Deuxième réunion du Comité consultatif franco-japonais relatif à l’enfant au centre d’un conflit parental (Paris, 1er juin 2010)

(Source : France Diplomatie – Japon / SOS Parents Japan)

La deuxième réunion du Comité consultatif franco-japonais, créé le 1er décembre dernier et composé de représentants des ministères des Affaires étrangères des deux pays, s’est tenue le 1er juin à Paris.

Cette structure vise à promouvoir une coopération étroite entre les autorités françaises et japonaises et doit permettre de trouver des solutions concrètes contribuant à rétablir un lien entre l’enfant déplacé et le parent lésé. Ainsi, les échanges d’informations concernant la localisation d’un enfant, les transmissions de courriers et photographies ou encore la possibilité pour les agents consulaires de s’enquérir de la situation psychologique et matérielle du mineur doivent être améliorés.

Lors de cette deuxième réunion, à laquelle le ministère des Affaires étrangères et européennes a associé le ministère de la Justice et des Libertés, la partie japonaise a exposé l’état actuel des réflexions menées au Japon en vue de son adhésion à la Convention de La Haye sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfants du 25 octobre 1980. Bernard Kouchner, lors de sa visite à Tokyo le 18 mars dernier, avait appelé l’attention de ses interlocuteurs sur cette question et sur la nécessité d’y apporter des solutions, notamment en adhérant à cette convention.

Un premier bilan de l’évolution des situations individuelles signalées à la partie japonaise et à la partie française lors de la dernière réunion a pu être établi.

Cette deuxième réunion a été en outre l’occasion d’évoquer les cas prioritaires.

Une prochaine réunion se tiendra à Tokyo avant la fin de l’année.

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SOS Parents Japan remercie pour leur travail et pour leurs efforts les équipes de l’Ambassade de France au Japon et de la Direction de Français à l’Etranger, et notamment du Service des Conventions, des affaires civiles et de l’entraide judiciaire du MAEE, ainsi que du Ministère de la Justice et des Libertés, avec l’espoir que des résultats concrets fassent rapidement suite à ces discussions.

Nous remercions aussi les hommes de bonne volonté du côté japonais.

Nous rappelons que la plupart de nos membres sont toujours sans nouvelles de leurs enfants, qui grandissent loin d’eux et sans eux !

Rencontre entre le président de SOS Parents Japan et M. Bernard KOUCHNER

Article paru sur le site de SOS Parents Japan et reproduit avec l’aimable autorisation du président de l’association.

Bernard Kouchner et Richard Delrieu, le 18 mars 2010 à Tokyo

A l’occasion de la récente visite officielle au Japon du ministre français des Affaires étrangères et européennes, Monsieur Bernard KOUCHNER, une rencontre avec les associations de parents français a été organisée le 18 mars à la Chancellerie par notre ambassadeur, Monsieur Philippe FAURE.

Le ministre a reçu M. Richard DELRIEU, Président de SOS Parents Japan, et M. Jacques COLLEAU, représentant SOS Papa International, en présence de M. Philippe FAURE et de M.  Christophe PENOT, ministre conseiller de l’ambassade.

Les deux responsables ont pu faire part à notre ministre de la situation des enfants franco-japonais enlevés par leur mère japonaise, et de la détresse des pères français privés de leurs enfants.

Le ministre des Affaires étrangères et européennes s’est entretenu, dans l’heure qui a suivi, avec le Premier ministre japonais M. Yukio Hatoyama, et avec son homologue, M. Katsuya Okada, et a évoqué avec eux ce difficile problème.

Nous citons ci-dessous le compte-redu de l’ambassade sur ces entretiens :

Le ministre a aussi évoqué le cas douloureux des enfants de couples séparés franco-japonais. Il a rencontré sur place, avant les entretiens officiels, deux représentants des associations représentant les pères français qui ne peuvent avoir de contacts avec leurs enfants.

Le Premier ministre japonais a fait part de l’intention du Japon de signer la convention de La Haye, ce qui représentera un progrès important. Le ministre a plaidé auprès des autorités japonaises pour que des solutions ad hoc puissent être trouvées dans l’immédiat pour faire face aux situations personnelles dramatiques. L’idée d’un médiateur, qui aiderait les parents à organiser des contacts avec les enfants et à faire respecter les décisions de justice quand il y en a, a été favorablement accueillie par la partie japonaise.

(Source : Visite de M. Bernard Kouchner au Japon et en Corée)

M. Richard DELRIEU a pu revoir notre ministre dans la soirée à l’ambassade, et celui-ci lui a fait part directement des intentions positives du Premier Ministre japonais visant à une juste et rapide résolution de ce problème. En particulier, M. Hatoyama a envisagé, afin d’améliorer la coordination interministérielle du côté japonais, de confier à un membre de son cabinet le rôle de médiateur pour la résolutions des cas individuels en cours.

Nous adressons tous nos remerciements à notre ambassadeur, Monsieur Philippe FAURE, pour avoir permis cette rencontre avec M. Bernard KOUCHNER.

Enlèvement parental au Japon : du nouveau !

Sur les enlèvements parentaux, nous avons rappelé dans divers articles précédents, que ceci ne concerne pas que les couples franco-japonais mais aussi les couples japonais-japonais ainsi que bien d’autres nationalités.
Les avancées sont pour l’instant timides dans la mesure où les cas en suspens ne seront pas résolus dans l’immédiat mais une volonté d’avancer de concert vers une résolution des conflits dans l’intérêt des enfants semble cette fois-ci bien enclenchée.

Tokyo – Première réunion sur l’enfant au centre d’un conflit parental

Fruit d’un long combat, qui continue, le Japon reconnait enfin officiellement l’existence du problème des enlèvements parentaux avec la création d‘un « Comité de consultation franco-japonais sur l’enfant au centre d’un conflit parental ».
Les associations, dont SOS Parents Japan présidée par Richard Delrieu, vos élus, l’administration française et son Ambassade au Japon, sous l’impulsion de notre Ambassadeur Philippe Faure et son premier conseiller Christophe Penot, ont oeuvré depuis de nombreux mois pour la mise en place de cette structure bilatérale franco-japonaise.
Les ministères français et japonais des affaires étrangères ont réuni ce « Comité de consultation franco-japonais sur l’enfant au centre d’un conflit parental » le mardi 1er décembre 2009 au ministère japonais des affaires étrangères.
Ce Comité a pour but de faciliter les échanges et le partage d’information entre les deux administrations et plus généralement la coordination entre tous les organismes compétents.
Il permettra de mettre en œuvre certaines mesures de coopération concrète comme par exemple les échanges d’information en matière de déplacements de mineurs, la localisation et l’état de santé des enfants, la transmission de courriers familiaux (photographies, lettres) ainsi que la facilitation des démarches que l’agent consulaire peut être amené à effectuer auprès des parents pour s’enquérir de la condition de l’enfant.
La réunion a permis d’évoquer de manière précise les cas particuliers. La partie française a remis la liste de 35 cas dont elle a connaissance et a mis l’accent en séance sur les cas les plus difficiles.
Un point a également été fait sur les perspectives d’adhésion du Japon à la convention de La Haye qui reste le principal objectif de la France, comme l’Ambassadeur Philippe Faure a eu récemment l’occasion de le redire à Mme Keiko Chiba, ministre japonaise de la Justice. Il est important d’ici là que des progrès concrets puissent être réalisés sur les cas particuliers existant.
La France est le premier pays à mettre en place une telle structure avec le Japon.

Communiqué de presse du MOFA (en japonais) :
子の親権問題に係る日仏連絡協議会の開催
平成21年11月30日
12月1日(曜日)、子の親権問題に係る日仏連絡協議会第一回会合が東京の外務省内にて開催されます。日本からは、福嶌教輝欧州局参事官他が、仏からはクリストフ・ブシャール(M. Christophe Bouchard)仏外務省領事局条約・民事・司法共助部長他が参加します。
本協議会の主たる目的は、日仏の外交当局間で、日仏間の子の親権問題に係る情報を交換し、また、両国の現行国内法制を踏まえた当事者への支援の可能性について協議をすることです。
今次第一回会合では、日仏間で現在生じている事案についての情報交換等を行う予定です。
本協議会は、当事者間の紛争の解決自体を図るものではありませんが、外務省は、その所掌事務の範囲内で、子の親権問題の解決に資するべく、仏側と協力していく考えです。

—- 2e article —–

Tokyo – Nouvelle division au sein du MOFA pour suivre les enlèvements parentaux

(Copyright : Jiji Press, 2009/12/01 – Japan Launches Office for Int’l Child Abductions)
Japan’s Foreign Ministry set up an office on Tuesday to address cross-border parental child abductions.
The move followed a series of claims by fathers from the United States and Europe that their children were taken away by their former Japanese wives after divorce.
The office will discuss Japan’s responses to requests that Tokyo sign up to the 1980 Hague Convention on the Civil Aspects of International Child Abduction, a treaty aimed at protecting children from parental abduction.
The United States, Britain and France have been calling on Japan to become a signatory to the convention. Japan and Russia are the only Group of Eight countries that have not signed.
Japanese Foreign Minister Katsuya Okada said at a press conference that his country will consider the requests.
But Okada added there are difficulties in signing the treaty, apparently referring to the possibility that Japan may have to change its laws as a result.
The convention stipulates a parent’s right to meet his or her children and call for the return of children taken away by a parent to a country of origin without the other parent’s consent.
Japanese and French officials separately met in Tokyo and agreed to cooperate to resolve 35 pending cases of parental child abductions.

(Source et copyright : Nikkei, 2009/12/01)
外相、子の連れ去り問題で外務省内に担当室設置
岡田克也外相は1日の記者会見で、国際結婚が破綻した後の子どもの連れ去り問
題をめぐり、外務省内に「子の親権問題担当室」を同日付で設置したと発表した。
日本は国際結婚の破綻に伴う紛争解決のルールを定めた「ハーグ条約」に未加盟だ
が、外相は「今ある問題の対処と今後の条約加入の適否を含めて議論していく」と
述べた。

Rassemblement pour les droits de l’enfant, 24 octobre 2009, Shibuya

RASSEMBLEMENT pour les DROITS DE L’ENFANT
à SHIBUYA (Tokyo) le samedi 24 octobre 2009
à partir de 12h 30

En relation avec la semaine ONU 2009, et pour commémorer la fondation de l’Organisation des Nations Unies le 24 octobre, un rassemblement international pour le respect des Droits de l’Enfant au Japon, la garde et l’autorité parentale partagées, pour le droit de visite en cas de séparation ou de divorce du couple parental, ainsi que pour la signature par le Japon de la Convention de La Haye (1980) sur les Aspects civils de l’enlèvement international d’enfants, se rendra du Parc de Yoyogi au siège de l’ONU à Aoyama.

Ce rassemblement aura lieu à partir de 12h 30 devant le Muscle Theater à Shibuya (Avenue Keyaki dans le Parc de Yoyogi (Station Harajuku, ligne Yamanote) et prendra son départ en direction du Children’s Castel à Aoyama à 13h 30.

L’événement est organisé par les associations de parents japonais et étrangers privés de leurs enfants (voir ci-dessous).
Il sera maintenu en cas de légère pluie, mais annulé en cas de forte pluie.
Contact : Kentaro Mashito
Tel : 080-7015-2925

Bien que le Japon ait ratifié en 1994 la Convention sur les Droits de l’Enfant (CRC), dont l’art. 9-3 stipule que « Les Etats parties respectent le droit de l’enfant séparé de ses deux parents ou de l’un d’eux d’entretenir régulièrement des relations personnelles et des contacts directs avec ses deux parents, sauf si cela est contraire à l’intérêt supérieur de l’enfant. », le Japon n’a toujours pas, à ce jour, respecté cet engagement. En effet, il n’existe pas dans ce pays de droit de visite en cas de séparation ou de divorce du couple parental, et l’autorité parentale et la garde, après le divorce, sont données à un seul parent. Cela a pour conséquence de couper les relations entre les enfants et le parent aliéné et privé de ses droits. Chaque année, selon les statistiques officielles du ministère de la justice japonais, 166.000 enfants — dont de très nombreux enfants binationaux— sont privés de tout contact avec leur autre parent.
Le Japon est maintenant connu pour être un havre pour les parents kidnappeurs. Il est le seul pays du G8, avec la Russie, à ne pas avoir encore signé la Convention de La Haye de 1980.

Nous avons besoin de votre soutien ! Venez nombreux au rassemblement pour les Droits de l’Enfant, avec votre famille, vos amis et toute personne sympathisante de cette cause humanitaire.

Le rassemblement est organisé et soutenu par :
* The group of the Joint Custody
https://kyoudousinkenhubo.cocolo-nifty.com/
*Oyako-Net
https://blog.goo.ne.jp/oyakonet
*Left-Behind Parents Japan
https://www.meetup.com/Left-Behind-Parents-Japan/
*SOS Parents Japan
https://sos-parents-japan.org/
*CRC Japan
https://www.crcjapan.com/

VENEZ NOMBREUX !

Enlèvement international d’enfants : une nouvelle démarche

Source : site web de l’Ambassade de France au Japon.
A la suite du symposium du 21 mai dernier, les quatre missions diplomatiques les plus concernées par le nombre de différends parentaux au Japon – Canada, Etats-Unis, France, Grande Bretagne – ont effectué une nouvelle démarche conjointe le 23 juillet auprès du ministère de la Justice.
Cette démarche a été l’occasion de rappeler la très forte préoccupation des quatre Etats concernés vis-à-vis des enlèvements internationaux d’enfants au Japon, en augmentation constante depuis plusieurs années, et des dommages psychologiques considérables que cette situation provoque chez les enfants et les parents qui la subissent.
La démarche a eu également pour objet de marquer une nouvelle fois tout l’intérêt que représenterait l’adhésion du Japon à la Convention de La Haye de 1980 sur les aspects civils de l’enlèvement. Cet instrument juridique international constitue en effet à nos yeux la meilleure solution face à l’amplification du phénomène dans ce pays, liée au nombre croissant d’unions binationales entre Japonais et étrangers.
Enfin les quatre ambassades ont invité les autorités judiciaires japonaises à se doter de moyens permettant aux parents étrangers, séparés de fait de leur enfant, de maintenir avec lui des contacts réguliers et de pouvoir exercer un droit de visite considéré comme naturel et légitime.

Open Letter to MS Mami Mochizuki, Reporter, NHK

Note de la rédaction : Nous publions aujourd’hui une lettre ouverte en anglais du responsable de la section internationale de l’association SOS Papas.

——– Open Letter to MS Mami Mochizuki, Reporter, NHK ——–
Subject : Your TV report broadcasted on Ohayô Nihon on July 15, 2009.

Miss Mochizuki,

Please, allow me to draw your most urgent attention as follows :

Your first confusion
Most shooting you made with me (and I did give you a lot of my time upon your request!!!) was supposed to highlight the crucial importance of an association like SOS PAPA, together with many others worldwide, to defend binational children’s basic rights to BOTH parents and BOTH families after split of their parents, together with BOTH cultures and countries in the case of binational kids.

This should have been indeed used by you with the media power as a WONDERFUL OPPORTUNITY to explain millions of Japanese viewers such CRUCIAL ISSUE FOR CHILDREN’S SAKE, in other words for those who are the future of a nation.
Indeed, you even asked us as well to help you get pictures shooted in the first Tokyo demonstration of Summer 2008 to which we participated, aiming at defending children’s rights to their both parents after split of those, as well as the latest one held in Paris in the vincinity of the Japanese Embassy on June 29, 2009, the day of our sitting covered by foreign media and being organized to ask simply Japan again and again to respect basic rights of kids to their BOTH parents.

As you know, we, together with some Senators, had even been received by one of your honorable Ministers that day.

Your second confusion
At all stages of preparation of your report, I, just like many social leaders of the western community, press correspondents, political heads, was there for You, all of us being ready to help you the best we could to make a GREAT report, like the evening ones of another Japanese journalist, Ms Hiroko Kuniya I like so much, being so good and so professional.
You despised us.

Your third confusion
You did not make any efforts to understand how tricky the comments of Japanese child abducting mothers are, simply consisting in looking for lousy excuses to justify their awful behaviours, since they know of course what they do is just terrible and unhuman.
Indeed, you chose instead to believe the rubbish of Japanese people who abducted their kids as well as those protecting and excusing such awful actions, just because you, like many of your compatriots, still think words of Japanese persons are more credible and valuable than those of gaijins.
For all readers and viewers information, as well as yours once again, I have got no choice but to repeat here the reason why Japanese mothers abduct children has usually nothing to do with any couple violence whatsoever but is instead simply due to the fact those women wish to get rid of their hubands they do not love anymore (nothing wrong about their right to divorce of course) and therefore use most dirty tricks and false accusations in Court to keep selfishly the children for themselves as « uchi no mono », ignoring the fact that children are human beings, have got rights as stated in the UN New York Convention signed by Japan, and therefore belong to noone.
Well, you could appreciate by yourself the shameful behaviour of a nice Japanese abducting mother calling the police against a peaceful gaijin father bringing a gift to his daughter abducted since more than five years and against yourself, the day we drove to Kazo together…
Should I mention as well you did not even explain clearly to NHK viewers the archaism of Japanese Family Law?
Last but not least, you did not make most sadly any efforts as well to communicate on a key issue, i.e. the most terrible and usually unreversible psychological consequences of such cruel and unresponsible abudctions on victimized children, emphasized by all leading international experts.

Your fourth confusion
Your full approach, consisting namely on making a tasteless and useless report, remaining at the surface of things, leaning on pressure, functioning even on self censorship, proves you have obviously got a totally wrong approach of journalism, as many foreign media correspondents, foreign government representatives and NGO leaders do believe.

Yours Sincerely,

Jacques Colleau
Head of International Affairs
SOS PAPA
An Association Member of UNAF (French Union of Family Associations)

Note de la rédaction :
La presse internationale se fait l’écho, de plus en plus fréquemment et fortement, de la situation anormale du Japon (nous sommes en 2009!) quant au non-respect du droit de l’enfant de recevoir des visites du parent ne jouissant pas de l’autorité parentale suite à un divorce.
Nous publierons dans les jours à venir une compilation de liens vers des articles récents dénonçant ce non-respect des droits élémentaires de l’enfant.

Tribune de l’Ambassadeur de France au Japon dans le Japan Times (extrait)

Dans un précédent article, nous vous avions indiqué le lien vers le document pdf de la tribune de l’Ambassadeur de France au Japon parue dans le Japan Times du 14 juillet 2009. Aujourd’hui, nous vous en présentons un court extrait, tel quel, en anglais.
Extrait :
« As countries that respect human rights, France and Japan are working hand in hand at the United Nations to watch over their defense in the world at large, and we are originators of many initiatives in this domain. One subject is an exception : the death penalty. Its growing application in Japan these past several years is something we find regrettable. France abolished it in 1981, like its European partners and like most of the grand democracies today, with the notable exception of Japan and the United States. The European Union as a whole considers the death penalty to be a futile sentence, inhuman and contrary to human rights.
France also lends its voice to the appeals calling on Japan to ratify the Hague Convention on international abductions of children. The question of foreign spouses exercising their parental rights and being deprived of visiting rights todays affects more than 168 children born of American, Canadian, British an French parents, and the pain these fathers experience is quite legitimate. »

Rappel
Vous pouvez télécharger le fichier pdf de la tribune de l’Ambassadeur publiée dans le quotidien anglophone Japan Times à l’occasion des célébrations du 14 juillet en cliquant ICI.

Ce que vous n’avez pas vu sur la NHK

Le témoignage de Jacques Colleau, Président de la Section Internationale de SOS Papa, a été supprimé au dernier moment par la Direction de la NHK lors d’un reportage diffusé le mercredi 15 juillet 2009.
La NHK n’a pas manqué par contre de diffuser une interview de Me Kensuke Ohnuki, avocat spécialisé en droit de la famille, qui y justifie les enlèvements internationaux, dans la plupart des cas (sic), en raison du caractère violent des pères incriminés.
Je proteste vivement contre ce reportage biaisé, alors que de vraies questions sur la responsabilité du Japon vis-à-vis de la communauté internationale et de ses citoyens restent en suspend.
Thierry Consigny, Conseiller à l’AFE

(Source : blog https://afe-asie-nord.org/)

Note de la rédaction de france-japon.net :
Nous nous associons à cette protestation.
Cette tentative de justification de Me Ohnuki des enlèvements et non -présentation d’enfants par des Japonais n’est absolument pas fondée dans la majorité des cas et est donc  irrecevable.
Nous espérons que les politiques français vont enfin se mobiliser -et ce, au plus haut niveau et en masse- pour que cesse cette triste mascarade où l’on voit certains Japonais y présenter leur pays et ses ressortissants en victimes, y compris par des contre-vérités, alors qu’une absence de loi japonaise sur l’autorité parentale conjointe favorise tous les abus de certains parents nippons. Il faut également rappeler que ce problème n’est pas qu’un problème entre Étrangers et Japonais mais aussi entre Japonais eux-mêmes et que des dizaines de milliers d’enfants japonais sont victimes de sévices psychologiques du fait de cette carence législative.
Au lendemain de la publication par notre Ambassadeur Philippe Faure d’un article dans le Japan Times appelant le Japon à améliorer la situation des enfants kidnappés par un parent japonais, la présentation par la NHK de ces contre-vérités et la censure qu’elle a appliquée au témoignage du président de l’Association SOS Papas est un véritable camouflet à la République Française et à ses représentants de la part de cette chaîne publique.
Tous les Étrangers ayant divorcé d’un(e) Japonais(e) et dont les enfants sont privés de leur visite se sentiront bafoués par de telles déclarations, cette présentation biaisée de l’informations et cette censure.

SOS PAPA et des Elus ont manifesté à Paris devant l’Ambassade du Japon le 29 juin 2009

Le lundi 29 juin 2009, Joëlle Garriaud-Maylam, Claudine Lepage et Richard Yung, Sénateurs représentant les Français établis hors de France, et Colette Langlade, Députée, se sont joints, toutes tendances politiques confondues, à SOS PAPA pour un sitting organisé devant l’Ambassade du Japon à Paris par notre Association, avec le soutien d’autres telle SOS Parents Japan, afin de défendre les Parents et Grands-Parents privés de leurs enfants et petits-enfants suite à séparation du parent français d’avec un ressortissant japonais.
Au Japon, ce sont en effet près de 166.000 enfants japonais dont 10.000 binationaux, selon l’Assemblée des Français de l’Etranger, qui vivent des situations dramatiques, car privés de l’un de leurs parents après séparation du couple, quasiment toujours leur Papa. Le droit de la famille japonais ne reconnaît presque jamais le droit de visite et encore moins celui d’hébergement après séparation du couple parental et, lorsqu’il est autorisé, ce droit, pourtant réduit le plus souvent à quelques pauvres heures mensuelles, n’est pas respecté si le parent qui a “hérité” sans partage de l’autorité parentale s’y oppose, servi en cela par une tradition antédilluvienne de monoparentalité.
Cette situation perdure généralement jusqu’à la majorité des enfants enlevés, sur fond d’aliénation parentale exacerbée, les enfants franco-japonais étant ainsi privés de toute leur famille française, de leur second pays et de leur seconde culture et il en résulte des effets psychologiques désastreux sur ces enfants victimes.
Le Japon enfreint en toute impunité, et dans une indifférence presque générale, le droit international, bafouant notamment la Convention des Nations Unies de 1989 sur les Droits de l’Enfant.
À l’issue du sitting, une délégation composée de membres de SOS PAPA et des parlementaires présents a été reçue à l’Ambassade du Japon par Monsieur Juichi Takahara, Ministre Conseiller.

SOS PAPA demande:
– la signature par le Japon de la Convention de La Haye de 1980 sur les Aspects Civils de l’Enlèvement International d’Enfants,
– le partage de l’autorité parentale après séparation du couple parental,
– l’inscription dans la loi japonaise du Droit de Visite et d’Hébergement, et à terme de la Résidence Alternée,
– la prise en compte du Syndrome d’Aliénation Parentale par les tribunaux japonais,
– la reconnaissance légale du droit des enfants binationaux à recevoir une double éducation culturelle et linguistique,
– le traitement égal, dans les faits, des parents étrangers et japonais devant la justice japonaise,
– l’attribution aux tribunaux des affaires familiales japonais de moyens coercitifs permettant l’application de leurs décisions,
– la nomination d’une commission juridique franco-japonaise destinée à régler les cas d’enfants franco-japonais en souffrance, la Convention de La Haye précitée n’étant pas rétroactive.

L’ambassade du Japon a rappelé la sempiternelle position officielle au sujet des différences culturelles ou du non-interventionnisme étatique dans le domaine de la famille (ndlr: sauf quand la police intervient sans vergogne contre les Papas étrangers tentant de rendre pacifiquement visite à leurs enfants enlevés…), mais a toutefois également annoncé que le Japon examinait une proposition par la France de mise en place d’une structure bilatérale de médiation, qui serait chargée de résoudre au cas par cas les dossiers des enfants franco-japonais privés de leur père, cette annonce incitant toutefois à la plus grande vigilance, le Japon menant en bateau sur ce sujet les élus et diplomates étrangers depuis de longues années .

Nos remerciements aux Sénateurs Joëlle Garriaud-Maylam, Claudine Lepage, Richard Yung, à la Députée Colette Langlade pour leur solidarité active ce 29 juin 2009, ainsi que tout au long de l’année.

Jacques Colleau
Responsable des Affaires Internationales
SOS PAPA
Association d’Aide aux Victimes
Association Membre de l’UNAF

Précisions au sujet de la PÉTITION au Parlement japonais

L’association SOS Parents Japan vient de publier un article que nous reprenons ci-dessous, avec l’accord de son bureau.
Par ailleurs, vous trouverez 3 documents à télécharger ici :
https://sos-parents-japan.org/petition/petition-au-parlement-japonais-oyakonet.pdf
https://sos-parents-japan.org/petition/petition-oyakonet-quelques-precisions.pdf
https://sos-parents-japan.org/petition/tract-de-oyakonet.pdf

Article

ATTENTION : La date limite de réception par OYAKONET des formulaires de pétition est repoussée au 8 juillet 2009.
La pétition, adressée au Parlement japonais, est à l’initiative de la coordination de 18 associations de parents japonais privés de leurs enfants, OYAKONET, avec le soutien de SOS PARENTS JAPAN et de SOS PAPA International.
Il y a, selon les statistiques officielles, 166.000 enfants par an au Japon qui perdent tout contact et, pour la plupart de façon définitive, avec leur autre parent en cas de séparation du couple parental. Il y a de nombreux enfants binationaux, dont des enfants franco-japonais, qui sont victimes de cette situation.
Cette pétition demande à ce que la loi japonaise soit modifiée, et que soit établi au Japon, en cas de divorce :
1. Le partage de lʼautorité parentale
2. Un droit de visite pour le parent qui n’a pas la garde des enfants
3. Un programme législatif permettant d’assurer la continuation des relations et des échanges parents-enfants en cas de séparation et de divorce, avec notamment la création de centres de visite adaptés et sûrs, et d’une guidance pour le déroulement des visites.

Veuillez bien renvoyer vos formulaires de pétition remplis et signés avant le 8 juillet 2009 à l’adresse ci-dessous. Ils seront adressés au Parlement japonais par Oyakonet. Merci pour votre solidarité !
Attention : les copies ne sont pas acceptées par le parlement japonais. L’inscription
manuscrite de votre nom tient lieu, au Japon, de signature.

sous 氏名:nom sous 住所:votre adresse
Préciser (France) si c’est le cas .

—–

Oyako no menkai kôryû wo jitsugen suru zenkoku Network
(OYAKONET)

Space F nai
3-11-6 Kunitachi-shi naka
TOKYO 186-0004

—–
En japonais :
〒186−0004
東京都国立市中3−11−6
スペースF内

親子の面会交流を実現する全国ネットワーク
(親子ネット)