Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise : événements de février 2024

Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (Umifre 19, MEAE-CNRS)
février 2024
L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter aux événements de février. (Détails plus bas)

Mardi 13 février / 18h – 20h : Femmes en guerre (France, XVIᵉ-XVIIIᵉ siècle)
Mercredi 14 février / 18h – 20 : Un nouveau type de jardin japonais dans la France des années 1950 et 1960
Jeudi 15 février / 18h – 20h : Paysage moderne et contemporain : regards croisés entre la France et le Japon
Vendredi 16 février / 18h – 20h : Fanon : race, genre et existence humaine sous domination coloniale
Lundi 19 février / 18h – 20h : Des estampes aux jardins : quand les regards des paysagistes japonais croisent ceux des paysagistes français
Tuesday, February 20 / 12:30 – 14:00: Banking on Japan: why a sustainable future holds rich opportunities
Lundi 26 février / 18h – 20h : Routes maritimes et techniques de navigation des pirates japonais – seconde moitié du XIVᵉ – première moitié du XVᵉ siècle
Mardi 27 février / 18h – 20h : Le mécanisme du shinsho japonais en évolution – réflexion à travers l’histoire et le processus de fabrication
Mercredi 28 février / 18h – 20h : Care et travail de care : nouvelles questions au Japon et en France

Femmes en guerre (France, XVIᵉ-XVIIIᵉ siècle)
Mardi 13 février / 18h – 20h
salle 601 / conférence / en français avec traduction

Conférencière : Sylvie STEINBERG (EHESS)

Si la figure de Jeanne d’Arc est entrée très tôt dans les annales de l’histoire de France, il reste peu de traces d’autres figures de femmes en armes. Pourtant, sous l’Ancien Régime, la guerre de siège a favorisé leur participation active à la défense des villes tandis que certaines se sont engagées clandestinement dans les armées en campagnes. Exceptionnelle et transgressive, cette présence féminine dans les guerres n’en est pas moins célébrée dans les productions culturelles savantes et populaires du temps. Au moment de la Révolution française, le projet de former des bataillons féminins et de s’engager pour défendre la nation émerge comme une revendication féministe et patriotique. Chassées de l’armée en 1793, les femmes y ont tout de même une place en tant que suiveuses et cantinières. La conférence retrace l’éventail des expériences guerrières des femmes, une histoire renouvelée récemment par de nombreux travaux historiques.

Discutante : Norie TAKAZAWA (univ. Hosei)
Modératrice : Naoko SERIU (univ. des études étrangères de Tokyo)
Organisation : IFRJ-MFJ
Soutien : Société franco-japonaise des sciences historiques, JSPS KAKENHI 18K01023

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/02/13/2024-02-13_sylvie_steinberg_-_/

Jardins et paysages 1
Un nouveau type de jardin japonais dans la France des années 1950 et 1960
Mercredi 14 février / 18 h – 20 h
hybride : salle 601 et en ligne / conférence / en français sans traduction

Conférencière : Hiromi MATSUGI (univ. d’Ehime)

Cette conférence s’intéressera aux deux jardins japonais créés en France dans les années 1950 et 1960 : le jardin de l’UNESCO à Paris, conçu par le sculpteur américain Isamu Noguchi, ainsi que le pavillon et le jardin de thé offerts par l’école de thé Urasenke au jardin Albert-Kahn à Boulogne-Billancourt. Grâce aux documents d’archives ainsi qu’aux témoignages des jardiniers qui ont participé à leurs constructions, nous retraçons l’histoire de leurs commandes reflétant la situation internationale de la guerre froide et celle de leurs conceptions marquées par une esthétique moderne. Nous verrons ainsi comment l’esthétique et la politique s’influencent mutuellement pour forger un nouveau type de jardins japonais en France, pays qui connaît le phénomène depuis la deuxième moitié du XIXᵉ siècle.
*La conférencière résumera son exposé en japonais en fin d’intervention.

Modératrice : Delphine VOMSCHEID (IFRJ-MFJ)
Organisation : IFRJ-MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/02/14/2024-02-14_jardins_et_paysages/

Jardins et paysages 2
Paysage moderne et contemporain :
regards croisés entre la France et le Japon

Jeudi 15 février / 18h – 20h
hybride : salle 601 et en ligne / conférence / avec traduction

Conférencières : Noriko AKITA (univ. de Chiba), Sonia KERAVEL (LAREP, ENSP)

Noriko AKITA : « Les liens entre la France et le Japon dans le domaine du paysage moderne »
Henri Martinet (1867-1936), diplômé de l’École nationale supérieure d’horticulture de Versailles, l’un des principaux architectes paysagistes français, a conçu le Shinjuku gyoen (1906), un grand parc au cœur du Japon. Par ailleurs, un élève de Hayato Fukuba, fondateur de l’architecture paysagère japonaise et influencé par Martinet, a conçu un jardin à la française pour la faculté d’horticulture de l’université de Chiba (1910), seule université nationale du Japon à disposer d’une faculté d’horticulture. Près de 100 ans plus tard, en 2023, la faculté d’horticulture de l’université de Chiba et l’École nationale supérieure d’horticulture de Versailles ont conclu pour la première fois un accord de recherche universitaire.

Sonia KERAVEL : « Croisements, inspirations : quelques regards de paysagistes français contemporains sur le Japon »
Cette intervention s’appuie sur les archives de l’IFLA (International Federation of Landscape Architects) et de quelques paysagistes français de la seconde moitié du XXᵉ siècle ayant voyagé au Japon et s’interroge sur ce qui retient l’attention des professionnels du paysage lorsqu’ils visitent l’archipel nippon. Que viennent voir les paysagistes lorsqu’ils voyagent au Japon ? Qui rencontrent-ils ? Que viennent-ils apprendre ? Et comment regardent-ils ? À travers les programmes des congrès internationaux (IFLA 1964 et 1985) et les carnets de croquis et les photographies des concepteurs (Michel Corajoud, Ingrid et Michel Bourne), nous verrons comment ces voyages peuvent nourrir et enrichir la pratique des paysagistes français et ouvrir un dialogue franco-japonais toujours fécond aujourd’hui.

Modératrice : Yoko MIZUMA (LAREP, ENSP)
Organisation : IFRJ-MFJ
Co-organisation : Sciencescope, univ. de Chiba (IAAR), ENSP (LAREP)

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/02/15/2024-02-15_jardins_et_paysages/index.php

Fanon : race, genre et existence humaine sous domination coloniale
Vendredi 16 février / 18 h – 20 h
auditorium / conférence / en français avec traduction

Conférencière : Seloua LUSTE BOULBINA (univ. Paris-Cité)

Frantz Fanon (1925-1961), psychiatre, penseur, essayiste. Marqué par sa vie dans les marges de l’empire colonial d’alors qu’étaient la Martinique et l’Algérie, Fanon construit sa pensée sur son expérience de la société coloniale et sur sa pratique de psychiatrie en Algérie, aux côtés de laquelle il s’était engagé pendant la guerre d’indépendance. Son œuvre est également empreinte d’une profonde fréquentation de la pensée française des années 1940 et 1950. Seloua Luste Boulbina propose un portrait remis à jour de l’auteur qui a activement travaillé pour rompre le mutisme et redonner la voix aux colonisés. La portée critique de la pensée de Fanon fut immense et sa postérité internationale. Peut-être est-il temps de revisiter cet universaliste solitaire, alors que des facteurs démographiques, géopolitiques et de justice environnementale appellent une attention renouvelée à ce que l’on appelle désormais le Sud global. 

Discutant : Satoshi UKAI (univ. Hitotsubashi)
Modérateur : Nao SAWADA (univ. Rikkyo, Fondation MFJ)
Organisation : IFRJ-MFJ, Comité d’invitation Seloua Luste Boulbina
Coopération : Fondation Maison franco-japonaise, JSPS Kakenhi (B) 20H04419

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/02/16/2024-02-16_seloua_luste_boulbi/index.php

Les rendez-vous du japonisme à la MFJ 2024

Jardins et paysages 3
Des estampes aux jardins : quand les regards des paysagistes japonais croisent ceux des paysagistes français

Lundi 10 février / 18 h – 20 h
hybride : salle 601 et en ligne / conférence / en français sans traduction

Conférencière : Yoko MIZUMA (LAREP, ENSP)

Au tournant du XXᵉ siècle, le japonisme se décline en France dans la plupart des domaines artistiques, dont l’art de l’aménagement des jardins. Les expositions universelles de Paris ont été de belles occasions pour les jardiniers-paysagistes français de découvrir les jardins du Japon, qui avaient aiguisé leur curiosité. À la même époque, au Japon, se produisait un phénomène similaire au japonisme français, mais en quelque sorte « inversé », le style occidental. Certains parcs et jardins réalisés à la fin du XIXᵉ siècle et au début du XXᵉ siècle montrent ce que l’on pourrait appeler une conception formelle hybride, à la fois occidentale et japonaise. Cette intervention invite à (re)découvrir les influences réciproques franco-japonaises dans l’art des jardins en début du XXᵉ siècle, tout en mettant l’accent sur les croisements des regards des paysagistes sur le terrain au début du XXᵉ siècle.
*La conférencière résumera son exposé en japonais en fin d’intervention.

Modérateurs : Gilles MASTALSKI (CRCAO, LFI Tokyo), Sonia KERAVEL (LAREP, ENSP)
Organisation : IFRJ-MFJ
Co-organisation : Sciencescope, LFI Tokyo, univ. de Chiba (IAAR), ENSP (LAREP)

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/02/19/2024-02-19_jardins_et_paysages/index.php

Banking on Japan: why a sustainable future holds rich opportunities

Tuesday, February 20 / 12:30 – 14:00
hybrid: room 601 & online / Lunch seminar on Japanese economy and society /
in English without translation

Speaker: Bruno GAUSSORGUES (Representative Director, Group Country Head of Société Générale Japan)

Japan committed at the end of 2020 to net zero emissions by 2050. However, the country’s energy situation is extremely complex. It has the worst energy efficiency rate among major OECD countries, relies heavily on fossil fuels for power production, and enjoys no electricity interconnections with other countries. Additionally, there are few suitable sites in Japan for renewable energy production, while public opposition to nuclear power is considerable following the Fukushima nuclear disaster. To tackle these hurdles and achieve the 2050 net zero objective, the government has set-up a comprehensive and ambitious energy transition policy framework. Named the Green Transformation (GX), this set of policies aims to explore all dimensions of the energy transition, from electricity production and energy savings, to mobility. Bruno Gaussorgues will share insights on Japan’s energy transition.

Moderator: Raphaël LANGUILLON-AUSSEL (FRIJ-MFJ)
Organization: FRIJ-MFJ
Co-organization: CCI France-Japon
Support: French Embassy in Japan

Registration: https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/02/20/2024-02-20_ls_bruno_gaussorgue/index.php

Conférence du lauréat du Prix Shibusawa-Claudel (volet français), 39ᵉ édition

Routes maritimes et techniques de navigation des pirates japonais – seconde moitié du XIVᵉ – première moitié du XVᵉ siècle
Lundi 26 février / 18 h – 20 h
auditorium / conférence / en français avec traduction

Conférencier : Damien PELADAN (univ. Bordeaux Montaigne)

Entre 1350 et 1450, la mer de Chine orientale fut ébranlée par l’essor rapide d’une piraterie émanant de l’archipel japonais, connue dans l’historiographie japonaise sous le nom de wakō 倭寇, et qui à son apogée était en mesure de rassembler des centaines de navires pour se lancer à l’assaut des côtes coréennes et chinoises. Tirée de nos travaux de thèse, cette conférence portera un éclairage sur les techniques de navigation employées par ces pirates, en partant des pratiques générales employées par tous les marins de l’Asie orientale des XIᵉ – XVᵉ siècles (utilisation des vents et des courants, routes maritimes, technologies nautiques, etc.), pour ensuite distinguer les pratiques plus spécifiques aux flottes pirates.

Modérateur : Thomas GARCIN (IFRJ-MFJ)
Organisation : IFRJ-MFJ
Partenaires : Shibusawa Eiichi Memorial Foundation, univ. Teikyō
Coopération : Fondation MFJ, Fondation France-Japon de l’École des hautes études en sciences sociales
Parrainage : Ambassade de France au Japon, journal Yomiuri

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/02/26/2024-02-26_damien_peladan/index.php

Le mécanisme du shinsho japonais en évolution
réflexion à travers l’histoire et le processus de fabrication
Mardi 27 février / 18 h – 20 h
hybride : salle 601 & en ligne / séminaire doctoral / en français sans traduction

Conférencière : Mai ONO (univ. Paris-Cité)

Cette thèse s’intéresse à la façon dont est produit et fonctionne le shinsho, ainsi qu’aux acteurs qui y sont impliqués. Il s’agit d’abord de d’expliciter l’histoire du shinsho depuis 1938 à travers le prisme du « kyōyō », un concept de culture générale. Ensuite, je tenterai de décrire et d’expliquer le fonctionnement du shinsho. Si, aujourd’hui, le shinsho est assez légitime pour être utilisé dans les examens d’entrée à l’université ou, tout simplement, pour se faire appeler comme « shinsho de kyōyō », on suppose qu’il existe un mécanisme qui permet de garder cette légitimité auprès du (grand) public. La structure de ce mécanisme serait à chercher, premièrement, dans le concept largement accepté par la société de « kyōyō », deuxièmement dans le tirage relativement élevé par rapport aux livres académiques et, enfin, dans les efforts des différents acteurs pour rendre les textes « compréhensibles ». L’objectif de la présentation serait donc de montrer ce mécanisme, comment celui-ci est construit dans le milieu du shinsho contemporain, et comment il est en train d’évoluer.

Modérateur : Pierre-Jean COLAS (Inalco)
Organisation : IFRJ-MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/02/27/2024-02-27_seminaire_doctoral/

Care et travail de care :
nouvelles questions au Japon et en France
Mercredi 28 février / 18h – 20h
auditorium / conférence / avec traduction simultanée

Conférencières : Sandra LAUGIER (univ. Paris 1, ISJPS), Yayo OKANO (univ. Doshisha)

L’éthique du care, en proposant de valoriser des valeurs morales d’abord identifiées comme féminines – le soin, l’attention à autrui, la sollicitude – a contribué à modifier une conception dominante de l’éthique. Elle place la vulnérabilité au cœur de la morale et implique aussi de se pencher sur tous ceux qui ont été blessés par des expériences violentes, celles des catastrophiques naturelles comme celles des atrocités humaines. Où en est, aujourd’hui, ce projet de société ? Comment le care permet de repenser des enjeux actuels tels que l’environnement et la sécurité ? Sandra Laugier et Yayo Okano partageront leurs points de vue sur ces questions dans le cadre d’une comparaison entre la France et le Japon.

Modératrice : Sophie HOUDART (IFRJ-MFJ)
Organisation : IFRJ-MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/02/28/2024-02-28_care/index.php

Diffusion sur Zoom
Certains de nos événements sont retransmis sur la plateforme Zoom. Un e-mail d’invitation sera envoyé à l’adresse indiquée lors de votre inscription, avec un identifiant et un mot de passe.
L’accès à ces manifestations est libre et gratuit (sauf mention contraire). Merci de vous inscrire sur la page Agenda de notre site web : https://www.mfj.gr.jp/agenda.

Diffusé par :
Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (IFRJ-MFJ)
Tous droits réservés : © 2024, IFRJ-MFJ

Un artiste français créateur talentueux de masques de Noh

Nous publions aujourd’hui en anglais (une fois n’est pas coutume) la présentation d’un artiste créant des masques de Noh.

https://www.nohmasks.net/noh-mask-spirit-gallery (photos des masques de Noh)
Les autres liens vers son site web sont au bas de l’article.

Noh Masks, Martial Arts, and Myself

Three major motivations pushed me to undertake the sculpture of Noh masks. My main reason for making Japan my new home in 1973 was to practice martial arts or Japanese martial traditions. My idol at that time was of course Miyamoto Musashi, the famous Japanese fencing genius.

I was reading diligently the book he had written about his vision and philosophy of Budo « Gorin No Sho » or « The Book of Five Rings, » but also on what his life had been. Miyamoto Musashi at 40, had already reached celebrity regarding his sword technique called Niten Ichi Ryu. But you have to know that Musashi was also a well-known artist, leaving behind him many works of art, including calligraphy, ink painting, and sculpture. He even founded a school of blacksmiths of Tsuba (Katana Guard). I asked myself what could be the source of this creative energy: what could cause a person to become a supreme warrior and an accomplished artist at the same time ?

I grieved that I would never be able to emulate such a person because I thought I did not know how to create something with my own hands. I had always envied sculptors, craftsmen, and carpenters, who could use their hands to create a piece of art. I felt quite like having some kind of invalidity and I suffered from it. This is undoubtedly this feeling of incapacity, an inferiority complex which was the first of my motivations for starting to carve Noh masks.

The second motivation comes from my attraction, my affinity for this warm material that is wood, this exciting element which, in the martial arts, made me love the art of the stick and its ancient techniques.

The third motivation is my fascination for masks in general and those of Noh in particular. I must say that the first ten years of my life in Japan were only devoted to the practice of martial arts and that the Noh theater was far from my concerns. The Noh theater was quite foreign to me and I never laid eyes on real masks of Noh, only the vulgar imitations found in the souvenir shops for tourists.

It was during my first visit to an exhibition of old masks of Noh that I had some kind of revelation. I was fascinated by the depth of their expressions, and that fascination has never left me since. As I was and still am an avid collector of antiques and vintage art objects, I would have liked to add a mask to my collection, but as you know, these masks rightly are very expensive. And it seemed difficult to acquire any authentic ones.

It was then that the idea came to me that I should seek a master who would teach me the techniques of their creation, and luckily enough I found a master quite rapidly. I started carving Noh masks 30 years ago. My knowledge of Japanese culture has deepened since then thanks to this passion, and I understand better the Japanese aesthetic approach of beauty by comparison with that of Europe: Greek and Roman antique beauty. To summarize simply, the aesthetic concepts of beauty in Europe and in Japan differ widely. In Europe, regularity, symmetry, and decoration are preferred, while in Japan, we cultivate asymmetry, irregularity, and simplicity as a measure of perfection.

The masks of Noh are to me not only aesthetically the most beautiful masks of the world, but they contain within them a spiritual force that speaks directly to our soul. Through carving Noh mask, I was able to get in touch for the first time with the Japanese aesthetic concept of wabi-sabi (rustic beauty) and the world of yugen (subtle grace) that we also find in Japanese martial arts. My interest in Noh masks expanded naturally and gradually to the Noh theater. By reading the contents of a few Noh plays, I realized that it concentrated in itself all aspects of Japanese culture, whether it is craftsmanship, classical literature, religion, history and popular beliefs. Noh masks recently have become a work of art in their own right through amateur mask carvers, and have taken up in my eyes their rightful place, as it has always been: an integral and inseparable part of the world of Noh.

To express this from a different angle, a mask can not be intended as a mere object of decoration, since it expresses in itself the history of the play in which it is used, and its expressions are directly related to the sentiments and narrative displayed in that particular Noh play. The mask is the central object of any Noh play. I became aware that Noh masks conceal within them the entire spectrum of Japanese cultural elements from which Noh theater takes its roots, and that if I wanted to improve myself and have a better understanding of the expression of my masks, I had to study the Noh plays too. It’s actually a bottomless well (Mugen) which has taken me to the study of Japanese classical poetry, Buddhist and Shinto religions, along with popular beliefs and the history of the Japanese classical era. I invite you to join me on this mystic journey into Japanese culture and spiritualism through my painstakingly carved Noh masks and Noh Mask Stories.

Roger Voltz — Profile

1948: Born in Saint-Denis in the suburbs of Paris.

1971: Graduated from the University of Paris
Faculty of Economics Sciences.

1973: Arrived in Japan to study Martial Arts at the Yoseikan Dojo under Master Minoru Mochizuki (Aikido and Ancient Japanese Martial Arts) and under Master Teruo Sano (Karate and Ancient Okinawan Martial Arts).

1992: Met Master Noh Mask Sculptor “Mugen” Atsumi Kichinosuke. Began sculpting Noh masks under his supervision.

2005: Founded the Shindoryu Bojutsu school of Bojutsu stick arts, becoming its technical director.

2005: Departed Japan for Tahiti to teach Bojutsu to the students of Papeete aikido club.

2006: Individual exhibition at Shizuoka gaz gallery.

2007: Group exhibition with the students of master Mugen at the Shizuoka Prefectural Museum.

2008: Exhibition of my works in collaboration with those of master Mugen at the Center department store in Shizuoka city.

2008: Individual exhibition at the Shizuoka Prefectural Museum.

2010: Group exhibition with the students of master Mugen at the Shizuoka Prefectural Museum.

2012: Group Exhibition at the Shizuoka Prefectural Museum with the students of master Mugen.

Liens vers le site web de l’artiste :

https://www.nohmasks.net/

https://www.nohmasks.net/noh-mask-spirit-gallery (photos des masques de Noh)

https://www.nohmasks.net/about-the-artist

Exposition : À la cour du Prince Genji : un pan de l’amitié franco-japonaise dévoilé

Voir l’article d’origine en cliquant sur CE LIEN. © Copyright 2007-2023 Boulevard Voltaire

Eléonore de Vulpillières 17 décembre 2023

C’est une exposition qui raconte deux belles histoires, celle d’un roman et celle d’une amitié historique. Jusqu’au 25 mars 2024, le musée Guimet à Paris consacre une exposition au Dit du Genji, considéré comme le premier roman psychologique de l’Histoire. Écrite par une femme au XIe siècle, cette histoire des intrigues amoureuses du prince impérial, Hikaru Genji, inspire les artistes et écrivains japonais depuis mille ans, notamment le maître tisserand Itarô Yamaguchi, passeur de l’amitié franco-japonaise.

C’est au XIe siècle que fut écrite l’œuvre qui est considérée comme étant la plus représentative de la littérature classique du Japon. Elle naît à la fin de l’époque de Heian, un mot qui signifie « paix », en japonais, et qui désigne aussi Kyoto, alors capitale du pays. C’est l’apogée de la cour impériale japonaise et l’âge d’or de la culture et des arts les plus fins, notamment la poésie et la peinture.

La poétesse Murasaki Shikibu, dame de compagnie à la cour, qui en connaît tout le raffinement et les intrigues, rédige Le Dit du Genji, une fresque brassant 500 personnages sur 54 livres qui raconte la vie du prince Genji, fils de l’empereur régnant et d’une de ses concubines. Ce Don Juan japonais fréquente moult femmes avec qui il a des aventures parallèles, qui connaît tour à tour l’exil, la réhabilitation et l’ascension vers le pouvoir. Son histoire est racontée sous forme de courts poèmes au formalisme bien précis, les waka. Plusieurs d’entre eux, calligraphiés et illustrés, sont présentés dans l’exposition.

Un récit qui inspire les artistes

La première partie de l’exposition offre au visiteur un florilège de pièces d’art classique japonais du XVIe au XVIIIe siècle : peintures sur soie, impressions sur papier, mais aussi de magnifiques paravents illustrés aux motifs de grues sur fond doré ou figurant les conséquences d’une tempête dans le jardin de l’impératrice. On peut admirer quelques ravissants objets du quotidien, comme des laques japonais – écritoire, boîte à miroir, un très joli coffret à encens décoré avec minutie par des incrustations d’or, d’argent et de nacre – qui, dès le XVIIe siècle, furent exportés en Europe et collectionnés, notamment par Marie-Antoinette. On se rend compte à quel point le Dit du Genji a inspiré les artistes, qui donnent libre cours à leur créativité depuis mille ans sur le même sujet.

Une salle est consacrée aux déclinaisons contemporaines du récit, notamment sous la forme d’animés et de mangas. Il est fascinant de constater qu’une œuvre millénaire, grâce à la dimension universelle des aventures et des passions décrites, passionne toujours les Japonais du XXIe siècle et qu’elle reste gravée dans leur culture.

Inventivité française et créativité japonaise

La deuxième partie de l’exposition est singulièrement intéressante en ce qu’elle découvre tout un pan de la relation franco-japonaise. Dans les années 1850, une maladie décime les vers à soie à Lyon et plusieurs maisons françaises commencent à s’installer au Japon pour se fournir en soie. Une délégation japonaise se rend à Lyon en 1872 et y découvre le métier à tisser Jacquard, élaboré en 1801 et baptisé du nom de son inventeur autodidacte lyonnais. Cette révolution technique séduit les tisserands japonais qui se l’approprient et réduisent considérablement les coûts de production du textile.

Dans la grande salle finale, le visiteur découvre quatre rouleaux racontant la vie du prince Genji réalisés par Maître Itarô Yamaguchi (1901-2007), qui est issu d’une famille de tisseurs de soieries du quartier Nishijin à Kyoto. Ce dernier a commencé très jeune à tisser sur un métier Jacquard, réalisant des kimonos et ceintures pour de riches commanditaires. À 70 ans, il décide de « laisser un chef-d’œuvre qui serait la concrétisation des plus hautes qualité et technicité atteintes dans l’utilisation du métier Jacquard ». Il observe des rouleaux peints du Dit du Genji datant du XIIe siècle et conservés dans des grands musées de Nagoya et Tokyo, et les reproduit en tissage, redonnant aux motifs anciens des couleurs vives et une nouvelle jeunesse. Il passe les trente-sept dernières années de sa vie à travailler sur ce chef-d’œuvre. Se rendant à Paris à l’âge de 94 ans, où il s’empresse de visiter le musée de Cluny (et d’admirer la finesse de La Dame à la licorne), il offre ces rouleaux au musée Guimet afin de rendre un touchant hommage à la France, patrie de Joseph-Marie Jacquard. Pour la première fois, ceux-ci sont présentés dans leur intégralité, déroulés sur plus de 30 mètres de long. Le visiteur peut ainsi contempler de façon inédite le fruit de ce travail de patience et de rigueur, d’une minutie rare.

L’alliance de l’inventivité technique française et de la créativité japonaise, et la puissance narrative d’un récit ancien toujours remis au goût du jour, sont parfaitement mises en valeur dans cette belle exposition du musée Guimet. Un raffinement à découvrir sans modération !

© Copyright 2007-2023 Boulevard Voltaire

SALON IDÉES JAPON, à Paris, du jeudi 23 au samedi 25 novembre 2023

SALON IDEES JAPON
Du jeudi 23 au samedi 25 novembre 2023
Ouvert de 11h à 19h30 – Entrée libre
Espace Cinko – 12/18 Passage Choiseul Paris 2e – Métro : Pyramides / Quatre Septembre
Sur 2 niveaux : au rez-de-chaussée (200 m2) et au niveau -1 (100m2)

3 jours d’exposition-vente, en présence de plus de 40 créateurs, artistes et spécialistes franco-japonais, pour trouver des idées de cadeaux de Noël de style japonais !

Le Salon Idées Japon se déploiera sur 2 niveaux à l’Espace Cinko, situé dans le quartier de l’Opéra à Paris ; d’un succès toujours grandissant au fil de ses 18 années d’existence, c’est le rendez-vous incontournable pour un shopping de fêtes d’inspiration nippone !

Sur une surface de 300 m2, 43 créateurs et spécialistes franco-japonais proposeront leurs créations et une vingtaine d’ateliers dédiés à la création mais aussi à la pâtisserie auront lieu, ainsi que 2 conférences.
Cette année, le niveau -1 sera consacré à l’Espace alimentation avec la présence de 10 spécialistes (mochi, pâtisserie, saké, thé, condiments…).

C’est l’occasion de trouver des idées de cadeaux originaux de style japonais, mais aussi de rencontrer des créateurs japonais en direct.

Une grande variété de créations et d’objets sera présentée : accessoires, art, bijoux, céramique, objets déco, cartes, calligraphie, papiers,
livres, pochettes et sacs, chapeaux, poupées, tissus et kimonos, thé, saké, miso, pâtisseries…

Présentation de chacun des 43 exposants du Salon : https://www.ideesjapon.com/salon-2023/

ATELIERS AU PROGRAMME :

>>>> Plus de détails sur les Ateliers : https://www.ideesjapon.com/atelier-2023/

> Ateliers Création : Broche en Nuidô (Bénédicte Riou), Kokedama (Adrien Bénard), Dessin manga (Shizuka et Sana),
Kintsugi (Takako Hirano), Art du pochoir et découpage (Mai Joigneaux), Dragon en tissu (Kaoru Diop),
Panier et pochette en tissu (Junko Fukuda), Sumi-e (Liliane Borodine), Broderie Boro & Furoshiki (Akiyo Fujiwara).

> Ateliers Découvertes culinaires : Thé japonais (Rika Iimori), Pâtisserie Nerikiri (Mayu Palmieri), La magie du koji (Hervé Durand).

> Conférences : June Fujiwara, autrice de Mes rituels japonais & Bernard Jeannel, auteur de Jardin japonais en France.

Le Salon Idées Japon est organisé par l’association Jipango, en partenariat avec le journal Idées Japon www.ideesjapon.com .

« SYNERGIES ENTRE TRADITION ET MODERNITE » L’artisanat local japonais à la pointe de l’innovation – 11e édition

Du 18 au 22 octobre 2023
Cité Internationale de la Gastronomie et du Vin

12 parvis de l’Unesco 21000 Dijon
Ouvert le 18 octobre de 10h à 21h et du 19 au 22 octobre de 10h à 18h
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Du 14 au 25 novembre 2023
Maison de la culture du Japon à Paris

Hall d’accueil (rez-de-chaussée) – Entrée libre
101 bis quai Jacques Chirac 75015 Paris
wwww.mcjp.fr – ouvert du mardi au samedi de 11h à 19h

Contact Presse : CATHY BION cathybion@gmail.com

Organisée par le Centre Japonais des Collectivités Locales (CLAIR Paris)* , la 11e édition de l’événement « Synergies entre tradition et modernité – l’artisanat local à la pointe de l’innovation » va se déployer sur 2 sites cette année :

– du 18 au 22 octobre 2023 à la Cité Internationale de la Gastronomie et du Vin de Dijon avec une exposition-vente.

– du 14 au 25 novembre 2023 à la Maison de la culture du Japon à Paris avec une exposition-vente et des ateliers menés par des artisans venus du Japon.

Grâce à la participation exceptionnelle de 26 villes et départements à cette nouvelle édition 2023, plus de 500 objets seront exposés à Dijon et à Paris durant cette manifestation, la plus importante proposée par CLAIR Paris depuis la création de « Synergies entre tradition et modernité – l’artisanat local à la pointe de l’innovation » en 2013.
Afin de mettre en lumière « cet art de vivre régional » omniprésent au Japon, CLAIR Paris présentera cette superbe sélection d’objets artisanaux issus de savoir-faire d’exception transmis par des générations d’artisans jusqu’à nos jours.
L’artisanat traditionnel des différentes régions de l’archipel est aux origines du monozukuri, l’art de concevoir des objets. Aujourd’hui encore, le design élégant, la fabrication minutieuse et la haute qualité de ces objets enrichissent la vie quotidienne des Japonais.
Cet événement proposera ces objets d’artisanat d’excellence, à la fois empreints de savoir-faire traditionnels et adaptés au goût du jour, à partir de trois aspects de la vie des Japonais
(I – Shoku – Jû) : l’habillement (I), les arts de la table (Shoku) et l’habitat (Jû)

C’est une magnifique occasion de découvrir les subtilités des techniques artisanales de ces 26 collectivités locales, ainsi que leur admirable capacité à s’adapter aux besoins des styles de vie contemporains, tout en innovant dans de nombreux domaines : soie, textiles, art du verre, laque, orfèvrerie, céramique, coutellerie, travail du bois, papier washi, etc.

– Les 26 départements et villes présents (du Nord au Sud) : Yamagata, Tokyo, Niigata, Toyama, Kanazawa (Dép. d’Ishikawa), Fukui (Dép. et ville), Nagano, Hamamatsu (Dép. de Shizuoka), Matsusaka (Dép. de Mie), Koka (Dép. de Shiga), Yosano (Dép. de Kyoto), Sakai (Dép. d’Osaka), Izumisano (Dép. d’Osaka), Nishiwaki (Dép. de Hyogo), Tamba-Sasayama (Dép. de Hyogo), Awaji (Dép. de Hyogo), Koryo (Dép. de Nara), Wakayama, Bizen (Dép. d’Okayama), Hiroshima (Dép. de Hiroshima), Tokushima, Kochi, Fukuchi (Dép. de Fukuoka), Kumamoto (Dép. et ville).
* CLAIR Paris est le bureau de représentation permanent des collectivités territoriales japonaises en France depuis 1990, il a pour mission de promouvoir la coopération décentralisée franco-japonaise, de favoriser l’échange d’informations et de bonnes pratiques entre les collectivités territoriales de nos deux pays.

Les Artisanats des 26 départements et villes
A travers l’exposition « Synergies entre tradition et modernité – l’artisanat local japonais à la pointe de l’innovation » prévue en octobre à la Cité Internationale de la gastronomie et du Vin de Dijon, puis en novembre à la Maison de la culture du Japon à Paris, CLAIR Paris souhaite vous faire découvrir le savoir-faire et les techniques traditionnels japonais tout en mettant en valeur le charme encore méconnu des régions du Japon. Voici les artisanats qui y seront mis en lumière.

1. Département de Yamagata
– Vannerie de rotin
– Agate de Gassan
– Objets de menuiserie
– Objets de ferronnerie
2. Département de Tokyo
– Argenterie de Tokyo
– Tokyo Some Komon
– Pailles en bois
3. Ville de Niigata (Dép. de Niigata)
– Laque de Niigata
– Résine de riz
4. Département de Toyama
– Cuivre de Takaoka
5. Ville de Kanazawa (Dép. d’Ishikawa)
– Feuille d’or de Kanazawa
– Teinture Kaga-Yuzen
6. Département de Fukui
– Baguettes laquées Wakasa-nuri
7. Ville de Fukui (Dép. de Fukui)
– Céramique d’Echizen
– Laque d’Echizen
8. Département de Nagano
– Kumiko zaiku
– Sculpture de Karuizawa
– Butsudan d’Iiyama (laque maki-e)
9. Ville de Hamamatsu (Dép. de Shizuoka)
– Textile d’Enshu
– Teinture Hamamatsu Chusen
– Créations textiles à base de catéchines de Shizuoka
10. Ville de Matsusaka (Dép. de Mie)
– Objets en bois de cyprès et de cèdre d’Ise
11. Ville de Koka (Dép. de Shiga)
– Céramique de Shigaraki
12. Ville de Yosano (Dép. de Kyoto)
– Tissage Tango chirimen
13. Ville de Sakai (Dép. d’Osaka)
– Couteaux japonais et couteaux à lame martelée de Sakai
– Teinture Chusen avec blanchiment
– Encens de Sakai
14. Ville de Izumisano (Dép. d’Osaka)
– Serviettes de Senshu
15. Ville de Nishiwaki (Dép. de Hyogo)
– Banshu ori
16. Ville de Tamba-Sasayama (Dép. de Hyogo)
– Céramique de Tamba
17. Ville d’Awaji (Dép. de Hyogo)
– Encens
18. Ville de Koryo (Dép. de Nara)
– Chaussettes de Koryo
19. Ville de Wakayama (Dép. de Wakayama)
– Tricots de Wakayama
20. Ville de Bizen (Dép. d’Okayama)
– Céramique de Bizen
21. Ville de Hiroshima (Dép .de Hiroshima)
– Pinceaux de Kumano
– Koinobori de Hiroshima
– Sous-vêtements en coton
– Blocs de bois
– Créations issues du surcyclage de kimono
– Aiguilles d’Hiroshima
22. Département de Tokushima
– Indigo
– Awa Shoai Shijira Ori
– Papier Washi d’Awa
– Céramique d’Otani
23. Département de Kochi
– Papier Washi de Tosa
24. Ville de Fukuchi (Dép. de Fukuoka)
– Céramique d’Agano
25. Département de Kumamoto – Damasquinage de Higo
– Porcelaine d’Amakusa
– Céramique de Shodai
– Kutami Uchiwa
26. Ville de Kumamoto (Dép. de Kumamoto)
– Damasquinage de Higo
– Artisanat en papier washi et teinture végétale sur textile
– Céramique de Koda
– Coutellerie martelée à la main
– Onigawara
– Menuiserie
– Poterie Sodo
– Marbrerie d’art
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* CLAIR Paris est le bureau de représentation permanent des collectivités territoriales japonaises en France depuis 1990, il a pour mission de promouvoir la coopération décentralisée franco-japonaise, de favoriser l’échange d’informations et de bonnes pratiques entre les collectivités territoriales de nos deux pays.

Workshops et conférence menés par les artisans à la MCJP

A travers l’exposition « Synergies entre tradition et modernité – l’artisanat local japonais à la pointe de l’innovation » prévue du 14 au 25 novembre 2023 à la Maison de la culture du Japon à Paris, CLAIR Paris souhaite vous faire découvrir le savoir-faire et les techniques traditionnels japonais tout en mettant en valeur le charme encore méconnu des régions du Japon.
Dans le cadre de cet événement, vous pourrez approcher et expérimenter différents types d’artisanat grâce aux 5 ateliers suivants et à la conférence proposés et menés par des artisans.

Toutes les réservations sont à effectuer sur le site de la MCJP : www.mcjp.fr

Conférence : L’univers de l’argenterie de Tokyo / Département de Tokyo
Samedi 18 novembre 2023 à 16h
– Durée : 45min – Salle de réception (niveau 5)
– Entrée libre, sur réservation à partir du 19 octobre
– 20 participants par séance

L’argenterie de Tokyo est un artisanat basé sur l’utilisation de métal fabriqué principalement dans le département de Tokyo. Il a été labelisé « artisanat traditionnel national » en 1979. La matière première traditionnellement utilisée est l’argent, d’une pureté de 92,5 % ou plus. Si l’on se penche sur l’histoire de l’argenterie de Tokyo, on peut voir son apparition au milieu de l’époque Edo. Les orfèvres et les métallurgistes ont commencé à fabriquer des peignes, des épingles à cheveux, des accessoires métalliques et des chars, entre autres. L’argenterie et les ustensiles en argent sont alors devenus très populaires parmi les habitants du département. Les techniques de l’argenterie de Tokyo ont été transmises par divers artisans, comme des forgerons, des graveurs et des finis-seurs. La majeure partie du processus de fabrication est réalisée à la main par des artisans, qui utilisent des techniques de forge et de gravure sur métal, ainsi que de coupe et de brasage pour créer une grande variété de produits.

Nous examinerons de plus près l’histoire, les caractéristiques et les secrets des techniques de l’argenterie de Tokyo. Nous aborderons également le sujet de la vaisselle occidentale ainsi que celui des ustensiles d’antichambre au thé matcha dans un contexte où le thé vert est à la mode dans le monde entier.

Atelier : Teinture au pochoir Tokyo Some-komon / Département de Tokyo
Samedi 18 novembre 2023 à 17h30
– Durée : 1h – Salle de réception (niveau 5)
– Tarif : 20€ (matériel compris) – Réservation à partir du 19 octobre
– 15 participants par séance

Nous vous présenterons la teinture traditionnelle japonaise Tokyo Some-Komon, une technique ancestrale remarquable pour ses motifs minutieux appliqués à l’aide de pochoirs en papier. La beauté et la finesse de cette teinture font appel à un sens aigu de la beauté et de l’esthétique profondément ancré dans le cœur et l’esprit des habitants de Tokyo.

Dans cet atelier, nous vous présenterons l’attrait des nouveaux produits fabriqués grâce à cette technique. Vous allez également pouvoir l’expérimenter en réalisant la teinture d’un tote-bag en coton.

Atelier : Fabrication de sous-verre en Kumiko / Département de Nagano
Jeudi 16 novembre 2023 à 14h30 et à 17h
– Durée : 30min – Salle de réception (niveau 5)
– Tarif 10€ (matériel compris) – Réservation à partir du 17 octobre
– 10 participants par séance

Le kumiko est une technique traditionnelle consistant à assembler des morceaux de bois sans uti-liser de clous. Ces bouts de bois sont minutieusement taillés de telle sorte qu’il soit possible de les assembler parfaitement entre eux. Le plus ancien bâtiment japonais fabriqué avec la tech-nique kumiko est le temple Horyu-ji qui date de la période d’Asuka (du milieu du 6e siècle jusqu’à l’an 710).Réputée pour sa finesse et son raffinement, cette technique est utilisée à la fois pour des bâtiments et pour des cloisons ou des petits accessoires.
Au cours de cet atelier, vous pourrez découvrir les bases de la technique kumiko en fabriquant des sous-verre à partir de l’assemblage de morceaux de bois produits par Miura Mokko, qui perpétue ce savoir-faire ancestral depuis 1954.
Vous pourrez créer votre propre sous-verre en utilisant différentes formes géométriques.

Atelier : L’univers du sculpteur en métal Taichi Yamagata / Département de Ya-magata
Jeudi 16 novembre 2023 à 15h30 et à 17h45
– Durée : 1h – Salle de réception (niveau 5)
– Tarif 20€ (matériel compris) – Réservation à partir du 17 octobre
– 6 participants par séance

Monsieur Taichi Yamagata est métallurgiste dans la ville de Tsuruoka, située dans le département de Yamagata. Toutes ses œuvres sont faites à la main et combinent des techniques traditionnelles d’artisanat du métal à du modelage de figures. Il s’agit d’un artisanat unique qui utilise des outils et des techniques classiques pour retranscrire un univers moderne cool et kawaii à travers le ma-tériau métallique. De plus, à travers une série unique sur les insectes, vous pourrez profiter de l’expression de belles couleurs et formes au caractère unique en fonction de l’éclairage.
Dans cet atelier, vous fabriquerez le motif des grues en origami en métal, tout en vous plongeant dans la vision du monde de l’artisan métallurgiste Taichi Yamagata.

Atelier : Technique d’emballage en tissu furoshiki teint à l’indigo Japan Blue
/ Département de Tokushima
Vendredi 17 novembre 2023 à 15h et samedi 18 novembre à 11h30
– Durée : 1h30 – Salle de réception (niveau 5)
– Entrée libre, sur réservation à partir du 18 octobre
– 25 participants par séance

La couleur aizome , dit Japan Blue, est de plus en plus populaire en France. Le département de Tokushima est le plus grand producteur de teinture indigo, réalisée selon les techniques tradition-nelles japonaises. Pendant l’époque Edo, la province d’Awa (ancien nom du département de To-kushima) est devenue très prospère en raison de la richesse accumulée par les marchands d’indi-go, qui vendaient ces pigments dans tout le pays.
Dans cet atelier, nous vous expliquerons l’histoire du département de Tokushima, qui est le pre-mier producteur d’indigo au Japon, ainsi que l’histoire de l’indigo dans le département et ses mé-thodes traditionnelles de production. En même temps, vous pourrez apprendre et expérimenter des techniques d’emballage furoshiki avec un tissu teinté avec de l’indigo de Tokushima. Ce tissu est offert à tous les participants à l’atelier. Les organisateurs prépareront les objets à emballer en furoshiki.

Atelier : Le Japan Blue , l’indigo né à Tokushima : accessoires à motifs floraux / Département de Tokushima
Vendredi 17 novembre 2023 à 17h30 et samedi 18 novembre à 14h
– Durée : 1h – Salle de réception (niveau 5)
– Entrée libre, sur réservation à partir du 18 octobre
– 25 participants par séance

La couleur aizome , dit Japan Blue, est de plus en plus populaire en France. Le département de Tokushima est le plus grand producteur de teinture indigo, réalisée selon les techniques tradition-nelles japonaises. Pendant l’époque Edo, la province d’Awa (ancien nom du département de To-kushima) est devenue très prospère en raison de la richesse accumulée par les marchands d’indi-go, qui vendaient ces pigments dans tout le pays.
Dans cet atelier, vous ferez l’expérience de la fabrication d’accessoires utilisant des fleurs artifi-cielles en soie teinte à l’indigo, appelées aizen-ka. Cet atelier sera mené par Keiko Yonekawa, une créatrice de fleurs du département de Tokushima ayant reçu le titre de Maître artisan contempo-rain. Les participants pourront repartir avec les accessoires fabriqués.

« Semaine du Japon » à Dijon, du 16 au 22 octobre 2023

10 000 km séparent la métropole de Dijon du Japon, et pourtant, nombreux sont les projets, initiatives associatives, scientifiques ou encore les échanges économiques témoignant des liens étroits entretenus par les acteurs
de la métropole avec le pays du soleil levant.

C’est avec une grande joie que je vous invite à participer à la première édition de la « Semaine du Japon »
à Dijon, du 16 au 22 octobre, grâce à la mobilisation des acteurs culturels, universitaires, sportifs, scientifiques ou encore gastronomiques.

Plusieurs projets majeurs sont au cœur de ce programme, auxquels se sont associés un grand nombre d’activités et d’événements coordonnés par des acteurs de la métropole, dans un large éventail de domaines.

L’inauguration de l’exposition « À portée d’Asie » au musée des Beaux-Arts de Dijon est un point d’orgue de la « Semaine du Japon » mais aussi l’inauguration de la rénovation du Jardin japonais, le lancement du premier salon du bonsaï, la mise en place d’un village dédié aux saveurs du Japon et de la région de Kyūshū au sein de la Cité internationale de la gastronomie et du vin, une rencontre scientifique et économique sur la fermentation des aliments, des expositions et des conférences, des démonstrations d’arts martiaux…
Les passionnés du Japon comme les curieux vont trouver amplement de quoi se cultiver, déguster, découvrir, s’amuser…

Les relations importantes de nombreuses organisations dijonnaises avec le Japon m’ont convaincu de la nécessité d’accompagner et dynamiser ces relations notamment avec le lancement d’un partenariat avec le département de Kumamoto
(Île de Kyūshū) dont les caractéristiques rejoignent largement celles de Dijon et de la Bourgogne. La délégation de Kumamoto sera accompagnée de la mascotte la plus célèbre du Japon, Kumamon, qui nous amusera de ses espiègleries et fera découvrir Dijon aux Japonais.

Ce programme résulte également d’un partenariat avec l’Ambassade du Japon en France, qui nous fait l’honneur de parrainer cet évènement, en présence de S. E., l’ambassadeur du Japon.
Vive l’amitié et la coopération franco-japonaise !
Vive le partenariat Dijon-Kumamoto !

François REBSAMEN
Maire de Dijon
Président de Dijon métropole
Ancien ministre

_________________________

Message de S. E. Makita SHIMOKAWA, Ambassadeur du Japon en France,

Cette année, Dijon accueille pour la première fois une « Semaine du Japon » tournée vers le département de Kumamoto avec qui elle entretient des liens durables. Je suis très heureux que la culture japonaise soit mise à l’honneur dans cette ville incontournable du patrimoine et de la gastronomie. Tout d’abord, je tiens à exprimer ma profonde reconnaissance à François Rebsamen, président de Dijon métropole et maire de Dijon, ainsi qu’à toutes les personnes et organismes ayant contribué à l’organisation de ce bel événement.

Je me réjouis de la présence à cette occasion d’une délégation venue spécialement de Kumamoto. Les deux collectivités territoriales cultivent des intérêts mutuels dans des domaines variés : culture, tourisme, ou encore, enseignement supérieur.
Sans oublier les arts de la table et l’agro-alimentaire avec plus de dix ans d’échanges entre Kyūshū Bio Cluster Conference et le pôle de compétitivité Vitagora.

La « Semaine du Japon » sera d’ailleurs l’opportunité de découvrir les produits du terroir de Kumamoto à la Cité internationale de la gastronomie et du vin.
De nombreuses institutions japonaises, telles que le Centre japonais des collectivités locales (CLAIR PARIS), l’Organisation japonaise du commerce extérieur (JETRO) et l’Office national du tourisme japonais (JNTO), ont également participé à l’élaboration du programme. J’espère que ces festivités permettront aux Dijonnais d’approfondir leur connaissance de la culture nippone grâce au vaste éventail d’activités proposées et qu’elles contribueront ainsi au développement des liens
d’amitié entre le Japon et la France.

PROGRAMME COMPLET au format pdf à télécharger avec le lien ci-dessous.
https://wetransfer.com/downloads/ff43560e1162248ab941ba1c49f75dab20230929015454/c2941f

20 activités pendant le Salon Idées Japon, 23-25 novembre 2023

20 ateliers-création, ateliers-pâtisserie et conférences animées par des spécialistes franco-japonais pendant les 3 jours du Salon Idées Japon
www.ideesjapon.com/atelier-2023/

Création : Broche en Nuidô (Bénédicte Riou), Kokedama (Adrien Bénard), Dessin manga (Shizuka et Sana), Kintsugi (Takako Hirano), Art du pochoir et découpage (Mai Joigneaux), Dragon en tissu (Kaoru Diop), Panier et pochette en tissu (Junko Fukuda), Sumi-e (Liliane Borodine), Broderie Boro & Furoshiki (Akiyo Fujiwara).
Découvertes culinaires : Thé japonais (Rika Iimori), Pâtisserie Nerikiri (Mayu Palmieri), La magie du koji (Hervé Durand).
Conférences : June Fujiwara, autrice de Mes rituels japonais
& Bernard Jeannel, auteur de Jardin japonais en France
Nous sommes heureux de vous présenter ces spécialistes et leurs savoir-faire à travers un programme d’activités variées.

PROGRAMME

– Broche fleur de cerisier « Sakura » en broderie traditionnelle Nuidô. Jeudi 23 novembre de 11h15 à 14h15. Participation : 29 € (matériel inclus).

– Découvrez l’art du Kintsugi Jeudi 23 novembre de 11h15 à 13h45 ou de 17h à 19h30. Participation : 65 €.

– Le Kokedama, une décoration végétale unique. Jeudi 23 novembre de 15h à 17h. Participation : 58 € (Kokedama et support inclus).

– Atelier d’initiation : Dessin Manga. Jeudi 23 novembre de 18h à 19h30. Participation : 30 €.

– Atelier Katazome, l’art du pochoir japonais avec le papier shibugami. Vendredi 24 novembre de 10h30 à 12h. Participation : 25 €.

– Conférence de June Fujiwara, autrice de Mes rituels japonais (avril 2023, Éditions Leduc). Vendredi 24 novembre de 10h30 à 12h. Participation : 15 €.

– Dragon « Tatsu », signe du zodiaque de l’année 2024, en tissu chirimen. Vendredi 24 novembre de 13h à 14h30. Participation : 30 €.

– Conférence de Bernard Jeannel. Jardin japonais et voyage au Japon. Vendredi 24 novembre de 13h à 14h30. Participation : 15 €.

– Atelier Kirie, l’art du découpage traditionnel japonais. Vendredi 24 novembre de 15h30 à 17h. Participation : 25 €.

– La magie du Koji. Vendredi 24 novembre de 15h30 à 17h. Participation : 49 €.

– Upcycler ses tissus de kimonos et d’obi. Vendredi 24 novembre de 18h à 19h30. Participation : 28 €.

– À la découverte du thé vert. Vendredi 24 novembre de 18h à 19h30. Participation : 40 €.

– Initiation au sumi-e, peinture à l’encre de Chine. Samedi 25 novembre de 10h30 à 12h30. Participation : 32 € (matériel inclus).

– Upcycler ses tissus de kimonos et d’obi. Samedi 25 novembre de 10h30 à 12h. Participation : 28 €.

– Furoshiki, art de l’emballage et écobags zéro déchet. Samedi 25 novembre de 13h30 à 15h. Participation : 35 €.

– Pâtisserie japonaise « Wagashi Nerikiri ». Samedi 25 novembre de 13h à 14h30 ou 15h30 à 17h. Participation : 35 €.

– Broderie durable Boro-Sashiko. Samedi 25 novembre de 16h à 17h30. Participation : 30 €.
Pour le détail, merci de visiter www.ideesjapon.com/atelier-2023/

Salon Idées Japon
En présence de 43 créateurs, artistes et spécialistes
Accessoires, art, bijoux, céramique, décoration, papiers, livres, tissus et kimonos, thé, saké, miso, pâtisserie…
Du jeudi 23 au samedi 25 novembre, 11 h – 19 h 30.
Espace Cinko : 12-18, passage Choiseul, Paris 2e.
Sur 2 étages ! Au rez-de-chaussée (200 m2) et au niveau -1 (100 m2). Entrée libre sans réservation.
www.ideesjapon.com/salon-2023

3 nouveaux titres dans la page Livres
www.ideesjapon.com/livres/
– Douceurs japonaises, 72 mochis, daifuku, dango et taiyaki pour célébrer les saisons, Mathilda Motte, Claire Curt (La Martinière, septembre 2023)
– Suite inoubliable, Akira Mizubayashi (Gallimard, août 2023)
– Sushi Crush, Éric Senabre, Masayo Chéreau, illustration par Laure Ngo (Didier Jeunesse, août 2023)

Et 1 nouvelle adresse
www.ideesjapon.com/nouvelles-adresses/
iRASSHAi : Concept store cuisine japonaise

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70 infos : Agenda culturel du Japon en France de sept/octobre 2023
Ciné, télé, expositions, spectacles, concerts, ateliers, festivals…
www.ideesjapon.com/agenda-culturel

Le prochain agenda sera en ligne début novembre.

Conférence franco-japonaise « Les nouveaux chemins de l’art et de la culture », le mardi 3 octobre 2023

Conférence franco-japonaise « Les nouveaux chemins de l’art et de la culture »

Mardi 3 octobre 2023, de 10h30 à 18h00

Organisée à l’occasion du 70e anniversaire de l’accord culturel franco-japonais signé en 1953, cette conférence constituera un moment fort de débats et d’échanges autour des enjeux pour les arts et la culture d’une ère nouvelle qui s’ouvre avec le développe­ment de l’intelligence artificielle, où les valeurs et repères de nos sociétés sont boule­versés par l’innovation technologique et ses multiples conséquences.

Le propos de cette conférence est d’offrir aux intervenants français et japonais l’occasion de réaffirmer ensemble le rôle central des arts et de la culture dans la société, et d’envisager les stratégies que devront déployer, dans ce contexte, les acteurs publics et privés de la culture.

Date : Le mardi 3 octobre 2023, de 10h30 à 18h00

Lieu : Sophia Tower Hall 101, Université Sophia, 7-1 Kioi-cho, Chiyoda-ku, Tokyo, 102-8554

Organisateurs : Ambassade de France au Japon / Institut français du Japon / アンスティチュ・フランセ, Agence pour les affaires culturelles du Japon (Bunkachô), Nikkei Inc.

Co-organisateur : Université Sophia

Langues : français / japonais (traduction simultanée)

Admission : Gratuite (inscriptions jusqu’au mercredi 20 septembre 2023 à 17h00)

Inscription et informations détaillées :  https://culture2023.tokyo/ 

Association Jipango : agenda culturel sept/oct 2023, ateliers création

On vous souhaite une excellente rentrée sous le signe du Japon en France.
Pour en profiter, rendez-vous sur l’agenda culturel au programme culturel riche et varié.
Lors du Salon Idées Japon, 20 ateliers seront organisés pendant les 3 jours. Le détail sera annoncé prochainement.
Le Salon Idées Japon 2023 aura lieu du jeudi 23 au samedi 25 novembre en présence de 43 artistes, créateurs et spécialistes.

71 infos : Agenda culturel du Japon en France de sept/octobre
Ciné, télé, expositions, spectacles, concerts, ateliers, festivals…
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Le prochain agenda sera en ligne début novembre.

JMS Agenda
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4 ateliers-création (parmi 20 activités) pendant le Salon Idées Japon
Inscription en priorité pour les abonnés du Mail Service

Découvrez l’art du Kintsugi Jeudi 23 novembre de 11h15 à 13h45. ou de 17h à 19h30. Participation : 65 €. Kintsugi

Dragon « Tatsu », signe du zodiaque de l’année 2024, en tissu chirimen. Vendredi 24 novembre de 13 h à 14 h 30. Participation : 30 €. Dragon2

Upcycler ses tissus de kimonos et d’obi. Vendredi 24 novembre de 18h à 19h30 et samedi 25 novembre de 10 h 30 à 12 h. Participation : 28 €. Tissu Junko

Initiation au sumi-e, peinture à l’encre de Chine. Samedi 25 novembre de 10 h 30 à 12 h 30. Participation : 32 € TTC (matériel inclus).Sumie Liliane

Découvrez l’art du Kintsugi
Le Kintsugi est une technique ancestrale japonaise qui permet de réparer les objets en céramique et en porcelaine. KIN signifie or et TSUGI, jointures. La philosophie de cette pratique consiste à transcender l’idée de l’objet « cassé ». Les traces laissées sur les objets réparés par le Kintsugi forment un vrai paysage. Cela en fait des objets particulièrement précieux.
Cet atelier sera l’occasion d’apprendre la technique qui consiste à coller les morceaux avec de la résine époxy et à appliquer de la poudre de laiton dorée. Chaque participant apportera une pièce cassée en 3 ou 4 morceaux maximum pour la réparer grâce à cette technique. Chacun repartira avec sa belle pièce restaurée.
*Si vous n’avez pas de pièce, celle-ci sera fournie par le professeur.
Takako Hirano, artiste japonaise vivant à Paris, a été formée à la technique du Kintsugi au Japon par un maître spécialisée en Urushi (laque traditionnelle) également restaurateur de Trésors Nationaux du Japon. Diplômée en céramique et peinture à l’université Tama de Tokyo.
Jeudi 23 novembre de 11h15 à 13h45 ou de 17h à 19h30. Participation : 65 € (matériel inclus).

Dragon « Tatsu », signe du zodiaque de l’année 2024, en tissu chirimen
Le tissu crêpe chirimen en soie est utilisé dans la confection des kimonos haut de gamme et même dans certains furoshiki. Il se distingue par son tissage si particulier qui dessine de jolies petites vagues à la surface du tissu.
Dans cet atelier, les participants réaliseront en tissu chirimen un dragon « Tatsu », signe du zodiaque de l’année 2024, symbole de force et de réussite.
Kaoru Diop, exposante au Salon Idées Japon, est créatrice d’objets en tissu. Elle a à cœur de transmettre son savoir-faire de la poupée traditionnelle en tissu et des tsurushi-bina, splendides mobiles aux figurines colorées que l’on offre en guise de porte-bonheur lors des naissances.
Vendredi 24 novembre de 13 h à 14 h 30. Participation : 30 € TTC.

Upcycler ses tissus de kimonos et d’obi
Deux ateliers sont proposés qui permettront de réutiliser des tissus* de kimonos et d’obi en soie pour créer de beaux objets du quotidien. * Un grand choix de motifs et de couleurs sera proposé.
数寄屋袋 Sukiya-bukuro, pochette spéciale cérémonie du thé
Cette pochette servait traditionnellement au rangement des papiers (kaishi) et des ustensiles de la cérémonie du thé. Elle est idéale pour ranger ses lettres, photos, cartes, même écharpes… A chacun de lui trouver l’utilisation la plus adaptée.
Vendredi 24 novembre de 18 h à 19 h30. Participation : 28 € TTC.
帯生地と絞り生地で作るパニエ Panier de rangement avec obi
Ce panier sera réalisé avec du tissu de soie provenant d’anciens obis (ceintures de kimono) et des chutes de kimono. Il est composé de tissu teint selon la technique du shibori. Il fera un bel objet de décoration ou pourra servir au rangement d’articles de papeterie, d’objets utiles du quotidien…
Samedi 25 novembre de 10 h à 11 h30. Participation : 28 € TTC.
Junko Fukuda, designer de la marque Wa-Miyabi, crée des sacs, écharpes, robes en soie de kimono, obi et coton indigo vintage dans l’esprit upcycling. Elle présente de nombreuses idées d’utilisation de tissus sur Youtube et sur les réseaux sociaux pour faire revivre ses belles matières anciennes.

Initiation au sumi-e, peinture à l’encre de Chine
Peinture monochrome à l’encre de Chine, le sumi-e est un art traditionnel imprégné de la philosophie zen qui se pratique exclusivement à l’encre noire.
Dans cet atelier d’initiation, vous découvrirez les quatre trésors du lettré (pinceau, bâton d’encre de Chine, pierre à encre, papier de riz), les principes du sumi-e, ainsi que ses quatre plantes emblématiques nommées les « quatre gentilshommes » : bambou, orchidée, chrysanthème, prunus, mais également le pin et le paysage. Des modèles de peinture seront proposés aux participants.
Liliane Borodine pratique la peinture traditionnelle asiatique depuis plus de trente ans et a créé l’association Asiart en 1992, pour promouvoir les arts traditionnels asiatiques, les peintures monochrome et couleur, la calligraphie chinoise et japonaise.
Samedi 25 novembre de 10 h 30 à 12 h 30. Participation : 32 € TTC (matériel inclus).

Inscription : jipangocreation@gmail.com

Association Jipango : Agenda culturel juillet/août 2023

Belles vacances d’été !
De nombreuses activités culturelles du Japon en France dès la rentrée ! Elles seront présentées dans les pages « Agenda culturel » et « Salon » du site Idées Japon qui proposera un programme riche et varié pour découvrir : pâtisserie, thé vert, sumi-e, Kintsugi, Kokedama, créations en papier, en tissu, poupées, broderie, rencontre avec des auteurs de livres…
Le Salon Idées Japon 2023 aura lieu du jeudi 23 au samedi 25 novembre en présence de 43 artistes, créateurs et spécialistes.Une grande variété d’idées cadeaux de style japonais sera ajoutée !Les pages Boutiques, Createurs-et-artistes seront renouvelées. 73 infos : Agenda culturel du Japon en France de juillet/août
Ciné, télé, expositions, spectacles, concerts, ateliers, festivals…
www.ideesjapon.com/agenda-culturel
Le prochain agenda sera en ligne début septembre. 10agendacult Suivez les pages Instagram et Facebook Idées Japon pour ne pas manquer les nouvelles informations sur le Japon en France.
Cette newsletter n’est diffusée qu’une seule fois par mois.
www.instagram.com/ideesjapon   www.facebook.com/Ideesjapon
4 nouveaux titres et 1 revue dans la page Livres
www.ideesjapon.com/livres/ – Japon, l’archipel aux 72 saisons, Zoé Jégu (Sully, mai 2023) 
– Kotori et l’ourson d’Hokkaido, Morgane Boullier, illustratrice, et Alice Monard, autrice (Akinomé, mai 2023) – Okinawa – Une île au cœur de la géopolitique asiatique, Émilie Guyonnet (Géorama, mai 2023)
– J’ai épousé un maître de Nô, Madeleine A. Jalil Umewaka (Sully, juin 2023)
– Revue Ryoko, Julien Giry et Aurélie Roperch (Association Nippon100, juin 2023)
5livres
Et 1 nouvelle adresse
www.ideesjapon.com/nouvelles-adresses/ Café glacier Isaka : des glaces artisanales aux parfums d’Asie Fried Ice cream Fried Ice cream2
Cooking Workshops pendant votre voyage au Japon ?
Ateliers de cuisine saine à Kamakura presque chaque week-end
en anglais et en français.
idees kamakura
Shojin-Style Cooking Intensive Course
www.ideeskamakura.com/cuisine/shojin-style-cuisine/ Tofu & Veggie Japanese home cooking workshop
www.ideeskamakura.com/cuisine/cuisine-communication/
Pour les abonnés (et leur famille/amis) de ce Mail Service, un cadeau spécial sera offert.
À demander lors de la réservation.