Ce qui suit est à lire d’URGENCE par les personnes concernées qui n’auraient pas encore été mises au courant.
Alors qu’interrogations et débats se font jour sur la pérennisation du statut des « lecteurs étrangers » en poste dans les Universités nationales intégrées jusqu’au 31 mars dernier à la Fonction publique japonaise, mais désormais dotées de l’autonomie pour leur gestion en particulier financière, voici une nouvelle qui intéressera celles et ceux de ces LECTEURS (gaikokujin-kyoushi) ayant été EMPLOYÉS 17 ANNÉES AU MOINS sous ce type de contrat (y compris dans plus d’un établissement, et peut-être même -ce serait à vérifier- avec interruption de carrière) avant la fin mars…
… Pour citer la circulaire récemment parue, sont concernés sous ces conditions de date et de durée les «personnels étrangers ayant été employés sous contrat avec le gouvernement et ses organismes».
Fait parfois ignoré de ces personnels eux-mêmes, existe un règlement ouvrant droit en fin de carrière, sans cotisation préalable, au versement d’une PENSION DE L’ÉTAT JAPONAIS (appelée « ONKYUU », soit littéralement « salaire de reconnaissance ») pour «services rendus à l’Éducation nationale».
Pension distincte, soulignons-le, de la prime de départ « taishoku-teate » comme de toute forme de retraite « nenkin » par répartition.
Mesure au départ probablement destinée à compenser l’impossibilité juridique d’adhérer à la Caisse mutuelle de retraite des enseignants japonais fonctionnaires (Kyousai-kumiai-nenkin), elle permet aux lecteurs, du jour où ils quittent définitivement ce type de poste, de toucher semestriellement (en juin et décembre) un pourcentage mensuel de leur dernier salaire, variable suivant le nombre d’années de service (entre 20 et 33%, d’après une version ancienne de ce règlement en notre possession; chiffres à confirmer…).
Ajoutons que cette pension est attribuée à vie, mais sans droit à réversion.
Or on nous communique en provenance de plusieurs Universités qu’ayant été mis fin par la loi d’autonomisation (dokuristuhoujinka) au rattachement de ces postes à la Fonction publique, leur administration vient très logiquement de proposer aux lecteurs en question de remplir leur demande de pension, qui devrait donc leur être comptée à partir de ce mois d’avril, qu’ils soient ou non reconduits dans leurs fonctions au sein des nouveaux organigrammes.
Bref, ce message s’adresse aux lectrices et lecteurs de longue durée dont l’administration débordée aurait omis de leur faire part de cette disposition salutaire par les temps qui courent.
Elle s’intitule « gaikokujin-onkyuu-shintatsu » (Demande de pension pour les étrangers transmise à l’Administration centrale) et SON DÉLAI SEMBLE FIXÉ selon nos informations À LA MI-AVRIL.
Merci bien sûr de faire passer l’information à celles ou ceux que vous sauriez être dans ce cas, et bonne rentrée.