Publication de « Pèlerinage à Kashima, l’Île-aux-Daims » du poète Bashô

La traduction de Kashima MôdePèlerinage à Kashima, l’Île-aux-Daims – du poète Bashô vient d’être publiée aux éditions William Blake & CO. EDIT.

L’ouvrage est signé Alain Walter, japonologue et comparatiste littéraire, auteur de plusieurs livres sur le Japon classique que nous mentionnons en bas de page.

Présentation de l’ouvrage sur la quatrième de couverture.

Depuis son dernier périple accompli deux ans auparavant, Bashô (1644-1694) n’avait pas repris la route et vivait paisiblement dans son Ermitage-au-Bananier, sur les bords de la rivière Sumida, à Edo (actuel Tôkyô), se consacrant à l’écriture, à la lecture et à l’enseignement du haikai ou poésie enchaînée. Soudain, au milieu de l’automne 1687, l’envie le prit d’aller voir la pleine lune au sanctuaire de Kashima, l’Île aux Daims. Il partit donc sur ses « jambes grêles », avec deux amis. L’un était un samouraï sans patron, l’autre un moine qui trimbalait sur son dos une statue du Bouddha. Mais voilà que le ciel se brouilla. Allaient-ils pouvoir contempler la lune ?

De cette excursion (environ 90 km), tantôt à pied, tantôt en bateau au fil de l’eau, à travers la lande dont les buissons de lespédèzes se couvraient de fleurs mauves, où s’agitaient les hampes des graminées, par les rizières que l’on commençait à moissonner, il ramena cette charmante et brève relation, suite de notations que l’on pourrait comparer à un album de croquis et de lavis. On y retrouve l’humour et l’humanisme du poète, sa vive sensibilité à la nature, sa communion avec les écrivains du passé, son élévation mystique. Comme toujours, il procède par allusions, citations que nous avons explicitées et commentées dans nos gloses.

Année de publication : 2018
Nombre de pages : 80
Prix : 24 €

ISBN : 978-2-84103-224-2
EAN : 9782841032242

Autres ouvrages du même auteur
Érotique du Japon classique, éd.Gallimard, Bibliothèque des Idées, 1994.
L’Extrême Chemin, roman historique (Japon, XVIIe siècle), éd. Philippe Picquier, 1998.
La Chine de l’œil, proses de voyage, éd. Fédérop, 2003.
Bashô, Oku nohoso-michi / L’Étroit Chemin du fond, introduction, traduction, notes et commentaires, éd. William Blake & CO., 2007
Bashô, Nozarashi kikô / Mes Os blancs sur la lande. Notes de voyage suivi de Bashô wo utsusu kotoba / À propos de la transplantation du bananier, introduction, traduction, notes et commentaires, éd. William Blake & CO., 2014.

Richard DELRIEU : La quête japonaise d’un pianiste français

Nous avons le plaisir d’annoncer la parution du livre
« Entre l’orée du son et le seuil du silence »
Richard DELRIEU : La quête japonaise d’un pianiste français

par Christine BARON (Editions Ovadia)

« On devrait toujours penser que les sons sortent du silence et s’y évanouissent, comme la lumière sort de l’obscur et y retourne. Le plein n’existe que parce que le vide l’appelle. Entre l’orée du son et le seuil du silence, il est un étroit passage que peut occuper dans l’instant le musicien : celui de la présence. » Richard Delrieu

« Ce livre est une histoire de musique, d’aventures, de rencontre entre deux civilisations, de quête intérieure, c’est aussi l’histoire d’un amoureux sans frontières. » Christine Baron

Richard DELRIEU est président de l’Association SOS PARENTS JAPAN. Ce livre retrace aussi son engagement dans la défense des intérêts des enfants franco-japonais privés de l’un de leurs parents français à l’occasion d’une séparation ou d’un divorce du couple parental, ainsi que d’un déplacement illicite d’enfant.

La biographie est désormais disponible en librairie, sur internet et aussi sur le site de l’éditeur (expédition possible même au Japon) : à https://www.leseditionsovadia.com/collections/334-entre-l-oree-du-son-et-le-seuil-du-silence.html

Site professionnel de Richard Delrieu :
https://www.delrieu.com

BIOGRAPHIE R. DELRIEU_50

 

À la Maison de la Culture du Japon en septembre 2018

EVENEMENTS DENSAN A LA MAISON DE LA CULTURE DU JAPON A PARIS :

Les événements concernant l’artisanat d’excellence DENSAN ont lieu cette fois à la Maison de la Culture du Japon au 101 bis quai Branly Paris 15e.

Inscription par email requise.

< Le vendredi 21 septembre :
Ateliers de Teinture sur soie « Tokyo Somé Komon » à 16h30 et à 18h30

Salle de réception (niveau 5) / durée environ 1h
Le Tokyo Somé Komon est une teinture traditionnelle avec de tous petits motifs imprimés sur de la soie à l’aide de pochoirs en papier appelés « Katagami ». Après une présentation sur son aspect culturel et technique, le maître-artisan Atsushi Tomita proposera de réaliser un set de table après avoir choisi un motif de fleur parmi les 12 associées à chaque mois de l’année.

< Le samedi 22 septembre :
– Conférence-démonstration « Céramique de Bizen » à 13h30 et à 15h30 

Salle de cours 2 (Niveau 1) / durée environ 1h
La céramique Bizen-yaki est fabriquée dans le département d’Okayama depuis 1.300 ans. Sans glaçure ni décor peint, ce sont des flammes à 1.300° qui créent les motifs de ces pièces uniques. Le grand maître-artisan Shuzo Ogawa, détenteur de ce savoir-faire multiséculaire, vous présentera l’univers de cette beauté façonnée par la nature et créera des œuvres in situ sur un tour de potier, une occasion exceptionnelle.                                                                                         

– Conférences-démonstrations à 17h : « Le Tissage Nishijin-ori » et « La Teinture sur soie Tokyo Somé Komon » 
Petite salle (rez-de-chaussée) / durée 1ère partie environ 1 heure / durée 2e partie environ 1 heure  / (soit environ 2 heures au total pour les 2)

– Né à Kyoto, le Nishijin-ori qui utilise de la soie, des fils d’or et d’argent, est l’un des tissus traditionnels les plus représentatifs du Japon, caractérisé par sa beauté sophistiquée. Le tissage de la tapisserie « Tsuzuré-ori » s’effectue par l’artisane qui dessine une image ou un motif en grattant des fils colorés avec son ongle limé en dents de scie. Son histoire et sa technique seront présentées par Yoko Katsuyama, suivi d’une démonstration de tissage avec un métier à tisser.

– Le Tokyo Somé Komon est une teinture traditionnelle avec de tous petits motifs imprimés sur de la soie avec des pochoirs en papier appelés « Katagami ». Plusieurs milliers de Katagami sont utilisés pour créer la beauté d’un motif unique et contemporain. 
Atsushi Tomita, maître-artisan de la 4e génération de l’Atelier Tomita Somé-Kogei fondé en 1882 à Tokyo et un représentant de la marque Beauvillé, créatrice de linge de maison haut de gamme (Manufacture d’Impression sur Etoffes en Alsace), dialogueront sur leurs savoir-faire respectifs pratiqués au Japon et en France.

< Exposition du 18 au 22 septembre dans le hall du rez-de chaussée de la MCJP
des panneaux et des vidéos sont présentés pour découvrir l’artisanat d’excellence DENSAN 

< Une exposition des 3 artisanats a lieu en parallèle à l’ESPACE DENSAN au 8 bis rue Villedo Paris 1er du 1er septembre au 15 novembre.

Dans le cadre de Japonismes 2018, j’ai le plaisir de vous adresser le DP concernant l’événement DENSAN qui présentera 3 types
d’artisanats conjointement à l’ESPACE DENSAN et à la MAISON DE LA CULTURE DU JAPON pour dévoiler les techniques fait main (Tewaza) 
des grands maîtres (Takumi) de l’artisanat d’excellence nippon, dont les savoir-faire multiséculaires sont parvenus jusqu’à nos jours
tout en s’adaptant au monde moderne :

– Céramique de Bizen / Atelier Daikura
Etablis en 2011, les artisans de l’Atelier DAIKURA créent des pièces dans un esprit contemporain à Bizen dans la préfecture d’Okayama.
Les céramistes de Bizen sont porteurs d’un héritage ancestral riche de plus de 1.000 ans, la céramique de Bizen fait partie de l’un des six fours les plus anciens du Japon. Chaque pièce faite à la main est cuite dans un four avec du bois de pin et aucun émail n’est utilisé pour ces créations de céramique issues de la terre et du feu.

– Tapisserie de soie Tsuzuré-ori / Atelier Hakuryuan Katsuyama 
Le tissage de la tapisserie « Tsuzuré-Ori » s’effectue par l’artisane qui dessine une image ou un motif en grattant des fils colorés avec son ongle limé en dents de scie, utilisé comme un peigne. Entièrement réalisée à la main, cette technique similaire à celle de la Manufacture des Gobelins, entre dans la catégorie du tissage d’excellence « Nishijin-Ori » qui utilise de la soie, ainsi que des fils d’or et d’argent teints préalablement. Fondé à Kyoto en 1977 et dirigé par l’artisan de la 2e génération, l’Atelier remporte chaque année de nombreux prix.

– Teinture sur soie à petits motifs / Atelier Tomita Somé-Kogei
L’histoire du Tokyo Somé Komon remonte à l’époque Muromachi (14e-16e siècles) avec les armoiries familiales des samouraïs réalisées sur de la soie avec une teinture qu’accompagnent de tout petits motifs imprimés à l’aide de pochoirs en papier appelés Katagami.
Fondé en 1882 et spécialisé dans la création du Tokyo Somé Komon, l’Atelier est actuellement géré par Tomita Atsushi, maître-artisan de la 4e génération. En 2012, il a lancé la marque Sarakichi qui comporte foulards, pochettes pour vestes, cravates, nœuds papillon et il collabore régulièrement  avec des designers japonais et internationaux.

< ESPACE DENSAN
 Exposition des 3 artisanats du 1er septembre au 15 novembre 2018 – 8 bis rue Villedo Paris 1er

< MAISON DE LA CULTURE DU JAPON A PARIS
– Du 18 au 22 septembre : Exposition dans le hall du rez-de chaussée
– 21 septembre : Ateliers de Teinture sur soie « Tokyo Somé Komon » (16h30 et 18h30)
– 22 septembre : Conférences-démonstrations « Céramique de Bizen » (13h30 et 15h30), puis « Tissage Nishijin-ori » et « Teinture sur soie
Tokyo Somé Komon » (17h)