Le renseignement japonais, par Grégoire Sastre

Extrait de l’article :

Le renseignement et les guerres secrètes se jouent dans des espaces hors la légalité et leurs contours demeurent flous, ce qui en fait un sujet difficile à traiter de manière objective et apaisée. Cela tient également, comme le souligne Alain Dewerpe, à la persistance, autour du renseignement, d’un imaginaire romanesque du secret, des complots, des manipulations et du mensonge, ainsi que d’une méfiance plus ou moins assumée pour ce qui était considéré comme les égouts de la politique. On y retrouve également la dichotomie entre la surveillance et la protection du public : il s’agit, d’un côté, de contrôler les populations et, de l’autre, de déjouer les menaces. Quand un lanceur d’alerte comme Edward Snowden met à jour un abus de pouvoir, les gouvernements en place, démocratiques ou non, mettent en avant la nécessité de se défendre sur le terrain de l’action clandestine, qu’elle soit physique ou non.

Au Japon, ces questions font l’objet d’intenses débats depuis la fin de la guerre du Pacifique. En décembre dernier, la décision denvoyer un navire et deux avions de reconnaissance des Forces dautodéfense (FAD) afin de mener une mission de renseignement dans le golfe dOman a ainsi ému lopinion : elle a été prise par le Cabinet sans être débattue ou votée par la Diète japonaise. Cette décision pose la question de l’usage des forces militaires japonaises, même pour une action non violente comme le renseignement, et du contrôle démocratique de cet usage dans l’évolution du droit japonais en lien avec les questions de défense. Nous allons dans un premier temps évoquer les récents changements de paradigmes du renseignement japonais et dans un second temps en montrer les racines historiques.

Lire la totalité de l’article en ligne :

https://www.gis-reseau-asie.org/fr/le-renseignement-japonais-une-problematique-actuelle-une-histoire-necessaire

Conférences sur le droit de la famille et du mariage au Japon

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15 avril, 13 mai et 10 juin 2018

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Droit de la famille et du mariage au Japon :

conférences et consultations juridiques gratuites


 

Français du Monde – Tokyo a le plaisir de vous convier à une série de conférences :
Conférences sur le droit de la famille et du mariage au Japon en contexte franco-japonais

 

Co-organisées par Français du monde – Tokyo et l’association des avocats du Barreau de Tokyo (Tokyo Bengoshi kai)
 
Les dimanches 15 avril, 13 mai et 10 juin 2018, à Suidôbashi 
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles
Réservation fortement recommandée 
Par Maître Atsuko OHATA et Maître Nahoko AMEMIYA, avocates au Barreau de Tokyo. Conférences assurées en français


 

1. « Cinq choses à savoir avant de se marier avec un(e) Japonais(e) »
Dimanche 15 avril, 14h00 (ouverture 13h30)3-6-15 Misakichô, Chiyoda-ku (Tokyo Gakuin Buil.)


 


 

2. « Après le mariage : ce qu’il faut savoir si survient une situation de crise Ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire. Avec des témoignages. »
Dimanche 13 mai, 14h00 (ouverture 13h30)1-2-8 Koraku, Bunkyo-ku (Koraku 1-Chome Buil.)


 


 

3. « Après la séparation : que faire face aux problèmes qui peuvent se poser Conséquences d’un divorce ou d’une séparation, droits des enfants, droit de visite… »
Dimanche 10 juin, 13h00 (ouverture 12h30)3-6-15 Misakichô, Chiyoda-ku (Tokyo Gakuin Buil.)
En présence d’un représentant de l’Ambassade de France


 


 

4. Consultations juridiques gratuites

La conférence du 10 juin sera suivie de 15 h à 18 h par des consultations juridiques gratuites sur les questions touchant au droit de la famille (ou autre) assurées par plusieurs avocats japonais du Barreau de Tokyo (en français, anglais et japonais, selon les cas avec l’aide d’un interprète bénévole), à proximité de la salle de conférence (adresse sur inscription). 45 min par personne. Réservation obligatoire


 


 


 

Vie associative : dimanche 8 avril, Hanami inter-associatif de la Solidarité (ouvert à tous)


 

Hanami inter-associatif de la Solidarité
Français du Monde vous invite au grand Hanami familial* inter-associatif de la Solidarité organisé par l’OLES-Japon et l’AFJ avec le soutien de Français du Monde, de l’UFE-Japon et de l’AFFJJ. Ouvert à tous.

Sous les fleurs ou sous les vertes feuilles venez partager un grand moment de convivialité !

Date : dimanche 8 avril

Lieu : parc Yoyogi, près de la porte de Sendagaya

Lieu exact : point S2 sur le plan et en cas de problème point C5 (voir le plan ici)

Horaire : de 10 h 30 à 16 h.

Participation libre et gratuite (entrée du parc payante, 200 yens environ). Apporter son pique-nique.

* « familial » au sens large : on peut bien sûr venir seul ou avec des amis !


 


 

Soutenir Français du Monde

Au fil d’évènements conviviaux, informatifs ou culturels, Français du Monde aide les Français établis à l’étranger à s’impliquer comme citoyens à la fois vis-à-vis de la France et vis-à-vis de leur pays d’accueil, en « citoyens du monde ». Elle réunit des Français mais aussi des francophones de toutes nationalités partageant les mêmes valeurs.
Si vous appréciez nos actions et souhaitez les soutenir, n’hésitez pas : adhérez à l’association cliquer ici

_____________________________________
Français du Monde soutient l’OLES Japon (Organisme Local d’Entraide et de Solidarité), qui vient en aide aux Français en difficulté au Japon et à leurs familles.

Consultez le site : www.olesjapon.org

Infos, adhésions et dons cliquer ici

« Échanges avec » Yoshida Toru – conférences sur les politiques européennes et japonaises

En février, le Centre Chine Corée Japon (UMR8173, CNRS-EHESS) accueillera Yoshida Toru, professeur des sciences politiques à l’Université de Hokkaido dont les recherches portent sur les politiques européennes et japonaises dans une approche comparative, en particulier sur le leadership politique et les partis politiques.

Une rencontre, réservée aux jeunes chercheur.e.s et organisée par la Fondation France-Japon en partenariat avec le GIS, est également au programme. Elle aura lieu le 15 février 2018, de 10h à 12h à l’EHESS (participation sur inscription). Cette séance fait partie du séminaire « Échanges avec… » du GIS.
Durant son séjour à Paris, Yoshida Toru donnera également un cycle de conférences :

Les Alternances et le système partisan japonais après les années ’90. Le 14 février 2018, de 13h à 15h à l’EHESS (54, bd Raspail, Paris).

Comprendre les populismes : perspectives européennes et japonaises. Le 14 février 2018, de 17h à 19h à l’EHESS (54, bd Raspail, Paris).

La participation politique chez les jeunes au Japon : Transformation ou retrait? Le 20 février 2018, de 18h à 20h à l’EHESS (54, bd Raspail, Paris).

Contact :
Fondation France-Japon – ffj@ehess.fr

 

La démocratie japonaise et les rapports entre hauts fonctionnaires et hommes politiques

cnrs.jpgExtrait de la lettre de novembre 2017 du GIS-Réseau Asie et Pacifique.

La démocratie japonaise et les rapports entre hauts fonctionnaires et hommes politiques

par Arnaud Grivaud, Post-doctorant à l’Inalco

Depuis Max Weber, l’étude des relations qu’entretiennent les hommes politiques avec les hauts fonctionnaires fait partie des thèmes cruciaux de la science politique. Au cœur de cette problématique, on retrouve, en effet, la tension entre la nécessité de disposer d’un gouvernement efficace et celle de respecter le principe de la démocratie représentative.
D’un côté, les hommes politiques sont élus par les citoyens afin de mettre en œuvre les mesures promises lors de leur élection ; de l’autre, les hauts fonctionnaires sont recrutés – souvent sur concours – parce qu’ils disposent de certaines connaissances techniques nécessaires à la réalisation des politiques publiques.
Les responsables politiques mandatés par le Peuple ont généralement besoin d’avoir recours au savoir-faire de ces spécialistes que sont les agents de la haute administration, lesquels doivent s’exécuter en loyaux subordonnés, conformément à l’archétype wébérien de la bureaucratie moderne et au principe hiérarchique. Mais dans le cas où ces derniers tireraient avantage de leur savoir et de l’ignorance relative des élus afin de modifier selon leurs souhaits le contenu des politiques, on pourrait considérer alors que ce sont les hauts fonctionnaires qui gouvernent, au mépris du mandat électif confié aux hommes politiques par les citoyens.
Plus encore que dans d’autres pays, les relations politico-administratives japonaises ont, après la Seconde Guerre mondiale, fait l’objet de très nombreuses études. Jusque dans les années 1970, ces dernières affirmaient généralement que les hauts fonctionnaires étaient en réalité les acteurs dominant la prise de décision (c’est la thèse de la domination bureaucratique, kanryō shihai-ron). La bureaucratie japonaise était puissante et de nombreux hommes politiques influents étaient en fait d’anciens hauts fonctionnaires. Mais à partir de la fin des années 1970, alors que les élus du Parti libéral démocrate (PLD) gagnaient en influence en demeurant au pouvoir depuis la création du parti en 1955, certains chercheurs, comme Muramatsu Michio, ont commencé à nuancer la thèse susmentionnée et à contester le caractère soi-disant non démocratique du système politique japonais. Ils affirmaient pour leur part que les parlementaires du PLD étaient les véritables décideurs, bien qu’en collaboration étroite avec les hauts fonctionnaires (c’est la thèse de la prédominance du parti, seitō yūi-ron).

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Exchange Program for Regional Integration in East Asia and Europe – EPRIE 2017

Exchange Program for Regional Integration in East Asia and Europe – EPRIE 2017
Migration, integration, and belonging
from June 21 to July 3, 2017 in East Asia (South Korea and Japan)

EPRIE 2017 will take a closer look at global migration patterns as well as differences and similarities between migration policies in Europe and East Asia. Is the rollback of migration policies in Europe part of a global phenomenon? Is building walls a new trend in global migration policies? While focusing on East Asia, we will discuss new trends and factors, which play a significant role in current migration policies within the region. In addition, we will discuss the different meanings of integration and the belonging of migrants. Together with alumni, we will examine the effects of migration on regional alliances and on nation states.
The program is open for young professionals and experts from civil society, who actively contribute to the seminar by introducing their ideas and perspectives, share their opinions, and discuss these with fellow participants.
Eligible candidates are
–       young practitioners and experts in the field, early postdoctoral researchers, advanced graduate students
–       with a special interest in the topic and willingness to connect with others in the field
–       expected to speak English fluently (program language)
–       between 25 and 35 years old
–       preferably of French, German, Polish, Chinese, Japanese or Korean nationality. Applications from experts with other nationalities are also welcome.
A committee will select 20 participants from the applications received.
Selected applicants will join us for a unique intercultural experience. Through intensive dialogue in international working groups, ideas and views are exchanged. In addition to gaining specialized knowledge, participants will develop intercultural competencies. EPRIE provides a platform for exchange that encourages participants to build a sustainable network for cooperation.
All basic expenses during the program including accommodation, transfers and meals are covered. However, participants are expected to pay their own journey from their home country to the first conference location in Busan (South Korea) and back from Tokyo (Japan). Overseas candidates can apply for financial support.
If you intend to apply for the program or recommend a candidate, please refer to our website: www.eprie.net.
To complete an application, the following documents are required:
–         Filled out application form
–         Filled out recommendation form
–         Proof of English ability
–         CV

The application deadline is April 2, 2017.
We kindly ask applicants to fill out the forms and send the required documents to info@eprie.net. Please note that we cannot consider incomplete applications for selection!
Organizer of EPRIE is the Korea Verband, a politically independent association based in Berlin. EPRIE is kindly supported by the Robert Bosch Stiftung, a private German foundation engaged in the promotion of international understanding, and the Japan office of the Friedrich-Ebert-Stiftung in Tokyo.

Best regards,
Nataly Jung-Hwa HAN, Chairwoman of Korea Verband
Rita ZOBEL, Ph.D., EPRIE Head of Project
Korea Verband e.V., Rostocker Str. 33, 10553 Berlin, Germany

Le Japon vit-il ses derniers jours? Conférence le 2 juin 2016

Le Japon vit-il ses derniers jours? Par Robert Dujarric

Inscription : https://2a0c5fffb43cf059fcc1e

Le Japon est un des pays où il fait le plus bon vivre: niveau de vie élevé, infrastructure de première qualité, criminalité faible, politesse et propreté incroyables.   Mais, le Japon que nous connaissons et aimons vit-il ses dernières décennies?  Démographie en chute libre, immigration bien insuffisante, entreprises moins compétitives que par le passé, classe politique dominée par des héritiers.  Le Japon s’est exclu des deux grandes évolutions que sont la féminisation et la mondialisation.  Dans ces conditions, l’archipel en 2050 ne sera-t-il plus qu’une maison de retraite en faillite ou peut-il encore rebondir comme en 1868 et après la défaite de 1945?

Robert Dujarric dirige l’Institute of Contemporary Asian Studies (ICAS) de Temple University Japan à Tokyo.  Il a aussi été chargé de cours à l’université Waseda en 2014.   Ses travaux portent sur les relations internationales en Asie et la société japonaise.  Il est basé à Tokyo depuis 2004.  Avant de prendre son poste à Temple University, il était Council on Foreign Relations/Hitachi Fellow au Research Institute of Economy Trade and Industry (RIETI).  Il a travaillé à Washington dans un think tank (1993-2004), à Londres chez Goldman Sachs (1990-1993) et à New York, Madrid et Tokyo à First Boston Corp. (1984-1987).  Elevé à Paris et New York, il est diplômé d’Harvard (licence de sciences politiques) et de Yale (MBA).  (https://www.tuj.ac.jp/icas/staff.html).

Date: Jeudi 2 juin 2016
Horaires: Conférence de 19h à 20h30 (ouverture des portes à 18h30)
Lieu: Atrium de l’Ambassade de France (entrée chancellerie/consulat)
4-11-44 Minami-Azabu, Minato-ku, Tokyo 106-8514
Téléphone: 03-5798-6000
Accès: https://www.ambafrance-jp.org/Plan-d-acces-a-l-Ambassade

Merci de vous munir d’une pièce d’identité pour les contrôles à l’entrée de l’Ambassade.

Frais de participation aux conférences : Membres UFE : gratuit / Non-membres UFE : 1.500 yens pour participation aux frais d’organisation de la conférence

Réponses à retourner avant le 31 mai 2016.
Inscription : https://2a0c5fffb43cf059fcc1e

Lettre de Mars 2016 du GIS Réseau Asie – Info Japon

GIS Reseau AsieConsultez l’intégralité de la lettre mensuelle du GIS Réseau Asie sur son site web :
https://www.gis-reseau-asie.org/abonnement-lettre
Article du mois

Maruyama Masao et la pensée japonaise d’après-guerre
Bernard Stevens Université de Louvain-la-Neuve (Belgique)

Maruyama masaoSi les noms de Nishida et de ses disciples de l’école de Kyôto sont aujourd’hui connus en pays de langue française, le paysage philosophique japonais récent reste encore largement ignoré. Que savons-nous du succès de la pensée marxiste dans l’immédiat après-guerre, au moment du déclin de l’école de Kyôto ? Que savons-nous des existentialistes japonais dans la mouvance sartrienne durant les années 1950-1960 ? Que savons-nous de l’immense productivité des commentaires japonais sur quasiment tous les courants philosophiques occidentaux les plus novateurs ?…

Pour schématiser à l’extrême une situation évidemment plus complexe, on pourrait dire qu’à l’école de Kyôto 京都学派, dominant le paysage philosophique d’avant guerre, succède l’influence du Nihon Tetsugakukai 日本哲学会 (« Société philosophique du Japon »), animé principalement par l’Université de Tôkyô et fortement tributaire d’un marxisme qui se relève glorieusement des persécutions durant les années sombres du militarisme, en même temps qu’il manifeste la pleine liberté de pensée d’un Japon soucieux de se reconstruire sur des bases solidement démocratiques. Le courant marxiste japonais d’après 1945, exerçant une véritable fascination sur la quasi totalité des intellectuels, est alors beaucoup plus ouvert aux travaux soviétiques que ne l’est, à la même époque, une Europe meurtrie par la guerre froide, pour ne pas parler d’une Amérique en proie au maccarthysme. Son évolution le montre cependant désireux de dépasser la rigidité idéologique du marxisme-léninisme orthodoxe et de réévaluer la dimension humaniste du matérialisme historique, dont témoignent notamment les textes du jeune Marx. C’est dans ce contexte qu’apparaît une réflexion sur le modernisme et le rapport problématique que le Japon a pu entretenir avec ce dernier. Parmi les penseurs les plus originaux de cette mouvance, on voudra peut-être retenir, en ordre d’éloignement croissant par rapport à l’orthodoxie marxiste : Hiromatsu Wataru, Yoshimi Takeuchi et Mutai Risaku.

Loin derrière la mouvance marxiste on note, dès le milieu des années 1950, un intérêt pour la philosophie analytique surtout américaine, des études portant sur l’épistémologie, sur l’éthique, ainsi qu’une masse considérable de travaux spécialisés consacrés à l’histoire de la philosophie occidentale — l’accent portant en particulier sur l’antiquité grecque et l’Europe médiévale (l’Université Sophia de Tôkyô jouera ici un rôle décisif). Cependant, aucun de ces travaux n’a sérieusement retenu l’attention de quiconque à l’extérieur du Japon.

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Maison franco-japonaise – Bureau français – PROGRAMME JUIN-JUILLET 2014

Maison franco-japonaise – Bureau français PROGRAMME JUIN-JUILLET 2014

Nous avons le plaisir de vous inviter aux manifestations qui auront lieu en juin et en juillet à la Maison franco-japonaise.

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JUIN 2014

Vendredi 13 juin / 17h-20h30 / auditorium / avec traduction simultanée
Projection-débat / Avant et après le désastre nucléaire de Fukushima : l’impossible échappée?
17h15 : Projection 1 : Disssonances (50 mn, 2014)
18h15 : Projection 2 : Ganbarô (Courage!) (50 mn, 2014)
19h15-20h30 : Débat
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2014/06/13/20140613_avant_et_apres_fukush/

Dimanche 15 juin / 14h-16h / auditorium / avec traduction simultanée
Conférence dans le cadre de l’exposition du musée Mitsubishi Ichigôkan / Félix Vallotton (1865-1925) : le feu sous la glace
[Conférencière] Marina DUCREY (conservatrice honoraire de la Fondation Félix Vallotton)
[Modérateur] MIURA Atsushi (univ. de Tokyo)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2014/06/15/20140615_marina_ducrey/

Vendredi 27 juin / 12h30-14h / salle 601 / en anglais sans traduction
Lunch Seminar on Japanese Economy and Society / History as Present in East Asia : A Geopolitical Perspective
[Speaker] Karoline POSTEL-VINAY (CERI-Sciences Po)
[Moderator] Jean-Michel BUTEL (UMIFRE 19-MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2014/06/27/20140627_ls_karoline_postelvin/

Samedi 28 et dimanche 29 juin / 10h-18h / avec traduction simultanée
Sommet culturel franco-japonais à l’occasion du 90e anniversaire du partenariat culturel franco-japonais et de la fondation de la MFJ / L’avenir des relations franco-japonaises dans un monde en transition
28/06 : Maison franco-japonaise, auditorium
29/06 : Roppongi Academyhills 49 (Mori Tower)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2014/06/28/2014062829_sommet_culturel_fj/
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2014/06/29/2014062829_sommet_culturel_fj_1/
Programme détaillé (PDF) :
https://www.mfj.gr.jp/agenda/_data/2014-06-28-29_sommet-culturel.pdf

Lundi 30 juin / 18h30-20h30 / auditorium / avec traduction simultanée
Débat / Hommes et femmes entre travail et famille en France et au Japon : où en est-on?
[Intervenantes] Dominique MÉDA (univ. Paris-Dauphine), ÔSAWA Mari (ISS/univ. de Tokyo)
[Discutants] UNO Shigeki (ISS/univ. de Tokyo), MIZUMACHI Yûichirô (ISS/univ. de Tokyo)
[Modérateur] Jean-Michel BUTEL (UMIFRE 19-MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2014/06/30/20140630_dominique_meda/

JUILLET 2014

Samedi 12 juillet / 16h-18h / salle 601 / avec traduction consécutive
Conférence/ La philosophie comme contre-culture
[Conférencier] Guillaume LE BLANC (univ. Bordeaux-Montaigne, professeur invité à la Kyoto Pharmaceutical Univ.)
[Discutant] SAKAMOTO Takashi (Kyoto Pharmaceutical Univ.)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2014/07/12/20140712_guillaume_le_blanc/

Mardi 22 juillet / 18h-20h / auditorium / avec traduction simultanée
Débat / Gastronomie française et washoku : enjeux et perspectives de leur classement par l’UNESCO
[Intervenants] ISHIGE Naomichi (ancien directeur du National Museum of Ethnology), Jean-Robert PITTE (membre de l’Institut, président de la Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires), KUMAKURA Isao (président de Shizuoka University of Art and Culture, président du Washoku Japan Project)
[Modérateur] NISHIKAWA Megumi (Mainichi Shinbun)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2014/07/22/20140722_washoku_et_gastronomi/

Samedi 26 juillet / 14h-15h30 / auditorium / avec traduction simultanée
Conférence à l’occasion de l’exposition « Pierre Chareau : architecte de la Maison de verre », Shiodome Museum / L’architecte Pierre Chareau : sa vie, son œuvre
[Conférencier] Olivier CINQUALBRE (Centre Pompidou)
[Modérateur] SENDAI Shôichirô (univ. de Hiroshima)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2014/07/26/20140726_olivier_cinqualbre/
L’accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit (sauf mention contraire), dans la limite des places disponibles. Merci de vous inscrire depuis la page Agenda de notre site web.
_____________________________________________
Diffusé par le Bureau français de la Maison franco-japonaise
3-9-25, Ebisu, Shibuya-ku, Tokyo 150-0013
Accès : https://www.mfj.gr.jp/acces/
Tél. 81-3-5421-7641 / Fax 81-3-5421-7651
E-mail : contact@mfj.gr.jp
© 2014, Maison franco-japonaise, Bureau français

PENSER/CRÉER AVEC FUKUSHIMA, rencontre internationale

PENSER/CREER AVEC FUKUSHIMA

Rencontre internationale organisée par Christian Doumet, Université Paris 8, IUF et Michael Ferrier, Université Chuo (Japon)

Fukushima est ancré dans notre présent d’une manière si inquiétante qu’il est encore impossible d’imaginer le monde d’après Fukushima. Certes, de nombreux travaux dans toutes les langues ont porté et portent encore sur les aspects scientifiques, techniques et politiques de l’événement. Mais la manifestation proposée ici s’intéressera plutôt à ses conséquences intellectuelles et esthétiques, et au nouvel ordre mental dans lequel nous sommes appelés à vivre depuis le 11 mars 2011.
Penser/créer avec Fukushima : « avec » est le mot-clef de ce colloque. C’est lui qu’il s’agira d’explorer à travers une série d’échanges, de présentations et de représentations mobilisant les acteurs les plus décisifs dans la pensée de la catastrophe.

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Photographie : Thierry Girard

         PROGRAMME

Inalco — Amphi 6
JEUDI 12 JUIN 2014

10h : Accueil des participants 10h30 : Ouverture du colloque par Christian Doumet et Michaël Ferrier
11h15-12h : Michaël Ferrier (Université Chuo, Tokyo ; écrivain) : « Avec Fukushima » 12h-12h45 : Philippe Forest (Université de Nantes ; écrivain) : « En lisant – ou pas – Uchida Hyakken » Modérateur : Christian Doumet
14h30-15h15 : François Bizet (Université de Tokyo) : « L’inhabitat » 15h15-16h : Chihiro Minato (Université des beaux-arts Tama, Tokyo ; photographe) : « Dépaysement accéléré à Fukushima » Modérateur : Hervé Couchot
16h15-17h : Christian Doumet (Université Paris 8, membre de l’IUF) : « La poésie peut-elle répondre de Fukushima ? » 17h-18h : Table ronde avec Thierry Girard, Marc Pallain et Chihiro Minato (photographes) : « Donner à voir Fukushima : paroles de photographes »
Modérateur : Michael Ferrier

VENDREDI 13 JUIN 2014
Maison de la Culture du Japon à Paris — Petite salle
14h-14h45 : Jean-Luc Nancy (philosophe) : « L’Occident est-il un accident ? » 14h45-15h30 : Hervé Couchot (Université Sophia, Tokyo) : « Penser le temps avec Fukushima et le 11 mars : chronique du temps suspendu »
15h45-16h45 : Tetsuya Takahashi (Université de Tokyo) : « Fukushima : un système sacrificiel »
17h45-18h45 : Table ronde avec Michael Ferrier, Claude-Julie Parisot, Gil Rabier et Kenichi Watanabe : « Filmer Fukushima : paroles de cinéastes » Modérateur : David Collin

JEUDI 12 JUIN 2014
Inalco — Amphi 6
17h : Inauguration et présentation de l’exposition de photographies de Thierry Girard, « Après le fracas et le silence (Journal du Tohoku 2011-12) »
19h : Présentation et projection du film de Kenichi Watanabe, Le Monde après Fukushima, en présence du réalisateur

SAMEDI 14 JUIN 2014
Maison de la Culture du Japon à Paris — Petite salle
14h-14h45 : François Lachaud (EFEO, EPHE) : « Penser le drame de Fukushima : témoignages et mémoire » 14h45-15h30 : Anne Bayard-Sakai (Inalco) : « Quelle marge d’écriture ? A propos des normes et de l’invention après le 11 mars 2011 »
Modérateur : François Bizet
15h45-16h45 : Tomoko Momiyama (compositrice) : « Composer avec Fukushima » 16h45-17h30 : Entretien entre Jacques Kraemer (metteur en scàne) et Bénédicte Gorrillot (Université de Valenciennes)
***
Inalco — Amphi 6
65 Rue des Grands Moulins, 75013 Paris Métro : Bibliothèque François Mitterrand (ligne 14) RER : Bibliothèque François Mitterrand (ligne C) Entrée libre sous réserve des places disponibles
Maison de la Culture du Japon à Paris — Petite salle
101Bis Quai Branly, 75015 Paris Métro : Bir-Hakeim (ligne 6) RER : Champ de Mars – Tour Eiffel (ligne C) Entrée libre sur réservation au 01 44 37 95 95
Renseignements : fatima.zenati@univ-paris8.fr
18h : Représentation de la pièce de théâtre de Jacques Kraemer, Kassandra Fukushima, en présence de l’auteur et metteur en scène