Une traduction inédite du « Kitano Tenjin Engi Emaki »

L’histoire du poète qui devint un dieu (Anonyme)

Préfacé par François Macé, l’ouvrage propose une traduction inédite du Kitano Tenjin Engi Emaki. Dans son commentaire du texte, Éric Faure, son traducteur, pose notamment la question de la définition et de la place du fait mythologique dans la société japonaise d’hier et d’aujourd’hui.

Résumé

Tenjin-san, « L’Honorable Dieu Céleste », est sans doute le kami le plus populaire du panthéon des divinités autochtones du Japon. Aujourd’hui comme autrefois, les Japonais ont coutume de visiter ses lieux de culte afin qu’il leur accorde la réussite scolaire ou les fasse progresser en calligraphie.

Cependant, Tenjin-san n’a pas toujours été un dieu. Il fut d’abord un homme : Sugawara no Michizane (845-903). Considéré par ses contemporains comme le plus grand poète de son époque, cet aristocrate occupe une place essentielle à la Cour impériale. Mais, exilé injustement, suite aux manœuvres de ses adversaires politiques, il est, à sa mort, assimilé à un esprit vengeur, l’un des plus redoutables que l’histoire du Japon ait pu engendrer. Enfin, élevé au rang de divinité des études et de la calligraphie, il connaît une popularité exemplaire qui traversera les siècles et demeure extrêmement vivace de nos jours.

C’est dire l’importance de cette traduction inédite d’un récit de fondation du XIIe siècle et qui retrace la vie et les miracles de ce poète devenu un dieu et dont le culte a exercé une influence considérable sur le Japon et les Japonais.

[Le traducteur : Professeur des universités Ritsumeikan et Doshisha de Kyôto, Éric Faure est titulaire d’une thèse de doctorat en études japonaises de l’Inalco. Spécialiste des légendes du Japon, il a publié de nombreux ouvrages sur la question.]

Un « paradigme Fukushima » au cinéma – juin 2020

Un article de Élise Domenach, maîtresse de conférences en études cinématographiques à l’ENS de Lyon et membre de l’IAO

Neuf années se sont écoulées depuis que le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars 2011 ont entraîné la catastrophe nucléaire la plus grave depuis Tchernobyl dans la centrale de Fukushima Daiichi (Tohoku, Japon). Les cinéastes japonais s’en sont bien vite saisis, et le cinéma qui est né de cette catastrophe a durablement transformé le medium lui-même, ainsi que le monde qu’il projetait. Nous prendrons pour exemple de ces transformations Tenzo de Tomita Katsuya (Semaine de la critique, Cannes 2019), l’un des films les plus marquants de ces dernières années sur le sujet.

Le cinéma depuis Fukushima

Le Festival International du Documentaire de Yamagata a rassemblé dès 2011 des films pour un programme dédié (Cinema With Us), alimentant un fonds d’archives ouvert en 2014. Ce fonds documentaire régional constitue avec les archives de films amateurs de la Médiathèque de Sendai et les archives nationales de UniJapan, un ensemble en constante augmentation. Car, on le sait, la catastrophe multiforme de Fukushima a muté d’un événement dévastateur (18 500 morts et disparus, 160 000 évacuations forcées, des cortèges de maisons dévastées, d’arbres arrachés, de routes éventrées) à l’installation dans une crise durable en raison de la continuation des fuites radioactives. En sorte que notre réflexion sur le cinéma depuis Fukushima, qui a débuté par l’étude du corpus de films de 2011, s’est logiquement prolongée en direction de la « catastrophe civilisationnelle » pointée par le philosophe Jean-Luc Nancy (L’équivalence des catastrophes, 2012). Cette catastrophe participe de la révélation aux yeux des citoyens japonais et du monde, des destructions humaines des espaces terrestres, marquant ce que les scientifiques ont appelé « the human epoch » (Nature, 11 mars 2015) : l’entrée dans une nouvelle époque géologique de réactivité de la Terre aux activités humaines, l’Anthropocène.

Face à ce réel transformé qui déborde les cadres de notre perception spatio-temporelle nous obligeant à penser des phénomènes qui nous englobent (des « hyperobjets » comme la biosphère ou la somme des déchets nucléaires, d’après Timothy Morton (Hyperobjets, 2013)) et des temporalités inouïes (la demi-vie de quatre millions d’années de certains éléments radioactifs), le cinéma dont l’ambition native est de nous rendre présent le monde, s’est trouvé à la fois mis au défi de représenter l’invisible des pollutions radioactives et de rendre compte des souffrances des populations de ce nouveau monde durablement abîmé. Le médium lui-même en a été profondément transformé.

Lien vers l’article en ligne :
https://www.gis-reseau-asie.org/fr/un-paradigme-fukushima-au-cinema

Source : GIS Réseau Asie

Parution Ebisu. Études japonaises numéro 56 (2019)

Institut français de recherche sur le Japon
à la Maison franco-japonaise (UMIFRE 19, MEAE-CNRS)
Parution Ebisu. Études japonaises numéro 56 (2019)
La rédaction de la revue Ebisu. Études japonaises a le plaisir de vous annoncer la parution du n° 56 (2019) « Consommer au Japon, consommer le Japon », coordonné par Sophie Buhnik.

Le numéro est en accès libre et téléchargement gratuit en intégralité sur OpenEdition.
https://journals.openedition.org/ebisu/3513
Ebisu 56 small250

Qu’est-ce que le made in Japan aujourd’hui ?
Le numéro 56 d’Ebisu. Études japonaises propose d’analyser ses mutations sous deux angles : les acteurs de la fabrication et de la marchandisation des productions qualifiées de japonaises à différents titres ; les consommateurs de ces productions et leurs pratiques.
Ce faisant, il interroge en particulier les évolutions politiques, techniques, économiques et sociales qui ont concouru à la marchandisation de la culture japonaise, des débuts de l’ère Taishō à nos jours.

SOMMAIRE :

Dossier thématique
« Consommer au Japon, consommer le Japon »
Coordonné par Sophie BUHNIK

• Sophie BUHNIK, « Introduction »

• IWABUCHi Reiji, « La marchandisation d’ »Edo » pendant les ères Meiji et Taishō. La création des « motifs Genroku » et d’un « goût pour Edo » par le grand magasin Mitsukoshi » (traduction d’Amira ZEGROUR)

• Bounthavy SUVILAY, « Le « Cool Japan » made in France. Réappropriation du manga et de l’animation japonaise (1978-2018) »

• Adrienne SALA, « Les sarakin et la construction du marché du prêt à la consommation au Japon depuis les années 1960 »

• TANAKA Daisuke, « Individualisation sociale et konbini dans le Japon contemporain. La « consommation en réseau » à l’ère informationnelle » (traduction de Sophie BUHNIK)

• Nicolas BAUMERT, « Les indications géographiques alimentaires made in Japan. Une nouvelle orientation géopolitique et une évolution des critères de définition de la qualité »

• Hanno JENTZSCH, « La revitalisation régionale et ses contestations locales. Le cas de la promotion de l’œnotourisme à Yamanashi » (traduction de Sophie BUHNIK)

• Benoit GRANIER, « Gouverner la consommation d’énergie des ménages. Renouvellement des enjeux et des instruments d’intervention (1973-2017) »

Varia
• Noémi GODEFROY, « La minorité aïnoue dans le Japon moderne et contemporain. D’ »anciens indigènes », de nouveau(x) autochtones (1869-2019) »

Conférence à l’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise
• Philippe PELLETIER, « Le Japon, « la plus grande merveille de l’histoire », vu par Élisée Reclus et Léon Metchnikoff »

Livres à lire | Comptes rendus | Recension

Diffusé par :
Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (IFRJ-MFJ)
3-9-25, Ebisu, Shibuya-ku, Tokyo 150-0013
Tél. 81-3-5421-7641 / Fax 81-3-5421-7651
E-mail : ebisu@mfj.gr.jp
© 2020, IFRJ-MFJ

Les objets du Shodo ou l’écriture en beauté

« Les objets du Shodo ou l’écriture en beauté »
du 2 au 30 novembre 2019
ESPACE DENSAN
8 bis rue Villedo 75001 PARIS
Tél. 01 40 26 66 70 – ouvert du lundi au samedi de 11h à 19h
mw@sasenis.com – www.espacedensan.com

Image du Presse papiersShodoNée en Chine, la calligraphie japonaise est un art traditionnel qui consiste à écrire des idéogrammes au pinceau et à l’encre. Arrivée au 6e siècle au Japon, il s’est développé avec l’introduction du bouddhisme et l’écriture de ses textes. L’un des premières calligraphies connues est le « Hokke Gisho », attribuée au pinceau du prince Shotoku (574-622).

En japonais, le mot calligraphie se dit « Shodo », ce qui signifie la voie (do) de l’écriture (sho). A la différence de la calligraphie européenne, le Shodo n’est pas considéré uniquement comme un simple moyen d’écriture ou une forme d’art décoratif.
La plupart des Japonais apprécient toujours les subtiles courbes produites par le maître Shodo-ka, témoignage vivant de cette forme d’art traditionnel les plus anciennes et les plus profondes du Japon, où l’accent est mis sur la beauté, la fluidité et l’équilibre de l’écriture.

De nos jours, le Shodo est activement pratiqué à travers le Japon par des personnes de tous âges. Il est enseigné comme matière obligatoire dans les écoles élémentaires, puis en option au lycée comme la peinture ou la musique. A l’école primaire au début de chaque année, les enfants participent à une activité appelée Kakizome, où ils créent des œuvres calligraphiques symbolisant leurs souhaits pour la nouvelle année.

Car en début d’année, les Japonais sont attentifs aux premières choses : premier lever de soleil, première visite au temple… Selon la tradition, le Kakizome est la première calligraphie de l’année écrite au pinceau avec de l’encre noire sur des bandes de papier : un mot ou une phrase de bon augure, quelque chose qui incarne les souhaits ou les résolutions de chacun, ou encore la venue du printemps.
La calligraphie est donc un exemple de la façon dont une tâche utilitaire comme l’écriture peut être transformée en art populaire, bien qu’elle ait beaucoup évolué tout au long de l’histoire du pays.

Pour la cérémonie du thé liée au bouddhisme zen, s’imprégner d’une œuvre de calligraphie pour se libérer l’esprit est une étape essentielle lors de sa préparation. Elle est peinte sur un rouleau suspendu appelé Kakemono, installé dans le Tokonoma, alcôve surélevée dans laquelle sont exposés des objets d’art. Le rouleau choisi avec soin par le maître de thé pour honorer ses hôtes, peut évoquer la saison, le moment de la journée ou bien un sentiment particulier lié à la cérémonie du thé.

De nombreux outils existent pour la calligraphie japonaise, mais 4 seulement sont fondamentaux, appelés les 4 trésors du calligraphe : le papier, le bâton d’encre, les pinceaux et la pierre à encre.

Même si aujourd’hui les gens écrivent moins, la calligraphie est toujours utilisée pour les cartes postales qui transmettent des voeux de bonheur, ou bien lors de funérailles ou autres événements célébrés selon la coutume. Elle décore aussi les enveloppes d’argent offertes aux fiancés durant les mariages.
Tout un univers s’est ainsi naturellement développé autour d’une papeterie variée d’un grand raffinement : des feutres et des stylos à bille sophistiqués, un large éventail de cartes, carnets et feuilles qui peuvent être réalisés à la main en papier washi traditionnel.

Le 2e volet présenté durant le mois de novembre, décliné durant cette nouvelle saison DENSAN qui s’étend d’octobre 2019 à mars 2020, concerne les objets utilisés pour la calligraphie japonaise, à travers différents types d’artisanat issus d’une longue tradition perpétuée à travers les siècles.

Afin de découvrir et pouvoir expérimenter sa beauté simple et profonde, voici maintenant une sélection d’outils provenant de plusieurs régions du Japon, tous porteurs du label d’excellence DENSAN.

Les objets présentés et leurs artisanats :
– Papiers Washi : Mino Washi, Awa Washi et Etchu Washi
– Pinceaux : Kawajiri Fude et Kumano Fude
– Pierres à encre : Akama Suzuri
– Stylos : Echizen Shikki et Kaba Zaiku
– Papier décoratif : Edokarakami

Papier Washi

– Artisanat Mino Washi
Le Mino Washi est un type de papier japonais fabriqué dans la préfecture de Gifu datant de la période Nara (710-794), selon les archives du dépôt Shoso-in montrant qu’il fut utilisé pour un recensement au 8e siècle, parmi une collection de trésors datant de la Route de la Soie conservés dans ce bâtiment de l’époque. Ce fut l’un des papiers les plus connus dans l’archipel, de même pendant la période Edo, où il était utilisé par le shogunat Tokugawa. Réputé pour sa finesse, sa résistance et sa beauté, il est fabriqué à partir de mûrier à papier qui pousse dans les abondantes forêts de la ville de Mino, à l’aide de techniques artisanales hautement raffinées faisant ressortir le meilleur de la matière première. Il a été désigné en tant qu’artisanat traditionnel en 1985.

– Artisanat Awa Washi
Un document du 9e siècle prouve que l’histoire d’Awa Washi remonte à 1.300 ans ; à l’époque une famille au service de la cour impériale connue sous le nom d’Inbe, cultivait du lin et du mûrier et produisait du tissu et du papier. Désigné comme artisanat traditionnel en 1976 et fabriqué dans la préfecture de Tokushima, l’Awa Washi est doux, souple et étonnamment résistant, avec un type de texture et de coloration délicates que seul un papier fait main permet d’obtenir. Quant au papier indigo, il est représentatif des papiers teints naturellement et compte parmi les meilleurs papiers d’art, d’artisanat et d’emballage.

– Artisanat Etchu Washi
L’Etchu Washi dans la préfecture de Toyama ; il remonte à l’ère Nara (710-794). Il est utilisé pour les shoji ou bien encore pour la restauration de biens culturels. Son procédé de fabrication est semblable à celle des autres washi, papiers japonais traditionnels. Il fut désigné comme artisanat traditionnel en 1988.

Pinceaux

– Artisanat Kawajiri Fude
Le lien entre la ville de Kure située dans la préfecture de Hiroshima et les pinceaux remonte au début du 19e siècle où Sanzo Kikutani acquit des pinceaux dans l’actuelle préfecture de Hyogo pour un usage dans les temples ; les avantages de fabriquer des brosses durant la période creuse du calendrier agricole furent expliqués aux agriculteurs locaux. Mais ce sont ceux fabriqués par Ueno Yaekichi au milieu du 19e siècle qui marquèrent les véritables débuts de la production du Kawajiri Fude qui s’est ensuite répandu dans tout le pays. Ces pinceaux sont fabriqués selon une méthode de mélange des poils appelée Nerimaze. Très complexe, elle nécessite des techniques de fabrication très avancées et des compétences bien spécifiques pour produire un pinceau de très haute qualité. L’ensemble du processus qui nécessite plus de 70 étapes, est divisé en trois phases de fabrication du col de la brosse, de la tige et de la finition, tous les composants étant traités un par un à la main. Les matières premières utilisées sont principalement des poils d’animaux pour le col de la brosse et du bambou et du bois pour la tige. Cet artisanat fut reconnu comme artisanat traditionnel en 2004.

– Artisanat Kumano Fude
Pendant la période d’Edo (1603-1868), la vie était très difficile pour les paysans qui partirent chercher du travail dans le district de Kumano à Kishu (actuelle préfecture de Wakayama). De retour, ils vendirent pinceaux d’écriture et encre qu’ils s’étaient procurés sur place, ce qui les mena à fabriquer des pinceaux dans la préfecture d’Hiroshima. Vers la fin de la période Edo, cela devint un métier solidement établi dont les techniques de fabrication furent transmises jusqu’à aujourd’hui. Il existe de nombreuses sortes de pinceaux ou fude en japonais : pour l’école, la calligraphie, la peinture et mais aussi pour le maquillage. Du bois de très grande qualité et des poils en fibres naturelles sont très soigneusement sélectionnés puis assemblés, afin d’obtenir des pointes fines et délicates. En 1975, les pinceaux de Kumano ont été désignés comme artisanat traditionnel.

Pierre à encre Akama Suzuri

– Artisanat Akama Suzuri
Des documents témoignent qu’une Akama Suzuri fut offerte au sanctuaire Tsuruoka Hachimangu à Kamakura au début de la période éponyme (1185-1333). Au milieu de la période Edo (1603-1868), ces pierres à encrer, ou suzuri en japonais, étaient vendues dans tout le pays. Faite de couches d’environ un mètre d’épaisseur, la pierre d’Akama apte à être transformée en pierre à encre, est extraite puis transformée au cours d’une douzaine d’étapes. Originaire de la préfecture de Yamaguchi et reconnu comme artisanat traditionnel en 1976, l’Akama Suzuri possède toutes les qualités pour la fabrication d’une bonne pierre à encrer : dense et résistante, facile à travailler, avec un grain et des motifs magnifiques, elle est idéale pour produire rapidement une encre excellente en termes de couleur et de lustre.

Stylos

– Artisanat Kaba Zaiku
Le Kaba Zaiku remonterait à la fin du 18e siècle, où sa technique fut transmise aux habitants de Kakunodate par la famille Satake Kita du district d’Ani au nord de la préfecture d’Akita. Les samouraïs de rang inférieur de la région ont repris cette activité de fabrication d’objets à base d’écorce de cerisier qui s’est développée au début de la période Meiji (1868-1912) avec la perte de leur statut de guerriers. Le Kaba Zaiku est fabriqué uniquement au Japon à partir de l’écorce du cerisier de montagne Yamazakura. Il existe plus de douze variétés d’écorces dont les variations de l’écorce font qu’il n’existe jamais deux pièces identiques. La boîte à thé est la version la plus connue de cet artisanat traditionnel désigné en 1976.

– Artisanat Echizen Shikki
Au 6e siècle, un laqueur reçut l’ordre de recouvrir la coiffe de l’Empereur de l’époque, qui reconnut la qualité de son travail quand il lui présenta un bol laqué noir, ce qui encouragea l’essor de l’Echizen Shikki. La laque d’Echizen (shikki = laque en japonais), produite dans le quartier d’Echizen de la ville de Sabae (préfecture de Fukui), fut désignée comme artisanat traditionnel en 1975. Une grande variété d’articles y sont réalisés : articles de fête, différents types de boîtes, ustensiles à thé, baguettes, stylos, bols à soupe… dont le lustre et l’éclat raffinés ravissent les Japonais.

Papier décoratif Edokarakami

– Artisanat Edokarakami
L’origine de ces papiers décoratifs remonte à un type de papier utilisé pendant la période Heian (794-1185) pour l’écriture d’un style de poèmes appelé waka. Ce n’est qu’au Moyen-Âge qu’ils furent appliqués sur les cloisons coulissantes fusuma qui séparent les espaces. Promus par le Shogunat pendant la période d’Edo (1603-1868), la demande pour ces documents s’est développée. L’Edokarakami reflète la culture des habitants d’Edo par la liberté sans entraves de leurs motifs ; les plus appréciés concernent l’intimité de la vie quotidienne, les fleurs et les ambiances saisonnières. Ces papiers décoratifs sont imprimés au pochoir à l’aide de blocs de bois ou décorés de feuilles d’or et d’argent ; de nos jours, ils sont toujours utilisés sur les fusuma et les shoji, généralement translucides. Chacune de ces méthodes a été transmise par ses propres écoles et ses artisans. C’est en 1999 que l’Edokarakami fut désigné comme artisanat traditionnel.

Jipango : activités en octobre et novembre 2019

AGENDA CULTUREL sur le Japon en France

Liste des titres des manifestations par catégorie.
Pour les détails, veuillez visiter la page d’information.

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CINE-TELE

1.Rascal Does Not Dream of a Dreaming Girl
29 septembre à 13 h 45
Le Grand Rex, Paris 2e
https://www.legrandrex.com/cinema/2678

2. Fate/Grand Order Absolute Demonic Front : Babylonia
29 septembre à 17 h
Le Grand Rex, Paris 2e
https://www.legrandrex.com/cinema/2677

3. Big Man Japan
Arte TV
Jusqu’au 30 septembre
https://www.arte.tv/fr/videos/089394-000-A/big-man-japan/

4. Symbol
Arte TV
Jusqu’au 30 septembre
https://www.arte.tv/fr/videos/089393-000-A/symbol/

5. A Scene at the Sea
Arte TV
Jusqu’au 30 septembre
https://www.arte.tv/fr/videos/089400-000-A/a-scene-at-the-sea/

6. Hana-Bi
Arte TV
Jusqu’au 30 septembre
https://www.arte.tv/fr/videos/022304-000-A/hana-bi/

7. Rétrospective Kenji Mizoguchi
Jusqu’au 1er octobre
Le Champo, Paris 5e
https://www.cinema-lechampo.com/evenements/269~retrospective-kenji-mizoguchi-br-

8. Rétrospective Yasujiro Ozu
Jusqu’au 1er octobre
Le Champo, Paris 5e
https://www.cinema-lechampo.com/evenements/268~retrospective-yasujiro-ozu-br-

9. Ryusuke Hamaguchi, enregistrer l’intime
Jusqu’au 16 novembre
MCJP, Paris 15e.
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/ryusuke-hamaguchi-enregistrer-lintime

10. Japon : les chemins de pèlerinage
Arte TV
Du 28 septembre au 4 octobre
https://www.arte.tv/fr/videos/052376-001-A/japon-les-chemins-de-pelerinage-1-2/

11. Dans un jardin qu’on dirait éternel (avant-première)
3 octobre à 15 h et à 19 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/dans-un-jardin-quon-dirait-eternel

12. Au fil du monde : Japon
Arte TV
Du 4 octobre au 9 novembre
https://www.arte.tv/fr/videos/058359-005-F/au-fil-du-monde-japon/

13. 125 Years Memory
15 octobre à 20 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/125-years-memory

14. Panda Petit Panda (histoire originale et scénario de Hayao Miyazaki, à partir de 3 ans)
25 octobre à 14 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/club-des-petits-cinephiles

15. Okko et les fantômes (à partir de 7 ans)
26 octobre à 14 h
MCJP, Paris 15e
PHOTO © HR, A, K / WAKAOKAMI PROJECT
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/club-des-petits-cinephiles

16. Love rituals au Japon
Arte TV
Jusqu’au 25 novembre
https://www.arte.tv/fr/videos/082231-001-A/love-rituals-au-japon/

17. Japon : les forçats du travail
Arte TV
Jusqu’au 15 février 2020
https://www.arte.tv/fr/videos/080453-000-A/japon-les-forcats-du-travail/
cine mystere bd
Le Mystère des pingouins

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EXPOSITIONS

18. Japon brut : la lune, le soleil, yamanami
Jusqu’au 5 octobre
Galerie Christian Berst, Paris 3e
https://www.christianberst.com/fr/exposition/japon-brut.html

19. Sur la route du Tokaido
Jusqu’au 7 octobre
Musée Guimet, Paris 16e
https://www.guimet.fr/event/sur-la-route-du-tokaido/

20. Akihiro Nikaido : exposition de poteries
Jusqu’au 12 octobre
Galerie 1to7, Paris 6e
https://1to7.fr/nikaido2019

21. Nara par-ci par-là 2019. Exposition-vente
Jusqu’au 12 octobre
Librairie japonaise Junku, Paris 1er
https://www.facebook.com/events/2336753623205694/

22. Mass and Spirit (Eisaku Ando)
Jusqu’au 2 novembre
Galerie Grand E’terna, Paris 8e
https://www.facebook.com/events/2417659538315224/

23. Le Fuzei dans les jardins du Japon. Exposition de photos de Claude Lefèvre
Jusqu’au 17 novembre
https://www.abbayes-normandie.com/evenement/exposition-de-photos-claude-lefevre-le-fuzei-dans-les-jardins-du-japon/

24. Oscar Oiwa
Jusqu’au 14 décembre
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/oscar-oiwa

25. De Tokyo à Paris : une nouvelle saison à l’Espace Densan. Exposition-vente.
Du 2 octobre au 20 mars
Espace Densan, Paris 1er.
www.espacedensan.com

26. Exposition d’Ikebana
Du 1er au 5 octobre à 12 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/exposition-dikebana

27. Figures du Japon
Du 2 au 30 octobre
Espace Densan, Paris 1er.
www.espacedensan.com

28. Susumu Shingu, une utopie d’aujourd’hui
Du 6 octobre au 15 mars
Château, 41250 Chambord
https://www.chambord.org/fr/decouvrir/programmation-culturelle-chambord/susumu-shingu-une-utopie-daujourdhui/
kakusho2bd
Calligraphie japonaise contemporaine : harmonies franco-japonaises

Du 9 au 11 octobre
Wa salon, Paris 8e
https://www.facebook.com/events/2385107801557771/

29. Après Fukushima
Du 15 au 26 octobre
Espace Culturel Bertin Poirée, Paris 1er
https://www.tenri-paris.com/art/expo.html

30. Journées Tokushima. Exposition-vente teinture indigo et ateliers
Du 15 au 20 octobre de 11 h à 19 h
Japan Blue Paris, Paris, 4e
https://www.facebook.com/events/402079393826637/

31. Doublet Marion – Impressions Japon
Du 16 octobre au 15 novembre
Espace Japon, Paris 10e
https://www.espacejapon.com/expositions/doublet-marion-impressions-japon/

32. Akiurara – Exposition d’Ikebana Ohara-Ryu
Du 28 au 30 octobre
Espace Culturel Bertin Poirée, Paris 1er
https://www.tenri-paris.com/art/expo.html

33. Rêve des Anciens
Du 29 octobre au 9 novembre à 12 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/reve-des-anciens

34. Les objets du Shodo ou l’écriture en beauté
Du 2 au 30 novembre
Espace Densan, Paris 1er.
www.espacedensan.com

35. Les samouraïs et le lycée Paul Poiret
Du 12 au 23 novembre
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/les-samourais-et-le-lycee-paul-poiret

36. Le pèlerinage de Shikoku
Du 26 novembre au 21 décembre à 12 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/le-pelerinage-de-shikoku

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SCENES

37. Marie-Antoinette, reine fascinée par les roses. Théâtre Nô.
8 octobre à 20h
Théâtre National de l’Opéra Comique, Paris 2e.
https://www.opera-comique.com/fr/saisons/theatre-no-creation-marie-antoinette

38. Avec gratitude, je me délecte de votre thé
Du 9 au 12 octobre
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/avec-gratitude-je-me-delecte-de-votre-the

39. Hiroshi Sugimoto /​ William Forsythe
Jusqu’au 15 octobre
Palais Garnier, Paris 9e
https://www.operadeparis.fr/saison-19-20/ballet/hiroshi-sugimoto-william-forsythe

40. L’univers du Nihonbuyo
12 novembre à 20 h 30
Espace Culturel Bertin Poirée, Paris 1er
https://www.tenri-paris.com/art/spectacle.html

41. L’expérience de l’arbre
15 & 16 novembre
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/lexperience-de-larbre

42. Faint Memory, danse contemporaine
27 et 28 novembre à 20 h 30
Espace Culturel Bertin Poirée, Paris 1er
https://www.tenri-paris.com/art/spectacle.html

43. GADEN, musique traditionnelle japonaise et danse jiuta
29 novembre à 20 h 30
Espace Culturel Bertin Poirée, Paris 1er
https://www.tenri-paris.com/art/concert.html

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MUSIQUE

44. Elias de Felix Mendelssohn par Masaaki Suzuki
8 octobre à 20 h
Théâtre des Champs-Elysées, Paris 8e.
(30 % de réduction pour le public de la MCJP)
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/elias-de-felix-mendelssohn-par-masaaki-suzuki

45. Carmen, Ensemble vocal Guyoki (Opéra)
10 octobre à 20 h 30
Espace Culturel Bertin Poirée, Paris 1er
https://www.tenri-paris.com/art/spectacle.html

46. Concert de shamisen
30 octobre à 20 h 30
Espace Culturel Bertin Poirée, Paris 1er
https://www.tenri-paris.com/art/concert.html

47. Yoshida Brothers
9 novembre à 15 h et à 20 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/yoshida-brothers

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DIVERS

48. Kokedama (Ateliers)
4 octobre à 15 h et à 18 h
5 octobre à 14 h et à 17h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/kokedama_1

50. La calligraphie et sa dimension artistique (Conférence)
9 octobre à 18 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/la-calligraphie-et-sa-dimension-artistique

51. La mer miraculeuse : l’univers des plongeuses ama, une tradition vieille de plus de 2000 ans (Conférence)
10 octobre à 18 h 30
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/la-mer-miraculeuse

52. Cérémonie du thé – Ecole Urasenke
10, 12 et 17 octobre à 14 h, 14 h 30 et 15 h
Hôtel d’Heidelbach, Paris 16e.
https://www.guimet.fr/activites-culturelles/adultes/la-voie-du-the/

53. La Forêt amante de la mer : hommage au livre de Hatakeyama Shigeatsu
Projection – conférence présentée par Augustin Berque
11 octobre à 18 h 30
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/la-foret-amante-de-la-mer

54. Magical Floating Flowers (Ateliers)
12 octobre à 14 h et à 16 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/magical-floating-flowers

55. Wabi-sabi, la beauté du dépouillement (Conférence)
16 octobre à 18 h 30
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/wabi-sabi

56. ASIA NOW, Paris Asian Art Fair
Du 16 au 20 octobre
9, avenue Hoche, Paris 8e
https://www.asianowparis.com/
diver kakejiku
Stages de Marouflage Japonais « Ura-Uchi »

Du 18 au 20 octobre
Paris 5e
https://kakejiku-derudder.fr/actualites/

57. Kumihimo, art traditionnel du tressage japonais (Ateliers)
19 octobre à 13 h 30 et à 16 h 30 (adultes)
29 octobre à 14 h et à 16 h (jeune public)
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/kumihimo

58. Japan Matsuri 2019
du 26 au 27 octobre
Parc des Expositions, Montpellier
https://japanmatsuri.fr/
divers initiation danse bd
Initiation à la danse Nihon Buyo par Shimehiro Nishikawa

Du 6 au 18 novembre
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/initiation-a-la-danse-nihon-buyo_2

59. Fabriquons des nuno-zôri (Cours)
Du 8 au 15 novembre à 14 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/fabriquons-des-nuno-zori

60. Art to Play 2019
Du 16 au 17 novembre
Parc des Expositions, Nantes
https://www.art-to-play.fr/

61. Retrouver la foi des ancêtres (Conférence)
20 novembre à 18 h 30
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/retrouver-la-foi-des-ancetres

62. Les Rencontres du kamishibaï (Conférence)
21 novembre à 9 h 30
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/les-rencontres-du-kamishibai
porte monnaie2 bd
Atelier de couture, Petit porte-monnaie en tatami-béri

21 novembre
SNG France, Paris 11e
https://associationtalachine.jimdo.com/ateliers-cr%C3%A9ation/ateliers-cr%C3%A9ation/

63. Japan Touch Lyon 2019
Du 30 novembre au 1er décembre
Eurexpo, Lyon
https://www.japan-touch.com/lyon/

Le Marché de Noël japonais aura lieu pendant 4 jours du mercredi 4 au samedi 7 décembre à l’Espace Cinko dans le Passage Choiseul.
Merci de noter ces dates dans votre agenda !
Le détail sera annoncé prochainement.

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Pour faire paraître des informations, merci de les envoyer à l’adresse :
jipangomailservice@gmail.com
掲載ご希望のイベント情報は上記アドレスにお送りください。

De Renault à Tokyo : les tribulations d’un entrepreneur français dans l’Archipel nippon

Livre jmlisnerDe Renault à Tokyo : Les tribulations d’un entrepreneur français dans l’Archipel nippon

Un livre de Jean-Marc Lisner, aux éditions Blue Lettuce Publishing

Jean-Marc Lisner, un vétéran du Japon vient de publier un livre.

« C’était il y a 33 ans. La France me paraissait déjà malade, et mon travail, chez Renault, sans avenir… Une envie, soudaine, me prit de partir. Ce fut la Sibérie, en train, et le Japon, tout au bout… comme un rêve.
Il fallait que je le réalise. Abandonnant définitivement la régie, ma R5 (mon seul bien à l’époque) et mes certitudes vacillantes, je m’installai là-bas, à Osaka d’abord, puis à Tokyo.
J’y multipliai les aventures et boulots en tous genres, : professeur d’anglais, barman, importateur de meubles… Je m’y mariai, même, avec Mié, ma chère épouse, qui me donnera trois enfants, maintenant grands.
Le Japon était alors en pleine Bulle. Cette période de frénésie économique se mua bientôt en crise. C’est pourtant lors de ce mauvais tournant que je montai mon entreprise, Style France, avec laquelle je vendis la décoration et l’art de vivre à la française dans toutes les grandes villes du Japon.
Je dirige aujourd’hui la filiale nippone du plus grand producteur de vin français, le groupe Castel.
Style France hier, Castel à présent… Je suis devenu un pont entre mes cultures natale et d’adoption.… »

Pays aux traditions millénaires, le Japon vient d’entrer dans une nouvelle ère impériale, Reiwa : « la Vénérable Harmonie ». Est-ce la pensée Zen ? l’harmonie au Japon s’accomode fort bien de la contradiction ! Pays vieillissant, il n’en accueillera pas moins cet automne la Coupe du monde de rugby et l’an prochain les Jeux Olympiques. En quête perpétuelle d’efficience, l’imprévu le désempare : Fukushima en 2011. Sa justice fonctionne, mais sur la base de règles d’un autre âge : Carlos Ghosn aujourd’hui. La déflation de son économie semble perpétuelle mais ses grandes entreprises rayonnent dans le monde entier et restent, pour beaucoup, des modèles enviés.

Ces paradoxes, Jean-Marc Liner, diplômé en économie de la Sorbonne et de Dauphine, a appris à les connaître et à les maîtriser. Dans son livre, De Renault à Tokyo — les tribulations d’un entrepreneur français dans l’Archipel nippon, il évoque son riche parcours au Japon, décrivant notamment en fin connaisseur les grands magasins du pays ou le marché du vin. Il y distille également ses analyses sur la politique ou les problèmes de la société japonaise, et prodigue ses conseils — tout en mettant en garde : « il n’y a pas de truc ! » — pour réussir au Japon.

En vente sur Amazon : https://www.amazon.fr/
Prix : 16.88 €.

Contacts :
Jean-Marc Lisner : lisner@casteljapan.co.jp
François Boucher (Blue Lettuce Publishing) : boucherfran2000@yahoo.fr

Institut français de recherche sur le Japon – PROGRAMME JUIN – JUILLET – SEPTEMBRE 2019

Maison Franco-Japonaise de TokyoInstitut français de recherche sur le Japon (UMIFRE 19)
à la Maison franco-japonaise
PROGRAMME JUIN – JUILLET – SEPTEMBRE 2019

L’Institut français de recherche sur le Japon (UMIFRE 19) à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter aux manifestations qui auront lieu en juin, juillet et septembre 2019.

JUIN 2019
Lundi 3 juin / 18h30-20h30 / auditorium / avec traduction simultanée
Conférence / La démocratie, malade du marché
[Conférencier] Alain SUPIOT (Collège de France)
[Discutant] NISHITANI Osamu (prof. émérite à l’univ. des langues étrangères de Tokyo)
[Modérateur] HASHIMOTO Kazumichi (univ. Waseda)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/06/03/alain_supiot/

Vendredi 14 juin / 12h30-14h / salle 601 / en anglais sans traduction
Lunch Seminar on Japanese Economy and Society / The Bank of Japan: Monetary Policy, Central Bank Independence and Central Bank Transparency
[Speaker] Markus HECKEL (DIJ)
[Moderator] Jean-Pascal BASSINO (IFRJ-MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/06/14/ls_heckel/index.php

Mardi 18 juin / 18h30-20h / auditorium / avec traduction simultanée
Conférence / Paysages en suspension : la littérature japonaise au présent. Défis et dynamiques
[Conférencière] Cécile SAKAI (IFRJ-MFJ)
[Modérateur] MIURA Nobutaka (Fondation MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/06/18/sakai_litterature/index.php
* Informations et inscription sur le site de la Fondation MFJ :
https://www.mfjtokyo.or.jp/fr/events/lecture/20190618.html
Tarif : 1 000 yens (500 yens pour les étudiants, gratuit pour les membres de la MFJ)

Lundi 24 juin / 18h30-20h30 / auditorium / avec traduction simultanée
Conférence / La création en sciences sociales
[Conférencier] Ivan JABLONKA (univ. Paris 13)
[Discutant] ONO Masatsugu (écrivain)
[Modératrice] Cécile SAKAI (IFRJ-MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/06/24/ivan_jablonka/index.php

JUILLET 2019

Lundi 1er juillet / 18h30-20h / auditorium / avec traduction simultanée
Table ronde / SARU – Vie et comportements culturels des macaques japonais
[Intervenants] Cédric SUEUR (univ. de Strasbourg), MATSUZAWA Tetsurô (univ. de Kyoto)
[Modérateur] MIYAMOTO Hiroyuki (ex-directeur du JSPS Strasbourg Office)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/07/01/saru/index.php
* L’exposition « SARU, singes du Japon » aura lieu du 1er au 12 juillet à la galerie de la Maison franco-japonaise (de 11h à 19h, entrée libre). Un vernissage est prévu après la table ronde.

SEPTEMBRE 2019

Lundi 2 septembre / 10h-18h / salle 601 / en français sans traduction
Journée d’étude / Retour à la terre, pensées utopiques et écologies : comparaison Europe-Japon
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/09/02/retour_a_la_terre/index.php

Samedi 21 et dimanche 22 septembre / 10h-18h (21/09), 10h-17h (22/09) / avec traduction simultanée pour le 21/09, en japonais sans traduction pour le 22/09
Colloque international / Le patrimoine intellectuel de Katô Shûichi et l’avenir du Japon
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/09/21/kato_shuichi/index.php
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/09/22/kato_shuichi/index.php
* Programme détaillé (PDF)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/flyerkatoshuichi.pdf
* Informations et inscription sur le site de la Fondation MFJ :
https://www.mfjtokyo.or.jp/fr/events/symposium/20190921c.html
https://www.mfjtokyo.or.jp/fr/events/symposium/20190922a.html
Si vous souhaitez participer les 21 et 22, prière de vous inscrire aux deux dates

Vendredi 27 septembre / 10h-18h / salle 601 / en anglais sans traduction
Workshop / Living in a Nuclear World: Order, Knowledge, and Normalization
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/09/27/nuclear/index.php
L’accès aux manifestations décrites ci-dessus est libre et gratuit (sauf mention contraire), dans la limite des places disponibles. Merci de vous inscrire depuis la page Agenda de notre site web. Diffusé par :
Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (IFRJ-MFJ)
3-9-25, Ebisu, Shibuya-ku, Tokyo 150-0013
Accès : https://www.mfj.gr.jp/acces/
Tél. 81-3-5421-7641 / Fax 81-3-5421-7651
E-mail : contact@mfj.gr.jp
© 2019, IFRJ-MFJ

Les Japonais sont-ils différents ? Un livre de Jean-Luc Azra.

Pour le Français amené à être en contact avec le Japon et les Japonais, la vie quotidienne japonaise est une source permanente de surprise, de mystère, voire de confusion.
Les japonais sont il differents 2
Comprendre et accepter le fonctionnement japonais consiste à entrer dans un monde dont les codes, les schémas de pensée, les habitudes, la gestion de l’espace ou les relations humaines sont radicalement différents des nôtres.
Cette manière proprement japonaise de vivre, d’interagir ou de se positionner socialement est l’objet de la lecture comparée France/Japon menée par Jean-Luc Azra dans cet essai.
L’auteur, qui vit au Japon depuis plus de vingt ans, met en évidence les structures profondes dissimulées derrière l’ordinaire et pointe du doigt les mécanismes à l’oeuvre dans la famille, l’entreprise, l’école, les croyances, les relations amoureuses, la communication, les problèmes de société, etc. « Les Japonais sont-ils différents? » utilise une méthode d’étude hybride combinant témoignages, sociologie et anthropologie, convoquant tout autant les registres du vécu et du scientifique. Son écriture simple et son organisation en fiches s’adressent tant aux amateurs qu’aux spécialistes de la culture japonaise, aux étudiants ou aux enseignants. Il s’impose naturellement comme le livre à consulter avant de voyager ou de s’installer sur l’archipel, ainsi qu’à celles et ceux qui sont amenés à vivre ou travailler avec des Japonais.

Titre : « Les Japonais sont-ils différents ? »
62 clefs pour comprendre le Japon ordinaire
Auteur : Jean-Luc Azra
Éditions Connaissances et Savoirs
Sciences Humaines – 194 pages – 145×210
ISBN : 9782753902015

Le livre est disponible auprès de l’auteur (au Japon). Le contacter par courriel à :
Azra (a) Almalang.com

Si vous résidez en France…
Il est disponible en version papier et version numérique ICI : https://www.connaissances-savoirs.com/les-japonais-sont-ils-differents.html/

ou sur amazon.fr :
https://www.amazon.fr/Japonais-sont-ils-différents-comprendre-ordinaire/dp/2753902011

Conférences sur le droit de la famille et du mariage au Japon

Voir la version en ligne

15 avril, 13 mai et 10 juin 2018

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Droit de la famille et du mariage au Japon :

conférences et consultations juridiques gratuites


 

Français du Monde – Tokyo a le plaisir de vous convier à une série de conférences :
Conférences sur le droit de la famille et du mariage au Japon en contexte franco-japonais

 

Co-organisées par Français du monde – Tokyo et l’association des avocats du Barreau de Tokyo (Tokyo Bengoshi kai)
 
Les dimanches 15 avril, 13 mai et 10 juin 2018, à Suidôbashi 
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles
Réservation fortement recommandée 
Par Maître Atsuko OHATA et Maître Nahoko AMEMIYA, avocates au Barreau de Tokyo. Conférences assurées en français


 

1. « Cinq choses à savoir avant de se marier avec un(e) Japonais(e) »
Dimanche 15 avril, 14h00 (ouverture 13h30)3-6-15 Misakichô, Chiyoda-ku (Tokyo Gakuin Buil.)


 


 

2. « Après le mariage : ce qu’il faut savoir si survient une situation de crise Ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire. Avec des témoignages. »
Dimanche 13 mai, 14h00 (ouverture 13h30)1-2-8 Koraku, Bunkyo-ku (Koraku 1-Chome Buil.)


 


 

3. « Après la séparation : que faire face aux problèmes qui peuvent se poser Conséquences d’un divorce ou d’une séparation, droits des enfants, droit de visite… »
Dimanche 10 juin, 13h00 (ouverture 12h30)3-6-15 Misakichô, Chiyoda-ku (Tokyo Gakuin Buil.)
En présence d’un représentant de l’Ambassade de France


 


 

4. Consultations juridiques gratuites

La conférence du 10 juin sera suivie de 15 h à 18 h par des consultations juridiques gratuites sur les questions touchant au droit de la famille (ou autre) assurées par plusieurs avocats japonais du Barreau de Tokyo (en français, anglais et japonais, selon les cas avec l’aide d’un interprète bénévole), à proximité de la salle de conférence (adresse sur inscription). 45 min par personne. Réservation obligatoire


 


 


 

Vie associative : dimanche 8 avril, Hanami inter-associatif de la Solidarité (ouvert à tous)


 

Hanami inter-associatif de la Solidarité
Français du Monde vous invite au grand Hanami familial* inter-associatif de la Solidarité organisé par l’OLES-Japon et l’AFJ avec le soutien de Français du Monde, de l’UFE-Japon et de l’AFFJJ. Ouvert à tous.

Sous les fleurs ou sous les vertes feuilles venez partager un grand moment de convivialité !

Date : dimanche 8 avril

Lieu : parc Yoyogi, près de la porte de Sendagaya

Lieu exact : point S2 sur le plan et en cas de problème point C5 (voir le plan ici)

Horaire : de 10 h 30 à 16 h.

Participation libre et gratuite (entrée du parc payante, 200 yens environ). Apporter son pique-nique.

* « familial » au sens large : on peut bien sûr venir seul ou avec des amis !


 


 

Soutenir Français du Monde

Au fil d’évènements conviviaux, informatifs ou culturels, Français du Monde aide les Français établis à l’étranger à s’impliquer comme citoyens à la fois vis-à-vis de la France et vis-à-vis de leur pays d’accueil, en « citoyens du monde ». Elle réunit des Français mais aussi des francophones de toutes nationalités partageant les mêmes valeurs.
Si vous appréciez nos actions et souhaitez les soutenir, n’hésitez pas : adhérez à l’association cliquer ici

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Français du Monde soutient l’OLES Japon (Organisme Local d’Entraide et de Solidarité), qui vient en aide aux Français en difficulté au Japon et à leurs familles.

Consultez le site : www.olesjapon.org

Infos, adhésions et dons cliquer ici

Cycle de conférences par Makihara Shigeyuki

cnrs.jpgEn mars, le Centre Chine, Corée, Japon (UMR, CNRS-EHESS) accueillera Makihara Shigeyuki, professeur d’histoire japonaise à l’Université de Tokyo, spécialiste de l’histoire sociale du Japon prémoderne, qui s’intéresse en particulier aux statuts des groupes et individus du début de la période prémoderne.

Un cycle de conférences est prévu à cette occasion :

Caractéristiques générales et diversité des villages japonais de la fin du XVIe siècle – Jeudi 8 mars 2018, de 13h30 à 14h20 à l’Université de Lille 3

La fabrique des ninja : à propos des généalogies de vassaux du shôgun – Vendredi 9 mars 2018, de 9h à 11h – EHESS (salle 8) – 105 bd Raspail, Paris 6e

Les quartiers pauvres d’Edo – Mardi 13 mars 2018, de 17h à 19h – EHESS (salle 4) – 105 bd Raspail, Paris 6eLes femmes commerçantes dans les villes de l’époque d’Edo – Jeudi 15 mars 2018, de 11h à 13h – EHESS (salle 11) – 105 bd Raspail, Paris 6e
Les femmes commerçantes dans les villes de l’époque d’Edo – Jeudi 15 mars 2018, de 11h à 13h – EHESS (salle 11) – 105 bd Raspail, Paris 6e