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Mise à jour du 22 janvier 2009
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La France et le Japon : 150 ans d’histoire diplomatique

Le site Canal Academie, première radio académique francophone sur internet, vous propose d’écouter la retransmission de la communication d’Éric Seizelet, directeur de recherche au CNRS et directeur de l’Institut d’Asie orientale de Lyon. Il s’exprimait lors de la journée de célébration du 150e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre le Japon et la France, organisée par l’Académie des inscriptions et belles-lettres, le 23 mai 2008.
Éric Seizelet raconte l’histoire du Traité d’Edo, ce traité commercial dont les négociations se sont déroulées de 1854 à 1858, date de sa signature par la France et le Japon. Son établissement permit à la France d’accéder au marché japonais, au même rang que les autres grandes puissances occidentales. Si, dans un premier temps, les Japonais ont accepté ce traité, ils l’ont par la suite récusé. La France a tiré parti de l’inexpérience des négociateurs shôgunaux pour imposer un traité inégal sans le consentement impérial. Aujourd’hui, les Japonais considèrent ce type de traité comme un élément de leur patrimoine…

Lire la suite sur le site : La-France-et-le-Japon-150-ans-d.html
Copyright canalacademie.com

Un kanji par jour : reprise d’activité du blog

Le blog « Un kanji par jour » qui, comme son nom l’indique vous propose de voir quotidiennement un sinogramme de la langue japonaise, reprend ses activités après un longue interruption estivale!
Vous êtes invités à le consulter et à poster du vocabulaire en relation avec le caractère présenté dans les commentaires! Si vous manquez de temps, ce qui peut se comprendre si vous travaillez au Japon  🙂 , vous verrez le kanji s’afficher chaque jour sur le côté droit de cette page.

2e édition du salon de Tokyo City Promotion à Paris, le 11 octobre 2008

La 2ème édition du salon de Tokyo City Promotion sera organisée le samedi 11 octobre 2008 au Palais des Congrès de Paris de 10h à 20h.
Cet événement vous permettra d’appréhender sous divers aspects la culture se développant dans le Tokyo actuel. A travers les expositions d’artisanats traditionnels, d’œuvres d’art accompagnées de représentations, d’arts « modernes », ainsi que des animations japonaises les plus représentatives, vous aurez l’occasion de ressentir le charme unique de la capitale du pays du soleil levant.
Voir les détails sur www.hicolor.jp/tcp2008/ et www.tcp2008.com/

Manifestations scientifiques de la Maison franco-japonaise 09/09/2008

Informations détaillées à https://www.mfj.gr.jp/
* L’accès aux manifestations de la MFJ (séminaire de méthodologie
exclu) est libre et gratuit, dans la limite des places disponibles.

Programme octobre 2008

Vendredi 10 et samedi 11 octobre 2008, salle 601
Colloque / 150e anniversaire de l’établissement des relations
diplomatiques entre la France et le Japon
« France / Japon, les défis des systèmes éducatifs dans deux sociétés
post-industrielles »
(avec traduction simultanée)
– Co-organisation : Réseau Asie, CNRS, MSH, Université d’Ôita
– Collaboration : Ambassade de France au Japon

– Intervenants (sous réserve de modification) :
Christian BAUDELOT, ENS
Emmanuel DAVIDENKOFF, Journaliste
Christian FORESTIER, Inspecteur général de l’éducation
FUJII Sachiko, Université d’Utsunomiya
FUJITA Hidenori, ICU
Marc GOUJON, Inspecteur général de l’éducation
Hervé HAMON, Écrivain
IWATA Yasuyuki, Université Tokyo Gakugei
KARIYA Takehiko, Université de Tokyo
KIMURA Ryôko, Université d’Osaka
KONDÔ Takahiro, Université de Nagoya
MORITA Nobuko, Université Nihon Joshi
NAKANO Chizu, Université Hitotsubashi
NUMATA Hiroyuki, Professeur émérite, Université du Tôhoku
ONODA Masatoshi, Université d’Osaka
ÔSHIMA Makoto, Université d’Ôita
Albert PREVOS, Inspecteur général de l’éducation
Jean-François SABOURET, CNRS
SONOYAMA Daisuke, Université d’Ôita
Yves THIERRY, Professeur de philosophie en Khâgne
YOSHIMOTO Keiichi, Université de Kyushu
YOSHITANI Takeshi, Université de Kyushu

Mardi 14 Octobre 2008, 18 h, salle 601

Conférence / Paul Claudel : Ambassadeur, poète et passeur
« Paul Claudel devant les littératures mondiales »
(en français avec traduction)
– Yvan DANIEL, Université de La Rochelle

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Bienvenue à notre 10 000ème membre!

Il y a quelques jours, s’inscrivait le 10 000e membre sur notre forum!
Avec une moyenne de 6 inscrits par jour (déjà 10012 au moment où nous écrivons ces lignes), nous pouvons dire que notre espace de discussion se porte bien, d’autant plus que les discussions sont volontairement limitées à des aspects pratiques du Japon (même si nous parlons aussi de différences culturelles, etc).
Vous trouverez à ce jour 33165 messages postés dans 5150 sujets.
Pour accéder au forum : https://france-japon.net/forumjapon/

Nouveau regard sur les photos d’Hiroshima

Copyright journal Le Monde
LE MONDE | 02.08.08 | 14h30  •  Mis à jour le 02.08.08 | 14h30

Par sa brutalité, la photographie risque de « dramatiser » la réalité. Mais ce témoignage visuel informe aussi l’historien. Pour traiter du statut historiographique de l’image, Michael Lucken, spécialiste de l’histoire de l’art japonais à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco), a choisi comme matériau les images des bombardements atomiques sur Hiroshima et Nagasaki en août 1945, arrière-plan incontournable à l’histoire moderne du Japon. Dans son livre 1945-Hiroshima, les images sources (éd. Hermann), paru en juillet, il en répertorie une centaine à partir desquelles s’est construite la mémoire nationale. Il retrace la vie de leurs auteurs, les circonstances dans lesquelles elles ont été prises et analyse la manière dont elles ont été réinvesties par la culture, passant d’une fonction informative au registre du symbolique. La plupart des photographies prises juste après les bombardements ont disparu. Et la tentation est grande de retrouver le maillon manquant de l’histoire d’Hiroshima. C’est le piège dans lequel est tombé Le Monde le 10 mai, en se fiant – trop rapidement – à la Hoover Institution, fondation américaine réputée sérieuse, qui affirmait détenir « des photos de la dévastation et des corps des victimes après le bombardement atomique d’Hiroshima ». Au moment où Le Monde était en vente, le Musée du mémorial d’Hiroshima infirmait l’authenticité de ces images : elles avaient été prises à la suite du grand séisme du Kanto (région de Tokyo) de 1923…

Voir l’article complet ICI sur le site du journal Le Monde

Au Japon, la garde partagée est un combat

Copyright journal LE MONDE
Voir l’article complet ICI

Mise à jour du 2 août : La traduction en japonais de cet article est disponible ICI.

« Il y a deux ans, alors que j’étais au travail, mon épouse a quitté la maison avec notre fils de 1 an et 9 mois. La dernière fois que j’ai vu mon enfant, c’était en janvier, pendant une heure. » Comme ce Japonais désireux de conserver l’anonymat, quelque 166 000 parents, japonais ou étrangers, sont chaque année privés du droit de voir leur(s) enfant(s) après une séparation. En cause : une justice qui fonctionne encore sur des principes d’organisation familiale hérités de l’ère Meiji (1868-1912), qui ne reconnaît ni le droit de visite ni le partage de l’autorité parentale et ne considère pas l’enlèvement d’enfant par l’un des parents comme un crime.
« Dans la situation juridique actuelle du Japon, le parent le plus prompt à emmener les enfants avec lui en obtient la garde », explique, dans un document sur le droit parental au Japon, Richard Delrieu, professeur à l’université Kyoto-Sangyo, lui-même privé de son enfant et président de l’association SOS Parents Japan. « Le kidnapping est toléré par le tribunal, ajoute-t-il. Après six mois de résidence des enfants à leur nouveau domicile, le parent kidnappeur prend un avantage juridique sur l’autre parent, déterminant pour l’attribution de la garde. »
La pratique est si ancrée qu’elle dépasse parfois le cadre du couple. « Ma femme a succombé à un cancer il y a deux ans, se souvient Paul Wong, un Américain. Depuis, ma fille vit chez mes ex-beaux-parents. Quand j’ai essayé de la récupérer, ils m’ont attaqué en justice. » Le tribunal s’est prononcé en faveur des beaux-parents, et M. Wong s’est vu privé de son droit parental.
Ces privations concernent parfois des mères. Masako Aeko ne sait pas où habitent son ex-mari et son fils de 13 ans, rentrés au Japon après un divorce – assorti d’une garde partagée – réglé devant la justice au Canada, où la famille résidait.
Mais dans 80 % des cas, c’est le père qui perd tout contact avec son ou ses enfants. Une situation vécue par Steven Christie, un Américain séparé – mais non divorcé – de sa femme japonaise et qui n’a pas vu son fils depuis trois ans hors des tribunaux. « J’ai pu passer une heure avec lui dans une salle du tribunal des affaires familiales de Tokyo, sous vidéosurveillance, raconte-t-il. Je n’avais pas le droit de poser de questions. Si je l’avais fait, mon fils avait pour instruction de ne pas répondre et l’entretien aurait été interrompu. »
Ces situations, où sont contredits les devoirs élémentaires du mariage (vie commune et assistance mutuelle) et où l’abandon de domicile avec un enfant n’est pas considéré comme un enlèvement, témoignent du vide juridique existant au Japon. « Le problème est que la loi sur la famille est conçue pour respecter l’autonomie du foyer, explique l’avocat et professeur de droit Takao Tanase. Le droit n’interfère pas dans les affaires du foyer. »
La question de la garde doit faire l’objet de négociations entre les deux époux. Si un accord est impossible, le tribunal devient l’ultime recours. Mais il fonde ses décisions sur le principe – inscrit, lui, dans le droit japonais – d’un seul parent détenteur de l’autorité parentale en cas de divorce.
Ce principe est un héritage de l’ère Meiji. « Après 1868, la nouvelle forme légale de la famille a renforcé son aspect patriarcal », écrivait, en 1984, Kenji Tokitsu dans les Cahiers internationaux de sociologie. Elle a été remplacée en 1945 par une « structure égalitaire » restée « en décalage avec la pratique ». Dans ce contexte, l’accent est toujours mis sur la « continuité et le maintien de la famille ». En cas de divorce, l’un des parents sort de la famille, de la « maison » – « uchi », en japonais – et crée, de fait, un deuxième « uchi », sans rapport avec son ancienne maison.
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Le festival de Kagurazaka (Tokyo 2008)

Il fait très chaud à Tokyo! Mais cela n’a pas empêché pas les danseurs de faire leur démonstration endiablée de « awa odori » (阿波踊り) dans le quartier de Kagurazaka hier soir.
Ceux qui ont manqué le spectacle pourront se rattraper ce soir, samedi 26 juillet, entre 19 et 21h.
Voir l’album

Les droits de l’enfant au Japon après un divorce (suite)

Deux événements importants pour l’évolution du droit de visite aux enfants suite à un divorce au Japon ont eu lieu à Tokyo les 13 et 14 juillet:
– Une séance de travail des associations de parents privés de droit de visite à leur enfant suite à un divorce ou une séparation suivie d’une manifestation (voir les photos ICI, vidéos bientôt en ligne).
– Une conférence de presse qui s’est tenue au Foreign Correspondents’ Club of Japan sur le même sujet. (photos et vidéos en ligne très prochainement).
La conférence de presse a été suivie de divers articles parus dans la presse asiatique et notamment dans le « Japan Times ».

Extraits (© Japan Times) : Campaigners call for dual custody of children
By MINORU MATSUTANI Staff writer

Foreigners who have divorced their Japanese spouses are often denied access to their children. This is because Article 819 of the Civil Code stipulates that only one of the parents can have parental rights following a divorce, causing family courts to rule against dual custody of children. Thierry Consigny, an elected member of the Assembly for French Overseas Nationals for Japan and North Asia, promised Monday in Tokyoto « raise awareness of the issue among lawmakers, the government and media. »
While he spoke at the Foreign Correspondents’ Club of Japan, Consigny was joined by several foreign and Japanese parents who have been unable to see their children for years after divorce and who spoke of their tragic experiences. Consigny emphasized that this is not just the problem of foreigners, but it is also a Japanese problem. More than 160,000 parents in Japan are unable to meet their children after separation or divorce. More than 10,000 dual citizenship children living in Japan cannot see their foreign parents.
Such situations are seldom observed in Europe, where no laws stipulate that the single parental right is mandatory, or the United Sates, where divorcing parents can choose dual or single parental rights, according to Hiroaki Morita, chairman of Separated Children’s Support, a Tokyo-based nonprofit organization.
Lire la suite sur le site du Japan Times.

« Pourquoi parents et enfants ne peuvent-ils pas se voir après un divorce (au Japon)? »