Cycle de conférences « Judiciarisation des enjeux sociaux et environnementaux au Japon et en France » 2021

L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise a le plaiMaison Franco-Japonaise de Tokyosir de vous inviter à la première conférence du cycle « Judiciarisation des enjeux sociaux et environnementaux au Japon et en France ».

MESURES RELATIVES AU CORONAVIRUS

En raison de l’épidémie du coronavirus (COVID-19), nos événements en ligne ont lieu sur la plateforme Zoom.
Un e-mail d’invitation, avec un ID de réunion et un mot de passe, sera envoyé à l’adresse indiquée lors de votre inscription sur notre site internet. Merci de bien vouloir les entrer dans l’application Zoom afin de participer à l’événement.
Attention à écrire correctement votre adresse mail.
Pour plus d’informations sur les modalités d’adhésion, veuillez consulter : www.youtube.com/watch?v=KR6IJM6PRFk
Nous vous remercions pour votre compréhension.

Préjudice écologique, responsabilité de l’État, 
contentieux climatiques et droit de l’environnement
Mercredi 20 janvier 2021
18 h – 20 h
En ligne
Traduction simultanée en français et en japonais
Eve TRUILHÉ (CNRS, CERIC-UMR DICE)
« Judiciarisation des enjeux environnementaux en Europe, l’exemple du climat »
Résumé :
Il s’agira de montrer d’abord l’accroissement du recours au procès pour faire face à l’inaction climatique des gouvernements nationaux et de l’Union européenne. Au-delà des manifestations de ce phénomène (plusieurs recours en France, dans le cadre de l’UE et de la CEDH) il s’agit d’en évoquer les causes. Ensuite, je pense analyser les enjeux de ce recours accru au juge : étude des principaux obstacles procéduraux et des moyens de les surmonter à travers l’analyse de plusieurs recours, contre l’État français, en instance devant le conseil d’État ; rejetés par la CJUE ; et dont la recevabilité vient d’être acceptée par la CEDH.

OKUBO Noriko  (univ. d’Osaka)
« Le procès environnemental au Japon : vers une réforme du contentieux ? »
Résumé :
La Constitution et le droit japonais ne comportent pas de dispositions relatives aux droits environnementaux, à la différence de la France. Dans plusieurs cas de pollution graves telle que la maladie de Minamata, les juges ont reconnu la responsabilité des entreprises ainsi que la responsabilité de l’État pour défaut d’exercice des pouvoirs réglementaires entraînant des dommages causés à la vie et à la santé. Toutefois, contrairement à la France, les recours d’intérêt public en matière d’environnement n’ont pas été introduits et ni les actions en réparation du préjudice écologique, ni les actions en justice intentées par des groupes environnementaux ne sont reconnues, en particulier dans le domaine de la protection de la nature et des biens culturels. Le changement climatique n’est pas suffisamment reconnu comme un enjeu fondamental du point de vue des droits de l’Homme, et la tenue de procès relatifs au changement climatique y est rendue plus difficile qu’en Europe. Une réforme du contentieux est donc nécessaire au Japon pour permettre les recours collectifs en matière d’environnement, conformément au respect de l’État de droit.

Isabelle GIRAUDOU (univ. de Tokyo)
« Les procès climatiques : un objet charnière de l’enseignement du droit dans l’anthropocène »
Résumé :
Le droit global du changement climatique fait partie de ces nouveaux objets de l’enseignement juridique qui, devenus incontournables, continuent pourtant d’embarrasser. Le contentieux climatique est à cet égard exemplaire : bousculant déjà chez les enseignants et leurs étudiants certaines représentations familières, cet enfant terrible des cours de droit pourrait bien conduire à une transformation plus profonde de nos pratiques de formation. Comment et à quelles conditions ? Nous examinerons cette question à partir de quelques exemples tirés de la pratique de l’enseignement du droit au Japon, en particulier dans le contexte de nouveaux programmes universitaires multi- ou interdisicplinaires.

Discutante : TAKAMURA Yukari (univ. de Tokyo)
Modératrice : Adrienne SALA (IFRJ-MFJ)

Inscription obligatoire : www.mfj.gr.jp/agenda/2021/01/20/judiciarisation/

L’accès aux manifestations décrites ci-dessus est libre et gratuit (sauf mention contraire). Merci de vous inscrire depuis la page Agenda de notre site web.

Diffusé par :
Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (IFRJ-MFJ)
E-mail : contact@mfj.gr.jp
© 2021, IFRJ-MFJ

Proclamation de l’état d’urgence à Tokyo et dans les départements de Kanagawa, Chiba et Saitama, le 7 janvier 2021

(Message des 3 conseillers consulaires du Japon ; voir au bas de cette annonce)

Résumé des déclarations de ce soir (7 janvier 2021) du premier ministre japonais.

PROCLAMATION De L’ÉTAT D’URGENCE : QUELLES CONSÉQUENCES ?

Le premier ministre japonais a proclamé ce soir l’état d’urgence dans les 4 départements du Grand Tokyo.

OÙ ? dans les départements de Tokyo, Chiba, Saitama, Kanagawa.
JUSQU’À QUAND ? jusqu’au 7 février 2021 (1 mois) dans un premier temps

QUELLES MESURES ?

RESTAURANTS, DÉBITS DE BOISSONS
Demande de fermeture à 20h. Demande de limiter le service des boissons alcoolisées à la période de 11h à 19h.
– L’aide financière aux établissements respectant ces horaires passera à un maximum de 1,8 million de yens par mois (60 000 yens par jour)
– En attendant une révision de la législation (prévue lors de la session parlementaire commençant le 18 janvier) qui rendrait possible d’autres formes de sanctions, les établissements qui ne respecteraient pas ces demandes s’exposeront à la publication de leur nom par les gouverneurs des départements.
– Raison donnée à la focalisation sur les restaurants et débits de boisson
les experts estiment que la majorité des contaminations non traçables (qui sont actuellement 60% à Tokyo) ont leur source dans les repas à l’extérieur.

MONDE DU TRAVAIL
Demande de recourir autant que possible au télétravail, avec l’objectif d’atteindre une baisse de 70% du nombre des déplacements pour raisons professionnelles par rapport à la normale.

ENSEMBLE DES HABITANTS
Demande de rester chez soi après 20h, sauf urgence.

ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES
Aucune demande de fermeture quel que soit le niveau, de la crèche à l’université. Les universités pourront continuer à combiner cours en ligne et cours en présentiel.
(« On n’a pas observé de contaminations notables qui prendraient pour source les écoles »). Les mesures sanitaires doivent continuer à être respectées.

ÉVÉNEMENTS SPORTIFS, CONCERTS
La jauge limite est fixée à 5000 personnes.

SYSTÈME D’AIDES
Le premier ministre rappelle le système d’aides mise en place, et affirme sa volonté de simplifier les démarches pour en bénéficier.

ET ENSUITE ?
Les prochaines étapes de la lutte contre l’épidémie seront la révision de la législation, puis la vaccination. Sur les vaccins aucune précision de calendrier n’est donnée : simplement que la sécurité des vaccins doit être minutieusement examinée, en coopération avec les sociétés pharmaceutiques.

UN MOT SPÉCIAL POUR LES MOINS DE 40 ANS
Le premier ministre demande aux moins de 40 ans d’être particulièrement vigilants : ils représentent la moitié des cas, sont souvent sans symptômes, mais peuvent diffuser la maladie aux autres générations dans leur famille.

________
Complément
UN RAPPEL SUR LES VOYAGES
Les voyages internationaux comme à l’intérieur du Japon ne sont absolument pas recommandés, mais restent possibles.

Copyright © 2021 Les 3 Conseillers consulaires élus pour le Japon, All rights reserved.
Les trois Conseillers consulaires, Evelyne INUZUKA, François ROUSSEL et Thierry CONSIGNY ont été élus au suffrage universel en mai 2014 par les Français du Japon au Conseil consulaires du Japon (composé de l’Ambassadeur et de vos trois élus). Merci de leur faire connaître par retour de courriel si vous souhaitez ne plus recevoir leurs communications.
________
L’addresse commune de vos 3 Conseillers consulaires du Japon est :
Les 3 Conseillers consulaires élus pour le Japon
a.b.s. Ambassade de France
4-11-44 Minami Azabu
Minato-ku, Tokyo 106-8514
Japan

JAPON LÉGENDAIRE, « Cinquante histoires de kami », d’Éric Faure janvier 2021

JAPON LÉGENDAIRE, « Cinquante histoires de kami », d’Éric Faure.

Les contes et légendes du Japon ont pour cadre un univers mystérieux et inquiétant peuplé de toutes sortes d’êtres étranges et surprenants. Et comment ne pas commencer ce voyage extraordinaire en vous parlant des kami ? Quand Izanami et Izanagi ont créé l’archipel, ils ont donné naissance à cette myriade de dieux. Et myriade, c’est peu dire : on dit qu’il y a autant de kami qu’il y a de cheveux sur une tête. Ces cinquante contes fantastiques, touchants et inattendus, nous racontent un Japon déroutant, traditionnel et légendaire, ancré dans un territoire à la frontière du mythe, de l’histoire et de la réalité.

Éric Faure est professeur des universités Ritsumeikan et Doshisha de Kyôto, et il est titulaire d’une thèse de doctorat en études japonaises de l’Inalco.

Coll. Miroirs du réel
224 pages • 23 euros• décembre 2020
EAN : 9782343206783
Éditions L’Harmattan
www.editions-harmattan.fr