Concert de Solidarité – Mercredi 17 mars 2010

Récital de musique française pour les droits des enfants issus de couples franco-japonais et se trouvant au centre d’un conflit parental.

Un Concert de Solidarité au bénéfice des parents d’enfants franco-japonais, séparés ou divorcés et privés de leurs enfants, sera donné prochainement à Tokyo par le pianiste français Richard DELRIEU. Ce concert de musique française est placé sous le haut patronage de l’Ambassadeur de France au Japon, S. E. Monsieur Philippe FAURE, et sera donné avec le support de l’Association des Français du Japon. Il aura lieu le mercredi 17 mars à 18h 30 (accueil à partir de 18 heures) à la Résidence de l’Ambassadeur.

Réservations obligatoires :
Précisions, programme et modalités d’inscription sur le site de l’AFJ :
https://cms.afj-japon.org/index.php?id=1110

De nombreux parents français, victimes d’enlèvement de leurs enfants ou de non présentation d’enfants par leur ex-conjoint japonais, sont confrontés à de graves difficultés matérielles, dues notamment à des actions judiciaires en cours pour faire respecter leurs droits parentaux et ceux de leurs enfants binationaux.

Richard2.jpgRichard DELRIEU (delrieu.com) est aussi président de l’Association SOS Parents Japan.
https://sos-parents-japan.org/

Venez nombreux apporter votre soutien à nos compatriotes en détresse !

Débat sur le thème de l’identité nationale, le 22 janvier 2010

Communiqué du Service Consulaire de l’Ambassade de France
L’Ambassade de France organise un débat sur le thème de l’identité nationale, le vendredi 22 janvier, à 11h30, à l’Institut Franco-Japonais de Tokyo (IFJT)
Les animateurs en seront M. Philippe Faure, Ambassadeur de France au Japon, M. Christophe-André Frassa, Sénateur représentant les Français établis hors de France, et M. Denis Tillinac, écrivain.
Les principales associations françaises et sections de partis politiques actives à Tokyo seront présentes dans la salle. Chaque participant pourra, bien entendu, prendre la parole librement.
Voir le site de l’Ambassade pour plus de détails.
Adresse : 15 Ichigaya, Funagawara-cho, Shinjuku-ku, Tokyo 162-8415
Métro ou JR : Iidabashi, sortie B2 ou B3 .

Séances de vaccination (suite)

Nous relayons cette information émanant de Monsieur le Consul.

Tokyo, 14 décembre 2009

AVIS A LA COMMUNAUTE FRANCAISE DE LA CIRCONSCRIPTION CONSULAIRE DE TOKYO

La séance organisée hier au Lycée franco-japonais de Tokyo a permis de vacciner 435 personnes. Grâce à la mise en place d’une 4ème file de vaccination, les conditions d’attente du public ont été jugées acceptables. Je remercie néanmoins tous ceux qui ont bien voulu différer leur venue. Ils seront naturellement les bienvenus aux séances rappelées ci-dessous:
mercredi 16 décembre (séance réservée aux moins de 9 ans et aux plus de 60 ans):
– de 14h00 à 18h00 – 1 file de vaccination
samedi 19 décembre:
– séance du matin (9h00 – 13h00) – 1 file de vaccination
– séance de l’après-midi (14h00 – 18h00) – 2 files de vaccination
dimanche 20 décembre:
– séance du matin (9h00 – 13h00) – 2 files de vaccination
– séance de l’après-midi (14h00 – 18h00) – 1 file de vaccination
mercredi 6 janvier 2010 (séance réservée aux moins de 9 ans et aux plus de 60 ans):
– de 14h00 à 18h00 – 1 file de vaccination

Je rappelle également qu’afin de réduire l’attente à l’entrée de la salle, chaque usager est prié de remplir à l’avance le questionnaire médical (adulte ou mineur), ainsi que de lire à l’avance la notice d’information du vaccin Focetria et la charte de la personne accueillie, pièces annexées à mon précédent avis (8 décembre 2009). Enfin, pour gagner du temps au moment de l’injection, il est préférable de se vêtir, ou de vêtir l’enfant, de manière à dénuder facilement le haut du bras.

Enfin, permettez-moi de vous signaler un tout autre sujet : dans le cadre du débat actuel sur l’identité nationale, le gouvernement souhaite recueillir l’avis de tous les Français, qu’ils demeurent en France ou à l’étranger, autour de la question: « Qu’est-ce que pour vous être Français? » Je vous invite par conséquent à bien vouloir consulter le site Internet : www.debatidentitenationale.fr mis en place par le ministère de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire afin de prendre part à ce débat majeur au sein de notre société.

Ph. Martin

consul

Première série de vaccinations des Français au LFJT

Une première série de vaccinations contre la grippe A a eu lieu au Lycée Franco-Japonais de Tokyo aujourd’hui.
L’accueil était bien fait, il y avait 4 files et malgré un nombre de personnes important (plus de 600 prévues!), le temps d’attente était raisonnable puisque nous avons attendu environ trois quarts d’heure entre notre arrivée et notre départ après avoir reçu le vaccin.
L’ambiance était plutôt détendue mais quel travail pour les personnels mobilisés toute la journée et pour lesquels une préparation importante a dû être nécessaire!
Qu’ils en soient remerciés et souhaitons bon courage à toute l’équipe pour les prochaines séances.

Opération de vaccination collective contre la grippe A/H1N1 (2009)

Nous retransmettons ci-dessous un message du Service Consulaire de l’Ambassade de France au Japon. (france-japon.net)

Tokyo, le 8 décembre 2009

AVIS A LA COMMUNAUTE FRANCAISE DE LA CIRCONSCRIPTION CONSULAIRE DE TOKYO

La réponse massive des familles à l’opération de vaccination collective détaillée dans mon précédent message (4 décembre) témoigne de l’intérêt de notre communauté à bénéficier du vaccin français contre la grippe A/H1N1 (2009).

Le calendrier des séances de vaccination s’étale, à ce stade, du 13 décembre au 6 janvier. Il est destiné à permettre au plus grand nombre (actifs, conjoints au foyer, enfants scolarisés, retraités, etc.) d’accéder aux files de vaccination sans trop attendre. Malheureusement on note que près de 700 personnes ont signalé leur intention de se présenter au cours de la seule journée de dimanche 13 décembre (matin ou après-midi), ce qui dépassera de beaucoup la capacité d’absorption des trois files de vaccination que j’ai prévues pour ces deux séances.

Dans ces conditions, le temps d’attente sera inévitablement très long et peut-être même ne sera-t-il pas possible de vacciner tous ceux qui se présenteront ce jour-là. Dans l’état actuel de nos moyens, il n’est pas possible de mettre en place une 4ème file de vaccination à cette date.

J’invite donc les familles qui ont opté pour le 13 décembre tout en ayant la faculté de se présenter à une autre séance du calendrier, à choisir une nouvelle date et à me le signaler. Je rappelle en particulier que les séances du 16 décembre et du 6 janvier ont été spécifiquement prévues pour les enfants devant recevoir une double injection.

Par ailleurs, afin de réduire au minimum le temps d’attente, je prie chaque usager de remplir à l’avance le questionnaire médical (adulte ou mineur) qui le concerne et qui figure ici en annexe, ainsi que de lire à l’avance la notice d’information du vaccin Focetria et la charte de la personne accueillie, pièces également jointes au présent message. En outre, également pour gagner du temps au moment de la vaccination, il sera judicieux de se vêtir, ou de vêtir ses enfants, de manière à dénuder facilement le haut du bras où se pratique l’injection intra-musculaire.

D’avance je sais gré à chacun de sa compréhension.

Ph. Martin
consul

AVIS À LA COMMUNAUTÉ FRANÇAISE DE LA CIRCONSCRIPTION CONSULAIRE DE TOKYO

Nous relayons cette information importante transmise par les services consulaires de l’Ambassade de France au Japon.

Tokyo, 4 décembre 2009

La vaccination est le moyen le plus efficace pour interrompre durablement la circulation du virus A/H1N1 (2009) contre lequel la population n’est pas immunisée. Le plan national de vaccination est progressivement étendu aux Français établis hors de France. A l’étranger comme en France, la vaccination est gratuite et volontaire. Elle est effectuée de manière conforme aux normes sanitaires en vigueur dans notre pays.

A Tokyo, l’ambassade est en mesure de proposer à tous ceux qui le désirent, sans ordre de priorité, une dose de vaccin Focetria, fabriqué par le laboratoire Novartis.

Pour suivre les recommandations du ministère de la Santé, les enfants âgés de 6 mois à 9 ans ainsi que les personnes âgées de plus de 60 ans devront recevoir deux doses de vaccin, à 3 semaines d’intervalle. A cet effet, deux séances de vaccination leur sont spécialement réservées.

Par ailleurs, il sera administré aux patientes enceintes une dose de vaccin Panenza (sans adjuvant), du laboratoire Sanofi-Pasteur-Adventis.

Les conjoints étrangers de Français, quelle que soit leur nationalité, ont également accès à cette mesure de prophylaxie générale.

Les séances de vaccination auront lieu au Lycée franco-japonais de Tokyo (site de Fujimi), situé: 1-2-43 Fujimi, Chiyoda-ku, Tokyo (métro: Iidabashi), aux dates indiquées ci-dessous. Les séances sont collectives. L’injection est pratiquée en haut du bras.

Pour bénéficier de cette opération de vaccination, chaque demandeur est prié de:

1° –  se signaler en envoyant à l’adresse  grippe-a.tokyo-amba@diplomatie.gouv.fr  un simple message (un message par famille suffit) comportant les éléments suivants:

– nom, prénom, âge pour chaque personne à vacciner
– séance choisie (date et horaire)
– contact téléphonique (aucun accusé de réception n’étant envoyé, ce contact servirait seulement en cas d’imprévu).

2° – prendre le matin (vers 8h00) du jour de la vaccination sa température corporelle et la noter pour la communiquer au médecin au moment de l’examen.

3° – justifier sur place de son identité.

SÉANCES DE VACCINATION

dimanche 13 décembre 2009:
– séance du matin (9h00 – 13h00) – 3 files de vaccination
– séance de l’après-midi (14h00 – 18h00) – 3 files de vaccination

mercredi 16 décembre (séance réservée aux moins de 9 ans et aux plus de 60 ans):
– de 14h00 à 18h00 – 1 file de vaccination

samedi 19 décembre:
– séance du matin (9h00 – 13h00) – 1 file de vaccination
– séance de l’après-midi (14h00 – 18h00) – 2 files de vaccination

dimanche 20 décembre:
– séance du matin (9h00 – 13h00) – 2 files de vaccination
– séance de l’après-midi (14h00 – 18h00) – 1 file de vaccination

mercredi 6 janvier 2010 (séance réservée aux moins de 9 ans et aux plus de 60 ans):
– de 14h00 à 18h00 – 1 file de vaccination

NB: en cas de nécessité, d’autres séances de vaccination seront organisées au cours du mois de janvier 2010.

Ph. Martin
consul

Enlèvement parental au Japon : du nouveau !

Sur les enlèvements parentaux, nous avons rappelé dans divers articles précédents, que ceci ne concerne pas que les couples franco-japonais mais aussi les couples japonais-japonais ainsi que bien d’autres nationalités.
Les avancées sont pour l’instant timides dans la mesure où les cas en suspens ne seront pas résolus dans l’immédiat mais une volonté d’avancer de concert vers une résolution des conflits dans l’intérêt des enfants semble cette fois-ci bien enclenchée.

Tokyo – Première réunion sur l’enfant au centre d’un conflit parental

Fruit d’un long combat, qui continue, le Japon reconnait enfin officiellement l’existence du problème des enlèvements parentaux avec la création d‘un « Comité de consultation franco-japonais sur l’enfant au centre d’un conflit parental ».
Les associations, dont SOS Parents Japan présidée par Richard Delrieu, vos élus, l’administration française et son Ambassade au Japon, sous l’impulsion de notre Ambassadeur Philippe Faure et son premier conseiller Christophe Penot, ont oeuvré depuis de nombreux mois pour la mise en place de cette structure bilatérale franco-japonaise.
Les ministères français et japonais des affaires étrangères ont réuni ce « Comité de consultation franco-japonais sur l’enfant au centre d’un conflit parental » le mardi 1er décembre 2009 au ministère japonais des affaires étrangères.
Ce Comité a pour but de faciliter les échanges et le partage d’information entre les deux administrations et plus généralement la coordination entre tous les organismes compétents.
Il permettra de mettre en œuvre certaines mesures de coopération concrète comme par exemple les échanges d’information en matière de déplacements de mineurs, la localisation et l’état de santé des enfants, la transmission de courriers familiaux (photographies, lettres) ainsi que la facilitation des démarches que l’agent consulaire peut être amené à effectuer auprès des parents pour s’enquérir de la condition de l’enfant.
La réunion a permis d’évoquer de manière précise les cas particuliers. La partie française a remis la liste de 35 cas dont elle a connaissance et a mis l’accent en séance sur les cas les plus difficiles.
Un point a également été fait sur les perspectives d’adhésion du Japon à la convention de La Haye qui reste le principal objectif de la France, comme l’Ambassadeur Philippe Faure a eu récemment l’occasion de le redire à Mme Keiko Chiba, ministre japonaise de la Justice. Il est important d’ici là que des progrès concrets puissent être réalisés sur les cas particuliers existant.
La France est le premier pays à mettre en place une telle structure avec le Japon.

Communiqué de presse du MOFA (en japonais) :
子の親権問題に係る日仏連絡協議会の開催
平成21年11月30日
12月1日(曜日)、子の親権問題に係る日仏連絡協議会第一回会合が東京の外務省内にて開催されます。日本からは、福嶌教輝欧州局参事官他が、仏からはクリストフ・ブシャール(M. Christophe Bouchard)仏外務省領事局条約・民事・司法共助部長他が参加します。
本協議会の主たる目的は、日仏の外交当局間で、日仏間の子の親権問題に係る情報を交換し、また、両国の現行国内法制を踏まえた当事者への支援の可能性について協議をすることです。
今次第一回会合では、日仏間で現在生じている事案についての情報交換等を行う予定です。
本協議会は、当事者間の紛争の解決自体を図るものではありませんが、外務省は、その所掌事務の範囲内で、子の親権問題の解決に資するべく、仏側と協力していく考えです。

—- 2e article —–

Tokyo – Nouvelle division au sein du MOFA pour suivre les enlèvements parentaux

(Copyright : Jiji Press, 2009/12/01 – Japan Launches Office for Int’l Child Abductions)
Japan’s Foreign Ministry set up an office on Tuesday to address cross-border parental child abductions.
The move followed a series of claims by fathers from the United States and Europe that their children were taken away by their former Japanese wives after divorce.
The office will discuss Japan’s responses to requests that Tokyo sign up to the 1980 Hague Convention on the Civil Aspects of International Child Abduction, a treaty aimed at protecting children from parental abduction.
The United States, Britain and France have been calling on Japan to become a signatory to the convention. Japan and Russia are the only Group of Eight countries that have not signed.
Japanese Foreign Minister Katsuya Okada said at a press conference that his country will consider the requests.
But Okada added there are difficulties in signing the treaty, apparently referring to the possibility that Japan may have to change its laws as a result.
The convention stipulates a parent’s right to meet his or her children and call for the return of children taken away by a parent to a country of origin without the other parent’s consent.
Japanese and French officials separately met in Tokyo and agreed to cooperate to resolve 35 pending cases of parental child abductions.

(Source et copyright : Nikkei, 2009/12/01)
外相、子の連れ去り問題で外務省内に担当室設置
岡田克也外相は1日の記者会見で、国際結婚が破綻した後の子どもの連れ去り問
題をめぐり、外務省内に「子の親権問題担当室」を同日付で設置したと発表した。
日本は国際結婚の破綻に伴う紛争解決のルールを定めた「ハーグ条約」に未加盟だ
が、外相は「今ある問題の対処と今後の条約加入の適否を含めて議論していく」と
述べた。

Photos et vidéos de la journée de prévention du 15 novembre 2009

IMG_1443.JPGPhotos et vidéos de la journée de prévention (suite).
Un album de photos a été mis en ligne ici : https://www.france-japon.net/albumphotos/v/communaute-francaise/ilot-717/

En cas de séisme à Tokyo : explications de Jérôme avec la carte du quartier from France-Japon.net on Vimeo.

Simulation d’un séisme et conduite à tenir from France-Japon.net on Vimeo.

Information et prévention en cas de séisme de très grande ampleur

Parcours sous tente enfumée – journée « îlotage séismes » à l’Institut Franco-Japonais de Tokyo from France-Japon.net on Vimeo.

Comme cela avait été annoncé dans le forum (ici), une séance d’information et de prévention en cas de séisme de très grande ampleur a été organisée par les responsables des îlots 712, 715, 717 et 612 (quartier Shinjuku), le dimanche 15 novembre, de 9h30 à 12h00, à l’Institut franco- japonais de Tokyo, dans le quartier d’Iidabashi.
Étaient présents les dirigeants des services de prévention des catastrophes de la Mairie de Shinjuku, ainsi que bon nombre de Français des quartiers concernés et d’autres responsables d’îlots (812)
Les pompiers de Shinjuku ont présenté différentes mesures de prévention.
– un camion de simulation des tremblements de terre
– un camion de pompier
une tente de fumée (voir la vidéo)
– la manipulation des extincteurs
– un atelier jeux pour les enfants
– l’utilisation du défibrillateur cardiaque (EAD).
– un kiosque de brochures d’information (anglais) et exposition de divers matériels (sac de survie et son contenu, casque, etc…)
Deux projections à l’Auditorium d’un film sur le tremblement de terre de Kobé (d’environ 20 min.) ont également été données, et ont été suivies de questions et réponses animées par Hubert Montouchet qui a vécu avec sa famille ce tremblement de terre.

Communiqué important de l’Ambassade de France : déménagement dans les nouveaux locaux

Nous relayons cette information importante émanant de la Section consulaire de l’Ambassade de France.

Tokyo, le 19 octobre 2009

Avis aux usagers français de la Section consulaire

L’Ambassade de France s’installera dans ses nouveaux locaux entre le 31 octobre et le 3 novembre prochains. Situé à proximité immédiate du bâtiment actuel, le nouveau bâtiment comprendra cinq étages et regroupera sur un même site l’ensemble des services de l’Etat à Tokyo. La section consulaire qui occupera un large espace au premier niveau, offrira à ses usagers des conditions d’accueil beaucoup plus confortables.

En raison du déménagement et de sa réinstallation, la section consulaire sera fermée au public lundi 2 novembre et mardi 3 novembre 2009 (jour férié au Japon). Elle rouvrira mercredi 4 novembre, à 9 heures.

Pour une demande de rendez-vous ou toute autre question concernant l’état civil, l’inscription consulaire, les bourses scolaires, les titres d’identité ou de voyage, les traductions certifiées, le notariat, etc. veuillez prendre l’attache de l’agent chargé de ce secteur en suivant les indications qui figurent sur le site https://www.ambafrance-jp.org/rubrique.php3?id_rubrique=550 (NB: les coordonnées téléphoniques et électroniques des agents ainsi que l’adresse postale de l’ambassade restent inchangées) ou bien en écrivant à l’adresse générique suivante : infoconsul.tokyo-amba@diplomatie.gouv.fr.

Si vous recevez ce message ayant déjà quitté le Japon, veuillez s’il vous plait le signaler à Mlle Hoang-Mai LE ( hoang-mai.le@diplomatie.gouv.fr ) ou à M. Eric HIESTAND ( eric.hiestand@diplomatie.gouv.fr ).

Modalités d’information du nombre et de l’identité des victimes, en cas de séisme

Nous avions envoyé par courriel à Monsieur l’Ambassadeur une demande d’informations sur la communication par téléphone Iridium ainsi que sur la manière dont les données concernant les éventuelles victimes seront rassemblées et, le cas échéant, communiquées aux familles et à la communauté française en cas de séisme majeur.
Nous publions, avec son accord, l’intégralité de sa réponse.

Cher Monsieur,

Je vous remercie pour votre message ainsi que pour le temps et l’énergie que vous consacrez à vos fonctions de chef d’îlot, élément central du dispositif de sécurité de la communauté française.
Je vous confirme qu’en effet, l’ampleur de la menace sismique au Japon ne m’a pas échappée. Je vous prie de croire qu’elle n’a pas échappé non plus à l’ensemble de mes équipes, en particulier C. Penot, qui est responsable du plan de sécurité, ainsi évidemment que le consul et ses collaborateurs. Je laisserai le soin à ces derniers de répondre aux questions techniques que vous posez sur les tests des téléphones satellite. Je peux néanmoins vous indiquer qu’un test effectué le 24 septembre avec nos collègues des ambassades européennes a permis de constater que le réseau iridium fonctionnait. S’agissant de l’antenne iridium de l’ambassade, dans l’hypothèse où un séisme de forte puissance se produisait avant l’emménagement dans la nouvelle ambassade (c’est-à-dire d’ici deux semaines), la première mesure prise serait naturellement de déployer en urgence une antenne provisoire.

S’agissant des modalités d’information de la communauté française à Tokyo et des Français de métropole sur le nombre et l’identité des victimes, en cas de séisme, nous avons des procédures claires, et simples:

1.  Les données concernant d’ éventuelles victimes françaises parviendraient à l’ambassade par plusieurs canaux:
– les autorités japonaises  : nous disposons des lignes directes de toutes les institutions concernés: centre de crise japonais, agence nationale de police, police de Tokyo (et d’ailleurs), pompiers, hôpitaux, etc.
– les ilôtiers français
– les autres  ambassades
– le centre de  crise du  Quai d’Orsay (opérationnel tous les jours, 24h/24), qui nous adresserait la liste des personnes françaises dont les proches, en France, n’ont pas de nouvelles.

2. Il reviendrait à la cellule de crise de l’ambassade d’effectuer les recherches, par téléphone ou par l’envoi d’une équipe sur le terrain.

3. S’agissant de la diffusion des informations vers la communauté française du Japon et les proches en France : l’identité des victimes éventuelles ne sera communiquée qu’aux proches. S’il s’agit d’un décès, la relation avec la famille (en particulier en moment de l’annonce du décès), sera confiée à un agent consulaire, si la famille réside au Japon. Si elle réside en France, le Centre de crise du Quai d’Orsay est compétent, en relation avec la gendarmerie. Comme vous le savez sans doute un décès n’est jamais annoncé par téléphone. Enfin, le nombre de victimes françaises sera communiqué par l’ambassade à la communauté et au centre de crise du Quai d’Orsay, qui informera les différents médias.

Nous aurons l’occasion d’en reparler à l’occasion de prochains comités de sécurité.

Cordialement,
Philippe Faure

Très fort séisme, de magnitude 7,1 dans l’est du Japon ce dimanche 9 août, vers 19h56

Un très fort séisme, de magnitude 7,1 (ou 6,9 selon les sources), a frappé l’est du Japon ce dimanche 9 août, vers 19h56. Les secousses ont été bien ressenties à Tokyo.
Questions :
Si l’épicentre du séisme avait été moins éloigné et moins profond, que se serait-il passé à Tokyo et dans les villes avoisinantes et, bien sûr, dans l’ensemble du Japon?
Vu la force avec laquelle nous l’avons ressenti au 10e étage (d’une résidence de 28 étages), on peut facilement imaginer il y aurait eu de nombreuses victimes, probablement des milliers. Le séisme de Kobé n’est pas si loin…
Ceci amène logiquement à une 2e question :
Les services consulaires de l’ambassade et les îlotiers qui constituent un réseau de soutien et de relais pour cette administration sont-ils vraiment prêts?
Quand on sait que la plupart des téléphones satellitaires Iridium qui ont été attribués à certains chefs d’îlot n’ont pas pu entrer en communication avec le Consulat cette année, on est en droit de s’inquiéter de la manière dont serait suivi un cataclysme survenant en août.
L’ambassade ne devrait-elle pas se doter d’urgence d’une antenne provisoire permettant la communication avec les téléphones Iridium des chefs d’îlot en attendant la fin des travaux prévue pour l’automne?
Cela semble relever du bon sens et de la précaution élémentaire.

Suivi d’une demande de visa pour la France

Pour connaître la suite réservée à votre demande de visa, allez sur cette page du site « France diplomatie info visa » et saisissez :
– Les 10 derniers chiffres du numéro de la quittance qui vous a été remise lors du dépôt de votre demande (comme indiqué sur le spécimen)(voir sur le site)
et
– Votre date de naissance
puis cliquez sur le bouton « Valider ».
Source : Ambassade de France

Enlèvement international d’enfants : une nouvelle démarche

Source : site web de l’Ambassade de France au Japon.
A la suite du symposium du 21 mai dernier, les quatre missions diplomatiques les plus concernées par le nombre de différends parentaux au Japon – Canada, Etats-Unis, France, Grande Bretagne – ont effectué une nouvelle démarche conjointe le 23 juillet auprès du ministère de la Justice.
Cette démarche a été l’occasion de rappeler la très forte préoccupation des quatre Etats concernés vis-à-vis des enlèvements internationaux d’enfants au Japon, en augmentation constante depuis plusieurs années, et des dommages psychologiques considérables que cette situation provoque chez les enfants et les parents qui la subissent.
La démarche a eu également pour objet de marquer une nouvelle fois tout l’intérêt que représenterait l’adhésion du Japon à la Convention de La Haye de 1980 sur les aspects civils de l’enlèvement. Cet instrument juridique international constitue en effet à nos yeux la meilleure solution face à l’amplification du phénomène dans ce pays, liée au nombre croissant d’unions binationales entre Japonais et étrangers.
Enfin les quatre ambassades ont invité les autorités judiciaires japonaises à se doter de moyens permettant aux parents étrangers, séparés de fait de leur enfant, de maintenir avec lui des contacts réguliers et de pouvoir exercer un droit de visite considéré comme naturel et légitime.

Tribune de l’Ambassadeur de France au Japon dans le Japan Times (extrait)

Dans un précédent article, nous vous avions indiqué le lien vers le document pdf de la tribune de l’Ambassadeur de France au Japon parue dans le Japan Times du 14 juillet 2009. Aujourd’hui, nous vous en présentons un court extrait, tel quel, en anglais.
Extrait :
« As countries that respect human rights, France and Japan are working hand in hand at the United Nations to watch over their defense in the world at large, and we are originators of many initiatives in this domain. One subject is an exception : the death penalty. Its growing application in Japan these past several years is something we find regrettable. France abolished it in 1981, like its European partners and like most of the grand democracies today, with the notable exception of Japan and the United States. The European Union as a whole considers the death penalty to be a futile sentence, inhuman and contrary to human rights.
France also lends its voice to the appeals calling on Japan to ratify the Hague Convention on international abductions of children. The question of foreign spouses exercising their parental rights and being deprived of visiting rights todays affects more than 168 children born of American, Canadian, British an French parents, and the pain these fathers experience is quite legitimate. »

Rappel
Vous pouvez télécharger le fichier pdf de la tribune de l’Ambassadeur publiée dans le quotidien anglophone Japan Times à l’occasion des célébrations du 14 juillet en cliquant ICI.

Réunion de coordination relative aux conflits familiaux au Japon : enlèvement parental, non-présentation d’enfant, droit de visite

Communiqué du 6 juillet 2009 de la Section consulaire de l’Ambassade de France au Japon
L’Ambassade de France à Tokyo et le Consulat Général d’Osaka vous informent qu’une première réunion de coordination et d’information entre les services diplomatiques et consulaires d’une part, et les parents français concernés par l’enlèvement parental, la non-présentation d’enfants ou l’exercice du droit de visite, se tiendra le lundi 13 juillet 2009 de 10h à 11h30 à Tokyo, salle de la bibliothèque de l’Ambassade.
Cette réunion permettra de faire le point sur les dossiers en cours et les actions menées par les différentes parties. Elle est appelée à se tenir régulièrement, sur une base trimestrielle.
Les personnes intéressées sont priés de confirmer leur participation auprès de Mme Sandra Cohen, vice-consule :
– Courriel : sandra.cohen(arobase)diplomatie.gouv.fr
– Tél : 03 5798 6086
Les personnes qui ne pourraient se déplacer peuvent demander à se faire représenter par :
– les services consulaires de Tokyo ou d’Osaka ;
– l’Association SOS-Parents : contact(arobase)sos-parents-japan.org ;
– un tiers de leur choix qui s’exprimera en leur nom.

Source : https://afe-asie-nord.org/?p=737

Lettre ouverte de SOS PARENTS JAPAN à Monsieur Philippe MARTIN, Consul de France à Tokyo

« Angélisme, attentisme ou… inertie ? »
Kyoto, le 15 juin 2009

Monsieur le Consul,

C’est, aujourd’hui, en qualité de président de l’association SOS PARENTS JAPAN que je vous écris, et avec l’accord unanime de son bureau directeur sur le contenu de cette lettre.
Nous avons été informés, par son auteur lui-même, du courrier électronique que vous a adressé Monsieur Jacques COLLEAU, responsable international de SOS PAPA. Je reproduis ce courriel en fin de lettre.
Nous n’avons pas assisté à votre entretien avec Monsieur Colleau, et n’avons donc connaissance que de sa version des faits. Néanmoins, le contenu de sa lettre nous interpelle fortement.
Ce qui ressort tout au long de son courriel, c’est l’expression d’un profond malaise entre les pères français, privés de leur(s) enfant(s) à la suite d’un enlèvement parental du fait de leur ex-épouse japonaise, et les consulats de France au Japon. Ce malaise, malheureusement, nous le ressentons tous. C’est une réalité, déplorable.
Monsieur Colleau parle « d’angélisme teinté d’attentisme » de la part des services consulaires français dans le traitement de nos dossiers.
Nous ne pouvons, hélas, que l’approuver.
Nous ajouterions même : un manque de suivi chronique.

Il se peut que vous trouviez ces propos injustes. Nous nous tenons à la disposition de quiconque pour étayer ces propos d’exemples fort navrants — notre expérience dans ce domaine est déjà riche, pour Osaka comme pour Tokyo, rien que pour ces trois dernières années. Nos élus en connaissent déjà quelques épisodes…
Les pères et les associations ont eu un petit espoir que ça change lors de la venue en avril au Japon de Monsieur Mahrez ABASSI, magistrat missionné par l’Etat français sur ce problème des enlèvements et des non présentations d’enfants. Mais, depuis son départ— nous sommes maintenant en juin — nous ne pouvons pas dire que nous ressentions un vrai changement. Ce serait même plutôt, de la part des Consulats, « silence radio ». En fait, si les pères ne vous appellent pas pour vous faire bouger, vous les oubliez. Et quand vous leur dites que vous allez bouger et que vous les tiendrez au courant, plus de nouvelles.

N’est-ce pas la réalité ?

Nous nous tenons à votre disposition pour vous donner plus de détails si nécessaire, et ceci pour nombre de cas.
Alors, Messieurs les Consuls, nous, SOS PARENTS JAPAN, association de parents privés de leurs enfants, venons vous dire que nous vous regardons ; qu’à nouveau tous les élus d’Asie du Nord, Sénateurs et Conseillers, et tous ceux qui, à Paris, sont concernés par ce dossier vous regardent, que la presse aussi vous regarde, et que nous attendons tous des résultats concrets.

Je précise que, quand nous écrivons « nous vous regardons », cela s’adresse aussi bien au Consul de Tokyo qu’à celui d’Osaka — dont les pères d’enfants kidnappés du Japon de l’Ouest (et j’en suis) n’ont plus de nouvelles : depuis 10 mois pour moi-même, depuis près d’un an pour les autres membres de notre association. Aucun de nous ne revoit ses enfants, et le Consul d’Osaka ne semble pas s’en soucier beaucoup. Les belles promesses de juillet 2008, faites aux pères, justement sous le regard attentif de tous les élus qui s’alarmaient de la situation, ont été vite oubliées, semble-t-il.

Quelques observations générales : Pour les cas que nous connaissons, lorsqu’il y a contact du Consulat avec la mère japonaise, et que celle-ci ne veut pas dialoguer, le consulat laisser tomber. Mieux — selon plusieurs pères : il a tendance à prendre pour argent comptant les promesses et les déclarations calomnieuses de l’ex-épouse (…angélisme…) et à transmettre ses revendications financières au père (en faisant la morale à celui-ci) comme condition de présentation des enfants. Le Consulat se fait alors parfois, curieusement, « l’avocat du Diable », plutôt que d’insister avec fermeté sur les devoirs qu’a la mère de respecter le droit de visite du père — ce qu’on attendrait raisonnablement de nos diplomates (d’autant plus lorsque ce droit a été établi en justice).

Le Consulat ne s’informe pas davantage auprès des pères pour savoir si la mère japonaise qui lui a fait des promesses concernant les visites les a tenues ou pas. (…attentisme…, manque de suivi…voire inertie). Pour que le Consulat veuille bien « relancer » la mère ou son avocat, il faut à nouveau que le père en fasse la demande expresse au Consul. Les pères, parfois isolés à l’autre bout du Japon, épuisés par plusieurs années de conflit et de désespoir d’avoir perdu leurs enfants, n’ont souvent plus cette énergie. Ils ne se sentent pas soutenus. Ils se sentent même abandonnés. Certains sont à deux doigts de commettre des actes de désespoir. Ils ressentent cette inertie comme de la non-assistance à personne en danger.

« On attend paisiblement la retraite, ou l’on pense déjà à son prochain poste, à l’avenir de sa petite carrière…. On ne va pas s’embêter avec des dossiers difficiles et problématiques », entend-on dire, malheureusement, dans nos rangs, au sujet des Consuls).

Posons-nous deux questions essentielles :

1. Qu’est-ce qui pourrait bien pousser la mère kidnappeuse à accepter volontiers un dialogue qui ne pourrait que desservir ses intérêts — qu’elle croit être de garder les enfants pour elle seule — en allant vers une normalisation des visites ?

Au mieux, puisqu’elle ne veut pas présenter les enfants, elle va se servir du Consulat en feignant d’accepter le dialogue pour obtenir davantage d’argent du père (manipulation).
Au pire, elle fait la sourde oreille.

2. Que peut donc faire alors le Consulat ?

Monsieur l’Ambassadeur Philippe FAURE, qui a été le premier ambassadeur de France au Japon à prendre le problème à bras le corps, avait annoncé, il y a un an, qu’on allait définir précisément le périmètre d’intervention des consulats en la matière. Pourrions nous maintenant savoir si ce périmètre a été défini, et quel est-il ?

Que peut faire le Consulat si la mère fait la sourde oreille ? Est-il raisonnable, voire décent, d’abandonner la partie après un ou deux appels téléphoniques infructueux — et, gênés, de ne plus donner signe de vie au père, qui attend… ?

Vous pourrez maintenant mieux comprendre, Monsieur le Consul, l’exaspération de Monsieur COLLEAU, qui désire, bien naturellement, faire avancer au mieux son cas personnel, mais aussi, avec le style qui lui est propre, porte dans son message la souffrance des autres pères, leur angoisse quant à l’équilibre menacé ou déjà détruit de leurs enfants. En cela, nous ne pouvons que l’approuver et le soutenir.

Nous avons eu aujourd’hui connaissance de votre réponse à Monsieur Colleau. Par souci d’équité, nous sommes prêts à la publier aussi, avec votre autorisation, si vous le désirez.
Nous en retenons beaucoup de compassion, beaucoup de bonne volonté affichée, des promesses d’action et de suivi. Nous ne mettons pas votre sincérité en doute. Cependant, nous entendons le même discours des autres consuls, qu’ils soient de Tokyo ou d’Osaka, depuis plusieurs années, sans que le moindre changement ni résultat n’ait pu être observé. Pendant ce temps, perdu, nos enfants grandissent sans père, et ce temps perdu ne reviendra jamais. Alors, vous voudrez bien comprendre que nous sommes sceptiques et que nous demandons désormais des actions concrètes et rapides.

Nous sommes donc attentifs non seulement au suivi du dossier COLLEAU, mais aussi à celui des dossiers récents ou moins récents des autres parents que vous, Consuls de France, avez en charge. Ces parents, qui nous ont rejoint, qui sont prêts, eux aussi, à faire entendre leur voix, sont d’assez mauvaise humeur, je dois vous le confier.

Nous souhaiterions donc, nous, parents privés de nos enfants, nous, association SOS PARENTS JAPAN, être tenus informés de façon plus régulière de vos démarches que seulement « lors de visites (ponctuelles) à l’ambassade ». Nous vous faisons donc la demande d’inscrire à votre calendrier, à l’exemple du Consulat des Etats-Unis d’Amérique, une réunion de suivi toutes les 6 semaines pour tous les cas avec les parents et les associations concernés — à Tokyo comme à Osaka (bientôt Kyoto), avec une coordination suivie des deux groupes de travail.
Là, nous pourrions réellement travailler ensemble et être en mesure de rassurer les parents sur le suivi de leurs cas. Ce serait sans doute un moyen d’éviter que ceux-ci ne soient amenés à exprimer leur désespoir dans des formes que nous ne pourrions tous seulement que déplorer.

Nous formons le vœu que les Consulats de France au Japon honorent enfin auprès de nos compatriotes la mission qui est la leur. Et ce, de façon continue ! Une B.A. ponctuelle, aussi louable soit-elle, reste inefficace sans suivi (Cf. Consulat d’Osaka).

Si vous êtes animé, Monsieur le Consul, d’une volonté nouvelle et plus forte que ce que nous avons connu jusqu’ici pour faire aboutir positivement ces dossiers, montrez-le nous ! Vous aurez toute notre admiration et toute notre reconnaissance. Nous sommes prêts à travailler ensemble avec les Consuls de France au Japon. Mais nous n’accepterons pas, silencieux et résignés, que les dossiers pourrissent, et que nos enfants ne nous reconnaissent plus à force de ne plus nous voir.
L’angélisme n’est plus de mise, et l’attentisme ne peut plus durer. Quant à l’inertie, elle doit être combattue.
S’absoudre de son inertie sous prétexte de l’éventuelle contre productivité de certaines démarches est une argumentation qui a vécu. Elle ne nous fait plus aucun effet.
Plutôt que de déplorer son « impuissance », par manque de moyens de pression (raison souvent évoquée par les diplomates), ne serait-il pas opportun de se doter de nouveaux leviers ?

Il semble urgent que les états dont les ressortissants sont victimes d’enlèvement parental et de non présentations d’enfants du fait de citoyen(ne)s japonais(e)s, se dotent de moyens de pression nouveaux et efficaces sur le gouvernement japonais pour que celui-ci rende désormais illégales ces pratiques et que celles-ci soient sévèrement punies. SOS PARENTS JAPAN a quelques propositions à faire dans ce domaine. Cela fera l’objet d’une prochaine lettre ouverte. Nous vous serions alors très reconnaissants de bien vouloir, ainsi que Monsieur l’Ambassadeur, vous faire le relais de ces propositions auprès de notre gouvernement.

Nous comptons donc sur vous, Monsieur le Consul, sur le Monsieur le Consul d’Osaka et sur son successeur imminent, pour que, malgré la charge de travail qui vous incombe :

• vous teniez informés les intéressés — c’est-à-dire les pères et notre association — de façon régulière de l’avancement des démarches, pour les dossiers portés à votre connaissance, en établissant notamment, à Tokyo et à Osaka (Kyoto) un calendrier de réunions et, surtout,
• pour que des résultats tangibles puissent enfin être constatés.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Consul, l’expression de nos salutations distinguées.

Richard Delrieu
Président de SOS PARENTS JAPAN

contact@sos-parents-japan.org
https://sos-parents-japan.org/

Dernière minute : Nous apprenons que Monsieur Jacques COLLEAU, responsable international de SOS PAPA, a été interpellé par la police japonaise, samedi 13 juin à 15 heures, alors qu’il se trouvait devant le domicile de ses ex-beaux-parents à Saitama (Japon), lieu où réside sa fille Marie-Anne (9 ans) depuis son enlèvement par sa mère japonaise. Monsieur Colleau, qui n’a pas pu rencontrer son enfant depuis 5 années, désirait se manifester pacifiquement pour que sa fille sache que son papa ne l’oubliait pas. Ses ex-beaux-parents ont appelé la police. Se doutant de l’issue que pourrait prendre sa visite, Monsieur Colleau s’était, heureusement, fait accompagner par une équipe de la télévision NHK, qui a pu filmer la scène.
Etrange pays que le Japon, où les pères dont les enfants ont été enlevés sont interpellés, mais où les kidnappeuses courent toujours.

PS : Nous mettons en copie visible de ce message :

– Monsieur l’Ambassadeur de France à Tokyo
– Monsieur le Directeur des Français à l’Etranger
– Monsieur Mahrez Abassi, Chargé de mission par le Ministère des Affaires Etrangères
– MM. les Sénateurs des Français établis hors de France
– MM. les Conseillers à l’AFE pour l’Asie du Nord
– Mesdames et Messieurs les membres du CCPAS d’Osaka
– M. Jacques Colleau
– Les associations et personnes qui suivent de près ce dossier d’enlèvements et de non présentation d’enfants au Japon.

Par souci de confidentialité, les parents privés de leurs enfants sont en copie invisible.

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Courriel de Monsieur Jacques COLLEAU
à Monsieur le Consul de France Philippe MARTIN

Monsieur le Consul,

Je souhaite faire reference a l’entretien que vous avez bien voulu m’accorder le 7 juin.

Vous m’avez tout d’abord indique avoir ete recu a votre demande le 18 mai a l’ecole sise a Kazo de ma fille Marie-Anne, enfant binational victime d’enlevement parental et prive de tout contact avec son pere ainsi que toute sa famille francaise depuis plus de cinq annees.

Vos interlocuteurs etaient:

– le directeur de l’ecole, en poste depuis trois ans,
– le directeur adjoint, qui m’avait recu quelques semaines plus tot en compagnie de Monsieur Thierry Consigny, Representant General de l’AFE,
– l’institutrice de la classe de l’enfant,
– le responsable communal en charge de l’education.

Premiere surprise: la mere de Marie-Anne, Madame Kazumi Umezawa, se trouvait sur place avant meme votre arrivee, sans avoir ete pourtant invitee.

Seconde surprise: le directeur de l’ecole (tres lie comme vous le savez au grand pere xenophobe de Marie-Anne dont le propre pere etait le maire de la ville…) vous a indique que Marie-Anne, seule enfant binationale de l’ecole, etait epanouie, intelligente, assidue, bonne camarade, et ne connaissait pas de troubles (!)

Ce qui precede amene de ma part les commentaires suivants:

– Le directeur adjoint precite avait indique a Thierry Consigny et moi-meme, lors de notre visite quelques semaines avant la votre, que Marie-Anne etait tres perturbee, donnee confirmee par une mere ayant un enfant dans la meme ecole autant qu’une cousine de Madame Umezawa.

Marie-Anne a donc manifestement enregistre des progres foudroyants (!) en quelques petites semaines…

– Marie-Anne est pour rappel soumise a un traitement psychiatrique depuis son enlevement brutal par la mere.
Je tiens d’ailleurs a preciser ici que la psychiatre intervenant sur l’enfant, a ethique fort douteuse au demeurant, a toujours refuse de me recevoir, preuves a l’appui, ceci constituant une faute professionnelle grave.

Il est des lors etonnant que Marie-Anne soit tout a fait epanouie a l’ecole, d’autant que la mere elle-meme vous a indique ensuite sans vergogne que l’enfant allait en fait « bien a l’ecole mais pas bien au dehors »…

– Je note par ailleurs que Marie-Anne ne beneficiera d’aucun acces a une autre culture dans son environnement scolaire jusqu’a sa quatorzieme anneee et que la mere a interrompu l’apprentissage du francais, langue de sa seconde famille et de son second pays, apres l’enlevement, illustration parmi nombre d’autres de l’Alienation Parentale.

Vous m’avez fort heureusement indique avec satisfaction que Marie-Anne n’avait pas oublie cette langue mais il est plus que surprenant que vous puissiez l’affirmer, a moins bien sur de prendre ici encore les mensonges ehontes d’une mere kidnappeuse passee maitresse dans l’art pour argent comptant, puisque vous vous etes vu refuse a deux reprises par elle l’acces a l’enfant que vous n’avez donc jamais rencontre.

Un entretien telephonique avec la mere vous a ensuite permis d’entendre:

– que Marie-Anne avait appris par sa mere qu’une JAF nippone feministe, dans la grande tradition locale, avait interdit a son pere de la voir pour trois annees (ndlr: autre illustration flagrante de l’Alienation Parentale) en oubliant bien sur de lui expliquer l’existence de droits de visite hebdomadaires immediatement bafoues, l’enlevement parental, et la non reconnaissance par le pere de la competence juridique japonaise,

– que j’aurais ecrit a l’enfant que sa mere et ses grands parents nippons etaient, je vous cite, des voyoux (ndlr: le document imaginaire a bizarrement ete detruit par l’enfant…),

– que Marie-Anne, du haut de ses neuf ans…, etait fort mecontente que Monsieur Consigny et moi-meme nous soyons rendus a son ecole (ndlr: alors qu’elle ne nous a ni vus, ni apercus… Laissez-moi rire « jaune »!),

– que Marie-Anne recevait tous les jouets et lettres de son pere (ndlr: c’est curieusement toujours la mere qui vous les presente autant …qu’elle les receptionne).

Cerise sur le gateau, vous m’avez fait savoir que le fait de me rendre au domicile de l’enfant victime et de « m’agiter », etait tout a fait negatif, servi en cela par votre comprehension superieure a la mienne de la culture asiatique (il est vrai que je ne pratique les (et non la) cultures asiatiques que depuis un quart de siecle).

Je prendrai donc la liberte d’ecrire ce qui suit, parce que, Monsieur le Consul, « trop, c’est trop »:

– Certains ouvrages de vulgarisation de pedopsychologie, expliquant par exemple les dommages terribles causes aux enfants par l’Alienation Parentale, sont manifestement absents de votre bibliotheque mais il vous suffira de relire, pour mieux comprendre l’urgence a agir plus energiquement, la remarquable conference du Docteur Naouri ou le rapport du Professeur Rufo que je vous avais transmis, et savoir, pour ce qui concerne un autre syndrome, en l’occurence celui de Stockholm, que Nastassia Kampusch a par exemple rachete la maison de son kidnappeur violeur.

– Il est essentiel pour le second parent d’un enfant victime de l’enlevement parental de continuer a se manifester tres regulierement dans le perimetre de l’enfant enleve, plutot qu’opter pour l’attentisme auquel vous m’incitez (je n’ose ecrire par recherche de la facilite???), ceci afin de ralentir et si possible contrer les dommages extremes causes a l’enfant en danger par sa situation dramatique autant que l’alienation parentale dont il est victime.

Ajouterai-je ici que vivre heureux, pour un parent kidnappeur d’enfant, c’est vivre cache et que mettre en lumiere sa crapulerie, au travers de visites de protestation, ne peut que ruiner sa croyance en une tranquillite eternelle.

– Vous devez comprendre que votre passage a l’ecole a amene la presentation d’un excellent spectacle sur mesure, les horreurs etant, dans la culture nippone, toujours occultees vis-a-vis des tiers par un paravent, selon un modus operandi fort bien rode.

– Vous avez enfin parle de Marie-Anne comme d’une « pre ado » et je vous rappellerai a toutes fins utiles qu’elle n’a que neuf ans.

Considerant pour rappel le second refus de presentation de l’enfant par la mere que vous avez essuye, autant que toutes les atrocites dont sont victimes Marie-Anne, enfant en danger, et sa famille francaise, il me semble qu’un cocktail plus riche en volontarisme, en combativite et en determination serait o combien salutaire, en lieu et place d’un angelisme teinte d’attentisme, peu opportun au regard des circonstances.

Vous aurez aisement compris entre les lignes, Monsieur le Consul, que ces commentaires sont egalement destines a devenir en copie-colle des illustrations d’ autres cas que vous connaissez, en sus de celui de Marie-Anne, le feed-back recu par moi-meme d’autres peres victimes concernant leurs echanges avec le Consulat etant en effet proche du mien.

Cordialement,

Jacques Colleau
Responsable International
SOS PAPA
Association Membre de l’UNAF
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Note de la rédaction :
Monsieur l’Ambassadeur a déjà fait parvenir une réponse positive au président de SOS Parents Japan.
Nous vous tiendrons au courant de la suite des événements.

Courrier adressé aux résidents de l’îlot 812 (Arakawa-ku et Taito-ku, Tokyo)

Pour information à la communauté française du Japon, nous signalons une initiative des responsables de l’îlot 812 (Arakawa-ku et Taito-ku, Tokyo) visant à faire le point de la situation des résidents de l’îlot et à leur donner quelques informations.
Ce courriel a été envoyé à tous les résidents possédant une adresse électronique.
Copie de la lettre envoyée :
Bonjour,
Vous résidez dans l’îlot 812 regroupant les arrondissements d’Arakawa et Taito, dans le cadre du système d’îlotage organisé par l’Ambassade de France. Ce courriel vous est envoyé par vos responsables d’îlot.
Le comité de sécurité de l’Ambassade de France va se réunir le 29 mai. En préalable à cette réunion et afin de transmettre vos éventuelles demandes, nous avons pensé qu’il serait utile de vous demander de nous signaler toute question ou problème sur l’organisation de la sécurité dans votre quartier qui pourrait vous préoccuper.
Tout en espérant que nous n’aurons pas à connaître de séisme de grande intensité, nous en profitons pour vous rappeler nos coordonnées (mises à jour) que nous vous demandons de bien vouloir noter. (voir au bas de ce courriel)
Nous nous permettons également de vous rappeler brièvement quelques points importants sous forme de questions :
1. Avez-vous vérifié le point de rassemblement et la zone de refuge assignés à votre lieu de résidence ainsi que le chemin pour vous y rendre ?
2. Avez-vous contacté votre association de quartier pour vous faire connaître ?
3. Avez-vous préparé un sac d’urgence ?

Nous vous invitons cordialement à répondre à la question (1.) dès que vous le pourrez  en utilisant le mini-formulaire au bas de ce courriel. Ces données nous permettront en effet de mieux rassembler l’information en cas de séisme et ainsi mieux assurer notre rôle de relais entre l’Ambassade de France et les résidents de l’îlot.
Le site de l’ambassade vous fournira des renseignements complémentaires. Voir notamment :
https://www.ambafrance-jp.org/rubrique.php3?id_rubrique=16
https://www.ambafrance-jp.org/article.php3?id_article=383

Îlotièrement vôtre,

Christian Bouthier, chef d’îlot    Arlette Rabiller, suppléante     Yvette Claudon-Fukuda, suppléante
(ces données sont publiées sur le site de l’ambassade de France au Japon)
Coordonnées : (confidentielles mais fournies dans le courriel)

— réponse facultative mais souhaitée à retourner svp à : (adresse de courriel)  —
Nom et prénom : ………………….
Noms et prénoms des membres de ma famille : ………………….
Mon point de rassemblement : ………………….
Ma zone de refuge : ………………….

———— NB ————–
Votre adresse électronique reste confidentielle est n’est utilisée que dans le strict cadre du système d’îlotage de l’Ambassade de France. Si vous ne souhaitez pas recevoir de courriel de notre part, merci de nous le signaler pour que nous retirions votre adresse de cette liste.
Au cas où vous ne pourriez pas recevoir les caractères accentués (mojibake), merci également de bien vouloir nous le signaler.