Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise : événements d’octobre 2024

Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (Umifre 19, MEAE-CNRS) octobre 2024

L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter à ses prochains événements.

    Vendredi 11 octobre / 18 h – 20 h : Notre-Dame de Paris : une cathédrale de données numériques et connaissances pluridisciplinaires pour les sciences du patrimoine

    Vendredi 18 octobre / 18 h – 20 h : Bouddhisme et neurosciences : où en est le dialogue ?

    Mardi 22 octobre / 18 h – 20 h : Fortune et infortune de Rimbaud au Japon

    Vendredi 25 octobre / 18 h – 20 h : Transmettre et se préparer en situation d’incertitudes

    Mardi 29 octobre / 18h – 20h : Ethnographie des vendeurs de rue du département de Hyōgo : entre méthodologie prévue et réalité du terrain

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Notre-Dame de Paris : une cathédrale de données numériques et connaissances pluridisciplinaires pour les sciences du patrimoine

vendredi 11 octobre / 18 h – 20 h

  auditorium / conférence / en français avec traduction simultanée

Conférencier : Livio DE LUCA (CNRS)

La recherche sur le patrimoine transforme l’interaction entre objets matériels et études multidisciplinaires en un vecteur de production de savoirs collectifs. Notre démarche innovante en matière de modélisation computationnelle et de numérisation tire parti du chantier scientifique de Notre-Dame de Paris, mobilisant des spécialistes de divers domaines (archéologie, anthropologie, architecture, histoire, chimie, physique, informatique) pour élaborer un corpus de données reflétant les pratiques scientifiques actuelles dans l’étude du patrimoine à l’ère numérique. Nous aspirons à transcender la simple numérisation de l’objet physique pour embrasser la connaissance approfondie de celui-ci, examinant comment les caractéristiques de l’objet matériel et les savoirs qui y sont associés se nourrissent mutuellement à travers le prisme de la recherche.

Modératrice : Delphine VOMSCHEID (IFRJ-MFJ)

Organisation : IFRJ-MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/10/11/2024-10-11_notre_dame_de_paris/index.php

 

Bouddhisme et neurosciences : où en est le dialogue ?

vendredi 18 octobre / 18h – 20h

auditorium / conférence / en français avec traduction simultanée

Conférencier : Bernard FAURE (professeur émérite, univ. Columbia)

Comme le montre un livre récemment traduit en français, Le bouddhisme et la science, de Donald Lopez Jr., la question de la compatibilité du bouddhisme et de la science a été soulevée dès la fin du XIXᵉ siècle. Depuis lors, les interlocuteurs du soi-disant « dialogue » entre bouddhisme et science ont changé à diverses reprises, mais les arguments avancés des deux côtés sont restés pour l’essentiel les mêmes. Du côté bouddhique, à partir des années 1980, le bouddhisme tibétain a remplacé le Zen comme interlocuteur principal du côté bouddhique. Mais pour devenir « compatible » avec la science, les diverses tendances du bouddhisme ont dû éliminer de leur discours des pans entiers de la doctrine traditionnelle. Du côté des sciences, l’émergence des neurosciences comme discours de référence a également conduit à d’importants changements. Certes, les neurosciences s’inscrivent dans la continuité des sciences biologiques, mais le fait qu’elles se préoccupent tout particulièrement du cerveau leur a donné un droit de regard sur ce qui était jusque-là une chasse gardée du bouddhisme — l’esprit.

Dans sa version moderniste, le bouddhisme est en voie d’être naturalisé et intégré dans le discours physicaliste et hédoniste de la société néocapitaliste sous la forme d’une « spiritualité du bonheur ». Il importe donc de se demander quelle peut être sa place dans le Brave New World qui s’annonce avec l’essor foudroyant de l’IA, et dont le visionnaire Aldous Huxley avait déjà eu le pressentiment il y a presque un siècle. On cherchera donc à identifier certaines des questions urgentes auxquelles sont confrontés les bouddhistes à l’ère de l’Anthropocène, qu’Amitav Gosh décrit à juste titre comme l’époque du Grand Dérangement.

Modérateur : Antonin BECHLER (IFRJ-MFJ)

Organisation : IFRJ-MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/10/18/2024-10-18_bouddhisme_et_neuro/index.php

 

Fortune et infortune de Rimbaud au Japon

mardi 22 octobre / 18h – 20h

auditorium / conférence / en japonais avec traduction simultanée

Conférencier : Yoshikazu NAKAJI (vice-président de la FMFJ, prof. émérite de l’univ. de Tokyo)

Parmi les poètes français modernes introduits au Japon depuis le début du siècle dernier, le cas de Rimbaud est unique dans la mesure où les premières traductions majeures de ses œuvres n’ont pas été réalisées par des soi-disant spécialistes de littérature française, mais par Kobayashi Hidéo (pour les œuvres en prose), qui sera plus tard considéré comme le fondateur de la critique littéraire moderne au Japon, et Nakahara Chūya (pour les vers), l’un des poètes lyriques les plus importants de la première moitié du XXᵉ siècle. Leurs traductions des œuvres de Rimbaud étaient tellement assimilées à leur langue, sans traces de traduction, qu’on pouvait les confondre avec leurs propres créations. Elles se sont vite ancrées dans le climat de la langue japonaise, parallèlement à la notoriété croissante des traducteurs. Rimbaud a certainement eu la chance d’avoir ces traducteurs. Leurs traductions, qui datent des années 1930, et figurent toutes deux aujourd’hui dans la collection « Iwanami Bunko », continuent d’être les traductions de Rimbaud que la majorité des jeunes lecteurs choisissent, en dépit des nouvelles traductions publiées coup sur coup après la seconde guerre mondiale. Leur popularité si durable provient avant tout de la création d’un ton qui épouse la voix de Rimbaud.

D’un autre côté, du point de vue actuel, 90 ans après leur publication, ces traductions présentent de sérieuses lacunes, tant en terme de compréhension de Rimbaud que de précision linguistique. Il serait plus approprié de considérer ces traductions comme des œuvres de Kobayashi et de Nakahara basées sur Rimbaud plutôt que comme des traductions proprement dites de Rimbaud. Le malheur de Rimbaud au Japon est que les jeunes lecteurs se sont longtemps attachés ou fixés sur des traductions d’auteurs connus qui, tout en possédant un attrait stylistique distinctif, s’écartent du message du texte original ou le déforment, rendant difficile la réalisation d’une lecture conforme à l’intention de l’auteur (qui elle-même est souvent difficile à deviner).

La contribution de Kobayashi et Nakahara en tant que pionniers de l’introduction de Rimbaud au Japon doit être dûment reconnue. Cependant, il est grand temps de mettre fin à l’irresponsabilité qui consiste à donner aux nouveaux lecteurs l’illusion que « c’est du Rimbaud ». En tenant également compte du travail des traducteurs après Kobayashi et Nakahara, et sur la base d’une relativisation historique, cette conférence tentera d’explorer la façon dont la réception de Rimbaud devrait désormais se faire, du triple point de vue du traducteur, du lecteur et de l’éditeur.

Discutant : Kazuki HAMANAGA (univ. de Tokyo)

Modérateur : Thomas GARCIN (IFRJ-MFJ)

Organisation : IFRJ-MFJ

Coopération : Fondation MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/10/22/2024-10-22_rimbaud/index.php

 

Transmettre et se préparer en situation d’incertitudes

— conférence de clôture d’un séjour de recherche à la MFJ —

vendredi 25 octobre / 18h – 20h

salle 601 / conférence / en français avec traduction consécutive

Conférencière : Sophie HOUDART (IFRJ-MFJ)

Venue au Japon pour un projet portant sur la notion de « retour d’expérience », j’ai cherché à comprendre ce qui s’apprend et se transmet d’une catastrophe. En prenant pour point de départ la recherche menée depuis 2011 sur la Grande catastrophe du Tōhoku, j’ai élargi considérablement, durant cette année, le champ de mes observations : à Rokkasho-mura, dans cette région du nord du Japon qui connaît aujourd’hui la plus forte concentration d’infrastructures énergétiques du pays ; dans la ville même d’Aomori, où ont lieu les séances d’un procès engagé il y a plus de trente ans par une association luttant contre le démarrage d’une usine de retraitement des déchets radioactifs ; à Hokkaido, sur les sites à l’étude pour le stockage définitif des déchets radioactifs de haute activité — autant de territoires où aucune catastrophe n’est encore advenue mais dont la configuration même est déterminée par sa possibilité, son anticipation, sa préparation. Pour travailler dans cet écart entre ce qui est arrivé, ce dont on fait leçon et ce contre quoi on se prépare, j’ai choisi de décaler radicalement la perspective : il sera ainsi question, aussi, de la marche longue que j’ai réalisée le long du Michinoku Coastal Trail, sentier de randonnée inauguré en 2014 et destiné tout à la fois à commémorer l’évènement catastrophique de 2011, à marquer les quelques mille kilomètres de la côte Pacifique touchée par le tsunami, et à inscrire durablement, dans le corps de ceux qui en font l’expérience, la mémoire de ce qui est arrivé de façon à éviter que cela ne se reproduise à nouveau.

Modérateur : Thomas GARCIN (IFRJ-MFJ)

Organisation : IFRJ-MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/10/25/2024-10-25_sophie_houdart/index.php

 

Ethnographie des vendeurs de rue du département de Hyōgo : entre méthodologie prévue et réalité du terrain

mardi 29 octobre / 18h – 20h

salle 601 & en ligne / séminaire doctoral / en français sans traduction

Conférencière : Lucie MIZZI (univ. Paul-Valéry Montpellier 3 – UMR SENS)

La corporation des marchands ambulants tekiya joue depuis son émergence au XVIIᵉ siècle un rôle important dans la structuration du commerce rural et urbain japonais. En particulier lors des 100 000 à 300 000 fêtes démonifuges et propitiatoires matsuri organisées chaque année dans l’archipel. Ce rôle apparaît d’autant plus paradoxal que les tekiya incarnent dans le système japonais de représentations la figure par excellence de la marginalité, de la déviance, du désordre et de la souillure. À ce titre, ils sont assimilés à la pègre yakuza, dont ils sont également les ancêtres, dans la plupart des travaux scientifiques.

À travers l’étude des échanges marchands, des formes d’organisation et de sociabilité de cette corporation, mon étude a pour but de résorber ce paradoxe et de questionner la marginalité sociale de ces vendeurs de rue en analysant les modalités d’interaction des tekiya avec les différentes catégories d’agents qui composent l’espace socio-économique et politique contemporain dans lequel ils évoluent. D’abord en précisant la fonction économique qui leur était traditionnellement reconnue en matière d’organisation de l’espace commercial des fêtes matsuri. Ensuite, en mesurant les conséquences d’un certain nombre de changements récents (processus de sédentarisation, concurrence croissante de nouveaux acteurs du commerce ambulant, loi « antigang », restrictions de déplacement liées à la Covid-19) sur leurs activités, leur organisation interne, leurs stratégies relationnelles, leur présentation de soi et leur image.

Modérateur : Étienne MARQ (CRCAO)

Organisation : IFRJ-MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/10/29/2024-10-29_seminaire_doctoral_/index.php

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Renseignements : contact@mfj.gr.jp

Diffusion sur Zoom

Certains de nos événements sont retransmis sur la plateforme Zoom. Un e-mail d’invitation sera envoyé à l’adresse indiquée lors de votre inscription, avec un identifiant et un mot de passe.

L’accès à ces manifestations est libre et gratuit (sauf mention contraire). Merci de vous inscrire sur la page Agenda de notre site web : https://www.mfj.gr.jp/agenda .

Diffusé par :

Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (IFRJ-MFJ)

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Symposium international sur la situation à Fukushima (english), Campus Condorcet (Aubervilliers ) le 21 septembre 2023 de 9:00 à 18:00

Dans le cadre des 50 ans du Centre de Recherche sur le Japon, nous organisons un symposium international sur la situation à Fukushima (engl.) qui se tiendra sur le Campus Condorcet (Aubervilliers ) le 21 septembre 2023, de 9:00 à 18:00.

20 intervenants, membres de Mitate Lab. (dont la moitié du Japon) feront le trajet pour vous présenter la complexité de la situation actuelle et les enjeux scientifiques présents sur le terrain. C’est gratuit et sans inscription. On vous attend !

https://carnetsjapon.hypotheses.org/32329

Ce symposium s’accompagnera d’une exposition photo au même endroit :
https://carnetsjapon.hypotheses.org/29025

Un « paradigme Fukushima » au cinéma – juin 2020

Un article de Élise Domenach, maîtresse de conférences en études cinématographiques à l’ENS de Lyon et membre de l’IAO

Neuf années se sont écoulées depuis que le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars 2011 ont entraîné la catastrophe nucléaire la plus grave depuis Tchernobyl dans la centrale de Fukushima Daiichi (Tohoku, Japon). Les cinéastes japonais s’en sont bien vite saisis, et le cinéma qui est né de cette catastrophe a durablement transformé le medium lui-même, ainsi que le monde qu’il projetait. Nous prendrons pour exemple de ces transformations Tenzo de Tomita Katsuya (Semaine de la critique, Cannes 2019), l’un des films les plus marquants de ces dernières années sur le sujet.

Le cinéma depuis Fukushima

Le Festival International du Documentaire de Yamagata a rassemblé dès 2011 des films pour un programme dédié (Cinema With Us), alimentant un fonds d’archives ouvert en 2014. Ce fonds documentaire régional constitue avec les archives de films amateurs de la Médiathèque de Sendai et les archives nationales de UniJapan, un ensemble en constante augmentation. Car, on le sait, la catastrophe multiforme de Fukushima a muté d’un événement dévastateur (18 500 morts et disparus, 160 000 évacuations forcées, des cortèges de maisons dévastées, d’arbres arrachés, de routes éventrées) à l’installation dans une crise durable en raison de la continuation des fuites radioactives. En sorte que notre réflexion sur le cinéma depuis Fukushima, qui a débuté par l’étude du corpus de films de 2011, s’est logiquement prolongée en direction de la « catastrophe civilisationnelle » pointée par le philosophe Jean-Luc Nancy (L’équivalence des catastrophes, 2012). Cette catastrophe participe de la révélation aux yeux des citoyens japonais et du monde, des destructions humaines des espaces terrestres, marquant ce que les scientifiques ont appelé « the human epoch » (Nature, 11 mars 2015) : l’entrée dans une nouvelle époque géologique de réactivité de la Terre aux activités humaines, l’Anthropocène.

Face à ce réel transformé qui déborde les cadres de notre perception spatio-temporelle nous obligeant à penser des phénomènes qui nous englobent (des « hyperobjets » comme la biosphère ou la somme des déchets nucléaires, d’après Timothy Morton (Hyperobjets, 2013)) et des temporalités inouïes (la demi-vie de quatre millions d’années de certains éléments radioactifs), le cinéma dont l’ambition native est de nous rendre présent le monde, s’est trouvé à la fois mis au défi de représenter l’invisible des pollutions radioactives et de rendre compte des souffrances des populations de ce nouveau monde durablement abîmé. Le médium lui-même en a été profondément transformé.

Lien vers l’article en ligne :
https://www.gis-reseau-asie.org/fr/un-paradigme-fukushima-au-cinema

Source : GIS Réseau Asie

Messagerie web171 en cas de catastrophe

Web171 est un service qui permet de laisser un message à des personnes dans le cas où les communications seraient interrompues suite à un tremblement de terre important. Le service est supposé être activé environ 30 minutes après le tremblement de terre. Vous pouvez aussi composer le 171 de votre téléphone cellulaire.
Sur ce site https://www.web171.jp/web171app/topRedirect.do, vous pouvez préenregister votre numéro de téléphone et plusieurs adresses de courriel qui recevront automatiquement des notifications.
Le site est en japonais, anglais, coréen et chinois.

Conférence de presse d’Emmanuelle Bodin du 17/11/2015 au Foreign Correspondant’s Club of Japan

Visionnez la conférence de presse d’Emmanuelle Bodin du 17 novembre 2015 au Foreign Correspondant’s Club of Japan.
C’est ici sur Youtube :
https://www.youtube.com/watch?v=DCJ2aAX8hQk

Emmanuelle Bodin avait été licenciée illégalement par la NHK suite au séisme de Fukushima en 2011.
Elle a gagné son procès contre la NHK, la télévision nationale japonaise. Autant dire que c’est la victoire de David contre Goliath.
Voir les détails dans la vidéo du Club des Correspondants de Presse Étrangers au Japon.

PENSER/CRÉER AVEC FUKUSHIMA, rencontre internationale

PENSER/CREER AVEC FUKUSHIMA

Rencontre internationale organisée par Christian Doumet, Université Paris 8, IUF et Michael Ferrier, Université Chuo (Japon)

Fukushima est ancré dans notre présent d’une manière si inquiétante qu’il est encore impossible d’imaginer le monde d’après Fukushima. Certes, de nombreux travaux dans toutes les langues ont porté et portent encore sur les aspects scientifiques, techniques et politiques de l’événement. Mais la manifestation proposée ici s’intéressera plutôt à ses conséquences intellectuelles et esthétiques, et au nouvel ordre mental dans lequel nous sommes appelés à vivre depuis le 11 mars 2011.
Penser/créer avec Fukushima : « avec » est le mot-clef de ce colloque. C’est lui qu’il s’agira d’explorer à travers une série d’échanges, de présentations et de représentations mobilisant les acteurs les plus décisifs dans la pensée de la catastrophe.

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Photographie : Thierry Girard

         PROGRAMME

Inalco — Amphi 6
JEUDI 12 JUIN 2014

10h : Accueil des participants 10h30 : Ouverture du colloque par Christian Doumet et Michaël Ferrier
11h15-12h : Michaël Ferrier (Université Chuo, Tokyo ; écrivain) : « Avec Fukushima » 12h-12h45 : Philippe Forest (Université de Nantes ; écrivain) : « En lisant – ou pas – Uchida Hyakken » Modérateur : Christian Doumet
14h30-15h15 : François Bizet (Université de Tokyo) : « L’inhabitat » 15h15-16h : Chihiro Minato (Université des beaux-arts Tama, Tokyo ; photographe) : « Dépaysement accéléré à Fukushima » Modérateur : Hervé Couchot
16h15-17h : Christian Doumet (Université Paris 8, membre de l’IUF) : « La poésie peut-elle répondre de Fukushima ? » 17h-18h : Table ronde avec Thierry Girard, Marc Pallain et Chihiro Minato (photographes) : « Donner à voir Fukushima : paroles de photographes »
Modérateur : Michael Ferrier

VENDREDI 13 JUIN 2014
Maison de la Culture du Japon à Paris — Petite salle
14h-14h45 : Jean-Luc Nancy (philosophe) : « L’Occident est-il un accident ? » 14h45-15h30 : Hervé Couchot (Université Sophia, Tokyo) : « Penser le temps avec Fukushima et le 11 mars : chronique du temps suspendu »
15h45-16h45 : Tetsuya Takahashi (Université de Tokyo) : « Fukushima : un système sacrificiel »
17h45-18h45 : Table ronde avec Michael Ferrier, Claude-Julie Parisot, Gil Rabier et Kenichi Watanabe : « Filmer Fukushima : paroles de cinéastes » Modérateur : David Collin

JEUDI 12 JUIN 2014
Inalco — Amphi 6
17h : Inauguration et présentation de l’exposition de photographies de Thierry Girard, « Après le fracas et le silence (Journal du Tohoku 2011-12) »
19h : Présentation et projection du film de Kenichi Watanabe, Le Monde après Fukushima, en présence du réalisateur

SAMEDI 14 JUIN 2014
Maison de la Culture du Japon à Paris — Petite salle
14h-14h45 : François Lachaud (EFEO, EPHE) : « Penser le drame de Fukushima : témoignages et mémoire » 14h45-15h30 : Anne Bayard-Sakai (Inalco) : « Quelle marge d’écriture ? A propos des normes et de l’invention après le 11 mars 2011 »
Modérateur : François Bizet
15h45-16h45 : Tomoko Momiyama (compositrice) : « Composer avec Fukushima » 16h45-17h30 : Entretien entre Jacques Kraemer (metteur en scàne) et Bénédicte Gorrillot (Université de Valenciennes)
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Inalco — Amphi 6
65 Rue des Grands Moulins, 75013 Paris Métro : Bibliothèque François Mitterrand (ligne 14) RER : Bibliothèque François Mitterrand (ligne C) Entrée libre sous réserve des places disponibles
Maison de la Culture du Japon à Paris — Petite salle
101Bis Quai Branly, 75015 Paris Métro : Bir-Hakeim (ligne 6) RER : Champ de Mars – Tour Eiffel (ligne C) Entrée libre sur réservation au 01 44 37 95 95
Renseignements : fatima.zenati@univ-paris8.fr
18h : Représentation de la pièce de théâtre de Jacques Kraemer, Kassandra Fukushima, en présence de l’auteur et metteur en scène

Au-delà du nuage : Yonaoshi 3, 11 en présence de la réalisatrice, le 10 décembre 2013 à Cannes

Rectificatif : La projection aural lieu à Cannes le mardi 10 décembre, à 19H00 au Studio 13, avenue Docteur Picaud.

Dans le cadre des 26eme Rencontres cinématographiques de Cannes et en partenariat avec l’association France Japon de Cannes, un documentaire passionnant sera diffusé : Au-delà du nuage : Yonaoshi 3, 11 de  la réalisatrice Keiko Courdy, partie rencontrer pendant plus d’un an des habitants des régions sinistrées, peu après la catastrophe nucléaire survenue à Fukushima le 11 mars 2011.
Son tra­vail s’appuie sur une lon­gue enquête dans les contrées les plus reculées du Japon post-Fukushima, cons­ti­tuée des témoi­gna­ges de gens de Fukushima affec­tés par la catas­tro­phe. Mais aussi une série rare d’inter­views de per­son­na­li­tés japo­nai­ses connues et enga­gées qui réflé­chis­sent aux chan­ge­ments et à la pos­si­bi­lité d’un renou­veau après l’acci­dent (ancien pre­mier minis­tre pen­dant la crise, jour­na­lis­tes et acti­vis­tes anti­nu­cléaire, écrivains, Manga-ka, 1 japo­nais astro­naute dans l’espace, archi­tec­tes de struc­tu­res pour réfu­giés )…
Elle nous fait découvrir les rizières de ses ancêtres et raconte, avec ses frères, les moments de crise par lesquels est passée sa famille, après la catastrophe. Pour elle comme pour de nombreux habitants, il n’est pas question de déménager.
Vous pourrez également voir une séquence du documentaire  sur le lien suivant : https://www.yonaoshi311.com/#/FR/prehome
La projection aura lieu à Cannes le 10 décembre à 19h au Studio 13, avenue Docteur Picaud , en présence de la réalisatrice, qui sera là pour discuter avec le public à la suite du film.

L’agence météorologique du Japon signale un nuage de pollution venant de Chine

Les Services Consulaires de l’Ambassade de France au Japon nous communiquent :

L’agence météorologique du Japon signale un nuage de pollution venant de Chine à l’origine de plusieurs pics de pollution sur l’île de Kyushu depuis le début de la semaine. Depuis le 8 mars, les grands vents du continent porteurs des sables des déserts de Mongolie et de Chine se sont levés.
L’agence prévoie que ces vents pousseront ce nuage vers l’Est du Japon en fin de semaine. Le nuage de pollution contient de nombreuses particules fines potentiellement dangereuses pour la santé (diamètres inférieurs à 2,5 micromètres). Les niveaux de PM2,5 ont dépassé plusieurs fois les seuils nationaux et des alertes de pollution ont déjà été annoncées sur Kyushu.
Selon les recommandations du ministère de l’environnement japonais, il faut éviter l’activité physique en extérieur et il est déconseillé de sortir sans masque de qualité chirurgicale lors de pic de pollution. En effet les particules fines ne sont pas suffisamment filtrées par les masques conventionnels. Les enfants et les personnes âgées et malades sont particulièrement concernées. D’autres recommandations conseillent de ne pas faire sécher son linge à l’extérieur, de ne pas aérer les pièces et de
se gargariser en rentrant chez soi.

Ministère de l’Environnement
https://www.env.go.jp/air/osen/pm/info.html
Préfecture de Tokyo
https://www.kankyo.metro.tokyo.jp/air/air_pollution/map_information/taikipm2.5.html
The National Institute for Environmental Studies
https://www.nies.go.jp/index.html
Atmospheric Environmental Regional Observation System : AEROS
https://soramame.taiki.go.jp/

Lettre de Monsieur le Consul à la communauté française du Japon, le 10 décembre 2012

Tokyo, 10 décembre 2012

Chers compatriotes,

A ma demande, votre responsable d’îlot prendra prochainement contact
avec vous afin de vérifier vos coordonnées et la composition de votre foyer.

Je rappelle que l’ambassade de France a mis en place, pour la
sécurité de la communauté française au Japon, un dispositif d’alerte et
d’information en cas de catastrophe. Le territoire japonais a été découpé
en îlots de sécurité dont la gestion est confiée à une équipe de
compatriotes résidents et bénévoles : les îlotiers.

Leur mission, en cas de crise majeure, est d’assurer la liaison
îlot-ambassade et de me renseigner sur votre situation, si possible, en temps
réel. Pour ce faire ils disposent des coordonnées des familles inscrites en
protection sur le registre consulaire du secteur dont ils ont la charge.

Malheureusement, la crise du 11 mars 2011 a démontré qu’il existe un
problème de mise à jour des données de contact et de localisation des foyers
français au Japon. Effectuer cette mise à jour et rechercher les personnes
pendant une période de crise induit une perte de temps préjudiciable, alors
même que l’énergie de chacun – agents de l’ambassade et îlotiers –
est mobilisée pour identifier les Français de passage au Japon qui sont
recherchés depuis la France.
C’est pourquoi, j’ai demandé aux îlotiers de vérifier que la liste qui
leur est confiée est bien à jour et de rectifier les données erronées.

Je vous remercie par avance de votre aimable collaboration et vous
rappelle que la liste des îlotiers (noms et coordonnées) est disponible sur
le site internet de l’ambassade (Vivre au Japon\ Sécurité – Protection des
Français \ Sécurité \ Îlotage) :
https://www.ambafrance-jp.org/spip.php?article471

Avec mes remerciements anticipés, veuillez recevoir, chers
compatriotes, l’assurance de mes sentiments les plus cordiaux.

Jean-Jacques POTHIER
Consul

« Chat » avec la communauté française sur la situation nucléaire au Japon, le 4 novembre 2012

Le prochain « chat » se tiendra le mardi 4 décembre 2012 de 18h à 19 h30 (heure de Tokyo). Les questions pourront être posées dès 17h30.

Voir les détails sur le site web de l’Ambassade de France à Tokyo.
https://www.ambafrance-jp.org/spip.php?article6032