Enlèvement parental au Japon : du nouveau !

Sur les enlèvements parentaux, nous avons rappelé dans divers articles précédents, que ceci ne concerne pas que les couples franco-japonais mais aussi les couples japonais-japonais ainsi que bien d’autres nationalités.
Les avancées sont pour l’instant timides dans la mesure où les cas en suspens ne seront pas résolus dans l’immédiat mais une volonté d’avancer de concert vers une résolution des conflits dans l’intérêt des enfants semble cette fois-ci bien enclenchée.

Tokyo – Première réunion sur l’enfant au centre d’un conflit parental

Fruit d’un long combat, qui continue, le Japon reconnait enfin officiellement l’existence du problème des enlèvements parentaux avec la création d‘un « Comité de consultation franco-japonais sur l’enfant au centre d’un conflit parental ».
Les associations, dont SOS Parents Japan présidée par Richard Delrieu, vos élus, l’administration française et son Ambassade au Japon, sous l’impulsion de notre Ambassadeur Philippe Faure et son premier conseiller Christophe Penot, ont oeuvré depuis de nombreux mois pour la mise en place de cette structure bilatérale franco-japonaise.
Les ministères français et japonais des affaires étrangères ont réuni ce « Comité de consultation franco-japonais sur l’enfant au centre d’un conflit parental » le mardi 1er décembre 2009 au ministère japonais des affaires étrangères.
Ce Comité a pour but de faciliter les échanges et le partage d’information entre les deux administrations et plus généralement la coordination entre tous les organismes compétents.
Il permettra de mettre en œuvre certaines mesures de coopération concrète comme par exemple les échanges d’information en matière de déplacements de mineurs, la localisation et l’état de santé des enfants, la transmission de courriers familiaux (photographies, lettres) ainsi que la facilitation des démarches que l’agent consulaire peut être amené à effectuer auprès des parents pour s’enquérir de la condition de l’enfant.
La réunion a permis d’évoquer de manière précise les cas particuliers. La partie française a remis la liste de 35 cas dont elle a connaissance et a mis l’accent en séance sur les cas les plus difficiles.
Un point a également été fait sur les perspectives d’adhésion du Japon à la convention de La Haye qui reste le principal objectif de la France, comme l’Ambassadeur Philippe Faure a eu récemment l’occasion de le redire à Mme Keiko Chiba, ministre japonaise de la Justice. Il est important d’ici là que des progrès concrets puissent être réalisés sur les cas particuliers existant.
La France est le premier pays à mettre en place une telle structure avec le Japon.

Communiqué de presse du MOFA (en japonais) :
子の親権問題に係る日仏連絡協議会の開催
平成21年11月30日
12月1日(曜日)、子の親権問題に係る日仏連絡協議会第一回会合が東京の外務省内にて開催されます。日本からは、福嶌教輝欧州局参事官他が、仏からはクリストフ・ブシャール(M. Christophe Bouchard)仏外務省領事局条約・民事・司法共助部長他が参加します。
本協議会の主たる目的は、日仏の外交当局間で、日仏間の子の親権問題に係る情報を交換し、また、両国の現行国内法制を踏まえた当事者への支援の可能性について協議をすることです。
今次第一回会合では、日仏間で現在生じている事案についての情報交換等を行う予定です。
本協議会は、当事者間の紛争の解決自体を図るものではありませんが、外務省は、その所掌事務の範囲内で、子の親権問題の解決に資するべく、仏側と協力していく考えです。

—- 2e article —–

Tokyo – Nouvelle division au sein du MOFA pour suivre les enlèvements parentaux

(Copyright : Jiji Press, 2009/12/01 – Japan Launches Office for Int’l Child Abductions)
Japan’s Foreign Ministry set up an office on Tuesday to address cross-border parental child abductions.
The move followed a series of claims by fathers from the United States and Europe that their children were taken away by their former Japanese wives after divorce.
The office will discuss Japan’s responses to requests that Tokyo sign up to the 1980 Hague Convention on the Civil Aspects of International Child Abduction, a treaty aimed at protecting children from parental abduction.
The United States, Britain and France have been calling on Japan to become a signatory to the convention. Japan and Russia are the only Group of Eight countries that have not signed.
Japanese Foreign Minister Katsuya Okada said at a press conference that his country will consider the requests.
But Okada added there are difficulties in signing the treaty, apparently referring to the possibility that Japan may have to change its laws as a result.
The convention stipulates a parent’s right to meet his or her children and call for the return of children taken away by a parent to a country of origin without the other parent’s consent.
Japanese and French officials separately met in Tokyo and agreed to cooperate to resolve 35 pending cases of parental child abductions.

(Source et copyright : Nikkei, 2009/12/01)
外相、子の連れ去り問題で外務省内に担当室設置
岡田克也外相は1日の記者会見で、国際結婚が破綻した後の子どもの連れ去り問
題をめぐり、外務省内に「子の親権問題担当室」を同日付で設置したと発表した。
日本は国際結婚の破綻に伴う紛争解決のルールを定めた「ハーグ条約」に未加盟だ
が、外相は「今ある問題の対処と今後の条約加入の適否を含めて議論していく」と
述べた。

Photos et vidéos de la journée de prévention du 15 novembre 2009

IMG_1443.JPGPhotos et vidéos de la journée de prévention (suite).
Un album de photos a été mis en ligne ici : https://www.france-japon.net/albumphotos/v/communaute-francaise/ilot-717/

En cas de séisme à Tokyo : explications de Jérôme avec la carte du quartier from France-Japon.net on Vimeo.

Simulation d’un séisme et conduite à tenir from France-Japon.net on Vimeo.

Information et prévention en cas de séisme de très grande ampleur

Parcours sous tente enfumée – journée « îlotage séismes » à l’Institut Franco-Japonais de Tokyo from France-Japon.net on Vimeo.

Comme cela avait été annoncé dans le forum (ici), une séance d’information et de prévention en cas de séisme de très grande ampleur a été organisée par les responsables des îlots 712, 715, 717 et 612 (quartier Shinjuku), le dimanche 15 novembre, de 9h30 à 12h00, à l’Institut franco- japonais de Tokyo, dans le quartier d’Iidabashi.
Étaient présents les dirigeants des services de prévention des catastrophes de la Mairie de Shinjuku, ainsi que bon nombre de Français des quartiers concernés et d’autres responsables d’îlots (812)
Les pompiers de Shinjuku ont présenté différentes mesures de prévention.
– un camion de simulation des tremblements de terre
– un camion de pompier
une tente de fumée (voir la vidéo)
– la manipulation des extincteurs
– un atelier jeux pour les enfants
– l’utilisation du défibrillateur cardiaque (EAD).
– un kiosque de brochures d’information (anglais) et exposition de divers matériels (sac de survie et son contenu, casque, etc…)
Deux projections à l’Auditorium d’un film sur le tremblement de terre de Kobé (d’environ 20 min.) ont également été données, et ont été suivies de questions et réponses animées par Hubert Montouchet qui a vécu avec sa famille ce tremblement de terre.

Communiqué important de l’Ambassade de France : déménagement dans les nouveaux locaux

Nous relayons cette information importante émanant de la Section consulaire de l’Ambassade de France.

Tokyo, le 19 octobre 2009

Avis aux usagers français de la Section consulaire

L’Ambassade de France s’installera dans ses nouveaux locaux entre le 31 octobre et le 3 novembre prochains. Situé à proximité immédiate du bâtiment actuel, le nouveau bâtiment comprendra cinq étages et regroupera sur un même site l’ensemble des services de l’Etat à Tokyo. La section consulaire qui occupera un large espace au premier niveau, offrira à ses usagers des conditions d’accueil beaucoup plus confortables.

En raison du déménagement et de sa réinstallation, la section consulaire sera fermée au public lundi 2 novembre et mardi 3 novembre 2009 (jour férié au Japon). Elle rouvrira mercredi 4 novembre, à 9 heures.

Pour une demande de rendez-vous ou toute autre question concernant l’état civil, l’inscription consulaire, les bourses scolaires, les titres d’identité ou de voyage, les traductions certifiées, le notariat, etc. veuillez prendre l’attache de l’agent chargé de ce secteur en suivant les indications qui figurent sur le site https://www.ambafrance-jp.org/rubrique.php3?id_rubrique=550 (NB: les coordonnées téléphoniques et électroniques des agents ainsi que l’adresse postale de l’ambassade restent inchangées) ou bien en écrivant à l’adresse générique suivante : infoconsul.tokyo-amba@diplomatie.gouv.fr.

Si vous recevez ce message ayant déjà quitté le Japon, veuillez s’il vous plait le signaler à Mlle Hoang-Mai LE ( hoang-mai.le@diplomatie.gouv.fr ) ou à M. Eric HIESTAND ( eric.hiestand@diplomatie.gouv.fr ).

Modalités d’information du nombre et de l’identité des victimes, en cas de séisme

Nous avions envoyé par courriel à Monsieur l’Ambassadeur une demande d’informations sur la communication par téléphone Iridium ainsi que sur la manière dont les données concernant les éventuelles victimes seront rassemblées et, le cas échéant, communiquées aux familles et à la communauté française en cas de séisme majeur.
Nous publions, avec son accord, l’intégralité de sa réponse.

Cher Monsieur,

Je vous remercie pour votre message ainsi que pour le temps et l’énergie que vous consacrez à vos fonctions de chef d’îlot, élément central du dispositif de sécurité de la communauté française.
Je vous confirme qu’en effet, l’ampleur de la menace sismique au Japon ne m’a pas échappée. Je vous prie de croire qu’elle n’a pas échappé non plus à l’ensemble de mes équipes, en particulier C. Penot, qui est responsable du plan de sécurité, ainsi évidemment que le consul et ses collaborateurs. Je laisserai le soin à ces derniers de répondre aux questions techniques que vous posez sur les tests des téléphones satellite. Je peux néanmoins vous indiquer qu’un test effectué le 24 septembre avec nos collègues des ambassades européennes a permis de constater que le réseau iridium fonctionnait. S’agissant de l’antenne iridium de l’ambassade, dans l’hypothèse où un séisme de forte puissance se produisait avant l’emménagement dans la nouvelle ambassade (c’est-à-dire d’ici deux semaines), la première mesure prise serait naturellement de déployer en urgence une antenne provisoire.

S’agissant des modalités d’information de la communauté française à Tokyo et des Français de métropole sur le nombre et l’identité des victimes, en cas de séisme, nous avons des procédures claires, et simples:

1.  Les données concernant d’ éventuelles victimes françaises parviendraient à l’ambassade par plusieurs canaux:
– les autorités japonaises  : nous disposons des lignes directes de toutes les institutions concernés: centre de crise japonais, agence nationale de police, police de Tokyo (et d’ailleurs), pompiers, hôpitaux, etc.
– les ilôtiers français
– les autres  ambassades
– le centre de  crise du  Quai d’Orsay (opérationnel tous les jours, 24h/24), qui nous adresserait la liste des personnes françaises dont les proches, en France, n’ont pas de nouvelles.

2. Il reviendrait à la cellule de crise de l’ambassade d’effectuer les recherches, par téléphone ou par l’envoi d’une équipe sur le terrain.

3. S’agissant de la diffusion des informations vers la communauté française du Japon et les proches en France : l’identité des victimes éventuelles ne sera communiquée qu’aux proches. S’il s’agit d’un décès, la relation avec la famille (en particulier en moment de l’annonce du décès), sera confiée à un agent consulaire, si la famille réside au Japon. Si elle réside en France, le Centre de crise du Quai d’Orsay est compétent, en relation avec la gendarmerie. Comme vous le savez sans doute un décès n’est jamais annoncé par téléphone. Enfin, le nombre de victimes françaises sera communiqué par l’ambassade à la communauté et au centre de crise du Quai d’Orsay, qui informera les différents médias.

Nous aurons l’occasion d’en reparler à l’occasion de prochains comités de sécurité.

Cordialement,
Philippe Faure

Très fort séisme, de magnitude 7,1 dans l’est du Japon ce dimanche 9 août, vers 19h56

Un très fort séisme, de magnitude 7,1 (ou 6,9 selon les sources), a frappé l’est du Japon ce dimanche 9 août, vers 19h56. Les secousses ont été bien ressenties à Tokyo.
Questions :
Si l’épicentre du séisme avait été moins éloigné et moins profond, que se serait-il passé à Tokyo et dans les villes avoisinantes et, bien sûr, dans l’ensemble du Japon?
Vu la force avec laquelle nous l’avons ressenti au 10e étage (d’une résidence de 28 étages), on peut facilement imaginer il y aurait eu de nombreuses victimes, probablement des milliers. Le séisme de Kobé n’est pas si loin…
Ceci amène logiquement à une 2e question :
Les services consulaires de l’ambassade et les îlotiers qui constituent un réseau de soutien et de relais pour cette administration sont-ils vraiment prêts?
Quand on sait que la plupart des téléphones satellitaires Iridium qui ont été attribués à certains chefs d’îlot n’ont pas pu entrer en communication avec le Consulat cette année, on est en droit de s’inquiéter de la manière dont serait suivi un cataclysme survenant en août.
L’ambassade ne devrait-elle pas se doter d’urgence d’une antenne provisoire permettant la communication avec les téléphones Iridium des chefs d’îlot en attendant la fin des travaux prévue pour l’automne?
Cela semble relever du bon sens et de la précaution élémentaire.

Suivi d’une demande de visa pour la France

Pour connaître la suite réservée à votre demande de visa, allez sur cette page du site « France diplomatie info visa » et saisissez :
– Les 10 derniers chiffres du numéro de la quittance qui vous a été remise lors du dépôt de votre demande (comme indiqué sur le spécimen)(voir sur le site)
et
– Votre date de naissance
puis cliquez sur le bouton « Valider ».
Source : Ambassade de France

Enlèvement international d’enfants : une nouvelle démarche

Source : site web de l’Ambassade de France au Japon.
A la suite du symposium du 21 mai dernier, les quatre missions diplomatiques les plus concernées par le nombre de différends parentaux au Japon – Canada, Etats-Unis, France, Grande Bretagne – ont effectué une nouvelle démarche conjointe le 23 juillet auprès du ministère de la Justice.
Cette démarche a été l’occasion de rappeler la très forte préoccupation des quatre Etats concernés vis-à-vis des enlèvements internationaux d’enfants au Japon, en augmentation constante depuis plusieurs années, et des dommages psychologiques considérables que cette situation provoque chez les enfants et les parents qui la subissent.
La démarche a eu également pour objet de marquer une nouvelle fois tout l’intérêt que représenterait l’adhésion du Japon à la Convention de La Haye de 1980 sur les aspects civils de l’enlèvement. Cet instrument juridique international constitue en effet à nos yeux la meilleure solution face à l’amplification du phénomène dans ce pays, liée au nombre croissant d’unions binationales entre Japonais et étrangers.
Enfin les quatre ambassades ont invité les autorités judiciaires japonaises à se doter de moyens permettant aux parents étrangers, séparés de fait de leur enfant, de maintenir avec lui des contacts réguliers et de pouvoir exercer un droit de visite considéré comme naturel et légitime.

Tribune de l’Ambassadeur de France au Japon dans le Japan Times (extrait)

Dans un précédent article, nous vous avions indiqué le lien vers le document pdf de la tribune de l’Ambassadeur de France au Japon parue dans le Japan Times du 14 juillet 2009. Aujourd’hui, nous vous en présentons un court extrait, tel quel, en anglais.
Extrait :
« As countries that respect human rights, France and Japan are working hand in hand at the United Nations to watch over their defense in the world at large, and we are originators of many initiatives in this domain. One subject is an exception : the death penalty. Its growing application in Japan these past several years is something we find regrettable. France abolished it in 1981, like its European partners and like most of the grand democracies today, with the notable exception of Japan and the United States. The European Union as a whole considers the death penalty to be a futile sentence, inhuman and contrary to human rights.
France also lends its voice to the appeals calling on Japan to ratify the Hague Convention on international abductions of children. The question of foreign spouses exercising their parental rights and being deprived of visiting rights todays affects more than 168 children born of American, Canadian, British an French parents, and the pain these fathers experience is quite legitimate. »

Rappel
Vous pouvez télécharger le fichier pdf de la tribune de l’Ambassadeur publiée dans le quotidien anglophone Japan Times à l’occasion des célébrations du 14 juillet en cliquant ICI.