Même pour les étrangers qui vivent depuis longtemps dans l’archipel, l’âme japonaise apparaît encore mystérieuse car les Japonais valorisent peu le statut du sujet qui dans la société peut rester relativement indéterminé, voire « réversible » selon les circonstances, parfois sans vraie contradiction.
La présente étude (voir liens ci-après) ne prétend pas apporter de réponses simples et claires quant au caractère national nippon mais tente d’ouvrir quelques pistes à partir de la psychologie analytique de Carl-Gustav Jung (dissident de Freud). La description junguienne de l’appareil mental humain comprend deux dimensions, introversion et extraversion, ainsi que quatre fonctions psychologiques, intuition, sensation, sentiment et pensée. Le lecteur qui voudra bien prendre le temps de s’immerger dans cet essai d’interprétation de l’âme japonaise pourra constater combien la spécificité plus ou moins « déroutante » du tempérament nippon se fonde en réalité sur la structure universelle de la psyché humaine proposée par C.-G. Jung.
Cette étude est une ébauche qui s’inscrit dans un projet de livre en préparation. Toute personne désireuse d’en mentionner des passages écrits ou de les traduire dans une autre langue est priée de citer le nom de l’auteur ainsi que les références des articles. Bonne lecture !
Télécharger les articles au format pdf :
1ère partie
2e partie
Cliquez ICI pour voir d’autres ouvrages de Jean-Claude Jugon sur amazon.fr.
(Par ex. « Petite enfance et maternité au Japon »). Du même auteur, voir aussi : Phobies sociales au Japon.
Profil de l’auteur : Jean-Claude Jugon, psychologue clinicien et docteur en psychologie. Vit au Japon depuis une vingtaine d’années.