Extrait de l’article :
Le renseignement et les guerres secrètes se jouent dans des espaces hors la légalité et leurs contours demeurent flous, ce qui en fait un sujet difficile à traiter de manière objective et apaisée. Cela tient également, comme le souligne Alain Dewerpe, à la persistance, autour du renseignement, d’un imaginaire romanesque du secret, des complots, des manipulations et du mensonge, ainsi que d’une méfiance plus ou moins assumée pour ce qui était considéré comme les égouts de la politique. On y retrouve également la dichotomie entre la surveillance et la protection du public : il s’agit, d’un côté, de contrôler les populations et, de l’autre, de déjouer les menaces. Quand un lanceur d’alerte comme Edward Snowden met à jour un abus de pouvoir, les gouvernements en place, démocratiques ou non, mettent en avant la nécessité de se défendre sur le terrain de l’action clandestine, qu’elle soit physique ou non.
Au Japon, ces questions font l’objet d’intenses débats depuis la fin de la guerre du Pacifique. En décembre dernier, la décision d’envoyer un navire et deux avions de reconnaissance des Forces d’autodéfense (FAD) afin de mener une mission de renseignement dans le golfe d’Oman a ainsi ému l’opinion : elle a été prise par le Cabinet sans être débattue ou votée par la Diète japonaise. Cette décision pose la question de l’usage des forces militaires japonaises, même pour une action non violente comme le renseignement, et du contrôle démocratique de cet usage dans l’évolution du droit japonais en lien avec les questions de défense. Nous allons dans un premier temps évoquer les récents changements de paradigmes du renseignement japonais et dans un second temps en montrer les racines historiques.
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 Des soirées décontractées sous le signe du jeu et de la bonne humeur.
Des soirées décontractées sous le signe du jeu et de la bonne humeur. Le bleu (ou Ao) est l’une des couleurs emblématiques du Japon. A l’époque d’Edo, ce terme indiquait le bleu indigo très présent dans la société et que l’on utilisait déjà dès le 8e siècle pour la teinture des vêtements. Il existe 48 nuances de couleur indigo au Japon, chacune portant un nom.
Le bleu (ou Ao) est l’une des couleurs emblématiques du Japon. A l’époque d’Edo, ce terme indiquait le bleu indigo très présent dans la société et que l’on utilisait déjà dès le 8e siècle pour la teinture des vêtements. Il existe 48 nuances de couleur indigo au Japon, chacune portant un nom. La ville de Kurashiki sera de retour à Paris du 20 janvier au 22 février 2020 pour une nouvelle édition de KURASHIKI JAPAN qui présentera durant un mois l’excellence de ses productions artisanales avec une exposition – vente exceptionnelle intitulée
La ville de Kurashiki sera de retour à Paris du 20 janvier au 22 février 2020 pour une nouvelle édition de KURASHIKI JAPAN qui présentera durant un mois l’excellence de ses productions artisanales avec une exposition – vente exceptionnelle intitulée Au Japon, où la culture culinaire s’est développée en lien avec la diversité des paysages, le climat, l’importance des spécialités locales et les coutumes, l’art de la table est un symbole de partage et d’admiration pour les ressources naturelles et les fruits de saison.
Au Japon, où la culture culinaire s’est développée en lien avec la diversité des paysages, le climat, l’importance des spécialités locales et les coutumes, l’art de la table est un symbole de partage et d’admiration pour les ressources naturelles et les fruits de saison. Il existe au Japon un art populaire, simple, limpide, où chacun se retrouve, réunissant tous les âges et tous les milieux sociaux, qui demeure pourtant méconnu en France : le rakugo. Art de la parole, celle « qui a une chute », le rakugo rassemble pour faire rire avant tout, parfois aussi frémir. Il s’inscrit dans la tradition mondiale du conte mais avec une identité très personnelle. Toute l’énergie du conteur se concentre dans le haut du corps, rayonne et révèle au public des trésors d’imagination. Les Japonais n’hésitent pas, un sourire aux lèvres, à parler de « stand-up assis ». À travers ces Histoires tombées d’un éventail, c’est un nouveau reflet du Japon qui s’offre à nous. À la fois populaire et surprenant. Un voyage immobile, de l’ère Edo à nos jours, pour découvrir ce pays comme vous ne l’avez encore jamais lu.
Il existe au Japon un art populaire, simple, limpide, où chacun se retrouve, réunissant tous les âges et tous les milieux sociaux, qui demeure pourtant méconnu en France : le rakugo. Art de la parole, celle « qui a une chute », le rakugo rassemble pour faire rire avant tout, parfois aussi frémir. Il s’inscrit dans la tradition mondiale du conte mais avec une identité très personnelle. Toute l’énergie du conteur se concentre dans le haut du corps, rayonne et révèle au public des trésors d’imagination. Les Japonais n’hésitent pas, un sourire aux lèvres, à parler de « stand-up assis ». À travers ces Histoires tombées d’un éventail, c’est un nouveau reflet du Japon qui s’offre à nous. À la fois populaire et surprenant. Un voyage immobile, de l’ère Edo à nos jours, pour découvrir ce pays comme vous ne l’avez encore jamais lu. Intrigant, excitant, contrasté : tel apparaît le Japon au regard étranger. Telle est aussi son esthétique. Elle s’étend entre le kitsch et le zen, le grotesque et le minimal, et décline toutes sortes de formes et de valeurs. La peinture à l’encre ravit par ses taches évanescentes, le kawaii par sa joyeuse provocation. Le monde est conquis, au-delà du succès des mangas. Récemment, au Petit Palais, les oiseaux de Jakuchû ont impressionné, et le mot kawaii est entré au Petit Robert. Ce livre à la fois personnel, historique et philosophique propose une méditation sur l’esthétique japonaise en « mode flottant », conçue comme un jeu complexe et nuancé entre tradition résistante et désir d’invention.
Intrigant, excitant, contrasté : tel apparaît le Japon au regard étranger. Telle est aussi son esthétique. Elle s’étend entre le kitsch et le zen, le grotesque et le minimal, et décline toutes sortes de formes et de valeurs. La peinture à l’encre ravit par ses taches évanescentes, le kawaii par sa joyeuse provocation. Le monde est conquis, au-delà du succès des mangas. Récemment, au Petit Palais, les oiseaux de Jakuchû ont impressionné, et le mot kawaii est entré au Petit Robert. Ce livre à la fois personnel, historique et philosophique propose une méditation sur l’esthétique japonaise en « mode flottant », conçue comme un jeu complexe et nuancé entre tradition résistante et désir d’invention.