Le Premier Ministre Yukio Hatoyama a déclaré samedi que face à l’important problème de dénatalité que connaît le Japon, il faudrait que le pays accueille davantage d’étrangers. Le Japon a actuellement une des politiques d’immigration les plus strictes au monde. Selon Hatoyama, il faudrait encourager un peu plus les étrangers souhaitant venir vivre et travailler sur son territoire.
Cette déclaration, faite en marge du sommet de l’APEC à Singapour, est peut-être le début de la mise en œuvre d’une nouvelle politique de l’immigration au Japon, qui devra bientôt gérer un important problème de pénurie de main d’œuvre dans certains secteurs.
Source : Actu Japon (par courriel), AFP, BB news
Catégorie : Société japonaise
Le street computing au Japon
Marcher en regardant son ordinateur portable, s’arrêter sur le trottoir pour l’utiliser, debout, et taper des messages ou autre chose… voilà le Street Computing.
Certains en perdent même la parole! Nous, on en reste sans voix!
Enlèvement international d’enfants : une nouvelle démarche
Source : site web de l’Ambassade de France au Japon.
A la suite du symposium du 21 mai dernier, les quatre missions diplomatiques les plus concernées par le nombre de différends parentaux au Japon – Canada, Etats-Unis, France, Grande Bretagne – ont effectué une nouvelle démarche conjointe le 23 juillet auprès du ministère de la Justice.
Cette démarche a été l’occasion de rappeler la très forte préoccupation des quatre Etats concernés vis-à-vis des enlèvements internationaux d’enfants au Japon, en augmentation constante depuis plusieurs années, et des dommages psychologiques considérables que cette situation provoque chez les enfants et les parents qui la subissent.
La démarche a eu également pour objet de marquer une nouvelle fois tout l’intérêt que représenterait l’adhésion du Japon à la Convention de La Haye de 1980 sur les aspects civils de l’enlèvement. Cet instrument juridique international constitue en effet à nos yeux la meilleure solution face à l’amplification du phénomène dans ce pays, liée au nombre croissant d’unions binationales entre Japonais et étrangers.
Enfin les quatre ambassades ont invité les autorités judiciaires japonaises à se doter de moyens permettant aux parents étrangers, séparés de fait de leur enfant, de maintenir avec lui des contacts réguliers et de pouvoir exercer un droit de visite considéré comme naturel et légitime.
Open Letter to MS Mami Mochizuki, Reporter, NHK
Note de la rédaction : Nous publions aujourd’hui une lettre ouverte en anglais du responsable de la section internationale de l’association SOS Papas.
——– Open Letter to MS Mami Mochizuki, Reporter, NHK ——–
Subject : Your TV report broadcasted on Ohayô Nihon on July 15, 2009.
Miss Mochizuki,
Please, allow me to draw your most urgent attention as follows :
Your first confusion
Most shooting you made with me (and I did give you a lot of my time upon your request!!!) was supposed to highlight the crucial importance of an association like SOS PAPA, together with many others worldwide, to defend binational children’s basic rights to BOTH parents and BOTH families after split of their parents, together with BOTH cultures and countries in the case of binational kids.
This should have been indeed used by you with the media power as a WONDERFUL OPPORTUNITY to explain millions of Japanese viewers such CRUCIAL ISSUE FOR CHILDREN’S SAKE, in other words for those who are the future of a nation.
Indeed, you even asked us as well to help you get pictures shooted in the first Tokyo demonstration of Summer 2008 to which we participated, aiming at defending children’s rights to their both parents after split of those, as well as the latest one held in Paris in the vincinity of the Japanese Embassy on June 29, 2009, the day of our sitting covered by foreign media and being organized to ask simply Japan again and again to respect basic rights of kids to their BOTH parents.
As you know, we, together with some Senators, had even been received by one of your honorable Ministers that day.
Your second confusion
At all stages of preparation of your report, I, just like many social leaders of the western community, press correspondents, political heads, was there for You, all of us being ready to help you the best we could to make a GREAT report, like the evening ones of another Japanese journalist, Ms Hiroko Kuniya I like so much, being so good and so professional.
You despised us.
Your third confusion
You did not make any efforts to understand how tricky the comments of Japanese child abducting mothers are, simply consisting in looking for lousy excuses to justify their awful behaviours, since they know of course what they do is just terrible and unhuman.
Indeed, you chose instead to believe the rubbish of Japanese people who abducted their kids as well as those protecting and excusing such awful actions, just because you, like many of your compatriots, still think words of Japanese persons are more credible and valuable than those of gaijins.
For all readers and viewers information, as well as yours once again, I have got no choice but to repeat here the reason why Japanese mothers abduct children has usually nothing to do with any couple violence whatsoever but is instead simply due to the fact those women wish to get rid of their hubands they do not love anymore (nothing wrong about their right to divorce of course) and therefore use most dirty tricks and false accusations in Court to keep selfishly the children for themselves as « uchi no mono », ignoring the fact that children are human beings, have got rights as stated in the UN New York Convention signed by Japan, and therefore belong to noone.
Well, you could appreciate by yourself the shameful behaviour of a nice Japanese abducting mother calling the police against a peaceful gaijin father bringing a gift to his daughter abducted since more than five years and against yourself, the day we drove to Kazo together…
Should I mention as well you did not even explain clearly to NHK viewers the archaism of Japanese Family Law?
Last but not least, you did not make most sadly any efforts as well to communicate on a key issue, i.e. the most terrible and usually unreversible psychological consequences of such cruel and unresponsible abudctions on victimized children, emphasized by all leading international experts.
Your fourth confusion
Your full approach, consisting namely on making a tasteless and useless report, remaining at the surface of things, leaning on pressure, functioning even on self censorship, proves you have obviously got a totally wrong approach of journalism, as many foreign media correspondents, foreign government representatives and NGO leaders do believe.
Yours Sincerely,
Jacques Colleau
Head of International Affairs
SOS PAPA
An Association Member of UNAF (French Union of Family Associations)
Note de la rédaction :
La presse internationale se fait l’écho, de plus en plus fréquemment et fortement, de la situation anormale du Japon (nous sommes en 2009!) quant au non-respect du droit de l’enfant de recevoir des visites du parent ne jouissant pas de l’autorité parentale suite à un divorce.
Nous publierons dans les jours à venir une compilation de liens vers des articles récents dénonçant ce non-respect des droits élémentaires de l’enfant.
Ce que vous n’avez pas vu sur la NHK
Le témoignage de Jacques Colleau, Président de la Section Internationale de SOS Papa, a été supprimé au dernier moment par la Direction de la NHK lors d’un reportage diffusé le mercredi 15 juillet 2009.
La NHK n’a pas manqué par contre de diffuser une interview de Me Kensuke Ohnuki, avocat spécialisé en droit de la famille, qui y justifie les enlèvements internationaux, dans la plupart des cas (sic), en raison du caractère violent des pères incriminés.
Je proteste vivement contre ce reportage biaisé, alors que de vraies questions sur la responsabilité du Japon vis-à-vis de la communauté internationale et de ses citoyens restent en suspend.
Thierry Consigny, Conseiller à l’AFE
(Source : blog https://afe-asie-nord.org/)
Note de la rédaction de france-japon.net :
Nous nous associons à cette protestation.
Cette tentative de justification de Me Ohnuki des enlèvements et non -présentation d’enfants par des Japonais n’est absolument pas fondée dans la majorité des cas et est donc irrecevable.
Nous espérons que les politiques français vont enfin se mobiliser -et ce, au plus haut niveau et en masse- pour que cesse cette triste mascarade où l’on voit certains Japonais y présenter leur pays et ses ressortissants en victimes, y compris par des contre-vérités, alors qu’une absence de loi japonaise sur l’autorité parentale conjointe favorise tous les abus de certains parents nippons. Il faut également rappeler que ce problème n’est pas qu’un problème entre Étrangers et Japonais mais aussi entre Japonais eux-mêmes et que des dizaines de milliers d’enfants japonais sont victimes de sévices psychologiques du fait de cette carence législative.
Au lendemain de la publication par notre Ambassadeur Philippe Faure d’un article dans le Japan Times appelant le Japon à améliorer la situation des enfants kidnappés par un parent japonais, la présentation par la NHK de ces contre-vérités et la censure qu’elle a appliquée au témoignage du président de l’Association SOS Papas est un véritable camouflet à la République Française et à ses représentants de la part de cette chaîne publique.
Tous les Étrangers ayant divorcé d’un(e) Japonais(e) et dont les enfants sont privés de leur visite se sentiront bafoués par de telles déclarations, cette présentation biaisée de l’informations et cette censure.
SOS PAPA et des Elus ont manifesté à Paris devant l’Ambassade du Japon le 29 juin 2009
Le lundi 29 juin 2009, Joëlle Garriaud-Maylam, Claudine Lepage et Richard Yung, Sénateurs représentant les Français établis hors de France, et Colette Langlade, Députée, se sont joints, toutes tendances politiques confondues, à SOS PAPA pour un sitting organisé devant l’Ambassade du Japon à Paris par notre Association, avec le soutien d’autres telle SOS Parents Japan, afin de défendre les Parents et Grands-Parents privés de leurs enfants et petits-enfants suite à séparation du parent français d’avec un ressortissant japonais.
Au Japon, ce sont en effet près de 166.000 enfants japonais dont 10.000 binationaux, selon l’Assemblée des Français de l’Etranger, qui vivent des situations dramatiques, car privés de l’un de leurs parents après séparation du couple, quasiment toujours leur Papa. Le droit de la famille japonais ne reconnaît presque jamais le droit de visite et encore moins celui d’hébergement après séparation du couple parental et, lorsqu’il est autorisé, ce droit, pourtant réduit le plus souvent à quelques pauvres heures mensuelles, n’est pas respecté si le parent qui a “hérité” sans partage de l’autorité parentale s’y oppose, servi en cela par une tradition antédilluvienne de monoparentalité.
Cette situation perdure généralement jusqu’à la majorité des enfants enlevés, sur fond d’aliénation parentale exacerbée, les enfants franco-japonais étant ainsi privés de toute leur famille française, de leur second pays et de leur seconde culture et il en résulte des effets psychologiques désastreux sur ces enfants victimes.
Le Japon enfreint en toute impunité, et dans une indifférence presque générale, le droit international, bafouant notamment la Convention des Nations Unies de 1989 sur les Droits de l’Enfant.
À l’issue du sitting, une délégation composée de membres de SOS PAPA et des parlementaires présents a été reçue à l’Ambassade du Japon par Monsieur Juichi Takahara, Ministre Conseiller.
SOS PAPA demande:
– la signature par le Japon de la Convention de La Haye de 1980 sur les Aspects Civils de l’Enlèvement International d’Enfants,
– le partage de l’autorité parentale après séparation du couple parental,
– l’inscription dans la loi japonaise du Droit de Visite et d’Hébergement, et à terme de la Résidence Alternée,
– la prise en compte du Syndrome d’Aliénation Parentale par les tribunaux japonais,
– la reconnaissance légale du droit des enfants binationaux à recevoir une double éducation culturelle et linguistique,
– le traitement égal, dans les faits, des parents étrangers et japonais devant la justice japonaise,
– l’attribution aux tribunaux des affaires familiales japonais de moyens coercitifs permettant l’application de leurs décisions,
– la nomination d’une commission juridique franco-japonaise destinée à régler les cas d’enfants franco-japonais en souffrance, la Convention de La Haye précitée n’étant pas rétroactive.
L’ambassade du Japon a rappelé la sempiternelle position officielle au sujet des différences culturelles ou du non-interventionnisme étatique dans le domaine de la famille (ndlr: sauf quand la police intervient sans vergogne contre les Papas étrangers tentant de rendre pacifiquement visite à leurs enfants enlevés…), mais a toutefois également annoncé que le Japon examinait une proposition par la France de mise en place d’une structure bilatérale de médiation, qui serait chargée de résoudre au cas par cas les dossiers des enfants franco-japonais privés de leur père, cette annonce incitant toutefois à la plus grande vigilance, le Japon menant en bateau sur ce sujet les élus et diplomates étrangers depuis de longues années .
Nos remerciements aux Sénateurs Joëlle Garriaud-Maylam, Claudine Lepage, Richard Yung, à la Députée Colette Langlade pour leur solidarité active ce 29 juin 2009, ainsi que tout au long de l’année.
Jacques Colleau
Responsable des Affaires Internationales
SOS PAPA
Association d’Aide aux Victimes
Association Membre de l’UNAF
Réunion de coordination relative aux conflits familiaux au Japon : enlèvement parental, non-présentation d’enfant, droit de visite
Communiqué du 6 juillet 2009 de la Section consulaire de l’Ambassade de France au Japon
L’Ambassade de France à Tokyo et le Consulat Général d’Osaka vous informent qu’une première réunion de coordination et d’information entre les services diplomatiques et consulaires d’une part, et les parents français concernés par l’enlèvement parental, la non-présentation d’enfants ou l’exercice du droit de visite, se tiendra le lundi 13 juillet 2009 de 10h à 11h30 à Tokyo, salle de la bibliothèque de l’Ambassade.
Cette réunion permettra de faire le point sur les dossiers en cours et les actions menées par les différentes parties. Elle est appelée à se tenir régulièrement, sur une base trimestrielle.
Les personnes intéressées sont priés de confirmer leur participation auprès de Mme Sandra Cohen, vice-consule :
– Courriel : sandra.cohen(arobase)diplomatie.gouv.fr
– Tél : 03 5798 6086
Les personnes qui ne pourraient se déplacer peuvent demander à se faire représenter par :
– les services consulaires de Tokyo ou d’Osaka ;
– l’Association SOS-Parents : contact(arobase)sos-parents-japan.org ;
– un tiers de leur choix qui s’exprimera en leur nom.
Source : https://afe-asie-nord.org/?p=737
Précisions au sujet de la PÉTITION au Parlement japonais
L’association SOS Parents Japan vient de publier un article que nous reprenons ci-dessous, avec l’accord de son bureau.
Par ailleurs, vous trouverez 3 documents à télécharger ici :
https://sos-parents-japan.org/petition/petition-au-parlement-japonais-oyakonet.pdf
https://sos-parents-japan.org/petition/petition-oyakonet-quelques-precisions.pdf
https://sos-parents-japan.org/petition/tract-de-oyakonet.pdf
Article
ATTENTION : La date limite de réception par OYAKONET des formulaires de pétition est repoussée au 8 juillet 2009.
La pétition, adressée au Parlement japonais, est à l’initiative de la coordination de 18 associations de parents japonais privés de leurs enfants, OYAKONET, avec le soutien de SOS PARENTS JAPAN et de SOS PAPA International.
Il y a, selon les statistiques officielles, 166.000 enfants par an au Japon qui perdent tout contact et, pour la plupart de façon définitive, avec leur autre parent en cas de séparation du couple parental. Il y a de nombreux enfants binationaux, dont des enfants franco-japonais, qui sont victimes de cette situation.
Cette pétition demande à ce que la loi japonaise soit modifiée, et que soit établi au Japon, en cas de divorce :
1. Le partage de lʼautorité parentale
2. Un droit de visite pour le parent qui n’a pas la garde des enfants
3. Un programme législatif permettant d’assurer la continuation des relations et des échanges parents-enfants en cas de séparation et de divorce, avec notamment la création de centres de visite adaptés et sûrs, et d’une guidance pour le déroulement des visites.
Veuillez bien renvoyer vos formulaires de pétition remplis et signés avant le 8 juillet 2009 à l’adresse ci-dessous. Ils seront adressés au Parlement japonais par Oyakonet. Merci pour votre solidarité !
Attention : les copies ne sont pas acceptées par le parlement japonais. L’inscription
manuscrite de votre nom tient lieu, au Japon, de signature.
sous 氏名:nom sous 住所:votre adresse
Préciser (France) si c’est le cas .
—–
Oyako no menkai kôryû wo jitsugen suru zenkoku Network
(OYAKONET)
Space F nai
3-11-6 Kunitachi-shi naka
TOKYO 186-0004
—–
En japonais :
〒186−0004
東京都国立市中3−11−6
スペースF内
親子の面会交流を実現する全国ネットワーク
(親子ネット)
Les droits des Étrangers au Japon
Les dernières informations sur les droits des Étrangers au Japon du site de Arudo Debito (www.debito.org)sont désormais accessibles dans la colonne de droite (vers le bas). (en anglais)
Nous avons déjà parlé de ce site qui est une mine d’informations utiles sur vos droits et… leur évolution au Japon.
Rassemblement et signature de pétition à Kyoto le dimanche 21 juin 2009 contre les enlèvements parentaux et les non présentations d’enfants au Japon
Annonce publiée sur le site de sos-parents-japan.org/.
OYAKONET – SOS PARENTS – SOS PAPA
Un rassemblement et une signature de pétition contre les enlèvements parentaux et les non présentations d’enfants au Japon (suite à une séparation ou un divorce) et demandant l’adoption d’un droit de visite dans la loi japonaise, se déroulera Dimanche 21 juin à Kyoto, à l’initiative de l’association Oyakonet (coordination des associations japonaises de parents privés de leurs enfants, section du Kansai). Un meeting, couvert par la presse, suivra.
SOS PARENTS JAPAN et SOS PAPA International y participeront.
Elle débutera à 10h00 du matin au centre ville, carrefour de Shijo-Kawaramachi, en face du grand magasin Takashimaya.
Venez nombreux !
Thank you in advance for forwarding this left behind parents demo’s announcement (2009, June 21 (Sunday) in Kyoto.
The demonstration will start at 10:00 and last about 2 hours, collecting petitions against parental abduction in Japan and asking for visitation rights in the Japanese law. It is being held by the Kansai Oyakonet group of left behind parents. The press will be covering the demonstration.
The place is Shijokawaramachi in front of Takashimaya. It is 3 or 4 stops north of Kyoto Station. If you can make it please come.