Pour voir la photo agrandie, cliquer dessus.
Il ne lui manque que la cigarette mais c’est probablement parce qu’elle est dans le train…
Le 2 juillet 2008, la France a présenté ses priorités pour les six prochains mois de la présidence française de l’Union Européenne aux Ambassadeurs et Chefs de mission des 27 pays membres.
De source européenne, en ce qui concerne le Japon, la Présidence française a placé les affaires consulaires en matière de non-présentation d’enfant parmi ses quatre priorités,
La France doit faire face, comme tous les autres pays de l’Union européenne, les Etats-Unis et le Canada, au problème du respect du droit de visite après un jugement de divorce dans le cas d’enfants de couples binationaux en résidence au Japon.
Plus d’une vingtaine de ressortissants français voient actuellement leur droit de visite bafoué malgré un jugement rendu au Japon. Quand bien même ce droit de visite a été légiféré par le juge des affaires familiales, il n’est pas appliqué et la police n’est d’aucun recours, si ce n’est au contraire pour interpeller le parent qui insiste pour le respect de ses droits au titre qu’il trouble l’ordre public.
En l’absence d’un quelconque engagement de l’administration japonaise à résoudre ces problèmes, la Présidence française a invité, selon nos sources européennes, les 27 pays membres de l’Union Européenne à exercer toute pression utile pour convaincre le gouvernement japonais que ce problème peut nuire à l’image du Japon sur la scène internationale.
Source : https://afe-asie-nord.org/?p=294
Arrêtons les séparations de parents et d’enfants !
Deux événements importants pour l’évolution du droit de visite aux enfants suite à un divorce au Japon ont eu lieu à Tokyo les 13 et 14 juillet:
– Une séance de travail des associations de parents privés de droit de visite à leur enfant suite à un divorce ou une séparation suivie d’une manifestation (voir les photos ICI, vidéos bientôt en ligne).
– Une conférence de presse qui s’est tenue au Foreign Correspondents’ Club of Japan sur le même sujet. (photos et vidéos en ligne très prochainement).
La conférence de presse a été suivie de divers articles parus dans la presse asiatique et notamment dans le « Japan Times ».
Extraits (© Japan Times) : Campaigners call for dual custody of children
By MINORU MATSUTANI Staff writer
Foreigners who have divorced their Japanese spouses are often denied access to their children. This is because Article 819 of the Civil Code stipulates that only one of the parents can have parental rights following a divorce, causing family courts to rule against dual custody of children. Thierry Consigny, an elected member of the Assembly for French Overseas Nationals for Japan and North Asia, promised Monday in Tokyoto « raise awareness of the issue among lawmakers, the government and media. »
While he spoke at the Foreign Correspondents’ Club of Japan, Consigny was joined by several foreign and Japanese parents who have been unable to see their children for years after divorce and who spoke of their tragic experiences. Consigny emphasized that this is not just the problem of foreigners, but it is also a Japanese problem. More than 160,000 parents in Japan are unable to meet their children after separation or divorce. More than 10,000 dual citizenship children living in Japan cannot see their foreign parents.
Such situations are seldom observed in Europe, where no laws stipulate that the single parental right is mandatory, or the United Sates, where divorcing parents can choose dual or single parental rights, according to Hiroaki Morita, chairman of Separated Children’s Support, a Tokyo-based nonprofit organization.
Lire la suite sur le site du Japan Times.
« Pourquoi parents et enfants ne peuvent-ils pas se voir après un divorce (au Japon)? »
Entretien avec Jean-Philippe Rousse from Christian Bouthier on Vimeo.
Nous vous proposons aujourd’hui un entretien avec Jean-Philippe Rousse, le directeur des cours de l’Institut Franco-Japonais de Tokyo. Il nous parle de sa mission et de l’évolution de l’Institut ces dernières années.
L’IFJT est un lieu magnifique ou se rencontrent et se brassent harmonieusement les cultures japonaise et française et j’invite toutes celles et ceux qui ne connaissent pas encore l’établissement, son magnifique jardin, sa brasserie et sa médiathèque à venir y passer quelques instants.
Voir la vidéo sur l’Institut (© Chocolat) :
坂倉準三の日仏学院 from chocolat on Vimeo.
Voir l’interview de Jean-Philippe Rousse :
le 11/7/2008 à 16h41 par Gilles CAMPION (AFP)
Copyright 2008 AFP
Le Japon est reconnu par le monde entier comme une grande démocratie développée. Mais derrière cette façade respectable se perpétue un système judiciaire féodal en matière de droit parental et de droits de l’enfant, digne d’une dictature du Tiers-Monde, dénoncent des associations.
Chaque année au Japon, à la suite d’une séparation ou d’un divorce, 166.000 enfants sont coupés, le plus souvent définitivement, d’un de leurs parents, selon des statistiques officielles.
Dans 80% des cas, c’est le père, japonais ou étranger, qui perd tous ses droits sur l’enfant et est en outre condamné à verser des indemnités et une pension alimentaire à la mère.
Car contrairement à ce qui se passe dans les autres pays développés, le droit de visite n’est pas inscrit dans le Code civil japonais et l’enlèvement d’enfant n’est pas considéré comme un crime, bien au contraire.
« Dans le système juridique actuel au Japon, c’est le parent qui sera le plus prompt à emmener les enfants avec lui qui en obtient la garde. C’est la loi de la jungle », explique à l’AFP Richard Delrieu, enseignant français qui a été lui-même privé de son enfant et est membre de l’association Sos Parents Japan.
« Après six mois de résidence forcée des enfants dans leur nouveau domicile, le juge considèrera qu’il vaut mieux ne pas changer à nouveau leur environnement et confiera la garde des enfants à la mère kidnappeuse », ajoute-t-il.
Les enlèvements se pratiquent également à l’étranger et une fois revenu au Japon, le parent kidnappeur n’a rien à craindre de la justice de son pays, car le Japon et la Russie sont les seuls membres du G8 (grands pays industrialisés) à ne pas avoir signé la Convention de La Haye sur les aspects civils des déplacements illicites d’enfants.
La presse japonaise a annoncé une signature pour 2010, mais cette information n’a pas été confirmée par le gouvernement japonais.
« Le ministère de la Justice est partagé sur cette question », souligne Thierry Consigny, conseiller de l’Assemblée des Français de l’Etranger. « Et même si le Japon signait cette convention, il faudrait ensuite changer le Code civil pour qu’elle soit appliquée dans les faits », ajoute-t-il.
Le Japon a ainsi signé en 1994 la Convention de New York sur le droit des enfants à voir les deux parents, mais cela n’a rien changé.
« C’est une hypocrisie, renchérit M. Delrieu. A quoi ça sert de signer des conventions internationales s’il n’y a pas de recours juridique possible? »
En l’absence de conventions d’entraide juridique entre le Japon et d’autres Etats, il est impossible pour un parent étranger de faire reconnaître ses droits parentaux.
Le nombre de cas d’enlèvements portés à la connaissance des consulats d’Europe et d’Amérique du Nord est actuellement de 159, dont 40 aux Etats-Unis, 30 en Grande-Bretagne et 20 en France notamment.
« Ce n’est que la partie visible de l’iceberg », souligne M. Delrieu, ajoutant que beaucoup d’autres pays ne sont pas répertoriés.
D’autres statistiques évoquent le chiffre de 10.000 enfants métis séparés de leur parent étranger.
« Le système parental organisé autour de la +maison+ au sens large est hérité de la période féodale, explique ce professeur qui enseigne à l’université de Kyoto Sangyo (ouest). La famille japonaise peut s’approprier définitivement les enfants en gommant le nom du père, voire en les faisant adopter par un autre membre de la famille, sans qu’il y ait besoin du consentement de l’autre parent. »
Dix-huit associations japonaises de parents privés de leurs enfants se battent, aux côtés de parlementaires japonais, pour réclamer une réforme du Code civil prévoyant un partage de l’autorité parentale et un droit de visite.
Une manifestation, à laquelle s’associeront également les membres de Sos Parents Japan, est prévue dimanche 13 juillet 2008 à Tokyo.

Francis Nizet, un des Conseillers à l’AFE pour l’Asie du Nord cite dans son blog (en date du 15 mai) le Sénateur del Picchia, Vice-Président de la Commission des Affaires Etrangères, qui est intervenu, entre autres, pour dénoncer les mesures de restrictions budgétaires qui pèsent sur la réception du 14 juillet à l’étranger. Voici la partie du texte de son intervention concernant ce point.
« Et à propos d’économies, Monsieur le Ministre, je reviens sur cette idée – cette mauvaise idée – d’économiser sur la réception du 14 juillet dans les ambassades. Monsieur le Ministre, si j’ai bien compris, une circulaire demande aux chefs de postes de réduire le nombre de leurs invités et de les limiter aux personnalités représentatives de la communauté françaises. Le choix de la réception du 14 juillet pour faire des économies me parait difficilement réalisable et pas du tout opportun. Comme vous le savez, la réception donnée ce jour là est pour la plupart de nos ressortissants l’un des rares moments – et pour beaucoup, le seul – qui permet un contact direct avec les agents diplomatiques et consulaires. Le 14 juillet est l’un de ces liens républicains et populaires qui symbolisent au mieux l’unité de la Nation et la convivialité. Comment expliquer alors à ces compatriotes leur exclusion par les ambassadeurs et consuls généraux de la plus grande fête républicaine de l’année ?
Monsieur le Ministre, je vous demande de faire revenir vos services sur une décision qui préoccupe nos ambassadeurs, embarrasse les élus à l’AFE, et perturbe les relations avec la communauté française ».
À l’issue du débat, il s’est entretenu avec Bernard KOUCHNER et son Directeur de Cabinet Philippe ETIENNE pour leur expliquer le « tollé » que provoque cette décision auprès de nos compatriotes sur le terrain.
Le Ministre en a convenu – et devant lui – a donné instruction à son Directeur de Cabinet pour écrire aux ambassadeurs pour rectifier et leur demander de ne pas appliquer la restriction budgétaire sur la réception du 14 juillet, mais de l’étaler sur toute l’année.
Cela devrait donc permettre un déroulement quasi normal de cette réception républicaine traditionnelle et appréciée par nos compatriotes à l’étranger.
Quand on voit la manière dont l’ambassade de France au Japon a organisé le 14 (et le 13!) juillet, on peut légitimement se demander si elle a bien reçu ces instructions… (voir nos articles précédents sur ce sujet). Ou alors peut-être qu’elle a reçu un courriel qui a été classé dans les « indésirables » (« spam »)!
Source : Bernard Kouchner renonce aux restrictions budgétaires sur le 14 juillet à l’étranger
Voir aussi : Le 14 juillet rescapé des restrictions budgétaires sur Français du Monde
Un cocktail d’adieu en l’honneur du départ de Madame Françoise Sabban, directrice de la Maison Franco-Japonaise, et de Monsieur Bruno Asseray, directeur de l’Institut Franco-Japonais de Tokyo, était donné hier soir dans le jardin et le restaurant de l’IFJT.
Toutes les personnes qui ont eu affaire à l’un de ces établissements, ces dernières années, ont pu apprécier la compétence, le dévouement et la grande amabilité de ces deux fonctionnaires qui seront très regrettés par la communauté.
Nous leur souhaitons bonne continuation dans leur carrière respective.
Jeudi dernier, le 26 juin, une réception était donnée à l’ambassade pour la cérémonie de pose de la première pierre du nouveau bâtiment, en présence de Monsieur Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères. Grâce à un montage financier novateur, la construction de la nouvelle ambassade ne coûtera pas un sou au contribuable!
Le montage retenu pour la construction de la nouvelle ambassade est une formule innovante de partenariat avec le secteur privé, une première pour les opérations immobilières de l’Etat à l’étranger. L’État français loue une partie de son terrain (4.500 m², soit moins d’un cinquième de la superficie totale) pendant une période de 53 ans au consortium MiNTAK, sur lequel ce dernier peut construire et commercialiser un immeuble résidentiel de standing.
En contrepartie, le consortium doit concevoir, construire et aménager une nouvelle ambassade, et s’occuper de l’entretien et de la maintenance pendant 15 ans. Le consortium MiNTAK réalisera par ailleurs dans le cadre de cette opération des travaux de rénovation sur une partie du parc immobilier de l’État français au Japon.
Cette opération est réalisée à coût nul pour l’État français. Pour le consortium MiNTAK, le budget du projet s’élève à 20 milliards de yens environ (hors frais de gestion et de commercialisation).
Voir les détails sur le site de l’ambassade
En collaboration avec l’ALFI (Association des Lauréats du Futsuken Ikkyu), l’AFJ vous propose une journée de découverte du Nô au Théâtre National du Nô (A Sendagaya)
Voir les détails sur le site de l’AFJ.
Le nô est un des styles traditionnels de théâtre japonais, venant d’une conception religieuse et aristocratique de la vie. Il est composé de drames lyriques des XIVe et XVe siècles impliquant des acteurs souvent masqués (il y a 138 masques différents[1]), au jeu dépouillé et codifié. Ces acteurs sont accompagnés par un petit orchestre et un chœur. Leur gestuelle est stylisée autant que la parole qui semble chantée.
Constitué fin XIIIe siècle au Japon, le nô est une forme théâtrale unissant deux traditions : les pantomimes dansées et les chroniques versifiées récitées par des bonzes errants. Le drame, dont le protagoniste est couvert d’un masque, était joué les jours de fête dans les sanctuaires. Ses acteurs, protégés par les daimyos et les shoguns, se transmettent depuis lors de père en fils les secrets de leur art. Le nô a évolué de diverses manières dans l’art populaire et aristocratique. Il formera aussi la base d’autres formes dramatiques comme le kabuki. Après que Zeami a fixé les règles du nô, le répertoire s’est figé vers la fin du XVIe siècle et nous demeure encore intact. Le nô est unique dans son charme subtil (yūgen) et son utilisation de masques distinctifs.
Source Wikipedia
Comité de sécurité du 20 juin 2008 from Christian Bouthier on Vimeo.
Une réunion du Comité de sécurité de l’Ambassade de France au Japon a eu lieu à l’hôpital universitaire Nippon Medical School.
Après un rappel par le Consul, Monsieur Philippe Le Corre, du dispositif en place au Japon et une brève présentation par le Dr Hiroyuki Yokota, chef du service des urgences de l’hôpital universitaire Nippon Medical School, des grandes lignes des problèmes sismiques du Japon, les responsables des îlots et les représentants des associations et de la communauté d’affaires ont pu assister à 3 conférences:
– Un exposé du Dr Akira Fuse, médecin du service des urgences, sur le rôle et l’organisation de ce même hôpital lors de catastrophes majeures.
– Le Dr Rimi Fuse, médecin du service des urgences, a présenté l’organisation du traitement médical psychiatrique après une catastrophe.
_ M. Hideaki Nagai, du service de prévention des crises de la ville de Tokyo, a présenté l’organisation des soins médicaux lors d’une catastrophe
La vidéo montre l’intervention de M. Le Corre.