Attention les vélos ! Fourrière !

Si vous avez laissé votre vélo près d’une gare ou dans un endroit interdit au stationnement, vous risquez de recevoir un avertissement d’enlèvement par la fourrière. Ils sont bien gentils de vous avertir de la date et la plage horaire, ça vous laisse un peu de temps pour vous exécuter. Si vous abandonnez votre vélo, vous devrez payer une amende pour aller le récupérer.

Nouveau regard sur les photos d’Hiroshima

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LE MONDE | 02.08.08 | 14h30  •  Mis à jour le 02.08.08 | 14h30

Par sa brutalité, la photographie risque de « dramatiser » la réalité. Mais ce témoignage visuel informe aussi l’historien. Pour traiter du statut historiographique de l’image, Michael Lucken, spécialiste de l’histoire de l’art japonais à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco), a choisi comme matériau les images des bombardements atomiques sur Hiroshima et Nagasaki en août 1945, arrière-plan incontournable à l’histoire moderne du Japon. Dans son livre 1945-Hiroshima, les images sources (éd. Hermann), paru en juillet, il en répertorie une centaine à partir desquelles s’est construite la mémoire nationale. Il retrace la vie de leurs auteurs, les circonstances dans lesquelles elles ont été prises et analyse la manière dont elles ont été réinvesties par la culture, passant d’une fonction informative au registre du symbolique. La plupart des photographies prises juste après les bombardements ont disparu. Et la tentation est grande de retrouver le maillon manquant de l’histoire d’Hiroshima. C’est le piège dans lequel est tombé Le Monde le 10 mai, en se fiant – trop rapidement – à la Hoover Institution, fondation américaine réputée sérieuse, qui affirmait détenir « des photos de la dévastation et des corps des victimes après le bombardement atomique d’Hiroshima ». Au moment où Le Monde était en vente, le Musée du mémorial d’Hiroshima infirmait l’authenticité de ces images : elles avaient été prises à la suite du grand séisme du Kanto (région de Tokyo) de 1923…

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Au Japon, la garde partagée est un combat

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Mise à jour du 2 août : La traduction en japonais de cet article est disponible ICI.

« Il y a deux ans, alors que j’étais au travail, mon épouse a quitté la maison avec notre fils de 1 an et 9 mois. La dernière fois que j’ai vu mon enfant, c’était en janvier, pendant une heure. » Comme ce Japonais désireux de conserver l’anonymat, quelque 166 000 parents, japonais ou étrangers, sont chaque année privés du droit de voir leur(s) enfant(s) après une séparation. En cause : une justice qui fonctionne encore sur des principes d’organisation familiale hérités de l’ère Meiji (1868-1912), qui ne reconnaît ni le droit de visite ni le partage de l’autorité parentale et ne considère pas l’enlèvement d’enfant par l’un des parents comme un crime.
« Dans la situation juridique actuelle du Japon, le parent le plus prompt à emmener les enfants avec lui en obtient la garde », explique, dans un document sur le droit parental au Japon, Richard Delrieu, professeur à l’université Kyoto-Sangyo, lui-même privé de son enfant et président de l’association SOS Parents Japan. « Le kidnapping est toléré par le tribunal, ajoute-t-il. Après six mois de résidence des enfants à leur nouveau domicile, le parent kidnappeur prend un avantage juridique sur l’autre parent, déterminant pour l’attribution de la garde. »
La pratique est si ancrée qu’elle dépasse parfois le cadre du couple. « Ma femme a succombé à un cancer il y a deux ans, se souvient Paul Wong, un Américain. Depuis, ma fille vit chez mes ex-beaux-parents. Quand j’ai essayé de la récupérer, ils m’ont attaqué en justice. » Le tribunal s’est prononcé en faveur des beaux-parents, et M. Wong s’est vu privé de son droit parental.
Ces privations concernent parfois des mères. Masako Aeko ne sait pas où habitent son ex-mari et son fils de 13 ans, rentrés au Japon après un divorce – assorti d’une garde partagée – réglé devant la justice au Canada, où la famille résidait.
Mais dans 80 % des cas, c’est le père qui perd tout contact avec son ou ses enfants. Une situation vécue par Steven Christie, un Américain séparé – mais non divorcé – de sa femme japonaise et qui n’a pas vu son fils depuis trois ans hors des tribunaux. « J’ai pu passer une heure avec lui dans une salle du tribunal des affaires familiales de Tokyo, sous vidéosurveillance, raconte-t-il. Je n’avais pas le droit de poser de questions. Si je l’avais fait, mon fils avait pour instruction de ne pas répondre et l’entretien aurait été interrompu. »
Ces situations, où sont contredits les devoirs élémentaires du mariage (vie commune et assistance mutuelle) et où l’abandon de domicile avec un enfant n’est pas considéré comme un enlèvement, témoignent du vide juridique existant au Japon. « Le problème est que la loi sur la famille est conçue pour respecter l’autonomie du foyer, explique l’avocat et professeur de droit Takao Tanase. Le droit n’interfère pas dans les affaires du foyer. »
La question de la garde doit faire l’objet de négociations entre les deux époux. Si un accord est impossible, le tribunal devient l’ultime recours. Mais il fonde ses décisions sur le principe – inscrit, lui, dans le droit japonais – d’un seul parent détenteur de l’autorité parentale en cas de divorce.
Ce principe est un héritage de l’ère Meiji. « Après 1868, la nouvelle forme légale de la famille a renforcé son aspect patriarcal », écrivait, en 1984, Kenji Tokitsu dans les Cahiers internationaux de sociologie. Elle a été remplacée en 1945 par une « structure égalitaire » restée « en décalage avec la pratique ». Dans ce contexte, l’accent est toujours mis sur la « continuité et le maintien de la famille ». En cas de divorce, l’un des parents sort de la famille, de la « maison » – « uchi », en japonais – et crée, de fait, un deuxième « uchi », sans rapport avec son ancienne maison.
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Le festival de Kagurazaka (Tokyo 2008)

Il fait très chaud à Tokyo! Mais cela n’a pas empêché pas les danseurs de faire leur démonstration endiablée de « awa odori » (阿波踊り) dans le quartier de Kagurazaka hier soir.
Ceux qui ont manqué le spectacle pourront se rattraper ce soir, samedi 26 juillet, entre 19 et 21h.
Voir l’album

Chers Internautes et fidèles de France-Japon.net…

Chers Internautes et fidèles de France-Japon.net,
Votre site préféré a fait l’objet d’attaques répétées depuis l’an dernier par une personne envoyant des affirmations erronées à des milliers de gens, dont de nombreux journalistes et élus. Ce faisant, elle cherche à faire accroire qu’elle est certaine de détenir la vérité.
Que reproche-t-elle à France-Japon.net?
Elle l’accuse d’être un « outil propagandiste de la petite franc-maçonnerie tokyoïte ».
Lorsque nous avons informé cette personne de ses erreurs, elle nous a répondu qu' »il est de notoriété publique que les francs-maçons s’autorisent sans aucun scrupule à mentir au sujet de leur adhésion à la Grande Fraternité ». (sic!)
Ainsi l’auteur de ces mots a-t-il choisi de tourner en rond et de s’enfermer dans un système délirant (correspondant à son état mental?), en nous accusant indirectement d’être franc-maçon ET de mentir (et bien sûr sans apporter la moindre preuve de ce qu’il avance). Quelle facilité de toujours critiquer et répéter la même chose!
Pourquoi répondre à de telles affirmations sans fondement?
Tout simplement parce qu’il nous semble qu’elles peuvent semer le doute dans l’esprit de certaines personnes mal informées et aussi parce que ces attaques répétées nuisent à l’image de notre site.
J’affirme donc ici solennellement que je n’appartiens à aucune loge maçonnique, ni d’ailleurs à aucun syndicat ni parti politique. J’ai beaucoup de respect pour les valeurs qu’ils défendent mais france-japon.net n’est pas « franc-maçon.net » et souhaite être utile à la communauté franco-japonaise en toute indépendance.
J’en profite pour remercier au passage toutes les personnes qui soutiennent notre action depuis le début (il y a déjà dix ans!) et qui continuent régulièrement, à nous manifester leur chaleureux soutien.

Christian Bouthier
webmestre de france-japon.net

Rédaction de brèves en partenariat avec l’ambassade de France

L’association Sciencescope propose la rédaction de brèves en partenariat avec l’Ambassade de France.
Voir l’article complet sur le site de Sciencescope

Procédure pour soumettre une brève
1. Le SST est divisé en trois secteurs ; le rédacteur devra tout d’abord contacter l’interlocuteur correspondant au secteur de sa brève :
* STIC : sciences et technologies de l’information et des communications (informatique, télécommunications, robotique, électronique, mathématiques, 3D, transactions électroniques sécurisées (le paiement électronique / technologies au service des transactions financières, les technologies sans contact (NFC), l’interoprabilité, la sécurisation des changes (cryptages), l’identification (biomtérie), la dématrialisation)). mèl : adjoint.stic@ambafrance-jp.org
* ING : Sciences de l’ingénieur, énergie, environnement (matériaux, physique, chimie, nanotechnologies, énergie, transports, mécanique, optique aéronautique, génie civil…). mèl adjoint.ing@ambafrance-jp.org
* SDV : Sciences de la Vie (biologie, biotechnologies, médecine, pharmacie, agriculture). mèl : adjoint.sdv@ambafrance-jp.org
2. Le collaborateur du SST juge si le thème propos est approprié à la rédaction d’une brève (ceci pour éviter une rédaction inutile), et conseille éventuellement sur le contenu.
3. Une fois le thème validé par le SST, le rédacteur écrit une brève en respectant les critères définis par le SST.
4. La brève est relue par les membres du SST et pourra être modifiée si besoin est, avec l’accord du rédacteur.
5. Une fois validée par tous, la brève sera publie dans le BE suivant. Il est important de réagir très vite, les brèves sont des nouvelles qui doivent être fraîches. L’ensemble peut se faire en une journée.

Rôle de Sciencescope

La brève sera rémunérée à hauteur de 4 000 ¥ via l’Association. Sciencescope ne pouvant rémunérer que les adhérents, les 1 000 ou 2 000 ¥ d’adhésion à l’association (en fonction du statut) seront retenus sur le paiement de la première brève pour les autres.

Voir l’article complet sur le site de Sciencescope

Enfants binationaux et respect du droit de visite après un jugement au Japon : une priorité de la Présidence française pour les six prochains mois

Le 2 juillet 2008, la France a présenté ses priorités pour les six prochains mois de la présidence française de l’Union Européenne aux Ambassadeurs et Chefs de mission des 27 pays membres.
De source européenne, en ce qui concerne le Japon, la Présidence française a placé les affaires consulaires en matière de non-présentation d’enfant parmi ses quatre priorités,
La France doit faire face, comme tous les autres pays de l’Union européenne, les Etats-Unis et le Canada, au problème du respect du droit de visite après un jugement de divorce dans le cas d’enfants de couples binationaux en résidence au Japon.
Plus d’une vingtaine de ressortissants français voient actuellement leur droit de visite bafoué malgré un jugement rendu au Japon. Quand bien même ce droit de visite a été légiféré par le juge des affaires familiales, il n’est pas appliqué et la police n’est d’aucun recours, si ce n’est au contraire pour interpeller le parent qui insiste pour le respect de ses droits au titre qu’il trouble l’ordre public.
En l’absence d’un quelconque engagement de l’administration japonaise à résoudre ces problèmes, la Présidence française a invité, selon nos sources européennes, les 27 pays membres de l’Union Européenne à exercer toute pression utile pour convaincre le gouvernement japonais que ce problème peut nuire à l’image du Japon sur la scène internationale.
Source : https://afe-asie-nord.org/?p=294

Arrêtons les séparations de parents et d’enfants !

Les droits de l’enfant au Japon après un divorce (suite)

Deux événements importants pour l’évolution du droit de visite aux enfants suite à un divorce au Japon ont eu lieu à Tokyo les 13 et 14 juillet:
– Une séance de travail des associations de parents privés de droit de visite à leur enfant suite à un divorce ou une séparation suivie d’une manifestation (voir les photos ICI, vidéos bientôt en ligne).
– Une conférence de presse qui s’est tenue au Foreign Correspondents’ Club of Japan sur le même sujet. (photos et vidéos en ligne très prochainement).
La conférence de presse a été suivie de divers articles parus dans la presse asiatique et notamment dans le « Japan Times ».

Extraits (© Japan Times) : Campaigners call for dual custody of children
By MINORU MATSUTANI Staff writer

Foreigners who have divorced their Japanese spouses are often denied access to their children. This is because Article 819 of the Civil Code stipulates that only one of the parents can have parental rights following a divorce, causing family courts to rule against dual custody of children. Thierry Consigny, an elected member of the Assembly for French Overseas Nationals for Japan and North Asia, promised Monday in Tokyoto « raise awareness of the issue among lawmakers, the government and media. »
While he spoke at the Foreign Correspondents’ Club of Japan, Consigny was joined by several foreign and Japanese parents who have been unable to see their children for years after divorce and who spoke of their tragic experiences. Consigny emphasized that this is not just the problem of foreigners, but it is also a Japanese problem. More than 160,000 parents in Japan are unable to meet their children after separation or divorce. More than 10,000 dual citizenship children living in Japan cannot see their foreign parents.
Such situations are seldom observed in Europe, where no laws stipulate that the single parental right is mandatory, or the United Sates, where divorcing parents can choose dual or single parental rights, according to Hiroaki Morita, chairman of Separated Children’s Support, a Tokyo-based nonprofit organization.
Lire la suite sur le site du Japan Times.

« Pourquoi parents et enfants ne peuvent-ils pas se voir après un divorce (au Japon)? »

Entretien avec Jean-Philippe Rousse de l’IFJT


Entretien avec Jean-Philippe Rousse from Christian Bouthier on Vimeo.

Nous vous proposons aujourd’hui un entretien avec Jean-Philippe Rousse, le directeur des cours de l’Institut Franco-Japonais de Tokyo. Il nous parle de sa mission et de l’évolution de l’Institut ces dernières années.
L’IFJT est un lieu magnifique ou se rencontrent et se brassent harmonieusement les cultures japonaise et française et j’invite toutes celles et ceux qui ne connaissent pas encore l’établissement, son magnifique jardin, sa brasserie et sa médiathèque à venir y passer quelques instants.

Voir la vidéo sur l’Institut (© Chocolat) :

坂倉準三の日仏学院 from chocolat on Vimeo.

Voir l’interview de Jean-Philippe Rousse :