Hiroshima l’œil de Riva

Extrait de l’article paru dans Libération :
En 1958, avant le tournage au Japon de l’adaptation du roman de Marguerite Duras, l’actrice Emmanuelle Riva a photographié la ville et la vie. Ses clichés sont exposés à Tokyo.
D’Emmanuelle Riva, l’actrice qui illumine le film culte d’Alain Resnais, Hiroshima mon amour (1959), chacun connaissait la grâce, la beauté, la voix. Or, voici qu’une exposition itinérante au Japon (1), attendue en France mi-avril, éclaire, cinquante ans après la sortie du film, un talent caché de l’actrice française : la photographie. Emmanuelle Riva, 82 ans, est revenue en décembre à Hiroshima, en compagnie de Sylvette Baudrot, qui fut la scripte du long métrage. Elle y a présenté des dizaines de photos qu’elle avait prises avant le début du tournage, durant l’été 1958. Des centaines de photos qui rejaillissent somptueuses, saisissantes. Tombées du ciel.

Voir l’article de Michel Temman paru dans Libération

(1) A la galerie Ginza-Nikon de Tokyo jusqu’au 29 janvier, puis en février à la galerie Nikon d’Osaka, l’exposition «Hiroshima 1958» sera présentée à Paris, à la Maison du Japon (renseignements : www.mcjp.asso.fr), à partir d’avril. Une projection du film Hiroshima mon amour aura lieu ce jour-là en présence d’Emmanuelle Riva. A partir d’avril, sera lancé un cycle de films japonais des années 1950 sur Hiroshima.

Nouveau regard sur les photos d’Hiroshima

Copyright journal Le Monde
LE MONDE | 02.08.08 | 14h30  •  Mis à jour le 02.08.08 | 14h30

Par sa brutalité, la photographie risque de « dramatiser » la réalité. Mais ce témoignage visuel informe aussi l’historien. Pour traiter du statut historiographique de l’image, Michael Lucken, spécialiste de l’histoire de l’art japonais à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco), a choisi comme matériau les images des bombardements atomiques sur Hiroshima et Nagasaki en août 1945, arrière-plan incontournable à l’histoire moderne du Japon. Dans son livre 1945-Hiroshima, les images sources (éd. Hermann), paru en juillet, il en répertorie une centaine à partir desquelles s’est construite la mémoire nationale. Il retrace la vie de leurs auteurs, les circonstances dans lesquelles elles ont été prises et analyse la manière dont elles ont été réinvesties par la culture, passant d’une fonction informative au registre du symbolique. La plupart des photographies prises juste après les bombardements ont disparu. Et la tentation est grande de retrouver le maillon manquant de l’histoire d’Hiroshima. C’est le piège dans lequel est tombé Le Monde le 10 mai, en se fiant – trop rapidement – à la Hoover Institution, fondation américaine réputée sérieuse, qui affirmait détenir « des photos de la dévastation et des corps des victimes après le bombardement atomique d’Hiroshima ». Au moment où Le Monde était en vente, le Musée du mémorial d’Hiroshima infirmait l’authenticité de ces images : elles avaient été prises à la suite du grand séisme du Kanto (région de Tokyo) de 1923…

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Le Japon juridique pratique (1)

Pour mon premier article, je mettrai plus en exergue le côté pratique de la justice au Japon et des avocats. Histoire de déjà poser les bases…
Nous commençons par faire un petit tour rapide du système judicaire japonais et de son triple degré de juridiction.
Bienvenue dans le monde des tribunaux japonais ( Nihon no saiban).
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