Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise : événements d’octobre 2024

Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (Umifre 19, MEAE-CNRS) octobre 2024

L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter à ses prochains événements.

    Vendredi 11 octobre / 18 h – 20 h : Notre-Dame de Paris : une cathédrale de données numériques et connaissances pluridisciplinaires pour les sciences du patrimoine

    Vendredi 18 octobre / 18 h – 20 h : Bouddhisme et neurosciences : où en est le dialogue ?

    Mardi 22 octobre / 18 h – 20 h : Fortune et infortune de Rimbaud au Japon

    Vendredi 25 octobre / 18 h – 20 h : Transmettre et se préparer en situation d’incertitudes

    Mardi 29 octobre / 18h – 20h : Ethnographie des vendeurs de rue du département de Hyōgo : entre méthodologie prévue et réalité du terrain

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Notre-Dame de Paris : une cathédrale de données numériques et connaissances pluridisciplinaires pour les sciences du patrimoine

vendredi 11 octobre / 18 h – 20 h

  auditorium / conférence / en français avec traduction simultanée

Conférencier : Livio DE LUCA (CNRS)

La recherche sur le patrimoine transforme l’interaction entre objets matériels et études multidisciplinaires en un vecteur de production de savoirs collectifs. Notre démarche innovante en matière de modélisation computationnelle et de numérisation tire parti du chantier scientifique de Notre-Dame de Paris, mobilisant des spécialistes de divers domaines (archéologie, anthropologie, architecture, histoire, chimie, physique, informatique) pour élaborer un corpus de données reflétant les pratiques scientifiques actuelles dans l’étude du patrimoine à l’ère numérique. Nous aspirons à transcender la simple numérisation de l’objet physique pour embrasser la connaissance approfondie de celui-ci, examinant comment les caractéristiques de l’objet matériel et les savoirs qui y sont associés se nourrissent mutuellement à travers le prisme de la recherche.

Modératrice : Delphine VOMSCHEID (IFRJ-MFJ)

Organisation : IFRJ-MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/10/11/2024-10-11_notre_dame_de_paris/index.php

 

Bouddhisme et neurosciences : où en est le dialogue ?

vendredi 18 octobre / 18h – 20h

auditorium / conférence / en français avec traduction simultanée

Conférencier : Bernard FAURE (professeur émérite, univ. Columbia)

Comme le montre un livre récemment traduit en français, Le bouddhisme et la science, de Donald Lopez Jr., la question de la compatibilité du bouddhisme et de la science a été soulevée dès la fin du XIXᵉ siècle. Depuis lors, les interlocuteurs du soi-disant « dialogue » entre bouddhisme et science ont changé à diverses reprises, mais les arguments avancés des deux côtés sont restés pour l’essentiel les mêmes. Du côté bouddhique, à partir des années 1980, le bouddhisme tibétain a remplacé le Zen comme interlocuteur principal du côté bouddhique. Mais pour devenir « compatible » avec la science, les diverses tendances du bouddhisme ont dû éliminer de leur discours des pans entiers de la doctrine traditionnelle. Du côté des sciences, l’émergence des neurosciences comme discours de référence a également conduit à d’importants changements. Certes, les neurosciences s’inscrivent dans la continuité des sciences biologiques, mais le fait qu’elles se préoccupent tout particulièrement du cerveau leur a donné un droit de regard sur ce qui était jusque-là une chasse gardée du bouddhisme — l’esprit.

Dans sa version moderniste, le bouddhisme est en voie d’être naturalisé et intégré dans le discours physicaliste et hédoniste de la société néocapitaliste sous la forme d’une « spiritualité du bonheur ». Il importe donc de se demander quelle peut être sa place dans le Brave New World qui s’annonce avec l’essor foudroyant de l’IA, et dont le visionnaire Aldous Huxley avait déjà eu le pressentiment il y a presque un siècle. On cherchera donc à identifier certaines des questions urgentes auxquelles sont confrontés les bouddhistes à l’ère de l’Anthropocène, qu’Amitav Gosh décrit à juste titre comme l’époque du Grand Dérangement.

Modérateur : Antonin BECHLER (IFRJ-MFJ)

Organisation : IFRJ-MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/10/18/2024-10-18_bouddhisme_et_neuro/index.php

 

Fortune et infortune de Rimbaud au Japon

mardi 22 octobre / 18h – 20h

auditorium / conférence / en japonais avec traduction simultanée

Conférencier : Yoshikazu NAKAJI (vice-président de la FMFJ, prof. émérite de l’univ. de Tokyo)

Parmi les poètes français modernes introduits au Japon depuis le début du siècle dernier, le cas de Rimbaud est unique dans la mesure où les premières traductions majeures de ses œuvres n’ont pas été réalisées par des soi-disant spécialistes de littérature française, mais par Kobayashi Hidéo (pour les œuvres en prose), qui sera plus tard considéré comme le fondateur de la critique littéraire moderne au Japon, et Nakahara Chūya (pour les vers), l’un des poètes lyriques les plus importants de la première moitié du XXᵉ siècle. Leurs traductions des œuvres de Rimbaud étaient tellement assimilées à leur langue, sans traces de traduction, qu’on pouvait les confondre avec leurs propres créations. Elles se sont vite ancrées dans le climat de la langue japonaise, parallèlement à la notoriété croissante des traducteurs. Rimbaud a certainement eu la chance d’avoir ces traducteurs. Leurs traductions, qui datent des années 1930, et figurent toutes deux aujourd’hui dans la collection « Iwanami Bunko », continuent d’être les traductions de Rimbaud que la majorité des jeunes lecteurs choisissent, en dépit des nouvelles traductions publiées coup sur coup après la seconde guerre mondiale. Leur popularité si durable provient avant tout de la création d’un ton qui épouse la voix de Rimbaud.

D’un autre côté, du point de vue actuel, 90 ans après leur publication, ces traductions présentent de sérieuses lacunes, tant en terme de compréhension de Rimbaud que de précision linguistique. Il serait plus approprié de considérer ces traductions comme des œuvres de Kobayashi et de Nakahara basées sur Rimbaud plutôt que comme des traductions proprement dites de Rimbaud. Le malheur de Rimbaud au Japon est que les jeunes lecteurs se sont longtemps attachés ou fixés sur des traductions d’auteurs connus qui, tout en possédant un attrait stylistique distinctif, s’écartent du message du texte original ou le déforment, rendant difficile la réalisation d’une lecture conforme à l’intention de l’auteur (qui elle-même est souvent difficile à deviner).

La contribution de Kobayashi et Nakahara en tant que pionniers de l’introduction de Rimbaud au Japon doit être dûment reconnue. Cependant, il est grand temps de mettre fin à l’irresponsabilité qui consiste à donner aux nouveaux lecteurs l’illusion que « c’est du Rimbaud ». En tenant également compte du travail des traducteurs après Kobayashi et Nakahara, et sur la base d’une relativisation historique, cette conférence tentera d’explorer la façon dont la réception de Rimbaud devrait désormais se faire, du triple point de vue du traducteur, du lecteur et de l’éditeur.

Discutant : Kazuki HAMANAGA (univ. de Tokyo)

Modérateur : Thomas GARCIN (IFRJ-MFJ)

Organisation : IFRJ-MFJ

Coopération : Fondation MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/10/22/2024-10-22_rimbaud/index.php

 

Transmettre et se préparer en situation d’incertitudes

— conférence de clôture d’un séjour de recherche à la MFJ —

vendredi 25 octobre / 18h – 20h

salle 601 / conférence / en français avec traduction consécutive

Conférencière : Sophie HOUDART (IFRJ-MFJ)

Venue au Japon pour un projet portant sur la notion de « retour d’expérience », j’ai cherché à comprendre ce qui s’apprend et se transmet d’une catastrophe. En prenant pour point de départ la recherche menée depuis 2011 sur la Grande catastrophe du Tōhoku, j’ai élargi considérablement, durant cette année, le champ de mes observations : à Rokkasho-mura, dans cette région du nord du Japon qui connaît aujourd’hui la plus forte concentration d’infrastructures énergétiques du pays ; dans la ville même d’Aomori, où ont lieu les séances d’un procès engagé il y a plus de trente ans par une association luttant contre le démarrage d’une usine de retraitement des déchets radioactifs ; à Hokkaido, sur les sites à l’étude pour le stockage définitif des déchets radioactifs de haute activité — autant de territoires où aucune catastrophe n’est encore advenue mais dont la configuration même est déterminée par sa possibilité, son anticipation, sa préparation. Pour travailler dans cet écart entre ce qui est arrivé, ce dont on fait leçon et ce contre quoi on se prépare, j’ai choisi de décaler radicalement la perspective : il sera ainsi question, aussi, de la marche longue que j’ai réalisée le long du Michinoku Coastal Trail, sentier de randonnée inauguré en 2014 et destiné tout à la fois à commémorer l’évènement catastrophique de 2011, à marquer les quelques mille kilomètres de la côte Pacifique touchée par le tsunami, et à inscrire durablement, dans le corps de ceux qui en font l’expérience, la mémoire de ce qui est arrivé de façon à éviter que cela ne se reproduise à nouveau.

Modérateur : Thomas GARCIN (IFRJ-MFJ)

Organisation : IFRJ-MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/10/25/2024-10-25_sophie_houdart/index.php

 

Ethnographie des vendeurs de rue du département de Hyōgo : entre méthodologie prévue et réalité du terrain

mardi 29 octobre / 18h – 20h

salle 601 & en ligne / séminaire doctoral / en français sans traduction

Conférencière : Lucie MIZZI (univ. Paul-Valéry Montpellier 3 – UMR SENS)

La corporation des marchands ambulants tekiya joue depuis son émergence au XVIIᵉ siècle un rôle important dans la structuration du commerce rural et urbain japonais. En particulier lors des 100 000 à 300 000 fêtes démonifuges et propitiatoires matsuri organisées chaque année dans l’archipel. Ce rôle apparaît d’autant plus paradoxal que les tekiya incarnent dans le système japonais de représentations la figure par excellence de la marginalité, de la déviance, du désordre et de la souillure. À ce titre, ils sont assimilés à la pègre yakuza, dont ils sont également les ancêtres, dans la plupart des travaux scientifiques.

À travers l’étude des échanges marchands, des formes d’organisation et de sociabilité de cette corporation, mon étude a pour but de résorber ce paradoxe et de questionner la marginalité sociale de ces vendeurs de rue en analysant les modalités d’interaction des tekiya avec les différentes catégories d’agents qui composent l’espace socio-économique et politique contemporain dans lequel ils évoluent. D’abord en précisant la fonction économique qui leur était traditionnellement reconnue en matière d’organisation de l’espace commercial des fêtes matsuri. Ensuite, en mesurant les conséquences d’un certain nombre de changements récents (processus de sédentarisation, concurrence croissante de nouveaux acteurs du commerce ambulant, loi « antigang », restrictions de déplacement liées à la Covid-19) sur leurs activités, leur organisation interne, leurs stratégies relationnelles, leur présentation de soi et leur image.

Modérateur : Étienne MARQ (CRCAO)

Organisation : IFRJ-MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/10/29/2024-10-29_seminaire_doctoral_/index.php

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Renseignements : contact@mfj.gr.jp

Diffusion sur Zoom

Certains de nos événements sont retransmis sur la plateforme Zoom. Un e-mail d’invitation sera envoyé à l’adresse indiquée lors de votre inscription, avec un identifiant et un mot de passe.

L’accès à ces manifestations est libre et gratuit (sauf mention contraire). Merci de vous inscrire sur la page Agenda de notre site web : https://www.mfj.gr.jp/agenda .

Diffusé par :

Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (IFRJ-MFJ)

 © 2024, IFRJ-MFJ

Symposium international sur la situation à Fukushima (english), Campus Condorcet (Aubervilliers ) le 21 septembre 2023 de 9:00 à 18:00

Dans le cadre des 50 ans du Centre de Recherche sur le Japon, nous organisons un symposium international sur la situation à Fukushima (engl.) qui se tiendra sur le Campus Condorcet (Aubervilliers ) le 21 septembre 2023, de 9:00 à 18:00.

20 intervenants, membres de Mitate Lab. (dont la moitié du Japon) feront le trajet pour vous présenter la complexité de la situation actuelle et les enjeux scientifiques présents sur le terrain. C’est gratuit et sans inscription. On vous attend !

https://carnetsjapon.hypotheses.org/32329

Ce symposium s’accompagnera d’une exposition photo au même endroit :
https://carnetsjapon.hypotheses.org/29025

PENSER/CRÉER AVEC FUKUSHIMA, rencontre internationale

PENSER/CREER AVEC FUKUSHIMA

Rencontre internationale organisée par Christian Doumet, Université Paris 8, IUF et Michael Ferrier, Université Chuo (Japon)

Fukushima est ancré dans notre présent d’une manière si inquiétante qu’il est encore impossible d’imaginer le monde d’après Fukushima. Certes, de nombreux travaux dans toutes les langues ont porté et portent encore sur les aspects scientifiques, techniques et politiques de l’événement. Mais la manifestation proposée ici s’intéressera plutôt à ses conséquences intellectuelles et esthétiques, et au nouvel ordre mental dans lequel nous sommes appelés à vivre depuis le 11 mars 2011.
Penser/créer avec Fukushima : « avec » est le mot-clef de ce colloque. C’est lui qu’il s’agira d’explorer à travers une série d’échanges, de présentations et de représentations mobilisant les acteurs les plus décisifs dans la pensée de la catastrophe.

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Photographie : Thierry Girard

         PROGRAMME

Inalco — Amphi 6
JEUDI 12 JUIN 2014

10h : Accueil des participants 10h30 : Ouverture du colloque par Christian Doumet et Michaël Ferrier
11h15-12h : Michaël Ferrier (Université Chuo, Tokyo ; écrivain) : « Avec Fukushima » 12h-12h45 : Philippe Forest (Université de Nantes ; écrivain) : « En lisant – ou pas – Uchida Hyakken » Modérateur : Christian Doumet
14h30-15h15 : François Bizet (Université de Tokyo) : « L’inhabitat » 15h15-16h : Chihiro Minato (Université des beaux-arts Tama, Tokyo ; photographe) : « Dépaysement accéléré à Fukushima » Modérateur : Hervé Couchot
16h15-17h : Christian Doumet (Université Paris 8, membre de l’IUF) : « La poésie peut-elle répondre de Fukushima ? » 17h-18h : Table ronde avec Thierry Girard, Marc Pallain et Chihiro Minato (photographes) : « Donner à voir Fukushima : paroles de photographes »
Modérateur : Michael Ferrier

VENDREDI 13 JUIN 2014
Maison de la Culture du Japon à Paris — Petite salle
14h-14h45 : Jean-Luc Nancy (philosophe) : « L’Occident est-il un accident ? » 14h45-15h30 : Hervé Couchot (Université Sophia, Tokyo) : « Penser le temps avec Fukushima et le 11 mars : chronique du temps suspendu »
15h45-16h45 : Tetsuya Takahashi (Université de Tokyo) : « Fukushima : un système sacrificiel »
17h45-18h45 : Table ronde avec Michael Ferrier, Claude-Julie Parisot, Gil Rabier et Kenichi Watanabe : « Filmer Fukushima : paroles de cinéastes » Modérateur : David Collin

JEUDI 12 JUIN 2014
Inalco — Amphi 6
17h : Inauguration et présentation de l’exposition de photographies de Thierry Girard, « Après le fracas et le silence (Journal du Tohoku 2011-12) »
19h : Présentation et projection du film de Kenichi Watanabe, Le Monde après Fukushima, en présence du réalisateur

SAMEDI 14 JUIN 2014
Maison de la Culture du Japon à Paris — Petite salle
14h-14h45 : François Lachaud (EFEO, EPHE) : « Penser le drame de Fukushima : témoignages et mémoire » 14h45-15h30 : Anne Bayard-Sakai (Inalco) : « Quelle marge d’écriture ? A propos des normes et de l’invention après le 11 mars 2011 »
Modérateur : François Bizet
15h45-16h45 : Tomoko Momiyama (compositrice) : « Composer avec Fukushima » 16h45-17h30 : Entretien entre Jacques Kraemer (metteur en scàne) et Bénédicte Gorrillot (Université de Valenciennes)
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Inalco — Amphi 6
65 Rue des Grands Moulins, 75013 Paris Métro : Bibliothèque François Mitterrand (ligne 14) RER : Bibliothèque François Mitterrand (ligne C) Entrée libre sous réserve des places disponibles
Maison de la Culture du Japon à Paris — Petite salle
101Bis Quai Branly, 75015 Paris Métro : Bir-Hakeim (ligne 6) RER : Champ de Mars – Tour Eiffel (ligne C) Entrée libre sur réservation au 01 44 37 95 95
Renseignements : fatima.zenati@univ-paris8.fr
18h : Représentation de la pièce de théâtre de Jacques Kraemer, Kassandra Fukushima, en présence de l’auteur et metteur en scène

Projection-débat sur les catastrophes de Fukushima, le vendredi 13 juin 2014

Maison Franco-Japonaise de TokyoMaison franco-japonaise – Bureau français
Projection-débat du 13 juin 2014

Une projection-débat sur les catastrophes de Fukushima aura lieu le vendredi 13 juin 2014

Vendredi 13 juin / 17h-20h30 / auditorium / avec traduction simultanée

Projection-débat / Avant et après le désastre nucléaire de Fukushima : l’impossible échappée?
17h15 : Projection 1 / Disssonances (50 mn, 2010)
18h15 : Projection 2 / Gambarô (Courage!) (50 mn, 2014)
réalisés par Alain Saulière et Thierry Ribault
produits par Les Ateliers du passeur / CNRS image
19h15-20h30 : Débat
Participants (sous réserve) : ABE Yasuhiro (Cinéma Forum Fukushima), Cécile ASANUMA-BRICE (UMIFRE19, Clersé-CNRS), KOWATA Masumi (village d’accueil d’Aizu Wakamatsu, Fukushima), MATSUMOTO Hajime (Shirôto no ran/La Fronde des Amateurs), SHIMAZONO Susumu (univ. Sophia), Thierry RIBAULT (Clersé-CNRS)

https://www.mfj.gr.jp/agenda/2014/06/13/20140613_avant_et_apres_fukush/
E-flyer :
https://www.mfj.gr.jp/agenda/_data/2014-06-13_Fukushima_bordeaux.pdf

L’accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit (sauf mention contraire), dans la limite des places disponibles. Merci de vous inscrire depuis la page Agenda de notre site web.

Diffusé par :
Bureau français de la Maison franco-japonaise
3-9-25, Ebisu, Shibuya-ku, Tokyo 150-0013
Accès : https://www.mfj.gr.jp/acces/
Tél. 81-3-5421-7641 / Fax 81-3-5421-7651
E-mail : contact@mfj.gr.jp
© 2014, Maison franco-japonaise, Bureau français

2e chat avec la Communauté française sur la « situation nucléaire » au Japon, le 16 décembre 2011

L’Ambassade a décidé de mettre en place, avec le soutien de l’Institut de radioprotection et de sureté nucléaire (IRSN) des « chat » réguliers avec la communauté française. Le premier a eu lieu le 16 novembre dernier.

Initialement programmé le 14 décembre, le prochain chat se déroulera le vendredi 16 décembre, entre 18 heures et 19 heures. Vous pourrez poser vos questions dès 16 heures à l’adresse suivante : www.ambafrance-jp.org/live

Le Conseiller nucléaire de l’Ambassade et les experts de l’IRSN répondront à vos questions.

Voir plus de détails sur le site de l’Ambassade en suivant le lien ci-dessous.
Source : https://www.ambafrance-jp.org/spip.php?article5139

Ambassade de France : Situation à Fukushima – Chat avec la communauté française

Publié sur le site de l’Ambassade aujourd’hui : https://www.ambafrance-jp.org/spip.php?article5079

Depuis les événements dramatiques du mois de mars dernier, l’Ambassade met tout en oeuvre pour permettre à nos comptriotes vivant au Japon de bénéficier de la meilleure information concernant les conséquences de l’accident nucléaire de Fukushima.

Afin de renforcer encore notre dispositif, et avec le soutien de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), l’Ambassade a décidé de mettre en place des séances mensuelles de « chat » (discussions écrites via internet, aussi connues sous le nom de « clavardage »).

La première séance de « chat » sera organisée mercredi 16 novembre de 18 à 19 heures. Les internautes pourront poser leurs questions dès 16 heures à l’adresse suivante : www.ambafrance-jp.org/live. Il y sera répondu par Pierre-Yves Cordier, Conseiller nucléaire de l’Ambassade et les experts de l’IRSN à Paris.

Comment fonctionne un « chat » ?

Le système du « chat » (ou clavardage en français) permet un échange écrit via internet dans un espace de temps déterminé. Les internautes posent leurs questions, qui sont mises en attente puis publiées par un modérateur. Il est répondu aux questions publiées par les personnes autorisées.

Nous demandons aux internautes de formuler par écrit des questions concises et précises. Il leur sera répondu selon le même principe.

Service de Communication et d’Information (14 novembre)

Début des examens de la thyroïde pour les enfants de Fukushima et de sa région

Des examens de la glande thyroïde ont commencé aujourd’hui 9 octobre, à l’Hôpital universitaire préfectoral de Fukushima, pour les enfants de la préfecture qui avaient entre 0 et 18 ans lors du séisme du 11 mars 2011. Ce sont environ 360 000 enfants qui seront examinés d’ici mars 2014.

source : Asahi.com (lien vers l’article complet en japonais)

Japon: la méfiance grandit à l’égard de Tepco, l’opérateur de Fukushima

Source : Hiroshi HIYAMA (AFP)

TOKYO — En admettant que les dégâts à la centrale de Fukushima sont pires qu’annoncés précédemment, l’opérateur du site, Tepco, a semé le doute sur l’exactitude des informations qu’il délivre depuis plus de deux mois, après le pire accident nucléaire depuis 25 ans.

Tokyo Electric Power (Tepco), plus grande entreprise d’électricité en Asie, a ces derniers jours dressé un tableau de la situation au sein de Fuskushima Daiichi (n°1) plus noir qu’auparavant.

L’opérateur vient ainsi de se rendre compte, grâce à de nouvelles mesures, que le combustible nucléaire des réacteurs 1, 2 et 3 avait vraisemblablement fondu, faute d’avoir été immergé pendant plusieurs heures après la catastrophe du 11 mars qui a anéanti les systèmes de refroidissement.

Le combustible du réacteur 1 serait tombé au fond de la cuve sous pression.

Auparavant, l’opérateur, comme le gouvernement, assurait que la fusion était peu probable, les réacteurs relativement stables et les fuites radioactives dangereuses largement contenues.

Le Premier ministre Naoto Kan a admis que son gouvernement n’avait pas repéré les inexactitudes des précédentes déclarations de l’opérateur électrique.

« Ce que j’ai déclaré à la population était totalement erroné », a reconnu Naoto Kan vendredi devant le Parlement. « Nous n’avons pas su détecter les fausses affirmations de Tepco. J’en suis profondément désolé ».

(lire l’article intégral ici)

Tepco : patauger puis s’enliser…

La fusion du cœur du réacteur 1 de la centrale de Fukushima, au Japon, pourrait avoir été causée par une erreur humaine, révèle mercredi 18 mai le Japan Times. Le quotidien se fonde sur des documents internes de la compagnie d’électricité Tokyo Electric Power Co. (Tepco), opérateur de la centrale nucléaire accidentée, qui remettent en cause de précédentes conclusions du gouvernement japonais.
Source : Le Monde et le Japan Times
Lire les articles complets sur ces médias.

Tepco n’en finit pas de… patauger dans l’eau radioctive

Source : Actu Japon https://actu.jp
Votre revue quotidienne en français de la presse japonaise.

Tepco contraint de revoir son projet de stabilisation du réacteur numéro 1

La Compagnie d’électricité de Tokyo est contrainte de revoir sa stratégie de stabilisation de la situation à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi après l’annonce que le coeur de l’un de ses réacteurs est entré en fusion.

Tepco a révélé jeudi que la plupart des crayons de combustible à l’intérieur du réacteur numéro un ont probablement fondu et sont tombés au fond du réacteur. L’opérateur a reconnu que l’eau de refroidissement du réacteur était tombée à un niveau exposant complètement les crayons de combustible si ces derniers se trouvaient dans leur position normale. Tepco suppute que le combustible au fond du réacteur a refroidi, si l’on prend en compte la température de surface du réacteur.

Vendredi, les employés de la centrale ont transporté de l’équipement permettant de relier un circuit de refroidissement au réacteur, comme le prévoit le plan mis en place le mois dernier par Tepco, qui souhaitait remplir l’enceinte de confinement du réacteur numéro 1 avec de l’eau puis mettre en place un système de refroidissement pour faire circuler cette eau vers un échangeur de chaleur.

Mais ce système ne peut fonctionner que si l’eau dans l’enceinte de confinement est d’une profondeur d’au moins cinq mètres. Tepco reconnaît ne pas connaître le niveau d’eau actuel à l’intérieur de l’enceinte, mais espère trouver rapidement un moyen pour l’évaluer. (NHK World)