Exposition de photographies de Nathalie Cavasin

Exposition terminée… Jusqu’au 28 décembre 2008 (16h), Nathalie Cavasin nous propose de partager avec elle son goût pour le théâtre Nô.
Une quarantaine de photographies en noir et blanc présente des moments de spectacle, ses coulisses ou encore suggère la relation de cet art avec des éléments de la nature ou du quotidien. En arrière-plan, se glisse discrètement le thème de l’influence du monde des guerriers sur ce théâtre.
Une vision tout en douceur de la force de la tradition théâtrale au Japon.
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Initiation au Théâtre Nô avec l’ALFI et l’AFJ

En collaboration avec l’ALFI (Association des Lauréats du Futsuken Ikkyu), l’AFJ vous propose une journée de découverte du Nô au Théâtre National du Nô (A Sendagaya)
Voir les détails sur le site de l’AFJ.

Le nô est un des styles traditionnels de théâtre japonais, venant d’une conception religieuse et aristocratique de la vie. Il est composé de drames lyriques des XIVe et XVe siècles impliquant des acteurs souvent masqués (il y a 138 masques différents[1]), au jeu dépouillé et codifié. Ces acteurs sont accompagnés par un petit orchestre et un chœur. Leur gestuelle est stylisée autant que la parole qui semble chantée.

Constitué fin XIIIe siècle au Japon, le nô est une forme théâtrale unissant deux traditions : les pantomimes dansées et les chroniques versifiées récitées par des bonzes errants. Le drame, dont le protagoniste est couvert d’un masque, était joué les jours de fête dans les sanctuaires. Ses acteurs, protégés par les daimyos et les shoguns, se transmettent depuis lors de père en fils les secrets de leur art. Le nô a évolué de diverses manières dans l’art populaire et aristocratique. Il formera aussi la base d’autres formes dramatiques comme le kabuki. Après que Zeami a fixé les règles du nô, le répertoire s’est figé vers la fin du XVIe siècle et nous demeure encore intact. Le nô est unique dans son charme subtil (yūgen) et son utilisation de masques distinctifs.

Source Wikipedia