Très fort séisme, de magnitude 7,1 dans l’est du Japon ce dimanche 9 août, vers 19h56

Un très fort séisme, de magnitude 7,1 (ou 6,9 selon les sources), a frappé l’est du Japon ce dimanche 9 août, vers 19h56. Les secousses ont été bien ressenties à Tokyo.
Questions :
Si l’épicentre du séisme avait été moins éloigné et moins profond, que se serait-il passé à Tokyo et dans les villes avoisinantes et, bien sûr, dans l’ensemble du Japon?
Vu la force avec laquelle nous l’avons ressenti au 10e étage (d’une résidence de 28 étages), on peut facilement imaginer il y aurait eu de nombreuses victimes, probablement des milliers. Le séisme de Kobé n’est pas si loin…
Ceci amène logiquement à une 2e question :
Les services consulaires de l’ambassade et les îlotiers qui constituent un réseau de soutien et de relais pour cette administration sont-ils vraiment prêts?
Quand on sait que la plupart des téléphones satellitaires Iridium qui ont été attribués à certains chefs d’îlot n’ont pas pu entrer en communication avec le Consulat cette année, on est en droit de s’inquiéter de la manière dont serait suivi un cataclysme survenant en août.
L’ambassade ne devrait-elle pas se doter d’urgence d’une antenne provisoire permettant la communication avec les téléphones Iridium des chefs d’îlot en attendant la fin des travaux prévue pour l’automne?
Cela semble relever du bon sens et de la précaution élémentaire.

Suivi d’une demande de visa pour la France

Pour connaître la suite réservée à votre demande de visa, allez sur cette page du site « France diplomatie info visa » et saisissez :
– Les 10 derniers chiffres du numéro de la quittance qui vous a été remise lors du dépôt de votre demande (comme indiqué sur le spécimen)(voir sur le site)
et
– Votre date de naissance
puis cliquez sur le bouton « Valider ».
Source : Ambassade de France

Enlèvement international d’enfants : une nouvelle démarche

Source : site web de l’Ambassade de France au Japon.
A la suite du symposium du 21 mai dernier, les quatre missions diplomatiques les plus concernées par le nombre de différends parentaux au Japon – Canada, Etats-Unis, France, Grande Bretagne – ont effectué une nouvelle démarche conjointe le 23 juillet auprès du ministère de la Justice.
Cette démarche a été l’occasion de rappeler la très forte préoccupation des quatre Etats concernés vis-à-vis des enlèvements internationaux d’enfants au Japon, en augmentation constante depuis plusieurs années, et des dommages psychologiques considérables que cette situation provoque chez les enfants et les parents qui la subissent.
La démarche a eu également pour objet de marquer une nouvelle fois tout l’intérêt que représenterait l’adhésion du Japon à la Convention de La Haye de 1980 sur les aspects civils de l’enlèvement. Cet instrument juridique international constitue en effet à nos yeux la meilleure solution face à l’amplification du phénomène dans ce pays, liée au nombre croissant d’unions binationales entre Japonais et étrangers.
Enfin les quatre ambassades ont invité les autorités judiciaires japonaises à se doter de moyens permettant aux parents étrangers, séparés de fait de leur enfant, de maintenir avec lui des contacts réguliers et de pouvoir exercer un droit de visite considéré comme naturel et légitime.

Offre d’emploi : professeur(e) des écoles titulaire de l’Education nationale française

L’Ecole française de Saint Maur à Yokohama (Japon) recrute en contrat local d’un an renouvelable un(e) professeur(e) des écoles pour la rentrée
d’août 2009.
Profil du poste à pourvoir :
-professeur(e) des écoles titulaire de l’Education
nationale française
-3 à 5 années d’expérience dont 1 au moins à
l’étranger
-expérience en classe à niveaux multiples
-formation en FLE ou FLS
-Capacité à communiquer en anglais indispensable
-Capacité à communiquer en japonais souhaitée

Pièces à fournir :
-CV
-lettre de motivation
-4 recommandations des supérieurs hiérarchiques
directs sur le poste actuel et les précédents
-dernier rapport d’inspection
-originaux et 2 copies des diplômes
universitaires

Envoyez vos candidatures en anglais et français à jobapplicants@stmaur.ac.jp

Tribune de l’Ambassadeur de France au Japon dans le Japan Times (extrait)

Dans un précédent article, nous vous avions indiqué le lien vers le document pdf de la tribune de l’Ambassadeur de France au Japon parue dans le Japan Times du 14 juillet 2009. Aujourd’hui, nous vous en présentons un court extrait, tel quel, en anglais.
Extrait :
« As countries that respect human rights, France and Japan are working hand in hand at the United Nations to watch over their defense in the world at large, and we are originators of many initiatives in this domain. One subject is an exception : the death penalty. Its growing application in Japan these past several years is something we find regrettable. France abolished it in 1981, like its European partners and like most of the grand democracies today, with the notable exception of Japan and the United States. The European Union as a whole considers the death penalty to be a futile sentence, inhuman and contrary to human rights.
France also lends its voice to the appeals calling on Japan to ratify the Hague Convention on international abductions of children. The question of foreign spouses exercising their parental rights and being deprived of visiting rights todays affects more than 168 children born of American, Canadian, British an French parents, and the pain these fathers experience is quite legitimate. »

Rappel
Vous pouvez télécharger le fichier pdf de la tribune de l’Ambassadeur publiée dans le quotidien anglophone Japan Times à l’occasion des célébrations du 14 juillet en cliquant ICI.

TV5MONDE est enfin disponible sur Mac !

Nous vous informons que TV5MONDE est enfin disponible sur Mac.
La diffusion en direct 24h/24 sur le site TV5MONDE Japon (www.tv5monde.com/japon) est maintenant compatible avec Macintosh, ainsi que le service de vidéo à la demande.
La chaîne offre gratuitement l’accès a l’offre INTÉGRALE et À LA CARTE à tous ses nouveaux abonnés, non seulement aux utilisateurs de Macintosh mais aussi de Windows PC, du 14 au 31 juillet 2009.

Toutes les informations concernant l’offre gratuite:
https://www.tv5.org/cms/japon/p-3727-s4-z109-lg0-Mac_24__.htm?&id=3727
Voir la Lettre_d_information_du_14_au_31_juillet.html

Réunion de coordination relative aux conflits familiaux au Japon : enlèvement parental, non-présentation d’enfant, droit de visite

Communiqué du 6 juillet 2009 de la Section consulaire de l’Ambassade de France au Japon
L’Ambassade de France à Tokyo et le Consulat Général d’Osaka vous informent qu’une première réunion de coordination et d’information entre les services diplomatiques et consulaires d’une part, et les parents français concernés par l’enlèvement parental, la non-présentation d’enfants ou l’exercice du droit de visite, se tiendra le lundi 13 juillet 2009 de 10h à 11h30 à Tokyo, salle de la bibliothèque de l’Ambassade.
Cette réunion permettra de faire le point sur les dossiers en cours et les actions menées par les différentes parties. Elle est appelée à se tenir régulièrement, sur une base trimestrielle.
Les personnes intéressées sont priés de confirmer leur participation auprès de Mme Sandra Cohen, vice-consule :
– Courriel : sandra.cohen(arobase)diplomatie.gouv.fr
– Tél : 03 5798 6086
Les personnes qui ne pourraient se déplacer peuvent demander à se faire représenter par :
– les services consulaires de Tokyo ou d’Osaka ;
– l’Association SOS-Parents : contact(arobase)sos-parents-japan.org ;
– un tiers de leur choix qui s’exprimera en leur nom.

Source : https://afe-asie-nord.org/?p=737

La Section française de Saint Maur à Miura Fureai No Mura, péninsule de Miura

Les 27 et 28 mai 2009, la Section Française de l’Ecole Saint Maur, accompagnée de la classe de CE2 du Lycée Franco-Japonais de Tokyo, a fait une excursion dans la Péninsule de Miura. une grande partie du séjour s’est déroulé au YMCA de Miura avant d’aller au Parc Soleil lors de la dernière après-midi.
Les objectifs de cette sortie étaient multiples, orientés vers la découverte du milieu littoral de la péninsule de Miura (faune et flore du bord de mer), mais aussi axés sur « le vivre ensemble ».
Le challenge de se retrouver deux jours avec d’autres enfants et adultes s’est révélé une réussite : des jeux collectifs (jeux traditionnels, chasse aux balises) ont rapidement fédéré les enfants, de même pour les activités de travaux manuels (fabrication de bijoux en coquillages et dessin au sable coloré). Un point fort fut la veillée à la bougie durant laquelle les enfants ont échangé chants et pièces de théâtre, dans une ambiance un peu magique.
saint-maur-peninsule-miura.jpgLors de ces deux jours, chaque élève a pu développer sa propre autonomie (gestion de ses affaires, son couchage…) au sein d’un groupe qui avait des tâches collectives (rangement des chambres, nettoyage des locaux…). Les enseignants et accompagnateurs ont été très agréablement surpris par l’efficacité, la solidarité et la débrouillardise des enfants.
L’excursion s’est terminée au Parc Soleil, qui malheureusement n’avait de soleil que le nom ce jour-là, la météo ayant joué contre nous.
Là, ils ont pu lors d’un atelier de cuisine manipuler de la pâte à pain pour faire naître entre leurs mains de délicieux petits pains aux formes variées.
Avec le pain… le beurre : l’atelier de fabrication du beurre a eu également beaucoup de succès. Quelle joie, après avoir secoué son pot de crème pendant de longues minutes de le voir se transformer en beurre!
Ils ont même pu ramener le pot pour renouveler l’expérience à la maison…
Enfin, la visite au parc s’est terminée sur une séance de tir à l’arc où chacun a pu s’imaginer à la place de Robin des Bois et comprendre que devenir archer requiert des muscles bien entraînés et de l’agilité !!
Ce type d’expérience est à renouveler car chacun en est ressorti satisfait, certains d’avoir fait de nouveaux amis, d’avoir pu échanger, et d’autres de connaître désormais encore mieux leurs élèves.

Lettre ouverte de SOS PARENTS JAPAN à Monsieur Philippe MARTIN, Consul de France à Tokyo

« Angélisme, attentisme ou… inertie ? »
Kyoto, le 15 juin 2009

Monsieur le Consul,

C’est, aujourd’hui, en qualité de président de l’association SOS PARENTS JAPAN que je vous écris, et avec l’accord unanime de son bureau directeur sur le contenu de cette lettre.
Nous avons été informés, par son auteur lui-même, du courrier électronique que vous a adressé Monsieur Jacques COLLEAU, responsable international de SOS PAPA. Je reproduis ce courriel en fin de lettre.
Nous n’avons pas assisté à votre entretien avec Monsieur Colleau, et n’avons donc connaissance que de sa version des faits. Néanmoins, le contenu de sa lettre nous interpelle fortement.
Ce qui ressort tout au long de son courriel, c’est l’expression d’un profond malaise entre les pères français, privés de leur(s) enfant(s) à la suite d’un enlèvement parental du fait de leur ex-épouse japonaise, et les consulats de France au Japon. Ce malaise, malheureusement, nous le ressentons tous. C’est une réalité, déplorable.
Monsieur Colleau parle « d’angélisme teinté d’attentisme » de la part des services consulaires français dans le traitement de nos dossiers.
Nous ne pouvons, hélas, que l’approuver.
Nous ajouterions même : un manque de suivi chronique.

Il se peut que vous trouviez ces propos injustes. Nous nous tenons à la disposition de quiconque pour étayer ces propos d’exemples fort navrants — notre expérience dans ce domaine est déjà riche, pour Osaka comme pour Tokyo, rien que pour ces trois dernières années. Nos élus en connaissent déjà quelques épisodes…
Les pères et les associations ont eu un petit espoir que ça change lors de la venue en avril au Japon de Monsieur Mahrez ABASSI, magistrat missionné par l’Etat français sur ce problème des enlèvements et des non présentations d’enfants. Mais, depuis son départ— nous sommes maintenant en juin — nous ne pouvons pas dire que nous ressentions un vrai changement. Ce serait même plutôt, de la part des Consulats, « silence radio ». En fait, si les pères ne vous appellent pas pour vous faire bouger, vous les oubliez. Et quand vous leur dites que vous allez bouger et que vous les tiendrez au courant, plus de nouvelles.

N’est-ce pas la réalité ?

Nous nous tenons à votre disposition pour vous donner plus de détails si nécessaire, et ceci pour nombre de cas.
Alors, Messieurs les Consuls, nous, SOS PARENTS JAPAN, association de parents privés de leurs enfants, venons vous dire que nous vous regardons ; qu’à nouveau tous les élus d’Asie du Nord, Sénateurs et Conseillers, et tous ceux qui, à Paris, sont concernés par ce dossier vous regardent, que la presse aussi vous regarde, et que nous attendons tous des résultats concrets.

Je précise que, quand nous écrivons « nous vous regardons », cela s’adresse aussi bien au Consul de Tokyo qu’à celui d’Osaka — dont les pères d’enfants kidnappés du Japon de l’Ouest (et j’en suis) n’ont plus de nouvelles : depuis 10 mois pour moi-même, depuis près d’un an pour les autres membres de notre association. Aucun de nous ne revoit ses enfants, et le Consul d’Osaka ne semble pas s’en soucier beaucoup. Les belles promesses de juillet 2008, faites aux pères, justement sous le regard attentif de tous les élus qui s’alarmaient de la situation, ont été vite oubliées, semble-t-il.

Quelques observations générales : Pour les cas que nous connaissons, lorsqu’il y a contact du Consulat avec la mère japonaise, et que celle-ci ne veut pas dialoguer, le consulat laisser tomber. Mieux — selon plusieurs pères : il a tendance à prendre pour argent comptant les promesses et les déclarations calomnieuses de l’ex-épouse (…angélisme…) et à transmettre ses revendications financières au père (en faisant la morale à celui-ci) comme condition de présentation des enfants. Le Consulat se fait alors parfois, curieusement, « l’avocat du Diable », plutôt que d’insister avec fermeté sur les devoirs qu’a la mère de respecter le droit de visite du père — ce qu’on attendrait raisonnablement de nos diplomates (d’autant plus lorsque ce droit a été établi en justice).

Le Consulat ne s’informe pas davantage auprès des pères pour savoir si la mère japonaise qui lui a fait des promesses concernant les visites les a tenues ou pas. (…attentisme…, manque de suivi…voire inertie). Pour que le Consulat veuille bien « relancer » la mère ou son avocat, il faut à nouveau que le père en fasse la demande expresse au Consul. Les pères, parfois isolés à l’autre bout du Japon, épuisés par plusieurs années de conflit et de désespoir d’avoir perdu leurs enfants, n’ont souvent plus cette énergie. Ils ne se sentent pas soutenus. Ils se sentent même abandonnés. Certains sont à deux doigts de commettre des actes de désespoir. Ils ressentent cette inertie comme de la non-assistance à personne en danger.

« On attend paisiblement la retraite, ou l’on pense déjà à son prochain poste, à l’avenir de sa petite carrière…. On ne va pas s’embêter avec des dossiers difficiles et problématiques », entend-on dire, malheureusement, dans nos rangs, au sujet des Consuls).

Posons-nous deux questions essentielles :

1. Qu’est-ce qui pourrait bien pousser la mère kidnappeuse à accepter volontiers un dialogue qui ne pourrait que desservir ses intérêts — qu’elle croit être de garder les enfants pour elle seule — en allant vers une normalisation des visites ?

Au mieux, puisqu’elle ne veut pas présenter les enfants, elle va se servir du Consulat en feignant d’accepter le dialogue pour obtenir davantage d’argent du père (manipulation).
Au pire, elle fait la sourde oreille.

2. Que peut donc faire alors le Consulat ?

Monsieur l’Ambassadeur Philippe FAURE, qui a été le premier ambassadeur de France au Japon à prendre le problème à bras le corps, avait annoncé, il y a un an, qu’on allait définir précisément le périmètre d’intervention des consulats en la matière. Pourrions nous maintenant savoir si ce périmètre a été défini, et quel est-il ?

Que peut faire le Consulat si la mère fait la sourde oreille ? Est-il raisonnable, voire décent, d’abandonner la partie après un ou deux appels téléphoniques infructueux — et, gênés, de ne plus donner signe de vie au père, qui attend… ?

Vous pourrez maintenant mieux comprendre, Monsieur le Consul, l’exaspération de Monsieur COLLEAU, qui désire, bien naturellement, faire avancer au mieux son cas personnel, mais aussi, avec le style qui lui est propre, porte dans son message la souffrance des autres pères, leur angoisse quant à l’équilibre menacé ou déjà détruit de leurs enfants. En cela, nous ne pouvons que l’approuver et le soutenir.

Nous avons eu aujourd’hui connaissance de votre réponse à Monsieur Colleau. Par souci d’équité, nous sommes prêts à la publier aussi, avec votre autorisation, si vous le désirez.
Nous en retenons beaucoup de compassion, beaucoup de bonne volonté affichée, des promesses d’action et de suivi. Nous ne mettons pas votre sincérité en doute. Cependant, nous entendons le même discours des autres consuls, qu’ils soient de Tokyo ou d’Osaka, depuis plusieurs années, sans que le moindre changement ni résultat n’ait pu être observé. Pendant ce temps, perdu, nos enfants grandissent sans père, et ce temps perdu ne reviendra jamais. Alors, vous voudrez bien comprendre que nous sommes sceptiques et que nous demandons désormais des actions concrètes et rapides.

Nous sommes donc attentifs non seulement au suivi du dossier COLLEAU, mais aussi à celui des dossiers récents ou moins récents des autres parents que vous, Consuls de France, avez en charge. Ces parents, qui nous ont rejoint, qui sont prêts, eux aussi, à faire entendre leur voix, sont d’assez mauvaise humeur, je dois vous le confier.

Nous souhaiterions donc, nous, parents privés de nos enfants, nous, association SOS PARENTS JAPAN, être tenus informés de façon plus régulière de vos démarches que seulement « lors de visites (ponctuelles) à l’ambassade ». Nous vous faisons donc la demande d’inscrire à votre calendrier, à l’exemple du Consulat des Etats-Unis d’Amérique, une réunion de suivi toutes les 6 semaines pour tous les cas avec les parents et les associations concernés — à Tokyo comme à Osaka (bientôt Kyoto), avec une coordination suivie des deux groupes de travail.
Là, nous pourrions réellement travailler ensemble et être en mesure de rassurer les parents sur le suivi de leurs cas. Ce serait sans doute un moyen d’éviter que ceux-ci ne soient amenés à exprimer leur désespoir dans des formes que nous ne pourrions tous seulement que déplorer.

Nous formons le vœu que les Consulats de France au Japon honorent enfin auprès de nos compatriotes la mission qui est la leur. Et ce, de façon continue ! Une B.A. ponctuelle, aussi louable soit-elle, reste inefficace sans suivi (Cf. Consulat d’Osaka).

Si vous êtes animé, Monsieur le Consul, d’une volonté nouvelle et plus forte que ce que nous avons connu jusqu’ici pour faire aboutir positivement ces dossiers, montrez-le nous ! Vous aurez toute notre admiration et toute notre reconnaissance. Nous sommes prêts à travailler ensemble avec les Consuls de France au Japon. Mais nous n’accepterons pas, silencieux et résignés, que les dossiers pourrissent, et que nos enfants ne nous reconnaissent plus à force de ne plus nous voir.
L’angélisme n’est plus de mise, et l’attentisme ne peut plus durer. Quant à l’inertie, elle doit être combattue.
S’absoudre de son inertie sous prétexte de l’éventuelle contre productivité de certaines démarches est une argumentation qui a vécu. Elle ne nous fait plus aucun effet.
Plutôt que de déplorer son « impuissance », par manque de moyens de pression (raison souvent évoquée par les diplomates), ne serait-il pas opportun de se doter de nouveaux leviers ?

Il semble urgent que les états dont les ressortissants sont victimes d’enlèvement parental et de non présentations d’enfants du fait de citoyen(ne)s japonais(e)s, se dotent de moyens de pression nouveaux et efficaces sur le gouvernement japonais pour que celui-ci rende désormais illégales ces pratiques et que celles-ci soient sévèrement punies. SOS PARENTS JAPAN a quelques propositions à faire dans ce domaine. Cela fera l’objet d’une prochaine lettre ouverte. Nous vous serions alors très reconnaissants de bien vouloir, ainsi que Monsieur l’Ambassadeur, vous faire le relais de ces propositions auprès de notre gouvernement.

Nous comptons donc sur vous, Monsieur le Consul, sur le Monsieur le Consul d’Osaka et sur son successeur imminent, pour que, malgré la charge de travail qui vous incombe :

• vous teniez informés les intéressés — c’est-à-dire les pères et notre association — de façon régulière de l’avancement des démarches, pour les dossiers portés à votre connaissance, en établissant notamment, à Tokyo et à Osaka (Kyoto) un calendrier de réunions et, surtout,
• pour que des résultats tangibles puissent enfin être constatés.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Consul, l’expression de nos salutations distinguées.

Richard Delrieu
Président de SOS PARENTS JAPAN

contact@sos-parents-japan.org
https://sos-parents-japan.org/

Dernière minute : Nous apprenons que Monsieur Jacques COLLEAU, responsable international de SOS PAPA, a été interpellé par la police japonaise, samedi 13 juin à 15 heures, alors qu’il se trouvait devant le domicile de ses ex-beaux-parents à Saitama (Japon), lieu où réside sa fille Marie-Anne (9 ans) depuis son enlèvement par sa mère japonaise. Monsieur Colleau, qui n’a pas pu rencontrer son enfant depuis 5 années, désirait se manifester pacifiquement pour que sa fille sache que son papa ne l’oubliait pas. Ses ex-beaux-parents ont appelé la police. Se doutant de l’issue que pourrait prendre sa visite, Monsieur Colleau s’était, heureusement, fait accompagner par une équipe de la télévision NHK, qui a pu filmer la scène.
Etrange pays que le Japon, où les pères dont les enfants ont été enlevés sont interpellés, mais où les kidnappeuses courent toujours.

PS : Nous mettons en copie visible de ce message :

– Monsieur l’Ambassadeur de France à Tokyo
– Monsieur le Directeur des Français à l’Etranger
– Monsieur Mahrez Abassi, Chargé de mission par le Ministère des Affaires Etrangères
– MM. les Sénateurs des Français établis hors de France
– MM. les Conseillers à l’AFE pour l’Asie du Nord
– Mesdames et Messieurs les membres du CCPAS d’Osaka
– M. Jacques Colleau
– Les associations et personnes qui suivent de près ce dossier d’enlèvements et de non présentation d’enfants au Japon.

Par souci de confidentialité, les parents privés de leurs enfants sont en copie invisible.

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Courriel de Monsieur Jacques COLLEAU
à Monsieur le Consul de France Philippe MARTIN

Monsieur le Consul,

Je souhaite faire reference a l’entretien que vous avez bien voulu m’accorder le 7 juin.

Vous m’avez tout d’abord indique avoir ete recu a votre demande le 18 mai a l’ecole sise a Kazo de ma fille Marie-Anne, enfant binational victime d’enlevement parental et prive de tout contact avec son pere ainsi que toute sa famille francaise depuis plus de cinq annees.

Vos interlocuteurs etaient:

– le directeur de l’ecole, en poste depuis trois ans,
– le directeur adjoint, qui m’avait recu quelques semaines plus tot en compagnie de Monsieur Thierry Consigny, Representant General de l’AFE,
– l’institutrice de la classe de l’enfant,
– le responsable communal en charge de l’education.

Premiere surprise: la mere de Marie-Anne, Madame Kazumi Umezawa, se trouvait sur place avant meme votre arrivee, sans avoir ete pourtant invitee.

Seconde surprise: le directeur de l’ecole (tres lie comme vous le savez au grand pere xenophobe de Marie-Anne dont le propre pere etait le maire de la ville…) vous a indique que Marie-Anne, seule enfant binationale de l’ecole, etait epanouie, intelligente, assidue, bonne camarade, et ne connaissait pas de troubles (!)

Ce qui precede amene de ma part les commentaires suivants:

– Le directeur adjoint precite avait indique a Thierry Consigny et moi-meme, lors de notre visite quelques semaines avant la votre, que Marie-Anne etait tres perturbee, donnee confirmee par une mere ayant un enfant dans la meme ecole autant qu’une cousine de Madame Umezawa.

Marie-Anne a donc manifestement enregistre des progres foudroyants (!) en quelques petites semaines…

– Marie-Anne est pour rappel soumise a un traitement psychiatrique depuis son enlevement brutal par la mere.
Je tiens d’ailleurs a preciser ici que la psychiatre intervenant sur l’enfant, a ethique fort douteuse au demeurant, a toujours refuse de me recevoir, preuves a l’appui, ceci constituant une faute professionnelle grave.

Il est des lors etonnant que Marie-Anne soit tout a fait epanouie a l’ecole, d’autant que la mere elle-meme vous a indique ensuite sans vergogne que l’enfant allait en fait « bien a l’ecole mais pas bien au dehors »…

– Je note par ailleurs que Marie-Anne ne beneficiera d’aucun acces a une autre culture dans son environnement scolaire jusqu’a sa quatorzieme anneee et que la mere a interrompu l’apprentissage du francais, langue de sa seconde famille et de son second pays, apres l’enlevement, illustration parmi nombre d’autres de l’Alienation Parentale.

Vous m’avez fort heureusement indique avec satisfaction que Marie-Anne n’avait pas oublie cette langue mais il est plus que surprenant que vous puissiez l’affirmer, a moins bien sur de prendre ici encore les mensonges ehontes d’une mere kidnappeuse passee maitresse dans l’art pour argent comptant, puisque vous vous etes vu refuse a deux reprises par elle l’acces a l’enfant que vous n’avez donc jamais rencontre.

Un entretien telephonique avec la mere vous a ensuite permis d’entendre:

– que Marie-Anne avait appris par sa mere qu’une JAF nippone feministe, dans la grande tradition locale, avait interdit a son pere de la voir pour trois annees (ndlr: autre illustration flagrante de l’Alienation Parentale) en oubliant bien sur de lui expliquer l’existence de droits de visite hebdomadaires immediatement bafoues, l’enlevement parental, et la non reconnaissance par le pere de la competence juridique japonaise,

– que j’aurais ecrit a l’enfant que sa mere et ses grands parents nippons etaient, je vous cite, des voyoux (ndlr: le document imaginaire a bizarrement ete detruit par l’enfant…),

– que Marie-Anne, du haut de ses neuf ans…, etait fort mecontente que Monsieur Consigny et moi-meme nous soyons rendus a son ecole (ndlr: alors qu’elle ne nous a ni vus, ni apercus… Laissez-moi rire « jaune »!),

– que Marie-Anne recevait tous les jouets et lettres de son pere (ndlr: c’est curieusement toujours la mere qui vous les presente autant …qu’elle les receptionne).

Cerise sur le gateau, vous m’avez fait savoir que le fait de me rendre au domicile de l’enfant victime et de « m’agiter », etait tout a fait negatif, servi en cela par votre comprehension superieure a la mienne de la culture asiatique (il est vrai que je ne pratique les (et non la) cultures asiatiques que depuis un quart de siecle).

Je prendrai donc la liberte d’ecrire ce qui suit, parce que, Monsieur le Consul, « trop, c’est trop »:

– Certains ouvrages de vulgarisation de pedopsychologie, expliquant par exemple les dommages terribles causes aux enfants par l’Alienation Parentale, sont manifestement absents de votre bibliotheque mais il vous suffira de relire, pour mieux comprendre l’urgence a agir plus energiquement, la remarquable conference du Docteur Naouri ou le rapport du Professeur Rufo que je vous avais transmis, et savoir, pour ce qui concerne un autre syndrome, en l’occurence celui de Stockholm, que Nastassia Kampusch a par exemple rachete la maison de son kidnappeur violeur.

– Il est essentiel pour le second parent d’un enfant victime de l’enlevement parental de continuer a se manifester tres regulierement dans le perimetre de l’enfant enleve, plutot qu’opter pour l’attentisme auquel vous m’incitez (je n’ose ecrire par recherche de la facilite???), ceci afin de ralentir et si possible contrer les dommages extremes causes a l’enfant en danger par sa situation dramatique autant que l’alienation parentale dont il est victime.

Ajouterai-je ici que vivre heureux, pour un parent kidnappeur d’enfant, c’est vivre cache et que mettre en lumiere sa crapulerie, au travers de visites de protestation, ne peut que ruiner sa croyance en une tranquillite eternelle.

– Vous devez comprendre que votre passage a l’ecole a amene la presentation d’un excellent spectacle sur mesure, les horreurs etant, dans la culture nippone, toujours occultees vis-a-vis des tiers par un paravent, selon un modus operandi fort bien rode.

– Vous avez enfin parle de Marie-Anne comme d’une « pre ado » et je vous rappellerai a toutes fins utiles qu’elle n’a que neuf ans.

Considerant pour rappel le second refus de presentation de l’enfant par la mere que vous avez essuye, autant que toutes les atrocites dont sont victimes Marie-Anne, enfant en danger, et sa famille francaise, il me semble qu’un cocktail plus riche en volontarisme, en combativite et en determination serait o combien salutaire, en lieu et place d’un angelisme teinte d’attentisme, peu opportun au regard des circonstances.

Vous aurez aisement compris entre les lignes, Monsieur le Consul, que ces commentaires sont egalement destines a devenir en copie-colle des illustrations d’ autres cas que vous connaissez, en sus de celui de Marie-Anne, le feed-back recu par moi-meme d’autres peres victimes concernant leurs echanges avec le Consulat etant en effet proche du mien.

Cordialement,

Jacques Colleau
Responsable International
SOS PAPA
Association Membre de l’UNAF
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Note de la rédaction :
Monsieur l’Ambassadeur a déjà fait parvenir une réponse positive au président de SOS Parents Japan.
Nous vous tiendrons au courant de la suite des événements.