Enlèvement international d’enfants : entrevue des ambassadeurs avec le Ministre de la Justice japonais, le 22 octobre 2010

M. Philippe Faure, Ambassadeur de France au Japon ainsi que les chefs de mission allemand, américain, australien, belge, britannique, canadien, colombien, espagnol, européen, hongrois, italien et néo-zélandais se sont entretenus le vendredi 22 octobre à Tokyo avec M. Minoru Yanagida, ministre de la Justice du Japon, pour lui manifester leur souhait de voir le Japon adhérer à la convention de La Haye sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfants.
Voir le site de l’Ambassade de France

COMMUNIQUE DE PRESSE CONJOINT
(traduction de l’anglais)

Par les Ambassadeurs d’Allemagne, d’Australie, de Belgique, du Canada, de Colombie d’Espagne, des Etats-Unis d’Amérique, de France, de Hongrie, d’Italie, de Nouvelle-Zélande, du Royaume-Uni et le Chef de la Délégation de l’Union Européenne au Japon.

Tokyo, 22 octobre 2010

Nous, Ambassadeurs d’Allemagne, d’Australie, de Belgique, du Canada, de Colombie, des Etats-Unis d’Amérique, d’Italie, de Nouvelle-Zélande, Chargé d’affaires a.i. de la Délégation de l’Union Européenne et Chefs de mission adjoints d’Espagne, de France et du Royaume-Uni au Japon, avons rencontré le ministre japonais de la Justice pour lui faire part de nos inquiétudes face à l’augmentation du nombre d’enlèvements parentaux internationaux impliquant le Japon et affectant aussi bien nos compatriotes que des ressortissants japonais, et pour appeler le Japon à signer la Convention de La Haye de 1980 sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfants (ci-après « La Convention »). La Convention vise à protéger les enfants des effets nuisibles de leur déplacement illicite ou de leur rétention au-delà de frontières internationales, ce qui peut constituer une tragédie pour toutes les personnes concernées. Elle établit des procédures destinées à assurer le retour immédiat de l’enfant dans l’Etat de résidence habituelle au cas où il aurait été déplacé ou retenu de manière illicite. Elle garantit les droits des deux parents à accéder à leur enfant. Selon la Convention, un Etat n’est pas obligé d’ordonner le retour de l’enfant s’il est établi qu’il existe un risque grave qui l’expose à un danger physique ou psychique ou le place dans une situation intolérable. A ce jour, 82 pays ont adhéré à la Convention, y compris les douze pays effectuant aujourd’hui cette démarche conjointe. Le Japon est le seul pays du G7 à ne pas avoir signé la Convention. Actuellement, les parents privés de leur enfant enlevé vers ou depuis le Japon ont peu d’espoir de le voir revenir et rencontrent de grandes difficultés pour conserver leur accès et exercer leurs droits et responsabilités parentaux.

Lors de notre rencontre avec le ministre japonais de la Justice, M. Minoru YANAGIDA, nous avons rappelé que nous accordions la plus haute priorité au bien-être des enfants victimes d’un enlèvement parental international et nous avons souligné que les enfants devaient grandir en ayant accès à leurs deux parents. Nous avons indiqué que nous nous sentions encouragés par les initiatives positives prises par le gouvernement japonais, telles que sa participation à des symposiums à Tokyo et la collaboration entre les ministères de la Justice et des Affaires Etrangères. Nous avons réitéré notre appel à une ratification par le Japon de la Convention de La Haye, laquelle bénéficierait également aux parents japonais privés de leur enfant. Nous avons appelé le Japon à identifier et à mettre en place des mesures provisoires pour permettre aux parents séparés de leur enfant de rétablir le contact avec lui et d’exercer leur droit de visite, ainsi qu’à établir un cadre pour la résolution des enlèvements actuels.

Le Japon est un pays ami et un partenaire important pour chacun de nos Etats et nous partageons de nombreuses valeurs avec lui. Nous sommes convaincus que ceci peut et doit servir de base à l’élaboration de solutions pour tous les cas d’enlèvement parental au Japon. Comme nous l’avions fait lors de notre démarche auprès de la ministre de la Justice Mme CHIBA en octobre 2009 et du ministre des Affaires étrangères M. OKADA en janvier 2010, nous avons proposé au ministre M. YANAGIDA de continuer à travailler étroitement et de manière positive avec le gouvernement japonais sur ce sujet sensible.

Washington demande au Japon de respecter le droit de visite aux enfants de parents divorcés

Des parlementaires américains appellent les autorités japonaises à adopter une convention internationale afin d’empêcher des conjoints japonais de ramener leurs enfants au Japon sans l’accord de leur partenaire américain.
Mercredi, la Chambre des représentants a voté une résolution, invitant le Japon à signer la Convention de La Haye sur l’enlèvement des enfants. Le document a été adopté par 416 voix contre une.
Cette initiative de la Chambre des représentants a été prise parce qu’un nombre croissant de parents américains signalent que leurs enfants ont été emmenés sans leur consentement au Japon par leur ancien conjoint. Selon la Chambre, au moins 136 enfants au Japon sont privés du droit de voir leur parent de nationalité américaine.
La Convention de La Haye exige des pays signataires qu’ils garantissent le droit de visite au conjoint qui a perdu l’exercice de l’autorité parentale. Les autorités doivent aussi aider les enfants enlevés à retourner dans le pays où ils vivaient. (NHK World)
Lu aujourd’hui dans Actu Japon, le site de l’actualité japonaise quotidienne en français.
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Derrière la façade du droit de la famille au Japon (suite de l’histoire de Richard Cory)

La suite de l’histoire de Richard Cory a été publiée aujourd’hui sur le Japan Times en ligne. Un témoignage sur des aspects inconnus du droit de la famille au Japon.
À lire sur le site du Japan Times (en anglais) :
https://search.japantimes.co.jp/cgi-bin/fl20100928zg.html
Behind the facade of family law
Having been reunited with his daughter, Richard Cory faces a tougher battle for custody of his sons.
By RICHARD CORY

Une version en japonais de l’histoire complète se trouve ICI.

Un père américain se voit attribuer la garde de sa fille 120 jours après la « soustraction » de l’enfant par la mère

Du nouveau au Japon sur l’arbitrage par les tribunaux de différends conjugaux et l’attribution de la garde parentale suite à une « soustraction d’enfant à l’autorité parentale ». Voici le premier de 2 articles en anglais sur un père américain qui s’est vu attribuer la garde de sa fille nippo-américaine 120 jours après la « soustraction » de l’enfant par la mère.
Extrait :
Battling a broken system
Left-behind father Richard Cory tells the story of his fight to find, win custody of his lost daughter
By RICHARD CORY
First in a two-part series
« In July, Tokyo’s family court granted me, an American, physical custody (kangoken) of my 13-year-old daughter exactly 120 days after she was abducted by my Japanese wife, a lifelong public servant employed as a teacher at a state school in Tokyo. This just may be the first time that Japan’s family court has awarded a foreign father custody of a Japanese child after a successful abduction by the child’s Japanese mother… »

Lire la suite et l’article intégral sur le site web du Japan Times : ICI.

Actu Japon ou l’actualité japonaise en français

Vous habitez au Japon mais ne comprenez pas (ou mal) lorsque vous regardez les infos et vous ne comprenez pas non plus les discussions des Japonais sur les sujets d’actualité?
Si c’est le cas, Actu Japon est fait pour vous! Ce site propose une revue de presse quotidienne en français pour une somme modique.

Extrait des infos d’Actu Japon d’aujourd’hui :

Economie / Ouverture de la foire internationale au jouet de Tokyo
Comme chaque année, la foire internationale au jouet de Tokyo (Tokyo Toy Show 2010) a ouvert ses portes au centre d’exposition Tokyo Big Sight, situé dans l’est de la capitale dans l’arrondissement de Koto, pour une édition 2010.
Des dizaines de milliers de visiteurs sont attendus de ce qui peut être considéré comme étant un des plus importants évènements du genre au monde.

Cette année, environ 36 000 jouets en tout genre – électroniques, vidéos, en bois, écologiques… – seront présentés par 139 fabricants venus de l’archipel et des 4 coins du monde. (FNN)
… / …
Faits divers / Une mère avoue avoir mis en route sa machine à laver avec sa fille à l’intérieur
Une femme de 34 ans a été arrêtée le mois dernier par la police préfectorale de Fukuoka pour avoir tué sa fille âgée de 5 ans.
Placée en garde à vue, elle a avoué aux enquêteurs l’avoir enfermée dans sa machine à laver qu’elle a ensuite mise en route, d’après ses propos dans le but de la discipliner.
Junko Egashira aurait d’abord ligoté et bâillonné sa fille à l’aide de ruban adhésif, puis l’aurait placé dans la machine. Elle l’aurait ensuite faite tourner à 3 reprises. (Yomiuri Shimbun)

Aller sur le site d’Actu Japon.

Rencontre entre le président de SOS Parents Japan et M. Bernard KOUCHNER

Article paru sur le site de SOS Parents Japan et reproduit avec l’aimable autorisation du président de l’association.

Bernard Kouchner et Richard Delrieu, le 18 mars 2010 à Tokyo

A l’occasion de la récente visite officielle au Japon du ministre français des Affaires étrangères et européennes, Monsieur Bernard KOUCHNER, une rencontre avec les associations de parents français a été organisée le 18 mars à la Chancellerie par notre ambassadeur, Monsieur Philippe FAURE.

Le ministre a reçu M. Richard DELRIEU, Président de SOS Parents Japan, et M. Jacques COLLEAU, représentant SOS Papa International, en présence de M. Philippe FAURE et de M.  Christophe PENOT, ministre conseiller de l’ambassade.

Les deux responsables ont pu faire part à notre ministre de la situation des enfants franco-japonais enlevés par leur mère japonaise, et de la détresse des pères français privés de leurs enfants.

Le ministre des Affaires étrangères et européennes s’est entretenu, dans l’heure qui a suivi, avec le Premier ministre japonais M. Yukio Hatoyama, et avec son homologue, M. Katsuya Okada, et a évoqué avec eux ce difficile problème.

Nous citons ci-dessous le compte-redu de l’ambassade sur ces entretiens :

Le ministre a aussi évoqué le cas douloureux des enfants de couples séparés franco-japonais. Il a rencontré sur place, avant les entretiens officiels, deux représentants des associations représentant les pères français qui ne peuvent avoir de contacts avec leurs enfants.

Le Premier ministre japonais a fait part de l’intention du Japon de signer la convention de La Haye, ce qui représentera un progrès important. Le ministre a plaidé auprès des autorités japonaises pour que des solutions ad hoc puissent être trouvées dans l’immédiat pour faire face aux situations personnelles dramatiques. L’idée d’un médiateur, qui aiderait les parents à organiser des contacts avec les enfants et à faire respecter les décisions de justice quand il y en a, a été favorablement accueillie par la partie japonaise.

(Source : Visite de M. Bernard Kouchner au Japon et en Corée)

M. Richard DELRIEU a pu revoir notre ministre dans la soirée à l’ambassade, et celui-ci lui a fait part directement des intentions positives du Premier Ministre japonais visant à une juste et rapide résolution de ce problème. En particulier, M. Hatoyama a envisagé, afin d’améliorer la coordination interministérielle du côté japonais, de confier à un membre de son cabinet le rôle de médiateur pour la résolutions des cas individuels en cours.

Nous adressons tous nos remerciements à notre ambassadeur, Monsieur Philippe FAURE, pour avoir permis cette rencontre avec M. Bernard KOUCHNER.

Réunion de coordination relative aux conflits familiaux au Japon : enlèvement parental, non-présentation d’enfant, droit de visite

Communiqué du 6 juillet 2009 de la Section consulaire de l’Ambassade de France au Japon
L’Ambassade de France à Tokyo et le Consulat Général d’Osaka vous informent qu’une première réunion de coordination et d’information entre les services diplomatiques et consulaires d’une part, et les parents français concernés par l’enlèvement parental, la non-présentation d’enfants ou l’exercice du droit de visite, se tiendra le lundi 13 juillet 2009 de 10h à 11h30 à Tokyo, salle de la bibliothèque de l’Ambassade.
Cette réunion permettra de faire le point sur les dossiers en cours et les actions menées par les différentes parties. Elle est appelée à se tenir régulièrement, sur une base trimestrielle.
Les personnes intéressées sont priés de confirmer leur participation auprès de Mme Sandra Cohen, vice-consule :
– Courriel : sandra.cohen(arobase)diplomatie.gouv.fr
– Tél : 03 5798 6086
Les personnes qui ne pourraient se déplacer peuvent demander à se faire représenter par :
– les services consulaires de Tokyo ou d’Osaka ;
– l’Association SOS-Parents : contact(arobase)sos-parents-japan.org ;
– un tiers de leur choix qui s’exprimera en leur nom.

Source : https://afe-asie-nord.org/?p=737

Les droits des Étrangers au Japon

Les dernières informations sur les droits des Étrangers au Japon du site de Arudo Debito (www.debito.org)sont désormais accessibles dans la colonne de droite (vers le bas). (en anglais)
Nous avons déjà parlé de ce site qui est une mine d’informations utiles sur vos droits et… leur évolution au Japon.

Rassemblement et signature de pétition à Kyoto le dimanche 21 juin 2009 contre les enlèvements parentaux et les non présentations d’enfants au Japon

Annonce publiée sur le site de sos-parents-japan.org/.

OYAKONET – SOS PARENTS – SOS PAPA

Un rassemblement et une signature de pétition contre les enlèvements parentaux et les non présentations d’enfants au Japon (suite à une séparation ou un divorce) et demandant l’adoption d’un droit de visite dans la loi japonaise, se déroulera Dimanche 21 juin à Kyoto, à l’initiative de l’association Oyakonet (coordination des associations japonaises de parents privés de leurs enfants, section du Kansai). Un meeting, couvert par la presse, suivra.
SOS PARENTS JAPAN et SOS PAPA International y participeront.
Elle débutera à 10h00 du matin au centre ville, carrefour de Shijo-Kawaramachi, en face du grand magasin Takashimaya.
Venez nombreux !

Thank you in advance for forwarding this left behind parents demo’s announcement (2009, June 21 (Sunday) in Kyoto.

The demonstration will start at 10:00 and last about 2 hours, collecting petitions against parental abduction in Japan and asking for visitation rights in the Japanese law. It is being held by the Kansai Oyakonet group of left behind parents. The press will be covering the demonstration.
The place is Shijokawaramachi in front of Takashimaya. It is 3 or 4 stops north of Kyoto Station. If you can make it please come.

SOS Papas et SOS Parents Japan : communiqué conjoint

SOS Papa et SOS Parents Japan ont diffusé un communiqué conjoint en vue d’un rassemblement devant l’Ambassade du Japon à Paris, le 29 juin 2009, à 14h00.

HALTE AUX ENLÈVEMENTS ET À LA SÉQUESTRATION DE NOS ENFANTS !
Le JAPON doit leur laisser enfin, après séparation du couple parental, l’accès à leurs DEUX parents et à leur famille française !
Au JAPON, 166.000 enfants victimes, dont des enfants franco-japonais, sont chaque année privés jusqu’à leur majorité de l’un de leurs parents (presque toujours leur père) après séparation de ceux-ci.
La monoparentalité y est alors en effet la règle et les droits de visite, dans les rares cas où ils sont accordés, sont réduits à quelques pauvres heures mensuelles, et pas respectés si le parent ayant la garde s’y oppose, en toute impunité.
En cas d’enlèvement parental international ou commis à l’intérieur du Japon par le parent japonais, celui-ci se voit « étrangement » confier la garde de l’enfant par la justice japonaise.
Le JAPON bafoue honteusement la Convention des Nations Unies de 1989 sur les Droits de l’Enfant dans l’indifférence générale.
Les enfants franco-japonais de mère japonaise sont, après séparation ou divorce du couple parental, des enfants généralement privés en pratique jusqu’à leur majorité, voire définitivement du fait de l’aliénation parentale dont ils sont victimes, de leur Papa français, de toute leur famille française, de leur second pays, la FRANCE, et de leur seconde culture, française, sur fond inavoué de xénophobie.
Les conséquences psychologiques sur les ENFANTS de cette privation ignoble et institutionnalisée sont terribles (régression, désocialisation, échec scolaire, délinquance, problèmes d’identification, etc). Elles sont le plus souvent irréversibles.

SOS PAPA, avec le soutien de SOS PARENTS JAPAN, exige :
La signature par le Japon de la Convention de La Haye de 1980 sur les Aspects Civils de
l’Enlèvement International d’Enfants,
Le partage de l’autorité parentale après séparation du couple parental,
L’inscription dans la loi japonaise du Droit de Visite et d’Hébergement, et à terme de la
Résidence Alternée,
La prise en compte du Syndrome d’Aliénation Parentale par les tribunaux japonais,
La reconnaissance légale du droit des enfants binationaux à recevoir une double
éducation culturelle et linguistique,
Le traitement égal, dans les faits, des parents étrangers et japonais devant la justice
japonaise,
L’attribution aux tribunaux des affaires familiales japonais de moyens coercitifs
permettant l’application de leurs décisions
La nomination d’une commission juridique franco-japonaise destinée à régler les cas
d’enfants franco-japonais en souffrance, la Convention de La Haye précitée n’étant pas
rétroactive.

SOS PAPA, 84 Bd Garibaldi, 75015 PARIS SOS PARENTS JAPAN
Tel 01 47 70 25 34
https://sos-parents-japan.org
https://sospapa.net

contact@sos-parents-japan.org
international@sospapa.org