« Symposium on the Hague Convention – in Considering the Modality of International Family Mediation – » organised by the Ministry of Foreign Affairs

Source : Ministère des Affaires étrangères japonais | Japanese

The Government of Japan has been making efforts toward the conclusion of « the Hague Convention on the Civil Aspects of International Child Abduction (the Hague Convention) ». Should it be concluded, the Government of Japan will designate the Ministry of Foreign Affairs as a Central Authority which provides assistance for securing the return of children and other objectives of the Convention. Under the Convention, the Ministry shall take, either directly or through any intermediary, all appropriate measures to secure the voluntary return of children or to bring about an amicable resolution of the issues. Mediation, a non-judicial form of amicable solution, encourages both parties to move voluntarily on to an agreement and often successfully avoids the increased complication of the issues. Contracting States have recognised the importance of mediation in this light and shared this view at such forum as the Special Commission Meetings. Nevertheless, currently in Japan, there are no sufficient experiences or knowledge accumulated in the field of international mediation concerning child removal issues.

The « Symposium on the Hague Convention – in Considering the Modality of International Family Mediation – » to be held on 16th January in 2013 will be a forum for discussing the modality of international mediation in Japan. The discussion will include sharing the experiences and knowledge of experts from the U.K. and Germany with a wealth of experience in mediation within the scope of the Hague Convention, and exchanging views on what modalities for international mediation should be in place in Japan after the Hague Convention comes into effect.

We are looking forward to your participation and please register your attendance as guided below.

Date:
Wednesday 16th January, 2013, 13:00 – 16:30
Venue:
Mita 2-1-8, Minato-Ku, Tokyo, Mita Kaigisho
Map [PDF]
Organiser:
Ministry of Foreign Affairs of Japan
Cooperation:
Japan Association of Arbitrators
Sponsorship:
Japan Federation of Bar Associations
Language:
Japanese and English(For those who wish to hear a simultaneous interpreting, the limited number of earphones will be available.)
Admission:
Free of Charge
Capacity:
Approximately 200 people

Preliminary Programme

13:00 Opening
Opening Address(Ministry of Foreign Affairs)
13:20

Keynote Speech

  1. 1) Anne-Marie Hutchinson OBE(Solicitor and Partner at Dawson Cornwell, Chair of the Board of Trustees of reunite, United Kingdom)
    Theme : « Cross-border Child Custody Disputes and the Ideal Modality of the Hague Convention and the Mediation »
  2. 2) Isomi Suzuki (Attorney at law, Chairperson of the study group on private mediation schemes of Japan Association of Arbitrators)
    Theme : « Challenge of International Mediation in Japan in response to the Hague Convention Cases »
14:25 Break
14:40

Panel Discussion

Theme : « Mediation in the Framework of the Hague Convention – Learning from Experiences of Germany and the United Kingdom- »

Moderators :
Mikiko Otani (Attorney at law, Member of the study group on private mediation schemes of Japan Association of Arbitrators, Vice-chair of the Hague Convention Working Group of Japan Federation of Bar Associations)
Miyuki Sano (Attorney at law, Member of the Hague Convention Working Group of Japan Federation of Bar Association)

Panelists :

  1. 1) Sandra Fenn (Expert for the Mediation of Hague Convention, reunite, United Kingdom)
  2. 2) Masayuki Tanamura (Professor, Faculty of Law, Waseda University)
  3. 3) Yoshiko Aibara (Attorney at law, Member of the Hague Convention Working Group of Japan Federation of Bar Association)
  4. 4) Christoph Cornelius Paul (Lawyer, MiKK, Germany)
  5. 5) Isomi Suzuki (Attorney at law, Chairperson of the study group on private mediation schemes of Japan Association of Arbitrators)
  6. 6) Akio Miyajima (Deputy Director-General, Foreign Policy Bureau, Ministry of Foreign Affairs)

Registration for the Symposium

  • To register for this symposium, please email us at hague.symposium@mofa.go.jp by 18:00 on Tuesday 25th December. Your email should include the following information:
    Subject:Registration for Hague Symposium

    1. (1) Name
    2. (2) Organisation
    3. (3) Position
    4. (4) Telephone number
      In the case of group registration, please provide the necessary information of all participants.
  • Seating capacity at the symposium is limited (approximately 200 people) and we may be unable to invite all applicants if we receive more applications than available seats. We will notify you whether a seat is available or not by around a week ahead of the symposium.
  • Information provided by you on this registration will be processed properly and only used for the purpose of this symposium.
  • Please come well ahead of the starting time as we will confirm your name at the reception desk. Persons not following our staff’s guidance or instructions in the hall will be refused admission or asked to leave.
  • Please come to the venue by public transportation if possible as the Mita Kaigisho has no parking areas.

Enquiries about the Symposium

Hague Convention Division, Foreign Policy Bureau, Ministry of the Foreign Affairs of Japan
Tel:03-5501-8000 (Enquiries are accepted from 9:30 to 17:30 on weekdays.)
FAX:03-5501-8239
Email:hague.symposium@mofa.go.jp

Information publiée également sur le site SOS-Parents-Japan.org.

Débat à la Maison franco-japonaise : Confusion et désordre de la politique japonaise mardi 27 novembre 2012

 

Confusion et désordre de la politique japonaise actuelle.  Quel avenir?
Débat par des spécialistes franco-japonais.

Lieu : Maison Franco-Japonaise (voir ce lien : https://www.mfjtokyo.or.jp/ja/events/details/261.html)
Date et heure : mardi 27 novembre 2012 à 18h30.

Intervenants

Takeshi SASAKI, ancien Président de l’Université de Tokyo
Christian POLAK, Président de K.K. SERIC
Karyn POUPÉE, AFP
Sébastien LE CHEVALIER, Maître de conférences à l’EHESS
Modérateur: Hisao IKEGAMI, MFJ

Les demandes d’inscription par internet sont closes.  Veuillez appeler le secretariat pour vous inscrire au 03-5424-1141.

Frais de participation
membres des organismes organisateurs : gratuit
participants : 1000 yens
étudiants : 500 yens

Places limitées à 120. Réservation préalable obligatoire.
Avec traduction simultanée.

 

Préparatifs en vue de l’adhésion du Japon à la Convention de La Haye

Publié aujourd’hui, 14 octobre sur le site de l’Ambassade de France au Japon
Source : https://www.ambafrance-jp.org/spip.php?article5023

«Préparatifs en vue de l’adhésion du Japon à la Convention de La Haye – Procédure de commentaires publics

Le gouvernement japonais a officiellement annoncé le 20 mai dernier sa décision de se préparer à l’adhésion à la Convention de la Haye de 1980 sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfants. La France, qui, comme plusieurs autres pays, avait effectué de nombreuses démarches auprès des autorités japonaises pour les encourager à adhérer à cette convention, a salué cette étape décisive vers l’adhésion à cet instrument de coopération multilatéral qui permettra de progresser dans la résolution de nombreux cas individuels complexes et douloureux d’enfants bi-nationaux au centre d’un conflit parental. En effet, actuellement, les parents privés de leur enfant enlevé vers ou depuis le Japon ont peu d’espoir de le voir revenir et rencontrent de grandes difficultés pour conserver un accès à leur enfant ainsi que pour exercer leurs droits et responsabilités parentaux.

En vue de cette adhésion, le gouvernement japonais a lancé un processus de modification du droit interne japonais afin d’intégrer les dispositions de la Convention. Une procédure de commentaires publics sur Internet vient d’être lancée par les autorités japonaises qui permet à chacun de faire part de son avis concernant les textes en question, l’un portant sur l’intégration de la Convention dans le droit interne japonais et l’autre relatif à la création d’une Autorité centrale au sein du Ministère japonais des Affaires étrangères. Deux pages internet (une par texte : 300080085 et 350000064) sont dédiées à cette consultation, ouverte jusqu’au 31 octobre 2011.

Cette Ambassade est mobilisée depuis plusieurs années maintenant sur la question des pères privés d’accès à leurs enfants. Elle continuera de saisir toutes les occasions de contact avec les autorités japonaises pour aborder cette question et souligner notre volonté de parvenir rapidement à une solution dans ce dossier aussi douloureux que dramatique.

Service de Communication et d’Information (14 octobre)»

Adhésion du Japon à la Convention de La Haye du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfants

Le site de l’Ambassade de France au Japon vient de publier cette annonce:

Déclaration du porte-parole du ministère des Affaires étrangères et européennes

Paris, 20 mai 2011

Le gouvernement japonais vient d’annoncer officiellement sa décision de préparer l’adhésion du Japon à la Convention de La Haye du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfants.

La France, qui, comme plusieurs autres pays, avait effectué de nombreuses démarches auprès des autorités japonaises pour les encourager à adhérer à cette convention, salue cette étape décisive vers l’adhésion à cet instrument de coopération multilatéral qui permettra de progresser dans la résolution de nombreux cas individuels complexes et douloureux d’enfants bi-nationaux au centre d’un conflit parental.

Le gouvernement japonais a également annoncé son intention de modifier sa législation interne en vue d’intégrer des dispositions contenues dans la Convention de La Haye.

Ces ajustements législatifs internes seront certainement bénéfiques à la progression des cas individuels pendants.

La France poursuivra le dialogue constructif qu’elle a engagé avec les autorités japonaises et entretiendra la coopération d’ores et déjà mise en place dans l’intérêt supérieur des enfants franco-japonais, notamment au travers du Comité de consultation sur l’enfant au centre d’un conflit parental, dont une réunion s’est encore tenue le 28 avril dernier à Tokyo.

Service de Communication et d’Information (23 mai)

Source : https://www.ambafrance-jp.org/spip.php?article4768

Fukushima : le gouvernement accusé d’avoir minoré le niveau de gravité à cause des élections locales (Le Monde)

« Le Parti démocrate a certainement retardé l’annonce du reclassement du niveau de gravité pour attendre la fin les élections, qu’il a d’ailleurs perdus. Je réclame plus de transparence. » Ce message, envoyé sur Twitter par @pukuma, un habitant de la préfecture de Shimane, dans le sud du Japon, n’est pas un cas isolé. Depuis mardi matin, des accusations du même type déferlent sur le réseau social, très utilisé dans l’archipel.

De nombreux Japonais en veulent aux autorités d’avoir attendu la fin des élections locales de dimanche pour reclasser subitement l’accident nucléaire de Fukushima au même niveau que celui de Tchernobyl.
(…)
Lire l’intégralité de l’article d’Antoine Bouthier ici : Source : https://www.lemonde.fr/japon/article/2011/04/12/fukushima-le-niveau-de-gravite-aurait-ete-minore-a-cause-des-elections-locales_1506375_1492975.html

Emoi parlementaire en France face au drame des pères privés de leur enfant au Japon

« Emoi parlementaire en France face au drame des pères privés de leur enfant au Japon »
C’est le titre d’un article paru sur 20minutes.fr ICI.
Extrait : Des enfants soustraits par leur mère japonaise après un divorce : face à ce drame vécu par nombre de pères, dont des centaines d’étrangers, des sénateurs français ont décidé d’interpeller le Japon par une résolution parlementaire pour l’inciter à s’engager contre l’enlèvement des mineurs.
(…)
La résolution parlementaire, présentée par les sénateurs Louis Duvernois (UMP) et Richard Yung (PS), représentant les Français de l’étranger, demande au Japon de signer la Convention de La Haye du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfant.
(…)

Voici par ailleurs un compte rendu des débats au Sénat (voir le site du Sénat et ICI)
Source : https://www.senat.fr/cra/s20110125/s20110125_12.html#par_266

ENFANTS FRANCO-JAPONAIS
Mme la présidente. – L’ordre du jour appelle l’examen de la proposition de résolution n°674, présentée en application de l’article 34-1 de la Constitution, relative aux enfants franco-japonais privés de liens avec leur parent français en cas de divorce ou de séparation, et de la proposition de résolution n°94, présentée en application du même article, tendant à permettre au parent français d’enfants franco-japonais de maintenir le lien familial en cas de séparation ou de divorce.
Discussion générale commune
M. Richard Yung, auteur de la proposition de résolution n°674 rectifiée. – Trop d’enfants franco-japonais en cas de séparation sont privés de lien avec leur parent français, souvent le père. Situations ô combien douloureuses.
Dans notre proposition de résolution, nous souhaitons que le Japon signe la Convention de La Haye de 1980, révise son code civil en conséquence et développe les prérogatives du comité de conciliation franco-japonais.
La place de l’enfant, des parents, du couple, leurs rapports touchent aux valeurs d’une société. Pour les Japonais, le coeur de la famille est constitué par la mère, l’enfant, la maison : le père est tenu à l’écart. Cela heurte nos conceptions. Nous devons en parler.
Le Japon compte 10 000 enfants binationaux, qui ne sont heureusement pas tous confrontés à la situation douloureuse que nous dénonçons ; ces préoccupations ne sont pas propres à la France.
Nous usons M. Duvernois et moi-même du droit ouvert au Parlement par la révision constitutionnelle de 2008, pour la première fois dans un cadre international.
La hausse du nombre de mariages franco-japonais signe le renforcement des liens entre nos deux pays. D’où une hausse du nombre d’enfants binationaux -233 naissances en 2009 pour 321 mariages- mais aussi du nombre de séparations et de divorces ; les cas de conflit ne sont pas rares. Des enfants ont été enlevés en France et amenés au Japon, alors que le parent français avait l’autorité parentale : faute de convention bilatérale, les autorités japonaises ne reconnaissent pas nos décisions de justice et, n’ayant pas signé la convention de La Haye, ne sanctionnent pas les déplacements illicites d’enfants.
Lorsque le couple réside au Japon, il arrive que la mère quitte le domicile familial avec l’enfant : cela n’est pas sanctionné dans ce pays, alors que c’est interdit chez nous, et la justice japonaise consacre la plupart du temps cet état de fait. Les services consulaires font état de quelque 40 cas -ils doivent être sensiblement plus nombreux.
Les pères sont le plus souvent les victimes. L’article 819 du code civil japonais prévoit que l’autorité parentale ne se partage pas ; dans 80 % des cas, la garde est confiée à la mère -même en cas d’instabilité psychologique.
En France, le droit de visite ne peut être supprimé que pour motifs graves ; au Japon, il n’existe pas et est laissé à l’appréciation du juge et au bon vouloir de l’autre parent. Autres difficultés : aucune sanction n’est prévue en cas de refus du droit de visite par l’autre parent ; et ce droit est souvent réduit au minimum, quelques heures une fois par mois.
Bien des parents, des pères le plus souvent, sont ainsi privés de contact avec leurs enfants, ce qui a des effets psychologiques graves ; certains souffrent du syndrome d’aliénation parentale.
La France a entrepris de nombreuses démarches, obtenant la création -une première au Japon- d’un comité de conciliation : hommage soit rendu à notre ambassadeur. L’objectif est de faciliter le partage d’informations. C’est la preuve que le Japon reconnaît le problème. Mais il faut aller plus loin pour faire prévaloir l’intérêt supérieur des enfants. Il y a urgence à agir, on assiste de plus en plus souvent à des actes dramatiques de pères poussés à bout.
J’admire la culture et la tradition japonaises, et ce texte ne remet nullement en cause la souveraineté du Japon. Mais les mariages mixtes sont appelés à se développer : il faut aller plus loin. Si le Japon est prêt à avancer, à son rythme, nous pourrons nous féliciter d’avoir contribué à résoudre ce problème douloureux. (Applaudissements à gauche et au centre)
M. Louis Duvernois, auteur de la proposition de résolution n°94. – Le problème est éminemment humain : la souffrance d’un père ou d’une mère est sans rapport avec les clivages partisans. L’enfant, conservant un lien avec ses deux parents, doit pouvoir jouir de la richesse inestimable de sa double culture. Mon attention a été attirée il y a deux ans sur cette situation qui n’évolue pas, malgré l’action tenace des associations.
Le divorce a toujours une incidence sur le développement de l’enfant. Le juge doit tenir compte au premier chef de son intérêt. La loi française prévoit le partage de l’autorité parentale et un droit de visite régulier est reconnu au parent qui n’a pas la garde de l’enfant ; la non-présentation d’enfant est sévèrement sanctionnée. Le divorce des parents n’est pas divorce avec l’enfant.
Au Japon, 80 % des divorces ont lieu par consentement mutuel. Mais un seul parent est désigné détenteur de l’autorité parentale ; 9 % des divorces se résolvent par la conciliation judiciaire ; dans 1 % des cas, il faut recourir à l’arbitrage du juge. Dans 80 % des cas, la garde est donnée à la mère, le père n’ayant le droit que de payer une pension, dont les pères japonais s’acquittent rarement. Il ne reçoit que très rarement un droit de visite, dont le respect est à la discrétion du parent détenteur du droit de garde. Il n’est pas rare que la mère enlève l’enfant au foyer conjugal, et interdise tout contact avec le père.
La loi japonaise ne poursuit pas l’enlèvement parental et le Japon n’applique ni la convention de La Haye, ni la convention de New York sur les droits de l’enfant qu’il a pourtant signée. C’est le parent le plus prompt à enlever l’enfant qui a le plus de chances d’en avoir la garde !
Je salue l’action de notre ambassadeur à Tokyo, M. Philippe Faure, à l’origine d’un comité franco-japonais de conciliation. Des avancées ont été obtenues, en particulier la participation du ministère japonais de la justice.
Nous sommes intervenus à plusieurs reprises, avec d’autres délégations étrangères, pour appeler le Japon à signer la convention de La Haye. Mme Clinton a fait de même auprès du ministre des affaires étrangères. Et le ton des Américains est bien plus comminatoire que le nôtre : j’en veux pour preuve la résolution adoptée par le Congrès américain !
Peut-on laisser nos compatriotes se débattre seuls dans ces inextricables problèmes ? Le représentant des Français de l’étranger que je suis ne saurait rester indifférent à leur détresse. Trois pères français se sont déjà donné la mort. Au-delà de nos clivages politiques, notre devoir est d’inciter le Japon à régler ce problème.
M. François Fortassin. – Très bien !
M. Louis Duvernois. – C’est pourquoi je vous demande de soutenir cette résolution, qui reconnaît tout simplement le droit des enfants binationaux de grandir dans l’amour de leurs deux parents. (Vifs applaudissements)
M. Roland du Luart. – C’est en tant que vice-président du groupe d’amitié France-Japon, très attaché au renforcement des liens entre nos deux pays, que j’interviens : l’adoption d’une résolution me semble inopportune.
Ce texte vise une trentaine d’enfants ; deux ou trois pères se sont suicidés : le problème est donc bien réel ; je comprends et partage l’émotion de nos collègues, mais la méthode ne me paraît pas appropriée.
Une première résolution a été déposée par M. Yung en juillet, invitant le Japon à ratifier la convention de La Haye de 1980 ; à mes yeux, elle constituait une ingérence inacceptable. M. Assouline, président du groupe d’amitié France-Japon, ne l’a d’ailleurs pas cosignée. Cette résolution a été modifiée pour la rendre identique à celle de M. Duvernois, beaucoup plus mesurée.
Sur le fond, je ne peux qu’être d’accord, mais la discrétion n’est-elle pas préférable ? Une instance de conciliation a été mise en place, les ministères français et japonais coopèrent. M. Kouchner a entendu, du Premier ministre japonais lui-même, que la signature de la convention de La Haye était une de ses priorités.
Le gouvernement japonais a donc entamé un processus, même si l’opinion publique japonaise reste réticente, en raison notamment des violences conjugales subies par des femmes japonaises. Cette résolution, qui pourrait être considérée par l’opinion comme une pression extérieure, ne risque-t-elle pas d’accélérer ces réticences, et de freiner l’adoption de la convention ?
M. Roland Courteau. – C’est le contraire !
M. Roland du Luart. – La prudence est nécessaire, nos partenaires japonais sont de bonne foi, nos relations excellentes : cette résolution pourrait être contreproductive ; je voterai contre, comme M. Hérisson qui m’a chargé de vous le dire.
M. Roland Courteau. – C’est une erreur.
Mme Claudine Lepage. – L’union de deux personnes est toujours une promesse de découverte, surtout lorsqu’elles sont issues de cultures différentes. Cette richesse, pourtant, peut être le terreau de querelles et de déchirures, dont les enfants sont les premières victimes. Cette double initiative pour s’assurer de l’intérêt supérieur des enfants franco-japonais me paraît donc excellente.
En Europe, un mariage sur cinq est binational, le nombre de divorces est en proportion.
En France, avec 84 000 mariages mixtes enregistrés en 2009, les enlèvements parentaux ont augmenté de 9 % en 2010. Au Japon, plus de 160 000 enfants binationaux sont privés d’un de leurs parents. On sait que le droit japonais donne les pleins pouvoirs sur l’enfant à la mère, le droit de visite du père n’étant que jurisprudentiel, sans valeur constitutionnelle et subordonné au paiement de la pension alimentaire. Faute d’accord franco-japonais, aucune décision française n’est reconnue par les autorités japonaises et le Japon ne sanctionne pas les enlèvements d’enfants binationaux. Le précédent Premier ministre,Yukio Hatoyama, a manifesté, il y a quelques mois sa volonté de signer la convention pour éviter que le Japon soit perçu comme « un pays à part ». Mais sa signature par le Japon ne règlera pas tous les problèmes : le juge japonais pourra toujours arguer de l’intérêt de l’enfant pour refuser sa restitution. Or, les pédiatres, les psychologues, soulignent que les deux parents sont nécessaires au développement harmonieux de l’enfant ; le syndrome de l’aliénation parentale, pendant du syndrome de Stockholm pour les prises d’otages, constitue un risque réel en cas d’enlèvement d’enfant.
Je fais confiance aux autorités japonaises, en coopération avec nos autorités, pour trouver la meilleure solution pour l’enfant, la mère et le père : selon M. Naouri, les deux parents sont une échelle double sur laquelle l’enfant grimpe à la conquête de la vie.
M. Roland Courteau. – Bien dit !
Mme Claudine Lepage. – Dès lors que l’un des deux détruit l’autre, l’échelle s’écroule, entrainant l’enfant dans sa chute…
Je vous invite donc à adopter ces propositions de résolution dans l’intérêt même des enfants franco-japonais. (Applaudissements)
Mme Françoise Laborde. – Déplacement illicite d’enfant : l’euphémisme dissimule de véritables drames humains nés d’actes qui s’apparentent bien plutôt à des rapts.
Le droit japonais, on l’a dit, donne raison au parent japonais, contre le parent français. Pour prévenir des drames, des avocats occidentaux vont jusqu’à conseiller à leur client d’enlever leur enfant en premier…
Les services consulaires ont identifié une trentaine de cas -ils doivent approcher les deux cents si l’on inclut les autres pays occidentaux. C’est pourquoi il est utile d’envoyer un signal au Japon, avec cette résolution. Nos conceptions de la famille sont différentes, nous respectons ces différences, ce qui n’enlève rien à la nécessité de la coopération.
Même si le Japon signe la convention de La Haye, il faudra renforcer la coopération bilatérale avec ce pays, comme nous l’avons fait avec d’autres pays d’Afrique, le Brésil ou le Liban.
Le cas du Japon ne doit pas faire oublier celui de bien d’autres enfants binationaux. Le groupe RDSE votera ces résolutions à l’unanimité. (Applaudissements)
M. Robert del Picchia. – Nous devons être prudents, car nous déplorerions que notre vote dégrade les relations de notre pays avec le Japon. L’adoption de ces propositions de résolution doit être comprise comme un témoignage de notre amitié envers le Japon, de notre soutien au processus de ratification de la convention de La Haye dans lequel il s’est engagé.
Aussi, je forme le voeu que le comité créé à Tokyo poursuive ses travaux pour parvenir à des dénouements heureux sur les dossiers dont il s’occupe ! (Applaudissements)
M. Jean-Jacques Pignard. – Je voterai cette résolution, comme tous les centristes, parce qu’elle redonnera espoir à ceux qui l’ont perdu. Mais un texte, cependant, ne suffira pas à transformer un héritage culturel aussi profondément ancré que celui qui touche à la famille et à l’éducation des enfants. Les problèmes posés vont bien au-delà du seul cas des enfants franco-japonais : peut-être un jour faudra-t-il étudier le sujet de façon exhaustive, pour que nos amis japonais n’aient pas le sentiment d’être stigmatisés ! (Applaudissements)
Mme Michèle Alliot-Marie, ministre d’État, ministre des affaires étrangères et européennes. – Cette résolution touche à un problème des plus sensibles. Des parents n’hésitent pas à enlever leur enfant, pour le soustraire à toute relation avec l’autre parent : une trentaine de cas, au Japon, ont été signalés à nos services consulaires. Nous les suivons. Je sais pouvoir compter sur nos relations amicales avec le Japon, pour que l’intérêt commun prime.
Pour lutter contre le déplacement illicite d’enfants franco-japonais, nous manquons cependant de tout outil juridique, le Japon n’étant pas partie prenante à la Convention de la Haye. Pour aller au-delà de la coopération ponctuelle, au cas par cas, un comité a été mis en place, au sein duquel les autorités françaises et japonaises examinent ensemble les dossiers : c’est une première, l’initiative est remarquable. Nous espérons qu’avec d’autres, elle portera tous ses fruits.
Vous souhaitez aller plus loin. Nous incitons le Japon à nous rejoindre dans la Convention de La Haye, nous en expliquons les mécanismes, le nouveau ministre japonais des affaires étrangères paraît s’y acheminer. Le Congrès américain, de son côté, a déjà pris une résolution. Quelle action sera la plus efficace ? Être plus discrets, favoriser la voie diplomatique, comme le suggère M. du Luart ? Nous devons trouver un juste équilibre entre l’expression de notre solidarité et le plein respect de la souveraineté japonaise : le Gouvernement s’en remet à votre sagesse ! (Applaudissements)
Vote sur l’ensemble
M. Jean-Pierre Cantegrit. – Débat douloureux, délicat, difficile, mais calme, courtois, responsable : je m’en réjouis. Je comprends les réserves de M. du Luart, qui est vice-président du groupe d’amitié France-Japon, mais j’ai apprécié la présentation sereine des faits par M. Del Picchia.
Un Français établi au Japon, membre de l’AFE, M. Thierry Consigny, m’a alerté sur ce problème des enfants franco-japonais : certains de nos compatriotes n’ont pas vu leurs enfants depuis quinze ou vingt ans, et quelques-uns ont été acculés au suicide ! N’est-ce pas le moment pour inciter le Japon à ratifier la Convention de La Haye ? Douze ambassadeurs occidentaux ont rencontré le ministre japonais des affaires étrangères pour l’inviter à avancer dans cette voie. Je remercie les auteurs de ces résolutions, que je voterai ! (Applaudissements)
M. Christian Cointat. – Nous parlons d’un drame humain particulièrement grave et c’est parce que le Japon est un pays ami que nous devons lui parler franchement : ce débat témoigne de notre amitié pour lui ! C’est en se regardant dans les yeux que l’on parvient à se comprendre : j’invite nos amis japonais à le faire ! (Applaudissements)
M. Christophe-André Frassa. – Comme membre du groupe d’amitié France-Japon, j’ai rencontré certains de nos compatriotes qui vivent dans une quasi-clandestinité et auxquels tout accès à leur enfant est refusé. Nous devons dire à nos amis japonais ce qui ne va pas bien. Je remercie MM. Yung et Duvernois d’avoir pris l’initiative de ces résolutions que je voterai. (Applaudissements)
Les deux propositions de résolution, identiques sont adoptées.

Message de condoléances à la famille d’Arnaud Simon (novembre 2010)

Notre compatriote Arnaud Simon s’est donné la mort vendredi 19 novembre. Enseignant le Français à Tokyo, il était âgé de 35 ans et vivait au Japon depuis 2006.
France-Japon.net présente ses sincères condoléances à toute sa famille.
Voir le message de condoléances de Monsieur l’Ambassadeur de France au Japon ici.

Proposition de résolution sur les enfants franco-japonais au Sénat (16 novembre 2010)

Nous reprenons ici une information publiée sur le forum ici.
Après de nombreuses péripéties et non sans difficultés, la proposition de résolution relative aux enfants franco-japonais privés de liens avec leur parent français en cas de divorce ou de séparation est inscrite à l’ordre du jour du Sénat pour le 16 novembre.
Le Sénateur Richard Yung, à l’origine de cette proposition, doit évidemment faire face à des pressions fortes de l’ambassade du Japon à Paris. Mais la proposition de résolution étant inscrite dans le cadre d’une niche parlementaire du groupe socialiste, seul celui-ci est maître de son inscription.
Vous pouvez consulter la proposition de résolution ici : https://www.senat.fr/leg/ppr09-674.html
Un compte-rendu de la discussion sera posté sur le site du Sénateur : https://www.richardyung.fr/

Mise à jour du 16 novembre 2010 : Voir le commentaire ci-dessous.

Enlèvement international d’enfants : entrevue des ambassadeurs avec le Ministre de la Justice japonais, le 22 octobre 2010

M. Philippe Faure, Ambassadeur de France au Japon ainsi que les chefs de mission allemand, américain, australien, belge, britannique, canadien, colombien, espagnol, européen, hongrois, italien et néo-zélandais se sont entretenus le vendredi 22 octobre à Tokyo avec M. Minoru Yanagida, ministre de la Justice du Japon, pour lui manifester leur souhait de voir le Japon adhérer à la convention de La Haye sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfants.
Voir le site de l’Ambassade de France

COMMUNIQUE DE PRESSE CONJOINT
(traduction de l’anglais)

Par les Ambassadeurs d’Allemagne, d’Australie, de Belgique, du Canada, de Colombie d’Espagne, des Etats-Unis d’Amérique, de France, de Hongrie, d’Italie, de Nouvelle-Zélande, du Royaume-Uni et le Chef de la Délégation de l’Union Européenne au Japon.

Tokyo, 22 octobre 2010

Nous, Ambassadeurs d’Allemagne, d’Australie, de Belgique, du Canada, de Colombie, des Etats-Unis d’Amérique, d’Italie, de Nouvelle-Zélande, Chargé d’affaires a.i. de la Délégation de l’Union Européenne et Chefs de mission adjoints d’Espagne, de France et du Royaume-Uni au Japon, avons rencontré le ministre japonais de la Justice pour lui faire part de nos inquiétudes face à l’augmentation du nombre d’enlèvements parentaux internationaux impliquant le Japon et affectant aussi bien nos compatriotes que des ressortissants japonais, et pour appeler le Japon à signer la Convention de La Haye de 1980 sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfants (ci-après « La Convention »). La Convention vise à protéger les enfants des effets nuisibles de leur déplacement illicite ou de leur rétention au-delà de frontières internationales, ce qui peut constituer une tragédie pour toutes les personnes concernées. Elle établit des procédures destinées à assurer le retour immédiat de l’enfant dans l’Etat de résidence habituelle au cas où il aurait été déplacé ou retenu de manière illicite. Elle garantit les droits des deux parents à accéder à leur enfant. Selon la Convention, un Etat n’est pas obligé d’ordonner le retour de l’enfant s’il est établi qu’il existe un risque grave qui l’expose à un danger physique ou psychique ou le place dans une situation intolérable. A ce jour, 82 pays ont adhéré à la Convention, y compris les douze pays effectuant aujourd’hui cette démarche conjointe. Le Japon est le seul pays du G7 à ne pas avoir signé la Convention. Actuellement, les parents privés de leur enfant enlevé vers ou depuis le Japon ont peu d’espoir de le voir revenir et rencontrent de grandes difficultés pour conserver leur accès et exercer leurs droits et responsabilités parentaux.

Lors de notre rencontre avec le ministre japonais de la Justice, M. Minoru YANAGIDA, nous avons rappelé que nous accordions la plus haute priorité au bien-être des enfants victimes d’un enlèvement parental international et nous avons souligné que les enfants devaient grandir en ayant accès à leurs deux parents. Nous avons indiqué que nous nous sentions encouragés par les initiatives positives prises par le gouvernement japonais, telles que sa participation à des symposiums à Tokyo et la collaboration entre les ministères de la Justice et des Affaires Etrangères. Nous avons réitéré notre appel à une ratification par le Japon de la Convention de La Haye, laquelle bénéficierait également aux parents japonais privés de leur enfant. Nous avons appelé le Japon à identifier et à mettre en place des mesures provisoires pour permettre aux parents séparés de leur enfant de rétablir le contact avec lui et d’exercer leur droit de visite, ainsi qu’à établir un cadre pour la résolution des enlèvements actuels.

Le Japon est un pays ami et un partenaire important pour chacun de nos Etats et nous partageons de nombreuses valeurs avec lui. Nous sommes convaincus que ceci peut et doit servir de base à l’élaboration de solutions pour tous les cas d’enlèvement parental au Japon. Comme nous l’avions fait lors de notre démarche auprès de la ministre de la Justice Mme CHIBA en octobre 2009 et du ministre des Affaires étrangères M. OKADA en janvier 2010, nous avons proposé au ministre M. YANAGIDA de continuer à travailler étroitement et de manière positive avec le gouvernement japonais sur ce sujet sensible.

Washington demande au Japon de respecter le droit de visite aux enfants de parents divorcés

Des parlementaires américains appellent les autorités japonaises à adopter une convention internationale afin d’empêcher des conjoints japonais de ramener leurs enfants au Japon sans l’accord de leur partenaire américain.
Mercredi, la Chambre des représentants a voté une résolution, invitant le Japon à signer la Convention de La Haye sur l’enlèvement des enfants. Le document a été adopté par 416 voix contre une.
Cette initiative de la Chambre des représentants a été prise parce qu’un nombre croissant de parents américains signalent que leurs enfants ont été emmenés sans leur consentement au Japon par leur ancien conjoint. Selon la Chambre, au moins 136 enfants au Japon sont privés du droit de voir leur parent de nationalité américaine.
La Convention de La Haye exige des pays signataires qu’ils garantissent le droit de visite au conjoint qui a perdu l’exercice de l’autorité parentale. Les autorités doivent aussi aider les enfants enlevés à retourner dans le pays où ils vivaient. (NHK World)
Lu aujourd’hui dans Actu Japon, le site de l’actualité japonaise quotidienne en français.
Pour vous abonner à Actu Japon, suivez ce lien.

Actu Japon ou l’actualité japonaise en français

Vous habitez au Japon mais ne comprenez pas (ou mal) lorsque vous regardez les infos et vous ne comprenez pas non plus les discussions des Japonais sur les sujets d’actualité?
Si c’est le cas, Actu Japon est fait pour vous! Ce site propose une revue de presse quotidienne en français pour une somme modique.

Extrait des infos d’Actu Japon d’aujourd’hui :

Economie / Ouverture de la foire internationale au jouet de Tokyo
Comme chaque année, la foire internationale au jouet de Tokyo (Tokyo Toy Show 2010) a ouvert ses portes au centre d’exposition Tokyo Big Sight, situé dans l’est de la capitale dans l’arrondissement de Koto, pour une édition 2010.
Des dizaines de milliers de visiteurs sont attendus de ce qui peut être considéré comme étant un des plus importants évènements du genre au monde.

Cette année, environ 36 000 jouets en tout genre – électroniques, vidéos, en bois, écologiques… – seront présentés par 139 fabricants venus de l’archipel et des 4 coins du monde. (FNN)
… / …
Faits divers / Une mère avoue avoir mis en route sa machine à laver avec sa fille à l’intérieur
Une femme de 34 ans a été arrêtée le mois dernier par la police préfectorale de Fukuoka pour avoir tué sa fille âgée de 5 ans.
Placée en garde à vue, elle a avoué aux enquêteurs l’avoir enfermée dans sa machine à laver qu’elle a ensuite mise en route, d’après ses propos dans le but de la discipliner.
Junko Egashira aurait d’abord ligoté et bâillonné sa fille à l’aide de ruban adhésif, puis l’aurait placé dans la machine. Elle l’aurait ensuite faite tourner à 3 reprises. (Yomiuri Shimbun)

Aller sur le site d’Actu Japon.

Deuxième réunion du Comité consultatif franco-japonais relatif à l’enfant au centre d’un conflit parental (Paris, 1er juin 2010)

(Source : France Diplomatie – Japon / SOS Parents Japan)

La deuxième réunion du Comité consultatif franco-japonais, créé le 1er décembre dernier et composé de représentants des ministères des Affaires étrangères des deux pays, s’est tenue le 1er juin à Paris.

Cette structure vise à promouvoir une coopération étroite entre les autorités françaises et japonaises et doit permettre de trouver des solutions concrètes contribuant à rétablir un lien entre l’enfant déplacé et le parent lésé. Ainsi, les échanges d’informations concernant la localisation d’un enfant, les transmissions de courriers et photographies ou encore la possibilité pour les agents consulaires de s’enquérir de la situation psychologique et matérielle du mineur doivent être améliorés.

Lors de cette deuxième réunion, à laquelle le ministère des Affaires étrangères et européennes a associé le ministère de la Justice et des Libertés, la partie japonaise a exposé l’état actuel des réflexions menées au Japon en vue de son adhésion à la Convention de La Haye sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfants du 25 octobre 1980. Bernard Kouchner, lors de sa visite à Tokyo le 18 mars dernier, avait appelé l’attention de ses interlocuteurs sur cette question et sur la nécessité d’y apporter des solutions, notamment en adhérant à cette convention.

Un premier bilan de l’évolution des situations individuelles signalées à la partie japonaise et à la partie française lors de la dernière réunion a pu être établi.

Cette deuxième réunion a été en outre l’occasion d’évoquer les cas prioritaires.

Une prochaine réunion se tiendra à Tokyo avant la fin de l’année.

——————————————————

SOS Parents Japan remercie pour leur travail et pour leurs efforts les équipes de l’Ambassade de France au Japon et de la Direction de Français à l’Etranger, et notamment du Service des Conventions, des affaires civiles et de l’entraide judiciaire du MAEE, ainsi que du Ministère de la Justice et des Libertés, avec l’espoir que des résultats concrets fassent rapidement suite à ces discussions.

Nous remercions aussi les hommes de bonne volonté du côté japonais.

Nous rappelons que la plupart de nos membres sont toujours sans nouvelles de leurs enfants, qui grandissent loin d’eux et sans eux !

Rencontre entre le président de SOS Parents Japan et M. Bernard KOUCHNER

Article paru sur le site de SOS Parents Japan et reproduit avec l’aimable autorisation du président de l’association.

Bernard Kouchner et Richard Delrieu, le 18 mars 2010 à Tokyo

A l’occasion de la récente visite officielle au Japon du ministre français des Affaires étrangères et européennes, Monsieur Bernard KOUCHNER, une rencontre avec les associations de parents français a été organisée le 18 mars à la Chancellerie par notre ambassadeur, Monsieur Philippe FAURE.

Le ministre a reçu M. Richard DELRIEU, Président de SOS Parents Japan, et M. Jacques COLLEAU, représentant SOS Papa International, en présence de M. Philippe FAURE et de M.  Christophe PENOT, ministre conseiller de l’ambassade.

Les deux responsables ont pu faire part à notre ministre de la situation des enfants franco-japonais enlevés par leur mère japonaise, et de la détresse des pères français privés de leurs enfants.

Le ministre des Affaires étrangères et européennes s’est entretenu, dans l’heure qui a suivi, avec le Premier ministre japonais M. Yukio Hatoyama, et avec son homologue, M. Katsuya Okada, et a évoqué avec eux ce difficile problème.

Nous citons ci-dessous le compte-redu de l’ambassade sur ces entretiens :

Le ministre a aussi évoqué le cas douloureux des enfants de couples séparés franco-japonais. Il a rencontré sur place, avant les entretiens officiels, deux représentants des associations représentant les pères français qui ne peuvent avoir de contacts avec leurs enfants.

Le Premier ministre japonais a fait part de l’intention du Japon de signer la convention de La Haye, ce qui représentera un progrès important. Le ministre a plaidé auprès des autorités japonaises pour que des solutions ad hoc puissent être trouvées dans l’immédiat pour faire face aux situations personnelles dramatiques. L’idée d’un médiateur, qui aiderait les parents à organiser des contacts avec les enfants et à faire respecter les décisions de justice quand il y en a, a été favorablement accueillie par la partie japonaise.

(Source : Visite de M. Bernard Kouchner au Japon et en Corée)

M. Richard DELRIEU a pu revoir notre ministre dans la soirée à l’ambassade, et celui-ci lui a fait part directement des intentions positives du Premier Ministre japonais visant à une juste et rapide résolution de ce problème. En particulier, M. Hatoyama a envisagé, afin d’améliorer la coordination interministérielle du côté japonais, de confier à un membre de son cabinet le rôle de médiateur pour la résolutions des cas individuels en cours.

Nous adressons tous nos remerciements à notre ambassadeur, Monsieur Philippe FAURE, pour avoir permis cette rencontre avec M. Bernard KOUCHNER.

Concerts de solidarité à Kyoto et Osaka, 9 et 10 avril

Deux récitals de musique française pour les droits des enfants issus de couples franco-japonais et se trouvant au centre d’un conflit parental par Richard DELRIEU, piano

・Institut Franco-Japonais du Kansai, Kyoto, vendredi 9 avril 2010 à 19h 00
・Osaka International House, samedi 10 avril 2010 à 18 h 30

Faisant suite au concert de solidarité donné par le pianiste français Richard DELRIEU le 17 mars à la Résidence de France à Tokyo, qui a remporté un grand succès, deux nouveaux Concerts de Solidarité au bénéfice des parents d’enfants franco-japonais, séparés ou divorcés et privés de leurs enfants, seront donnés prochainement à Kyoto et à Osaka par Richard DELRIEU. Ces deux récitals de musique française sont placés sous le Haut Patronage du Consul Général de France à Kyoto, Monsieur Philippe JANVIERKAMIYAMA, et avec le support de l’Institut Franco-Japonais du Kansai, de l’Association des Français du Japon (AFJ-Kansai), de l’ADFE et de l’UFE.
L’actualité récente montre que nombre d’intervenants français ont été fortement mobilisés sur la question des enfants franco-japonais privés d’accès à leurs parents français. De nombreux parents français, victimes d’enlèvement de leurs enfants ou de non présentation d’enfants par leur ex-conjoint de nationalité japonaise, sont confrontés à de graves difficultés matérielles, dues notamment à des actions judiciaires en cours pour faire respecter leurs droits parentaux et ceux de leurs enfants binationaux. Il est fait appel à la solidarité communautaire dans le cadre de la participation à ce concert de solidarité.

Venez nombreux apporter votre soutien à nos compatriotes en détresse !

Merci de bien vouloir faire circuler cette annonce.

Richard Delrieu est issu d’une illustre famille de musiciens, petit-fils de l’éditeur de musique Alfred Delrieu et fils de Lucien Delrieu, pianiste, compositeur et artiste peintre. Initié au piano dès l’âge de six ans par son père, il suivit l’enseignement de Magda Brard — disciple d’A. Cortot — puis de Pierre-Philippe Bauzin — disciple d’Ives Nat — ainsi que de Frédéric Lodéon en musique de chambre. Il a reçu le premier Prix de l’ORTF à 15 ans devant 25 000 concurrents, ainsi que le Prix Roger Ducasse et une License de Concert au Concours National de Musique. Il a enregistré en France en 2002 l’oeuvre de son père Lucien pour piano seul, ainsi que pour violoncelle et piano avec le renommé violoncelliste français Philippe Muller. Richard Delrieu est aussi le président de l’association SOS PARENTS JAPAN, qui défend au Japon le droit des enfants à continuer à avoir des relations suivies avec leurs deux parents après une séparation ou un divorce du couple parental.
Richard DELRIEU https://delrieu.com/ est aussi président de l’Association SOS Parents Japan.
https://sos-parents-japan.org/

Programme : Oeuvres de Lucien Delrieu (père de Richard), et de Claude Debussy
Voir : https://delrieu.com/concert-programme/

KYOTO
Vendredi 9 avril 2010 à 19h 00
Lieu : Institut Franco-Japonais du Kansai,
8, Izumidono-cho Yoshida Sakyo-ku Kyoto

Accueil de 18h30 à 19h00. Récital à partir de 19h 00.

Programme de la soirée :
18h30 : Accueil
18h45 : Mots de bienvenue de Monsieur Philippe JANVIER – KAMIYAMA, Consul Général de France à Kyoto, Mots de bienvenue de Richard DELRIEU
19h00 : Récital
Le concert sera suivi d’un Vin d’honneur offert par le Consul Général. La soirée se terminera vers 21h.
Réservations : par téléphone au 075-761-2988 (Consulat Général de France à Kyoto) et sur le site de l’AFJ-Kansai https://www.afjkansai.org/afjactivite142.php avant le 7 avril.
Participation :
3000 yens (sur réservation), 3.500 ¥ le jour-même, 2000 ¥ enfants et étudiants.
Place spéciale Bienfaiteur de SOS Parents Japan : 10.000 ¥.
Le montant de cette participation sera entièrement reversé à l’association SOS PARENTS JAPAN, qui répartira ensuite la somme suivant les besoins et la situation des bénéficiaires.

OSAKA
Samedi 10 avril 2010 à 18h 30
Lieu : Osaka International House
(Sho Hall, 2d floor)
8-2-6 Uehonmachi, Tennoji-ku, Osaka

Facilement accessible depuis la station de Tanimachi 9 chome (Sennichimae Line) et la station de Osaka Uehonmachi Station (Kintetsu Line).

Programme de la soirée :
18h00 : Accueil
18h15 : Mots de bienvenue de Monsieur Henrique DUPRAT-TANIMOTO, Consul adjoint
de France à Kyoto, Mots de bienvenue de Richard DELRIEU
18h30 : Récital
Réservations : par téléphone au 075-761-2988 (Consulat Général de France à Kyoto) et sur le site de l’AFJ-Kansai https://www.afjkansai.org/afjactivite143.php avant le 7 avril
Participation :
3000 yens (sur réservation), 3.500 ¥ le jour-même, 2000 ¥ enfants et étudiants.
Place spéciale Bienfaiteur de SOS Parents Japan : 10.000 ¥.
Le montant de cette participation sera entièrement reversé à l’association SOS PARENTS JAPAN, qui répartira ensuite la somme suivant les besoins et la situation des bénéficiaires.

Concert de Solidarité à la Résidence de France à Tokyo : remerciements

Note du webmestre de France-Japon.net : Nous reprenons ici un article paru sur le blog de l’association SOS PARENTS JAPAN, avec l’aimable autorisation de son président. Nous nous associons à ces remerciements pour toutes les personnes ayant oeuvré à l’organisation de ce concert et en premier lieu, Monsieur l’Ambassadeur, Philippe Faure et Madame. Voir l’article original ici.

Nous publions ci-dessous la lettre de remerciements adressée par notre président, Richard DELRIEU, à S.E. l’Ambassadeur de France au Japon, Monsieur Philippe FAURE, et à Madame l’Ambassadeur, ainsi qu’à à toute l’équipe de l’Ambassade, pour leur aide très précieuse dans l’organisation et la tenue de ce concert de solidarité, donné à la Résidence de France à Tokyo le 17 mars 2010 au bénéfice des parents français privés de leurs enfants et en grande difficulté.

Ce concert, placé sous le Haut Patronage de S.E. l’Ambassadeur de France au Japon, a été un vrai succès. De nombreux membres de la communauté française à Tokyo, mais aussi des parlementaires et des représentants des associations de parents japonais, ainsi que quelques célébrités du monde universitaire et artistique japonais, étaient présentes.

Une vente aux enchères d’œuvres d’arts, exposées dans l’ancienne ambassade et offertes par les artistes du No Man’s Land, a suivi le concert. Au total des entrées et des ventes, plus de 800.000 yens (environ 6.500 euros) ont pu être réunis, fonds qui seront répartis prochainement entre les parents les plus en difficulté.

Deux prochains concerts de solidarité, placés cette fois sous le Haut Patronage de Monsieur Philippe JANVIER-KAMIYAMA, Consul Général de France à Kyoto, et avec l’aide et le soutien de l’Institut Franco-Japonais du Kansai et des associations des Français au Japon (AFJ, UFE, ADFE), seront donnés par Richard DELRIEU (piano) à Kyoto le 9 avril et à Osaka le 10 avril — voir annonces sur ce site, sur celui de l’AFJ-Kansai ou sur https://delrieu.com/.


Lettre de remerciements

Monsieur l’Ambassadeur,
Madame Faure,

Permettez-moi, au nom de notre association SOS Parents Japan, et en mon nom personnel, de vous adresser tous nos remerciements pour l’organisation de ce concert de solidarité à la Résidence de France le 17 mars au bénéfice des parents français en difficulté.

Nous avons été très touchés de la qualité de l’accueil et du soutien que nous avons reçus de vous, et de l’aide continue qui nous a été apportée par toute l’équipe de l’Ambassade, ainsi que par le suivi donné à vos propositions aux établissements français au Japon pour la tenue d’autres concerts du même type. Nous avons été très touchés aussi par le soutien et la collaboration précieuse de l’AFJ et de france-japon.net, ainsi que par la générosité des artistes qui ont fait don de leurs œuvres à l’association à travers la vente aux enchères qui a clôturé la soirée.

Nos chaleureux remerciements vont donc tout naturellement aussi, pour l’Ambassade, à Mesdames Hélène Kelmachter et Jacqueline Nogues, à Messieurs Christophe Penot, Alexis Lamek, Emmanuel Besnier, Jules Irrmann et Jacqui Klein, ainsi qu’à Monsieur Jean-Bernard Dumerc et à son équipe de l’AFJ-Japon, à Monsieur Thierry Consigny, Conseiller à l’AFE, à Monsieur Christian Bouthier, de france-japon.net, et à tous les artistes qui ont fait don de leurs œuvres

J’attendais de connaître le montant exact de la recette du 17 mars (billets et vente aux enchères) pour vous le communiquer avec ce message, mais le compte définitif ne m’est pas encore parvenu. Je vous en informerai dès que je l’aurai reçu. D’après les estimations actuelles, la recette globale devrait dépasser les 800.000 yens. C’est donc une très belle réussite, et une aide conséquente pour notre association.

Le présence à ce concert et au cocktail, que vous avez eu la générosité d’offrir à cette occasion, en plus de nos compatriotes, de parlementaires, de personnalités et de responsables d’associations de parents japonais, et la joie ambiante de l’assistance après le concert, nous ont fortement encouragés et nous incitent à continuer dans cette voie.

Je joins à mon message quelques photos de la soirée qui témoignent de l’atmosphère.

Veuillez bien recevoir, Monsieur l’Ambassadeur, l’expression de notre profonde reconnaissance et mes bien amicales pensées.

Richard DELRIEU
Président de SOS Parents Japan

RAPPEL : Concert de Solidarité – Mercredi 17 mars 2010 INSCRIVEZ-VOUS VITE ou FAITES UN DON!

NOUS VOUS RAPPELONS CET ÉVÉNEMENT IMPORTANT ET FAISONS APPEL À VOTRE GÉNÉROSITÉ. VOUS POUVEZ ÉGALEMENT ENVOYER VOS DONS DIRECTEMENT À L’ASSOCIATION SOS PARENTS JAPAN https://sos-parents-japan.org/

Et si vous êtes disponible le 17 mars… venez nombreux apporter votre soutien à nos compatriotes en détresse !

Programme

Récital de musique française pour les droits des enfants issus de couples franco-japonais et se trouvant au centre d’un conflit parental.

Un Concert de Solidarité au bénéfice des parents d’enfants franco-japonais, séparés ou divorcés et privés de leurs enfants, sera donné prochainement à Tokyo par le pianiste français Richard DELRIEU. Ce concert de musique française est placé sous le haut patronage de l’Ambassadeur de France au Japon, S. E. Monsieur Philippe FAURE, et sera donné avec le support de l’Association des Français du Japon. Il aura lieu le mercredi 17 mars à 18h 30 (accueil à partir de 18 heures) à la Résidence de l’Ambassadeur.

Réservations obligatoires :
Précisions, programme et modalités d’inscription sur le site de l’AFJ :
https://cms.afj-japon.org/index.php?id=1110

De nombreux parents français, victimes d’enlèvement de leurs enfants ou de non présentation d’enfants par leur ex-conjoint japonais, sont confrontés à de graves difficultés matérielles, dues notamment à des actions judiciaires en cours pour faire respecter leurs droits parentaux et ceux de leurs enfants binationaux.

Richard DELRIEU (delrieu.com) est aussi président de l’Association SOS Parents Japan.
https://sos-parents-japan.org/

Venez nombreux apporter votre soutien à nos compatriotes en détresse !

Enlèvement parental au Japon : du nouveau !

Sur les enlèvements parentaux, nous avons rappelé dans divers articles précédents, que ceci ne concerne pas que les couples franco-japonais mais aussi les couples japonais-japonais ainsi que bien d’autres nationalités.
Les avancées sont pour l’instant timides dans la mesure où les cas en suspens ne seront pas résolus dans l’immédiat mais une volonté d’avancer de concert vers une résolution des conflits dans l’intérêt des enfants semble cette fois-ci bien enclenchée.

Tokyo – Première réunion sur l’enfant au centre d’un conflit parental

Fruit d’un long combat, qui continue, le Japon reconnait enfin officiellement l’existence du problème des enlèvements parentaux avec la création d‘un « Comité de consultation franco-japonais sur l’enfant au centre d’un conflit parental ».
Les associations, dont SOS Parents Japan présidée par Richard Delrieu, vos élus, l’administration française et son Ambassade au Japon, sous l’impulsion de notre Ambassadeur Philippe Faure et son premier conseiller Christophe Penot, ont oeuvré depuis de nombreux mois pour la mise en place de cette structure bilatérale franco-japonaise.
Les ministères français et japonais des affaires étrangères ont réuni ce « Comité de consultation franco-japonais sur l’enfant au centre d’un conflit parental » le mardi 1er décembre 2009 au ministère japonais des affaires étrangères.
Ce Comité a pour but de faciliter les échanges et le partage d’information entre les deux administrations et plus généralement la coordination entre tous les organismes compétents.
Il permettra de mettre en œuvre certaines mesures de coopération concrète comme par exemple les échanges d’information en matière de déplacements de mineurs, la localisation et l’état de santé des enfants, la transmission de courriers familiaux (photographies, lettres) ainsi que la facilitation des démarches que l’agent consulaire peut être amené à effectuer auprès des parents pour s’enquérir de la condition de l’enfant.
La réunion a permis d’évoquer de manière précise les cas particuliers. La partie française a remis la liste de 35 cas dont elle a connaissance et a mis l’accent en séance sur les cas les plus difficiles.
Un point a également été fait sur les perspectives d’adhésion du Japon à la convention de La Haye qui reste le principal objectif de la France, comme l’Ambassadeur Philippe Faure a eu récemment l’occasion de le redire à Mme Keiko Chiba, ministre japonaise de la Justice. Il est important d’ici là que des progrès concrets puissent être réalisés sur les cas particuliers existant.
La France est le premier pays à mettre en place une telle structure avec le Japon.

Communiqué de presse du MOFA (en japonais) :
子の親権問題に係る日仏連絡協議会の開催
平成21年11月30日
12月1日(曜日)、子の親権問題に係る日仏連絡協議会第一回会合が東京の外務省内にて開催されます。日本からは、福嶌教輝欧州局参事官他が、仏からはクリストフ・ブシャール(M. Christophe Bouchard)仏外務省領事局条約・民事・司法共助部長他が参加します。
本協議会の主たる目的は、日仏の外交当局間で、日仏間の子の親権問題に係る情報を交換し、また、両国の現行国内法制を踏まえた当事者への支援の可能性について協議をすることです。
今次第一回会合では、日仏間で現在生じている事案についての情報交換等を行う予定です。
本協議会は、当事者間の紛争の解決自体を図るものではありませんが、外務省は、その所掌事務の範囲内で、子の親権問題の解決に資するべく、仏側と協力していく考えです。

—- 2e article —–

Tokyo – Nouvelle division au sein du MOFA pour suivre les enlèvements parentaux

(Copyright : Jiji Press, 2009/12/01 – Japan Launches Office for Int’l Child Abductions)
Japan’s Foreign Ministry set up an office on Tuesday to address cross-border parental child abductions.
The move followed a series of claims by fathers from the United States and Europe that their children were taken away by their former Japanese wives after divorce.
The office will discuss Japan’s responses to requests that Tokyo sign up to the 1980 Hague Convention on the Civil Aspects of International Child Abduction, a treaty aimed at protecting children from parental abduction.
The United States, Britain and France have been calling on Japan to become a signatory to the convention. Japan and Russia are the only Group of Eight countries that have not signed.
Japanese Foreign Minister Katsuya Okada said at a press conference that his country will consider the requests.
But Okada added there are difficulties in signing the treaty, apparently referring to the possibility that Japan may have to change its laws as a result.
The convention stipulates a parent’s right to meet his or her children and call for the return of children taken away by a parent to a country of origin without the other parent’s consent.
Japanese and French officials separately met in Tokyo and agreed to cooperate to resolve 35 pending cases of parental child abductions.

(Source et copyright : Nikkei, 2009/12/01)
外相、子の連れ去り問題で外務省内に担当室設置
岡田克也外相は1日の記者会見で、国際結婚が破綻した後の子どもの連れ去り問
題をめぐり、外務省内に「子の親権問題担当室」を同日付で設置したと発表した。
日本は国際結婚の破綻に伴う紛争解決のルールを定めた「ハーグ条約」に未加盟だ
が、外相は「今ある問題の対処と今後の条約加入の適否を含めて議論していく」と
述べた。

Hatoyama déclare que le Japon devrait accueillir plus d’étrangers

Le Premier Ministre Yukio Hatoyama a déclaré samedi que face à l’important problème de dénatalité que connaît le Japon, il faudrait que le pays accueille davantage d’étrangers. Le Japon a actuellement une des politiques d’immigration les plus strictes au monde. Selon Hatoyama, il faudrait encourager un peu plus les étrangers souhaitant venir vivre et travailler sur son territoire.
Cette déclaration, faite en marge du sommet de l’APEC à Singapour, est peut-être le début de la mise en œuvre d’une nouvelle politique de l’immigration au Japon, qui devra bientôt gérer un important problème de pénurie de main d’œuvre dans certains secteurs.
Source : Actu Japon (par courriel), AFP, BB news