbank devrait prendre part à la nouvelle levée de fonds, tandis que NTT, Sony, NEC et Kioxia resteraient à leur niveau actuel. Fujitsu devrait également devenir un nouvel investisseur. Nikkei Asia. Mainichi. Nikkei Asia
Corée du Sud
Politiques économiques
Dans un contexte de ralentissement économique, la Banque de Corée opère sa première baisse de taux depuis 2020. Lors de la réunion d’octobre, la Banque de Corée (BoK) a abaissé son taux directeur de 0,25 point de pourcentage pour le ramener à +3,25 %, marquant la première baisse depuis 2020. Cette décision a été motivée par la faiblesse de la demande intérieure et la modération de l’inflation, la BoK cherchant à stimuler la consommation et à soutenir l’investissement des entreprises. En effet, la croissance sud-coréenne, qui avait déçu au 2® trimestre 2024 avec une contraction de -0,2 % en glissement trimestriel (g.t.), s’est élevée à +0,1 % au 3 trimestre, un résultat nettement inférieur aux attentes du marché (+0,5 %). Sur une base annuelle, l’économie sud-coréenne a progressé de +1,5 %, le plus bas niveau depuis 3 ans. Les exportations, moteur essentiel de la croissance, ont connu leur première baisse trimestrielle depuis la fin 2022, à -0,4 %, alors que les importations ont augmenté de +1,5 %. Les dépenses de consommation privées ont quant à elles progressé de +0,5 % au 3® trimestre, marquant un revirement par rapport à la
contraction de-0,2 % enregistrée au trimestre précédent. Malgré cela, la reprise de la demande intérieure reste limitée par la faiblesse des investissements privés, qui ont reculé de -0,7 %, en particulier dans le secteur de la construction marqué par une chute de -4,9 %. Bank of Korea, Korea Times, Reuters, Korea Times
La Corée du Sud rejoint l’indice mondial des obligations d’État (WGBI) du FTSE Russell. L’intégration de la Corée du Sud au World Government Bond Index (WGBI) de FTSE Russell (filiale du London Stock Exchange Group qui produit, maintient, autorise et commercialise des indices boursiers) débutera à compter de novembre 2025. Elle constitue une étape importante dans la consolidation de la position de la 4M® économie asiatique sur les marchés financiers mondiaux. À la suite de cette décision, la Corée du Sud pourrait attirer 56 Mds USD (52 Mds EUR) de capitaux étrangers supplémentaires au cours des prochaines années, améliorant ainsi la liquidité du marché et réduisant les coûts d’emprunt pour le gouvernement. Cet afflux constituerait une hausse de fonds de près de 3 % sur le marché obligataire sud-coréen de 2 200 Mds USD (2 041 Mds EUR). L’augmentation de la demande étrangère pour les obligations sudcoréennes devrait également contribuer à soutenir le won dans le contexte de la volatilité des taux de change au niveau mondial. Enfin, les entrées de capitaux régulières et stables pourraient, selon les experts, atténuer le « Korea discount», selon lequel les entreprises sudcoréennes ont tendance à avoir des évaluations inférieures à celles de leurs pairs mondiaux (en raison notamment d’obstacles administratifs, des faibles dividendes et de la domination des grands conglomérats sud-coréens). Reuters, The Chosun Daily, The Financial Times
Entreprises
LG réévalue ses projets aux ÉtatsUnis dans les batteries, dans un contexte économique difficile. LG a notamment vu son chiffre d’affaires baisser de -30% au 3″° trimestre 2024 en g.a., une contraction imputée par l’entreprise à une croissance du marché plus lente que prévu. Dans le même temps, des rumeurs évoquent le fait que General Motors (GM), dont LG était censée être le principal fournisseur de batteries, envisagerait de diversifier ses approvisionnements au profit notamment du chinois CA TL. GM a déjà annoncé abandonner la marque Ultium pour les batteries installées sur ses véhicules électriques (nom de la coentreprise entre GM et LG). Dans ce contexte difficile, LG a indiqué vouloir ralentir son investissement aux États-Unis dans de nouvelles usines de batteries pour véhicules électriques et prioriser l’utilisation de ses lignes de production existantes, ainsi que les dépenses en R&D. L’entreprise a également annoncé une réorientation de ses investissements aux États-Unis en faveur des batteries ESS (i.e. destinées à d’autres applications que l’automobile, comme la stabilisation du réseau électrique par exemple). Par ailleurs, LG a annoncé un partenariat avec Air Liquide pour la fourniture d’oxygène à destination de son usine de composants pour batteries dans le Tennessee. Korea Times Energy Storage News, Business Wire
Samsung Electronics tente de reprendre la main dans le secteur des semi-conducteurs. L’entreprise a publié des résultats financiers pour le 3M© trimestre en-deçà des prévisions du marché, avec un bénéfice en hausse sur un an mais en baisse par rapport au 2″© trimestre 2024. Ce résultat serait la combinaison d’un ralentissement du marché des puces mémoires et d’une difficulté à se maintenir dans la course des puces « HBM » (i.e. puces mémoires avancées dédiées à l’IA), segment
sur lequel Samsung s’est fait doubler par son compatriote SK. Dans le domaine de la fonderie (sous-traitance de puces logiques pour le
compte de tiers), Samsung stagne à 11,5 %, contre 62 % pour le taïwanais TSMC. La presse évoquait, fin octobre, la possibilité d’une alliance entre Samsung et Intel dans la fonderie afin de contrer l’avance de TSMC, en particulier sur les modèles les plus avancés. Dans ce contexte difficile, Samsung préparerait un remaniement en profondeur de sa division Semi-conducteurs, avec potentiellement la suppression du tiers des cadres dirigeants dans une optique de simplification des processus managériaux. Korea Herald, Yonhap, Technode
Le groupe sud-coréen HL s’engage dans l’acquisition de la start-up française Stanley Robotics. Le 8 octobre, le groupe sud-coréen HL a annoncé son intention d’acquérir Stanley Robotics, une société française de stationnement robotique, en prenant une participation majoritaire pour un montant de 24 Mi USD (22,3 Mi EUR). Stanley Robotics a commercialisé avec succès ses robots de stationnement à l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry en 2018 et a signé un contrat pour des robots de stationnement avec la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada en septembre 2023. La transaction devrait être finalisée en décembre. Par le biais de cette opération, HL prévoit de commercialiser les robots de stationnement de Stanley Robotics dans le monde entier, et ainsi de devenir le leader mondial sur ce créneau. Le groupe sud-coréen estime que, d’ici 2030, le volume de ce marché devrait être de 6,7 Mds USD (6,2 Mds EUR) en raison du manque d’espace et de la densité plus élevée de véhicules dans les grandes agglomérations. PR News, Heise Online, Yonhap
Japon & Corée du Sud
Politiques économiques
Dans son World Economie Outlook publié en octobre, le Fonds Monétaire International (FMI) maintient sa prévision de croissance pour la Corée du Sud mais abaisse celle pour le Japon. Les services du FMI maintiennent leurs prévisions formulées en juillet s’agissant de l’économie sud-coréenne, qui devrait connaître une accélération de sa croissance à +2,5 % en 2024 (après +1,4 % en 2023), tirée par l’augmentation des exportations en réponse à la hausse de la demande mondiale de semi-conducteurs. Pour 2025, la croissance
sud-coréenne devrait également être solide, à hauteur de +2,2 %. Les perspectives sont plus dégradées pour l’économie japonaise: la croissance économique annuelle du Japon n’atteindrait que +0,3 % en 2024, soit une baisse significative de -0,4 point de pourcentage par rapport à l’estimation de juillet et la prévision la plus faible depuis 2020. Outre les perturbations d’approvisionnement sur les chaînes de valeurs automobiles (i.e. scandale de sécurité chez Toyota Motor Corp. en juin 2024), l’économie japonaise est également pénalisée par l’épuisement de la demande latente post-pandémique, notamment celle provenant du tourisme entrant. Toutefois, le FMI anticipe une accélération de la croissance japonaise à +1,1 % en 2025 grâce aux développements positifs affiliés à la croissance des salaires et de la consommation finale des ménages. En outre, le FMI a également revu à la baisse ses estimations pour la Chine, 1 ~ partenaire commercial du Japon et de la Corée du Sud, qui devrait connaître une croissance de +4,8 % (contre +5 % initialement estimée), tirée à la baisse par la faiblesse du secteur immobilier et par une dégradation de la confiance des consommateurs. Enfin, les perspectives de croissance mondiale demeurent globalement inchangées, à hauteur de +3,2 % pour 2024 (identique à juillet) et pour 2025 (-0,1 point de pourcentage). World Economie Outlook- FMI, The Korea Times, The Mainichi
Entreprises
Les constructeurs Toyota et Hyundai annoncent un partenariat dans la robotique et l’hydrogène. Fin octobre, les présidents des constructeurs automobiles japonais et sud-coréen se sont rencontrés à Seoul pour la première fois depuis 2012, afin d’explorer des collaborations technologiques. À cette occasion, ils ont annoncé un partenariat entre leurs filiales Boston Dynamics (Hyundai) et Toyota Research lnstitute visant à combiner les capacités du robot humanoïde Atlas avec l’expertise de Toyota en intelligence artificielle. Cet accord de R&D, qui pourrait aboutir à des commercialisations communes, intervient alors que les constructeurs du monde entier investissent dans la robotique et dans le développement de véhicules du futur pour affronter la concurrence chinoise et américaine (lancement par Tesla du robot humanoïde Optimus dans son usine automobile en juin dernier). Du côté des véhicules à hydrogène, segment sur lequel les deux groupes sont des leaders mondiaux, le rapprochement pourrait consister en des synergies dans la production, le transport, le stockage et la recharge, qui requièrent des investissements trop lourds pour une seule entreprise. Korea Economie Daily, Korea Times
La direction générale du Trésor est présente dans plus de 100 pays à travers ses Services économiques. Pour en savoir plus sur ses missions et ses implantations: www.tresor.economie.gouv.fr/tresor-international
Responsable de la publication: Service économique régional de Tokyo raphael.keller@dgtresor.gouv.fr
Rédaction: SER de Tokyo et SE de Séoul
Abonnezvous : tokyo@dgtresor.gouv.fr

JAPON pluriel : actes des colloques de la SFEJ

Retrouvez les carnets de la Société française des études japonaises (SFEJ) en ligne :

https://sfej.hypotheses.org/category/japon-pluriel

De nombreux podcasts sur le Japon y sont présentés.

Voir aussi le compte Twitter de la SFEJ :
https://x.com/SFEJ_officiel

Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise : événements de novembre 2024

Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (Umifre 19, MEAE-CNRS)

Novembre 2024

L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter à ses prochains événements.
Voir les détails après la liste ci-dessous.

    Vendredi 1er novembre / 10h – 18h : Journée francophone de la Recherche 2024 (JFR 2024)

    Vendredi 8 novembre / 18 h – 20 h : La floraison des études françaises dans le Japon des années 1920-1930

    Vendredi 15 (14h – 20h) & samedi 16 novembre (10h – 17h45) : Quarante ans d’études japonaises, et maintenant ?

    Mardi 19 novembre / 18 h – 20 h : Le sens actuel des classiques de l’Antiquité :

    la mythologie grecque et le Kojiki

    Mardi 26 novembre / 18h – 20h : Hikikomori en lutte : occupation de l’espace public et activisme social d’un organisme d’accompagnement de personnes hikikomori

 

Journée francophone de la Recherche 2024 (JFR 2024)

vendredi 1er novembre / 10h – 18h

auditorium, galerie, en ligne / colloque / en français sans traduction

Sciencescope – l’Association des étudiants et chercheurs francophones au Japon, l’Ambassade de France au Japon (SST et SC/IFJ), l’Institut français de recherche sur le Japon (MFJ-IFRJ, UMIFRE 19 MEAE-CNRS) et le Bureau de Tokyo du CNRS Asie du Nord-Est organisent la Journée francophone de la Recherche 2024 (JFR 2024) le vendredi 1er novembre à la Maison franco-japonaise de Tokyo.

Depuis 1997, cette rencontre annuelle réunit la communauté de chercheurs et étudiants francophones établis au Japon, toutes disciplines et toutes nationalités confondues. L’objectif de la JFR est de permettre aux chercheurs, étudiants, doctorants, ingénieurs, institutionnels, représentants d’entreprises ou toute personne intéressée de se rencontrer et d’échanger sur leurs activités au Japon.

La participation est libre, gratuite, ouverte et accessible à tous, mais l’inscription est obligatoire via le formulaire en ligne (date limite des inscriptions mercredi 30 octobre).

Cette année, la JFR fêtera les 50 ans de coopérations scientifiques franco-japonaises avec les présentations orales dans l’auditorium et des posters dans la galerie de la Maison franco-japonaise. Un pot convivial sera également offert en fin de journée. Nous vous attendons donc nombreux pour célébrer cet anniversaire.

Organisation : Sciencescope – Association des étudiants et chercheurs francophones au Japon

Soutien, coopération : ambassade de France au Japon, CNRS, IFRJ-MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/11/01/2024-11-01_jfr2024/

 

La floraison des études françaises dans le Japon des années 1920-1930

vendredi 8 novembre / 18h – 20h

salle 601 / conférence / en français avec traduction consécutive

Conférencier : Emmanuel LOZERAND (Inalco – IFRAE)

Le goût japonais pour la littérature française s’est véritablement affirmé à l’ère Taishō. Toute une génération d’étudiants, de professeurs, de traducteurs, et de lecteurs, est alors apparue, en l’espace de quelques années.

La présente conférence a pour objectif de décrire cette floraison, mais aussi de chercher à en comprendre les causes. Elles tiennent essentiellement à la nouvelle donne politico-diplomatique issue de la première guerre mondiale, ainsi qu’aux mutations culturelles du Japon des années 1920-1930, en proie à l’idéal de la Bildung / kyōyō.

Modérateur : Thomas GARCIN (IFRJ-MFJ)

Organisation : IFRJ-MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/11/08/2024-11-8_floraison_des_etudes/index.php

 

Colloque franco-japonais à l’occasion du centenaire de la Maison franco-japonaise

Quarante ans d’études japonaises, et maintenant ?

vendredi 15 & samedi 16 novembre

vendredi 15 : 14h – 20h

samedi 16 : 10h – 17h45

auditorium / colloque / en français et en japonais avec traduction

 

Du 8 au 13 octobre 1979, la Maison franco-japonaise organisa au Collège de France ce qui fut sans doute le premier colloque consacré aux études japonaises dans l’Hexagone. Le titre et le sous-titre de cette manifestation – « Le Japon vu depuis la France, les études japonaises en France » – indiquaient un changement d’approche. Regardé « depuis la France », le Japon n’était plus envisagé comme un ensemble immuable qui aurait préexisté au regard instable et subjectif de celui qui le contemple. Le syntagme « études japonaises » avait aussi ses sous-entendus : il révélait un horizon de refus, « ce qu’il était convenu d’appeler traditionnellement la « japonologie » », discipline dont l’appellation même trahissait les défauts d’une approche holistique, penchée presque exclusivement sur l’histoire ancienne, et parfois fantasmée, de l’archipel. Les organisateurs s’en expliquaient d’ailleurs à demi-mot dans leur introduction, en définissant les « études japonaises » comme une « visée scientifique » qui se proposait « en particulier de cerner les faits contemporains ». À cette fin, « l’absolue nécessité » était de former de nouvelles cohortes de spécialistes maîtrisant véritablement la langue japonaise et capables ainsi de saisir la complexité de la civilisation japonaise, « dans sa profondeur et dans sa réalité ».

Plus de quarante ans se sont écoulés depuis ce premier colloque et les études japonaises ont indéniablement atteint quelques-uns des objectifs évoqués dans les murs du Collège de France en octobre 1979 : le Japon contemporain est aujourd’hui plus largement étudié que le Japon ancien et la rigueur méthodologique, comme la maîtrise linguistique, sont posées comme des prérequis indispensables à tout travail de recherche sur le Japon. Néanmoins, les défis des études japonaises en France sont encore nombreux. L’objectif de ce colloque sera non seulement de tirer le bilan des quarante dernières années mais aussi d’analyser, dans le cadre d’un dialogue franco-japonais, les nombreux domaines que les chercheurs en études japonaises doivent encore investir et explorer. Il s’agira, plus largement, de redéfinir les « études japonaises » d’un point de vue épistémologique ou méthodologique dans le cadre plus large d’une réflexion sur les spécificités des études aréales.

Intervenants : Emmanuel LOZERAND (Inalco), Cécile SAKAI (professeure émérite, univ. Paris-Cité), Christine LÉVY (maîtresse de conférences honoraire, univ. Bordeaux Montaigne), César CASTELLVI (univ. Paris-Cité), Antonin BECHLER (univ. de Strasbourg/IFRJ-MFJ), Pierre-François SOUYRI (professeur retraité, univ. de Genève), Thomas GARCIN (univ. Paris-Cité/IFRJ-MFJ), Valérie GELÉZEAU (EHESS, CNRS/IFRJ-MFJ), Sophie HOUDART (CNRS/IFRJ-MFJ), Raphaël LANGUILLON (IFRJ-MFJ), Michael LUCKEN (Inalco/IUF), Mathieu CAPEL (univ. de Tokyo), Jean-Noël ROBERT (professeur émérite, Collège de France), Nicolas FIÉVÉ (EFEO), Christophe MARQUET (EFEO), Delphine VOMSCHEID (IFRJ-MFJ), Bernard FAURE (professeur émérite, univ. Columbia), Philippe BORGEAUD (professeur honoraire, univ. de Genève), Sophie BASCH (Sorbonne université/IUF), Nobumi IYANAGA (ancien représentant du Centre Tokyo de l’EFEO), Katsumi FUJIWARA (professeur émérite, univ. de Tokyo), Yoshikazu NAKAJI (vice-président de la FMFJ, professeur émérite, univ. de Tokyo), Atsushi MIURA (professeur émérite, univ. de Tokyo/directeur du musée Ōhara), Ryūichi NARITA (professeur émérite, univ. féminine du Japon), Chikako HIRANO (univ. Musashi), Nao SAWADA (univ. Rikkyo)

Organisation : IFRJ-MFJ

Coopération : Fondation Maison franco-japonaise

Partenaires : Crédit Agricole CIB Japan, Toshiba International Foundation, Fondation de France

Patronage : Fondation du Japon

Inscription & programme détaillé :

– vendredi 15 : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/11/15/2024-11-15_colloque_etudes_jap/index.php

– samedi 16 : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/11/16/2024-11-16_colloque_etudes_jap/index.php

 

Grand débat d’automne : Le sens actuel des classiques de l’Antiquité

La mythologie grecque et le Kojiki

mardi 19 novembre / 18h – 20h

auditorium / conférence-débat / en français et en japonais avec traduction

Conférenciers : Philippe BORGEAUD (professeur honoraire, univ. de Genève), Natsuki IKEZAWA (écrivain)

Les récits mythiques constituent une part majeure de la littérature narrative ancienne, tant en Orient qu’en Occident. L’histoire du commencement du monde et de la création d’un peuple mettent en vedette des dieux et des héros surhumains : les éléments surnaturels et magiques y sont omniprésents. Les mythes décriés par la pensée scientifique moderne ont été revisités pour leur fécondité par la nouvelle psychologie et l’anthropologie culturelle du XXᵉ siècle. Le symbolisme archétypal des mythes a également été une source d’inspiration inépuisable pour l’art et la littérature à travers les âges. Philippe Borgeau, connu pour ses recherches sur la mythologie grecque et l’histoire des religions, et l’écrivain Natsuki Ikezawa, qui a traduit le Kojiki en japonais moderne, exploreront le sens actuel des classiques de l’Antiquité, animés par Kiichirô Itsumi, spécialiste de la littérature classique occidentale.

Modérateur : Kiichirô ITSUMI (professeur émérite, univ. de Tokyo)

Organisation : Fondation MFJ, IFRJ-MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/11/19/2024-11-19_grand_debat_automne/index.php

 

Hikikomori en lutte : occupation de l’espace public et activisme social d’un organisme d’accompagnement de personnes hikikomori

mardi 26 novembre / 18h – 20h

salle 601 & en ligne / séminaire doctoral / フランス語(通訳なし)

Conférencier : Tanguy VIRIN (Lesc UMR 7186 – univ. Paris Nanterre)

La question du hikikomori (retrait social) traverse depuis près de 30 ans l’archipel japonais, constituant pour les pouvoirs publics et les familles un problème relatif au lien social et à la (re)production de la société. Face à cet apparent nouveau défi social et de santé publique, des travaux en psychologie, psychiatrie et sciences sociales se sont attachés à analyser et définir les tenants de cette conduite particulière de repli au domicile, tout en proposant et médiatisant des stratégies de prise en charge. Toujours est-il toutefois que la compréhension et le soin des cas de hikikomori varient selon l’interprétation sociale et politique de ce phénomène, ainsi que des moyens matériels disponibles aux acteurs du soin.

À partir d’une enquête ethnographique en cours dans la préfecture d’Osaka auprès d’un organisme à but non lucratif accompagnant des personnes hikikomori et leurs proches en leur offrant des lieux d’accueil et d’expression, l’objet de mon intervention sera d’analyser la lecture proposée par ce collectif du hikikomori, croisant une critique radicalement de gauche de la société japonaise avec un héritage antipsychiatrique.

Modérateurs : Sania CARBONE (Inalco, IFRAE), Étienne MARQ (CRCAO)

Organisation : IFRJ-MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/11/26/2024-11-26_seminaire_doctoral_/

 

Renseignements : contact@mfj.gr.jp

Diffusion sur Zoom

Certains de nos événements sont retransmis sur la plateforme Zoom. Un e-mail d’invitation sera envoyé à l’adresse indiquée lors de votre inscription, avec un identifiant et un mot de passe.

L’accès à ces manifestations est libre et gratuit (sauf mention contraire). Merci de vous inscrire sur la page Agenda de notre site web : https://www.mfj.gr.jp/agenda

Diffusé par :

Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (IFRJ-MFJ)

 © 2024, IFRJ-MFJ

Brèves économiques Japon-Corée du Sud | Période du 1er au 30 septembre 2024

De la part de Raphaël KELLER, chef du Service économique régional de Tokyo, veuillez trouver en pièce jointe les Brèves économiques de la circonscription Japon-Corée du Sud, préparées en collaboration avec le Service économique de Séoul.

Sommaire de l’édition n° 205 (du 1er au 30 septembre 2024)

Japon

Les priorités économiques du nouveau gouvernement japonais s’inscrivent pour l’instant dans la continuité de l’action du précédent gouvernement Kishida
Un an après le début des rejets en mer des eaux traitées de Fukushima, de bonnes nouvelles pour la filière pêche japonaise
Le gouvernement japonais prépare des mesures pour développer « l’acier vert »
Le projet de rachat de U.S. Steel par Nippon Steel gelé jusqu’aux résultats de l’élection présidentielle américaine
L’édition 2024 du Tokyo Game Show a été marquée par un record d’exposants, dont plus de la moitié étaient internationaux

Corée du Sud

Le Président Yoon Suk-yeol s’est rendu en République tchèque pour une visite d’État axée sur le nucléaire
Le chômage atteint son plus bas niveau en Corée du Sud depuis 1999
Première réunion du Mineral Security Partnership (MSP) sous présidence sud-coréenne
Hyundai en voie de produire ses propres batteries pour véhicules électriques
La Corée du Sud réduit l’ambition de son projet de régulation des grandes plateformes numériques
Les prix des produits alimentaires en Corée du Sud parmi les plus élevés de l’OCDE

N’hésitez pas à diffuser cette lettre d’information auprès de vos contacts et à les inviter à s’y abonner en adressant une demande à l’adresse suivante : tokyo@dgtresor.gouv.fr
Il est possible de vous désabonner à tout moment, sur simple demande adressée par e-mail.

20 ateliers du mercredi 20 au samedi 23 novembre : Salon Idées Japon 2024

Ateliers-création : Kintsugi (Takako Hirano), Tenkoku/sceau (Miki Kubo),

Origami (Audrey Frénois), Ikebana (Yuko Durand), Dessin manga

(Sana & Shizuka), Sumi-e (Liliane Borodine), Kokedama (Adrien Bénard),

Tsumamizaiku (Naoko Noguchi), Broderie Kogin-Zashi et Kumihimo

(Akiyo Kajiwara), Serpent en tissu (Kaoru Diop), Sac en tissu (Junko Fukuda).

Atelier-culinaire : La magie du Koji (La Kura de Bourgogne)

Pour le détail, merci de visiter
www.ideesjapon.com/atelier-2024/

EXPO-VENTE
Idées cadeaux de style japonais

4 jours d’exposition-vente en présence de 45 créateurs,
artistes et spécialistes franco-japonais,
pour trouver des idées cadeaux de Noël de style japonais.

Accessoires, art, bijoux, céramique, décoration, papiers, livres,
tissus et kimonos, thé, saké, miso, pâtisserie …

Du mercredi 20 au samedi 23 novembre, 11 h 30 – 19 h
Espace Cinko : 12-18, passage Choiseul, Paris 2e
au rez-de-chaussée (200 m2) et au niveau -1 (100 m2)
(Métro : Pyramides / Quatre-Septembre)

Journal Idées Japon
AUTOMNE 2024

DANS CE NUMÉRO:

– Actualités

– Le Japon : source d’inspiration artistique

Onze artistes et illustrateurs qui, chacun à leur manière,

trouvent l’origine de leur inspiration au pays du Soleil-Levant…

– Carnet d’adresses « Shopping »

www.ideesjapon.com/journal/

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Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise : événements d’octobre 2024

Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (Umifre 19, MEAE-CNRS) octobre 2024

L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter à ses prochains événements.

    Vendredi 11 octobre / 18 h – 20 h : Notre-Dame de Paris : une cathédrale de données numériques et connaissances pluridisciplinaires pour les sciences du patrimoine

    Vendredi 18 octobre / 18 h – 20 h : Bouddhisme et neurosciences : où en est le dialogue ?

    Mardi 22 octobre / 18 h – 20 h : Fortune et infortune de Rimbaud au Japon

    Vendredi 25 octobre / 18 h – 20 h : Transmettre et se préparer en situation d’incertitudes

    Mardi 29 octobre / 18h – 20h : Ethnographie des vendeurs de rue du département de Hyōgo : entre méthodologie prévue et réalité du terrain

__________

Notre-Dame de Paris : une cathédrale de données numériques et connaissances pluridisciplinaires pour les sciences du patrimoine

vendredi 11 octobre / 18 h – 20 h

  auditorium / conférence / en français avec traduction simultanée

Conférencier : Livio DE LUCA (CNRS)

La recherche sur le patrimoine transforme l’interaction entre objets matériels et études multidisciplinaires en un vecteur de production de savoirs collectifs. Notre démarche innovante en matière de modélisation computationnelle et de numérisation tire parti du chantier scientifique de Notre-Dame de Paris, mobilisant des spécialistes de divers domaines (archéologie, anthropologie, architecture, histoire, chimie, physique, informatique) pour élaborer un corpus de données reflétant les pratiques scientifiques actuelles dans l’étude du patrimoine à l’ère numérique. Nous aspirons à transcender la simple numérisation de l’objet physique pour embrasser la connaissance approfondie de celui-ci, examinant comment les caractéristiques de l’objet matériel et les savoirs qui y sont associés se nourrissent mutuellement à travers le prisme de la recherche.

Modératrice : Delphine VOMSCHEID (IFRJ-MFJ)

Organisation : IFRJ-MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/10/11/2024-10-11_notre_dame_de_paris/index.php

 

Bouddhisme et neurosciences : où en est le dialogue ?

vendredi 18 octobre / 18h – 20h

auditorium / conférence / en français avec traduction simultanée

Conférencier : Bernard FAURE (professeur émérite, univ. Columbia)

Comme le montre un livre récemment traduit en français, Le bouddhisme et la science, de Donald Lopez Jr., la question de la compatibilité du bouddhisme et de la science a été soulevée dès la fin du XIXᵉ siècle. Depuis lors, les interlocuteurs du soi-disant « dialogue » entre bouddhisme et science ont changé à diverses reprises, mais les arguments avancés des deux côtés sont restés pour l’essentiel les mêmes. Du côté bouddhique, à partir des années 1980, le bouddhisme tibétain a remplacé le Zen comme interlocuteur principal du côté bouddhique. Mais pour devenir « compatible » avec la science, les diverses tendances du bouddhisme ont dû éliminer de leur discours des pans entiers de la doctrine traditionnelle. Du côté des sciences, l’émergence des neurosciences comme discours de référence a également conduit à d’importants changements. Certes, les neurosciences s’inscrivent dans la continuité des sciences biologiques, mais le fait qu’elles se préoccupent tout particulièrement du cerveau leur a donné un droit de regard sur ce qui était jusque-là une chasse gardée du bouddhisme — l’esprit.

Dans sa version moderniste, le bouddhisme est en voie d’être naturalisé et intégré dans le discours physicaliste et hédoniste de la société néocapitaliste sous la forme d’une « spiritualité du bonheur ». Il importe donc de se demander quelle peut être sa place dans le Brave New World qui s’annonce avec l’essor foudroyant de l’IA, et dont le visionnaire Aldous Huxley avait déjà eu le pressentiment il y a presque un siècle. On cherchera donc à identifier certaines des questions urgentes auxquelles sont confrontés les bouddhistes à l’ère de l’Anthropocène, qu’Amitav Gosh décrit à juste titre comme l’époque du Grand Dérangement.

Modérateur : Antonin BECHLER (IFRJ-MFJ)

Organisation : IFRJ-MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/10/18/2024-10-18_bouddhisme_et_neuro/index.php

 

Fortune et infortune de Rimbaud au Japon

mardi 22 octobre / 18h – 20h

auditorium / conférence / en japonais avec traduction simultanée

Conférencier : Yoshikazu NAKAJI (vice-président de la FMFJ, prof. émérite de l’univ. de Tokyo)

Parmi les poètes français modernes introduits au Japon depuis le début du siècle dernier, le cas de Rimbaud est unique dans la mesure où les premières traductions majeures de ses œuvres n’ont pas été réalisées par des soi-disant spécialistes de littérature française, mais par Kobayashi Hidéo (pour les œuvres en prose), qui sera plus tard considéré comme le fondateur de la critique littéraire moderne au Japon, et Nakahara Chūya (pour les vers), l’un des poètes lyriques les plus importants de la première moitié du XXᵉ siècle. Leurs traductions des œuvres de Rimbaud étaient tellement assimilées à leur langue, sans traces de traduction, qu’on pouvait les confondre avec leurs propres créations. Elles se sont vite ancrées dans le climat de la langue japonaise, parallèlement à la notoriété croissante des traducteurs. Rimbaud a certainement eu la chance d’avoir ces traducteurs. Leurs traductions, qui datent des années 1930, et figurent toutes deux aujourd’hui dans la collection « Iwanami Bunko », continuent d’être les traductions de Rimbaud que la majorité des jeunes lecteurs choisissent, en dépit des nouvelles traductions publiées coup sur coup après la seconde guerre mondiale. Leur popularité si durable provient avant tout de la création d’un ton qui épouse la voix de Rimbaud.

D’un autre côté, du point de vue actuel, 90 ans après leur publication, ces traductions présentent de sérieuses lacunes, tant en terme de compréhension de Rimbaud que de précision linguistique. Il serait plus approprié de considérer ces traductions comme des œuvres de Kobayashi et de Nakahara basées sur Rimbaud plutôt que comme des traductions proprement dites de Rimbaud. Le malheur de Rimbaud au Japon est que les jeunes lecteurs se sont longtemps attachés ou fixés sur des traductions d’auteurs connus qui, tout en possédant un attrait stylistique distinctif, s’écartent du message du texte original ou le déforment, rendant difficile la réalisation d’une lecture conforme à l’intention de l’auteur (qui elle-même est souvent difficile à deviner).

La contribution de Kobayashi et Nakahara en tant que pionniers de l’introduction de Rimbaud au Japon doit être dûment reconnue. Cependant, il est grand temps de mettre fin à l’irresponsabilité qui consiste à donner aux nouveaux lecteurs l’illusion que « c’est du Rimbaud ». En tenant également compte du travail des traducteurs après Kobayashi et Nakahara, et sur la base d’une relativisation historique, cette conférence tentera d’explorer la façon dont la réception de Rimbaud devrait désormais se faire, du triple point de vue du traducteur, du lecteur et de l’éditeur.

Discutant : Kazuki HAMANAGA (univ. de Tokyo)

Modérateur : Thomas GARCIN (IFRJ-MFJ)

Organisation : IFRJ-MFJ

Coopération : Fondation MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/10/22/2024-10-22_rimbaud/index.php

 

Transmettre et se préparer en situation d’incertitudes

— conférence de clôture d’un séjour de recherche à la MFJ —

vendredi 25 octobre / 18h – 20h

salle 601 / conférence / en français avec traduction consécutive

Conférencière : Sophie HOUDART (IFRJ-MFJ)

Venue au Japon pour un projet portant sur la notion de « retour d’expérience », j’ai cherché à comprendre ce qui s’apprend et se transmet d’une catastrophe. En prenant pour point de départ la recherche menée depuis 2011 sur la Grande catastrophe du Tōhoku, j’ai élargi considérablement, durant cette année, le champ de mes observations : à Rokkasho-mura, dans cette région du nord du Japon qui connaît aujourd’hui la plus forte concentration d’infrastructures énergétiques du pays ; dans la ville même d’Aomori, où ont lieu les séances d’un procès engagé il y a plus de trente ans par une association luttant contre le démarrage d’une usine de retraitement des déchets radioactifs ; à Hokkaido, sur les sites à l’étude pour le stockage définitif des déchets radioactifs de haute activité — autant de territoires où aucune catastrophe n’est encore advenue mais dont la configuration même est déterminée par sa possibilité, son anticipation, sa préparation. Pour travailler dans cet écart entre ce qui est arrivé, ce dont on fait leçon et ce contre quoi on se prépare, j’ai choisi de décaler radicalement la perspective : il sera ainsi question, aussi, de la marche longue que j’ai réalisée le long du Michinoku Coastal Trail, sentier de randonnée inauguré en 2014 et destiné tout à la fois à commémorer l’évènement catastrophique de 2011, à marquer les quelques mille kilomètres de la côte Pacifique touchée par le tsunami, et à inscrire durablement, dans le corps de ceux qui en font l’expérience, la mémoire de ce qui est arrivé de façon à éviter que cela ne se reproduise à nouveau.

Modérateur : Thomas GARCIN (IFRJ-MFJ)

Organisation : IFRJ-MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/10/25/2024-10-25_sophie_houdart/index.php

 

Ethnographie des vendeurs de rue du département de Hyōgo : entre méthodologie prévue et réalité du terrain

mardi 29 octobre / 18h – 20h

salle 601 & en ligne / séminaire doctoral / en français sans traduction

Conférencière : Lucie MIZZI (univ. Paul-Valéry Montpellier 3 – UMR SENS)

La corporation des marchands ambulants tekiya joue depuis son émergence au XVIIᵉ siècle un rôle important dans la structuration du commerce rural et urbain japonais. En particulier lors des 100 000 à 300 000 fêtes démonifuges et propitiatoires matsuri organisées chaque année dans l’archipel. Ce rôle apparaît d’autant plus paradoxal que les tekiya incarnent dans le système japonais de représentations la figure par excellence de la marginalité, de la déviance, du désordre et de la souillure. À ce titre, ils sont assimilés à la pègre yakuza, dont ils sont également les ancêtres, dans la plupart des travaux scientifiques.

À travers l’étude des échanges marchands, des formes d’organisation et de sociabilité de cette corporation, mon étude a pour but de résorber ce paradoxe et de questionner la marginalité sociale de ces vendeurs de rue en analysant les modalités d’interaction des tekiya avec les différentes catégories d’agents qui composent l’espace socio-économique et politique contemporain dans lequel ils évoluent. D’abord en précisant la fonction économique qui leur était traditionnellement reconnue en matière d’organisation de l’espace commercial des fêtes matsuri. Ensuite, en mesurant les conséquences d’un certain nombre de changements récents (processus de sédentarisation, concurrence croissante de nouveaux acteurs du commerce ambulant, loi « antigang », restrictions de déplacement liées à la Covid-19) sur leurs activités, leur organisation interne, leurs stratégies relationnelles, leur présentation de soi et leur image.

Modérateur : Étienne MARQ (CRCAO)

Organisation : IFRJ-MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/10/29/2024-10-29_seminaire_doctoral_/index.php

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Renseignements : contact@mfj.gr.jp

Diffusion sur Zoom

Certains de nos événements sont retransmis sur la plateforme Zoom. Un e-mail d’invitation sera envoyé à l’adresse indiquée lors de votre inscription, avec un identifiant et un mot de passe.

L’accès à ces manifestations est libre et gratuit (sauf mention contraire). Merci de vous inscrire sur la page Agenda de notre site web : https://www.mfj.gr.jp/agenda .

Diffusé par :

Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (IFRJ-MFJ)

 © 2024, IFRJ-MFJ

L’artisanat local japonais à la pointe de l’innovation – 12e édition du 31 octobre au 3 novembre 2024

« SYNERGIES ENTRE TRADITION ET MODERNITE »

L’artisanat local japonais à la pointe de l’innovation – 12e édition

du 31 octobre au 3 novembre 2024

Foire Internationale et gastronomique de Dijon 

Parc des Expositions & Congrès 21000 Dijon

www.foirededijon.com

du 5 au 23 novembre 2024

Maison de la culture du Japon à Paris                                

Hall d’accueil (rez-de-chaussée) – Entrée libre

101 bis quai Jacques Chirac 75015 Paris

www.mcjp.fr – ouvert du mardi au samedi de 11h à 19h

Contact Presse : CATHY BION

Tél. 06 13 46 76 59 – cathybion@gmail.com

Organisée par le Centre Japonais des Collectivités Locales (CLAIR Paris)*, la 12e édition de l’événement « Synergies entre tradition et modernité – l’artisanat local à la pointe de l’innovation » se déploiera sur deux sites cette année :

– du 31 octobre au 3 novembre 2024 à la Foire Internationale et Gastronomique de Dijon avec une exposition-vente.

– du 5 au 23 novembre 2024 à la Maison de la culture du Japon à Paris (MCJP) avec une exposition-vente et des ateliers menés par des artisans venus du Japon.

Comme la précédente, cette 12e édition s’annonce sous le signe d’une forte participation des villes et départements qui seront au nombre de 22 pour présenter plusieurs centaines d’objets à Dijon et à Paris.

Afin de mettre en lumière « cet art de vivre régional » omniprésent au Japon, CLAIR Paris proposera cette superbe sélection d’objets artisanaux issus de savoir-faire d’exception transmis par des générations d’artisans jusqu’à nos jours.

L’artisanat traditionnel des différentes régions de l’archipel est aux origines du monozukuri, l’art de concevoir des objets. Aujourd’hui encore, le design élégant, la fabrication minutieuse et la haute qualité de ces objets enrichissent la vie quotidienne des Japonais.

Cet événement proposera ces objets d’artisanat d’excellence, à la fois empreints de savoir-faire traditionnels et adaptés au goût du jour, à partir de trois aspects de la vie des Japonais (I – Shoku – Jû) : l’habillement (i), les arts de la table   (shoku)  et  l’habitat, (jû)

Voici une magnifique occasion de découvrir les subtilités des techniques artisanales de ces 22 collectivités locales, ainsi que leur admirable capacité à s’adapter aux besoins des styles de vie contemporains, tout en innovant dans de nombreux domaines : soie, textiles, art du verre, laque, orfèvrerie, céramique, coutellerie, travail du bois, papier washi, etc.  

– Les 22 départements et villes présents (du Nord au Sud) : Aomori, Yamagata, Tokyo, Niigata (Dép. de Niigata), Toyama, Kanazawa (Dép. d’Ishikawa),Fukui (Dép. et ville), Sabaé (Dép. de Fukui), Nagano, Hamamatsu (Dép. de Shizuoka), Matsusaka (Dép. de Mie), Toba (Dép. de Mie), Koka (Dép. de Shiga), Kyoto, Sakai (Dép. d’Osaka), Yao (Dép. d’Osaka), Awaji (Dép. de Hyogo), Takahashi (Dép. d’Okayama), Kochi, Fukuoka, Kumamoto (Dép. de Kumamoto).

* CLAIR Paris est le bureau de représentation permanent des collectivités territoriales japonaises en France depuis 1990, il a pour mission de promouvoir la coopération décentralisée franco-japonaise, de favoriser l’échange d’informations et de bonnes pratiques entre les collectivités territoriales de nos deux pays.

Workshops et conférence menés par les artisans à la MCJP

A travers l’exposition « Synergies entre tradition et modernité – L’artisanat local japonais à la pointe de l’innovation» prévue du 5 au 23 novembre 2024 à la Maison de la culture du Japon à Paris, CLAIR Paris souhaite vous faire découvrir le savoir-faire et les techniques traditionnels japonais tout en mettant en valeur le charme encore méconnu des régions du Japon.

Dans le cadre de cet événement, vous pourrez approcher et expérimenter différents types d’artisanat grâce aux 5 ateliers suivants et à la conférence proposés et menés par des artisans venus du Japon.

Toutes les réservations sont à effectuer sur le site de la MCJP (www.mcjp.fr)

> Atelier de Kintsugi / Département de Kyoto

Vendredi 8 novembre 2024 à 15h00 et à 17h30

– Durée : 2 h – Salle de réception (niveau 5)    – Tarif : 85 € (matériel compris) – Réservation à partir du 9 octobre    – 20 participants par séance                                                                                                                               

Le Kintsugi est une technique japonaise traditionnelle dédiée à la réparation de la céramique. Cet atelier sera animé par urujyu, un expert en Kintsugi qui cultive lui-même ses arbres à laque à Miyama (Département de Kyoto) et qui enseigne un Kintsugi simple et naturel.         

Vous apprendrez les bases de cette technique en réparant des céramiques ébréchées et vous aurez l’occasion d’expérimenter l’ensemble des étapes du processus du Kintsugi.    

Chaque participant pourra repartir avec une pièce finalisée qu’il aura réparée durant l’atelier.

> Démonstration : L’univers de la laque de Niigata – Renaissance d’une technique oubliée / Niigata (Dép. de Niigata)

Jeudi 14 novembre 2024 à 16h30 et à 18h00

– Durée : 50 minutes – Salle de réception (niveau 5)   – Tarif : gratuit – Réservation à partir du 15 octobre – 20 participants par séance                  

Les laques de Niigata, inscrites au patrimoine artisanal national depuis 2003, sont produites à Niigata, une ville portuaire prospère où les techniques de laque de divers horizons ont convergé au fil des siècles. Connue pour ses « laques à motifs », Niigata est un véritable trésor d’innovation en matière de finitions. Parmi les plus remarquables, la technique de « laque de bambou », unique au Japon, se distingue par son réalisme saisissant.

Les origines de la laque de Niigata remontent à environ 400 ans, à l’époque d’Edo.

Avec l’arrivée de la technique du laquage en bambou au cours de l’ère Meiji, cette région s’est affirmée comme l’un des principaux centres de production de laque au Japon. Aujourd’hui encore, cette tradition se perpétue tout en intégrant des innovations modernes telles que les laques Yūhi-nuri et Oboro-gin-nuri.Venez découvrir ces techniques fascinantes lors de la démonstration réalisée par des artisans de la préfecture de Niigata.

> Atelier de polissage de baguettes / Niigata (Dép. de Niigata)

– Vendredi 15 novembre 2024  à 16h30 et à 18h00
Samedi 16 novembre 2024 à 13h00 et à 14h30

– Durée : 50 minutes – Salle de réception (niveau 5)    – Tarif : gratuit – Réservation à partir du 16 octobre      –  5 participants par séance        

Les laques de Niigata, reconnues comme patrimoine artisanal national depuis 2003,  sont des objets en bois  magnifiquement  décorés  grâce  à des techniques  de laque variées. 

Parmi elles, « la laque de bambou », unique en son genre au Japon, est particulièrement remarquable pour son réalisme.

Les origines de la laque de Niigata remontent à environ 400 ans, et la région est connue comme  «un trésor de techniques de laque innovantes ». Tout en respectant la tradition, les artisans de Niigata continuent d’innover avec des techniques modernes telles que la « Yūhi-nuri » et l’« Oboro-gin-nuri ».

Pendant cet atelier, vous aurez l’occasion d’expérimenter le polissage de baguettes selon ces techniques. Chaque participant pourra repartir avec les baguettes qu’il aura finalisées.

> Conférence : « AMA – Une vie à la pointe de la modernité » / Toba (Dép.de Mie)

Samedi 16 novembre 2024 à 16h00 et à 17h30

– Durée : 1h- Salle de réception (niveau 5)       Tarif : 2 € (avec un cadeau souvenir)                                                                                                                    – Réservation à partir du 17 octobre   – 20 participants par séance

Les Ama sont des plongeuses originaires de la ville de Toba ; depuis plus de 3000 ans, ces femmes pratiquent la pêche sous-marine en utilisant des techniques traditionnelles respectueuses de l’environnement. Ces plongeuses incarnent un mode de vie unique, axé sur la gestion durable des ressources marines et la préservation de la nature. À travers leur histoire, nous découvrirons une approche avant-gardiste de la vie moderne, fondée sur l’harmonie avec la nature et la transmission d’un patrimoine culturel précieux.                

Cette conférence exceptionnelle sera animée par une Ama en activité, qui partagera son expérien- ce et ses réflexions sur la durabilité, la protection de l’environnement et la modernité de ce mode de vie ancestral.

> Atelier : Teinture au pochoir Tokyo Some-Komon / Département de Tokyo

Samedi 23 novembre 2024 à 13h00 et à 14h30

– Durée : 1h – Salle de réception (niveau 5)

– Tarif : 20€ (matériel compris) – Réservation à partir du 24 octobre

– 15 participants par séance

La teinture traditionnelle japonaise Tokyo Some-Komon est une technique ancestrale remarquable pour ses motifs minutieux appliqués à l’aide de pochoirs en papier.

La beauté et la finesse de cette teinture font appel à un sens aigu de la beauté et de l’esthétique profondément ancré dans le cœur et l’esprit des habitants de Tokyo.

Dans cet atelier, nous vous présenterons l’attrait des nouveaux produits fabriqués grâce à cette technique.

Vous allez également pouvoir l’expérimenter en réalisant la teinture d’un tote-bag en coton.

> Atelier : Fabrication de sous-verres en Kumiko / Département de Nagano

Samedi 23 novembre 2024 à 16h00 et à 17h00

– Durée : 45min – Salle de réception (niveau 5)

– Tarif 10€ (matériel compris) – Réservation à partir du 24 octobre

– 10 participants par séance

Le kumiko est une technique traditionnelle consistant à assembler des morceaux de bois sans utiliser de clous, qui sont minutieusement taillés afin de les assembler parfaitement entre eux. Le plus ancien bâtiment japonais fabriqué avec la technique kumiko est le temple Horyu-ji qui date de la période d’Asuka (du milieu du 6e siècle jusqu’à l’an 710).

Réputée pour sa finesse et son raffinement, cette technique est utilisée à la fois pour des bâtiments et pour des cloisons ou des petits accessoires.

Au cours de cet atelier, vous découvrirez les bases de la technique kumiko en fabriquant des sous-verre à partir de l’assemblage de morceaux de bois produits par Miura Mokko, qui perpétue ce savoir-faire ancestral depuis 1954.

Vous pourrez créer votre propre sous-verre en utilisant différentes formes géométriques.

Violation de l’espace aérien du Japon par un avion militaire chinois

Pour la première fois, un avion militaire chinois a violé l’espace aérien du Japon.
Le ministère de la Défense a indiqué qu’un avion de renseignement (avion espion) était brièvement entré dans le territoire japonais près des îles Danjo de la préfecture de Nagasaki.

Source : article en anglais du Japan Times :
https://www.japantimes.co.jp/news/2024/08/26/japan/china-japan-airspace-violation/

In first, Japan says Chinese military aircraft violated territorial airspace. The ministry said one of the Chinese military’s Y-9 intelligence-gathering planes had briefly entered Japanese territory near the Danjo Islands in Nagasaki Prefecture.