Les toilettes chauffantes nippones à la conquête du monde

Non, ce n’est pas une nouvelle histoire de Toto…
Au Japon, Toto est un fabricant de toilettes ultra-sophistiquées. Découvrez tout ce que vous devez savoir sur ces appareils de rêve en lisant l’article en lien ci-dessous :

www.linternaute.com/actualite/depeche/afp/27/1021932/les_toilettes_chauffantes_nippones_a_la_conquete_du_monde.shtml

Avec une vidéo et des illustrations.

Le jeu de poker et le Japon

Officiellement, le Japon interdit les casinos et les jeux de hasard sont strictement contrôlés. Sa législation est même l’une des plus restrictive de toute l’Asie ! L’Etat souhaite en effet protéger ses concitoyens des problèmes de dépendance ou de surendettement qui frappent souvent les populations les plus fragiles.

Seuls certains paris ou loteries et le toto (un jeu qui mélange le loto et les paris) sont autorisés. Cependant, il reste possible de jouer au poker dans des clubs privés et la Japan Poker League peut se vanter de compter parmi ses membres des pokéristes professionnels réputés. En juin 2012, le japonais Naoya Kihara a même offert à son pays son tout premier bracelet aux WSOP (World Series of Poker) ! Fort de cette victoire, il a aussitôt affirmé sa volonté de devenir l’ambassadeur du poker au Japon.

Il faut dire que la position rigoriste de l’Etat, en vigueur depuis plus d’un siècle, est de plus en plus critiquée. En novembre 2011, Hashimoto Toru, le nouveau maire d’Osaka, n’a pas hésité à annoncer vouloir développer les casinos dans la troisième ville japonaise. En parallèle, le gouvernement ne peut que constater l’engouement croissant pour le poker en ligne et l’explosion du chiffre d’affaires du secteur touristique dans les Etats limitrophes qui autorisent les jeux d’argent (Macao, Singapour, Taiwan). La manne financière représentée par cette industrie pourrait contribuer à renforcer significativement la compétitivité du Japon.

En parallèle, comme le souligne Kihara, la jeune génération n’a plus les mêmes préjugés concernant le poker et le secteur du jeu. Il relève un paradoxe : « Mes parents n’aiment pas ça. Ils ne savent pas vraiment ce que je fais, mais cela ne leur plaît pas. Pourtant, ils ont beaucoup de leurs amis qui jouent au mahjong et, en ce qui me concerne, je joue aussi au backgammon. Donc dans le fond, ils ne pensent pas que jouer de l’argent est un problème. »

Le blocage culturel, lié à la tradition et à la mauvaise image de ce jeu, pourrait-il finalement voler en éclats ? Équipés de leurs téléphones portables high tech, les Japonais accèdent très facilement aux versions gratuites des salles de jeux qui leur suggèrent ensuite une évolution vers les versions payantes. Et la prohibition, difficile à exercer à l’ère virtuelle, finit surtout par profiter à des tripots clandestins.

Ce sont d’ailleurs des préoccupations similaires qui ont conduit les pays occidentaux à proposer une offre légale d’établissements de poker sur Internet.

En attendant d’en arriver là, de nombreux japonais s’exercent pour affronter les meilleurs pokéristes dans des tournois internationaux. Wooka Kim, une jeune femme native d’Osaka, a d’ailleurs intégré la Team Pro d’Everest Poker qu’elle représente dans toute l’Asie. Hiroshi Shimamura, le leader de la Japan Poker Association, est également devenu une figure incontournable des tournois. Il s’est hissé jusqu’à la 6ème place des WSOP.

Le Japon est donc éminemment réputé à l’échelle mondiale pour le talent de ses joueurs dans un sport qui n’a pas encore droit de cité dans l’empire du Soleil Levant.

Site officiel des Tribunaux Japonais : diffusion d’une vidéo pour la protection des enfants en cas de différend conjugal

Cette vidéo en japonais présente et explique la perception des enfants en cas de différend conjugal et la manière de les protéger pour leur permettre de mieux vivre une séparation et un divorce en recommandant de garder le lien avec leurs deux parents.
Elle s’inscrit dans le cadre d’une action d’éducation et de préparation pour les médiations des Tribunaux des Affaires Familiales.

Pour voir la vidéo, cliquer sur le lien vers cette page :
https://www.courts.go.jp/video/kodomo_video/flv/kodomo_bb_01.html

(NDLR) À l’heure actuelle (avril 2012), le Japon ne reconnaît pas l’autorité parentale partagée. En cas de séparation et de divorce, l’enfant est généralement confié à sa mère avec autorité parentale exclusive. La loi japonaise ne possédant pas de dispositif obligeant l’exercice du droit de visite de visite et d’hébergement, il y a, de facto, une interruption de la relation de l’enfant avec le parent (le père) avec lequel il ne réside pas. Par ailleurs, des statistiques officielles montreraient que seuls 10% des pères japonais verseraient une pension d’éducation pour leur(s) enfant(s) dont ils sont séparés.

Pour une meilleure compréhension de l’âme japonaise

Même pour les étrangers qui vivent depuis longtemps dans l’archipel, l’âme japonaise apparaît encore mystérieuse car les Japonais valorisent peu le statut du sujet qui dans la société peut rester relativement indéterminé, voire « réversible » selon les circonstances, parfois sans vraie contradiction.
La présente étude (voir liens ci-après) ne prétend pas apporter de réponses simples et claires quant au caractère national nippon mais tente d’ouvrir quelques pistes à partir de la psychologie analytique de Carl-Gustav Jung (dissident de Freud). La description junguienne de l’appareil mental humain comprend deux dimensions, introversion et extraversion, ainsi que quatre fonctions psychologiques, intuition, sensation, sentiment et pensée. Le lecteur qui voudra bien prendre le temps de s’immerger dans cet essai d’interprétation de l’âme japonaise pourra constater combien la spécificité plus ou moins « déroutante » du tempérament nippon se fonde en réalité sur la structure universelle de la psyché humaine proposée par C.-G. Jung.
Cette étude est une ébauche qui s’inscrit dans un projet de livre en préparation. Toute personne désireuse d’en mentionner des passages écrits ou de les traduire dans une autre langue est priée de citer le nom de l’auteur ainsi que les références des articles. Bonne lecture !

Télécharger les articles au format pdf :
1ère partie
2e partie

Cliquez ICI pour voir d’autres ouvrages de Jean-Claude Jugon sur amazon.fr.
(Par ex. « Petite enfance et maternité au Japon »). Du même auteur, voir aussi : Phobies sociales au Japon.

Profil de l’auteur : Jean-Claude Jugon, psychologue clinicien et docteur en psychologie. Vit au Japon depuis une vingtaine d’années.

Augmentation du nombre de patients refusés aux urgences en 2010 (au Japon)

Lu aujourd’hui dans Actu Japon, la revue de presse quotidienne de la presse japonaise en français :

Lorsqu’on appelle une ambulance au Japon, les ambulanciers doivent contacter les hôpitaux environnants pour confirmer la disponibilité d’un médecin aux urgences avant de l’y emmener. Les urgences étant souvent surchargées, il est courant que les hôpitaux refusent le patient.

L’agence de gestion des incendies et désastres (FDMA) a publié les statistiques 2010 concernant l’accueil des patients aux urgences des hôpitaux japonais. Le nombre de patients sérieusement malades ayant été refusés trois fois ou plus par un établissement médical à augmenté de 3217 cas et s’établit pour l’année 2010 à 16 381 cas.

L’agence note que le nombre de patients transportés aux urgences a globalement augmenté, augmentant le déficit de capacité dans les hôpitaux.

Les patients refusés 10 fois ou plus ont été au nombre de 727 pour les cas graves, 18 pour les femmes enceintes et 332 pour les enfants de moins de 15 ans. Le record est détenu par un patient de Osaka qui a été refusé 64 fois. (Jiji News)

Note de la rédaction de france-japon.net :
On se demande bien pourquoi il y a des services d’urgences au Japon.
Le Japon est malade : «Allo, les urgences?»

Actu Japon est une revue de presse en français de l’actualité japonaise. Le service est disponible en ligne et par envoi de courriels quotidiens directement dans votre boîte de courriels sur abonnement.
Aller sur le site : Actu Japon

Japon: la guerre contre la discrimination anti-hommes est déclarée !

Un article à lire sur le site https://www.citizenside.com/fr/ en cliquant ICI.
Extrait :
« De plus en plus souvent, peuvent se rencontrer dans les rues de Tokyo, d’Osaka et d’autres grandes villes, des discours de rues organisés par le mouvement DANSEI SABETSU HANTAI (c’est à dire « contre la ségrégation à l’encontre des hommes ») qui s’insurge contre un nombre croissant de dispositions répondant aux demandes de certaines femmes qui ne supportent carrément plus la présence des hommes dans leurs parages… »

Le Dernier Exilé vous informe sur le Japon !

Voici la dernière information que Le Dernier Exilé a relayée sur son blog. Le drame d’un père comme tant d’autres Étrangers ou Japonais après une séparation ou un divorce.
Ne plus être en mesure de se voir est déjà comme une prison pour l’enfant privé d’un de ses parent et réciproquement.

Dans les trains bondés, c’est chacun pour soi ! Bienvenue au Japon !

Pas de nouvel article sur ce site depuis un moment… C’est que les occupations ne manquent pas! Heureusement, les blogs sur le Japon ne manquent pas (voir cet annuaire et celui-ci), sans parler des Français diffusant des infos sur Facebook! Avec les réseaux sociaux, tout le monde est le centre du monde, c’est à dire le centre du Japon, c’est génial ! Il y en a même qui parlent de la pluie et du beau temps.

Nous venons de découvrir ce blog qui nous révèle un Japon pas toujours politiquement correct comme on voudrait nous le faire croire dans nos administrations et dans de nombreuses entreprises qui doivent bien ménager leurs clients…
Cet article en particulier a retenu notre attention. Il explique avec un humour assez décapant le comportement du Japonais moyen (enfin, façon de parler!) dans les transports en commun tel que nous pouvons l’observer quotidiennement.
Dans les trains bondés, c’est chacun pour soi au Pays du Soleil Levant!
https://downtowntokyo.canalblog.com/archives/2011/07/07/21562113.html

Les autres articles ne manquent pas de soja non plus!
https://downtowntokyo.canalblog.com/

Le Japon quatre fois frappé, un article de Philippe Pelletier

Un article de fond très intéressant présentant une analyse et un bilan de la situation au Japon après le séisme et le tsunami du 11 mars par Philippe Pelletier.
Plan
– Le centre a tremblé, la province a encaissé
– Le Sanriku et sa mémoire du risque
– Le problème du chiffrage des victimes
– Le petit nipponisme ne connaît pas la crise
– Yes future
À lire ici : https://echogeo.revues.org/12327

Le Monde : La reconstruction après le séisme, un enjeu pour la mafia japonaise

Extraits :
Au lendemain du séisme et du tsunami qui ont frappé le Japon, les premiers arrivés sur place n’étaient ni les organisations non gouvernementales, ni même l’armée. Les yakuzas, la mafia japonaise, ont dépêché des centaines d’hommes et des dizaines de camions chargés de couvertures, de nouilles lyophilisées, de lampes de poche et de couches pour bébé. Ils ont par la suite ouvert les portes de leurs entreprises aux réfugiés à Tokyo.
Jake Adelstein, journaliste américain spécialiste de la mafia japonaise, auteur du livre Tokyo Vice : An American Reporter on the Police Beat in Japan (éditions Pantheon Books), explique l’intérêt qu’ont les yakuzas dans la région du Tohoku, frappée par le séisme. « Le crime organisé japonais détient 3 % à 4 % de l’industrie du bâtiment. En étant les premiers sur le terrain, ils espèrent pouvoir récupérer une part du marché de la reconstruction. Et en avançant vite leurs pions, ils n’auront pas à payer cher. »

(…)
Pour ne pas attirer l’attention, les yakuzas ne se sont pas présentés en tant que tels dans les zones sinistrées. Les tatouages qui recouvrent leurs dos et leurs bras étaient masqués. Ces groupes sont aussi engagés dans une bataille pour améliorer leur image au Japon, et parmi les vingt organisations répertoriées en 2008, nombreuses sont celles qui ont leurs relais dans l’industrie du divertissement.

(…)
par Antoine Bouthier

Source LEMONDE.FR | 25.03.11 (Pour lire la suite accéder à l’article complet en cliquant ICI)