Conférence « Tsunami de béton, la reconstruction du Sanriku 10 ans après le 11 mars 2011 »

L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter à la conférence « Tsunami de béton, la reconstruction du Sanriku 10 ans après le 11 mars 2011 ».


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Tsunami de béton, la reconstruction du Sanriku 10 ans après le 11 mars 2011

Jeudi 11 mars 2021
18 h – 19 h 30 (Japon)
En ligne
Traduction simultanée en français et en japonais

Rémi SCOCCIMARRO
(univ. Toulouse Jean-Jaurès, IFRJ-MFJ)

À la veille de la révolution industrielle, les paysages côtiers du Japon étaient déjà fortement anthropisés. L’arrivée des techniques occidentales a permis une accélération de la modification des paysages littoraux qui avait culminé pendant la Haute croissance (1955-1973). C’était ainsi le cas sur la côte à tsunamis du Japon, le Sanriku, dans le Nord-Est, où les ouvrages de protection côtière avaient pris la forme de digues géantes. Défigurant les paysages hérités, elles ont profondément modifié les rapports à la mer, tout en ouvrant de nouveaux territoires à l’aménagement. Aucune de ces digues n’a tenu face au tsunami du 11 mars 2011. Cela n’a pas pour autant remis en question leur pertinence, et la reconstruction post-11 mars consacre plus encore les supers-digues, avec des modifications profondes des territoires et des paysages hérités. C’est un véritable tsunami de béton qui frappe désormais les littoraux de l’Archipel. Lors de cette conférence, nous montrerons qu’en accentuant la coupure entre la mer et les habitants, ces ouvrages les rendent aussi encore plus dépendants des aménageurs (État/département/groupes du BTP), alors qu’on peut parfois douter de leur utilité véritable en termes de protection littorale.

Modératrice : Adrienne SALA (IFRJ-MFJ)

Inscription obligatoire : www.mfj.gr.jp/agenda/2021/03/11/tsunami_de_beton/


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Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (IFRJ-MFJ)

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Lettre du GIS Asie – mars 2021 – extrait – Patrimoine militaire dans la ville japonaise

Patrimoine militaire dans la ville japonaise : entre mémoire historique et symbole identitaire

par Delphine Vomscheid, post-doctorante JSPS à l’Université de Kyōto, chercheuse affiliée au laboratoire CRCAO (UMR 8155) et enseignante vacataire à l’ENSA de Lyon

Au Japon, le patrimoine architectural militaire occupe une place particulière dans le paysage urbain. D’un point de vue quantitatif tout d’abord, parce que l’on dénombre plusieurs milliers de sites archéologiques et historiques de châteaux répartis sur l’ensemble de l’archipel, de la simple ruine aux sites grandioses des donjons ceints de douves et de fortifications. D’un point de vue qualitatif également, car le pays compte cinq sites classés trésors nationaux, dont le château de Himeji qui est l’un des premiers biens culturels japonais à être inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco en 1993. D’un point de vue politique enfin, puisque depuis la fin du régime féodal des Tokugawa en 1867, les sites castraux ont joué des rôles divers, tantôt négligés pour leur désuétude, tantôt utilisés pour leur forte symbolique.

Aujourd’hui, les châteaux constituent des atouts de taille pour les villes : leurs conservation, valorisation et utilisation représentent des enjeux économiques et politiques majeurs.

Cet article propose une double lecture du patrimoine castral du Japon, sous l’angle de sa valeur de témoignage du passé mais également des enjeux patrimoniaux actuels qui lui sont associés, liés au tourisme et à la politique internationale.

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