Les toilettes chauffantes nippones à la conquête du monde

Non, ce n’est pas une nouvelle histoire de Toto…
Au Japon, Toto est un fabricant de toilettes ultra-sophistiquées. Découvrez tout ce que vous devez savoir sur ces appareils de rêve en lisant l’article en lien ci-dessous :

www.linternaute.com/actualite/depeche/afp/27/1021932/les_toilettes_chauffantes_nippones_a_la_conquete_du_monde.shtml

Avec une vidéo et des illustrations.

Le jeu de poker et le Japon

Officiellement, le Japon interdit les casinos et les jeux de hasard sont strictement contrôlés. Sa législation est même l’une des plus restrictive de toute l’Asie ! L’Etat souhaite en effet protéger ses concitoyens des problèmes de dépendance ou de surendettement qui frappent souvent les populations les plus fragiles.

Seuls certains paris ou loteries et le toto (un jeu qui mélange le loto et les paris) sont autorisés. Cependant, il reste possible de jouer au poker dans des clubs privés et la Japan Poker League peut se vanter de compter parmi ses membres des pokéristes professionnels réputés. En juin 2012, le japonais Naoya Kihara a même offert à son pays son tout premier bracelet aux WSOP (World Series of Poker) ! Fort de cette victoire, il a aussitôt affirmé sa volonté de devenir l’ambassadeur du poker au Japon.

Il faut dire que la position rigoriste de l’Etat, en vigueur depuis plus d’un siècle, est de plus en plus critiquée. En novembre 2011, Hashimoto Toru, le nouveau maire d’Osaka, n’a pas hésité à annoncer vouloir développer les casinos dans la troisième ville japonaise. En parallèle, le gouvernement ne peut que constater l’engouement croissant pour le poker en ligne et l’explosion du chiffre d’affaires du secteur touristique dans les Etats limitrophes qui autorisent les jeux d’argent (Macao, Singapour, Taiwan). La manne financière représentée par cette industrie pourrait contribuer à renforcer significativement la compétitivité du Japon.

En parallèle, comme le souligne Kihara, la jeune génération n’a plus les mêmes préjugés concernant le poker et le secteur du jeu. Il relève un paradoxe : « Mes parents n’aiment pas ça. Ils ne savent pas vraiment ce que je fais, mais cela ne leur plaît pas. Pourtant, ils ont beaucoup de leurs amis qui jouent au mahjong et, en ce qui me concerne, je joue aussi au backgammon. Donc dans le fond, ils ne pensent pas que jouer de l’argent est un problème. »

Le blocage culturel, lié à la tradition et à la mauvaise image de ce jeu, pourrait-il finalement voler en éclats ? Équipés de leurs téléphones portables high tech, les Japonais accèdent très facilement aux versions gratuites des salles de jeux qui leur suggèrent ensuite une évolution vers les versions payantes. Et la prohibition, difficile à exercer à l’ère virtuelle, finit surtout par profiter à des tripots clandestins.

Ce sont d’ailleurs des préoccupations similaires qui ont conduit les pays occidentaux à proposer une offre légale d’établissements de poker sur Internet.

En attendant d’en arriver là, de nombreux japonais s’exercent pour affronter les meilleurs pokéristes dans des tournois internationaux. Wooka Kim, une jeune femme native d’Osaka, a d’ailleurs intégré la Team Pro d’Everest Poker qu’elle représente dans toute l’Asie. Hiroshi Shimamura, le leader de la Japan Poker Association, est également devenu une figure incontournable des tournois. Il s’est hissé jusqu’à la 6ème place des WSOP.

Le Japon est donc éminemment réputé à l’échelle mondiale pour le talent de ses joueurs dans un sport qui n’a pas encore droit de cité dans l’empire du Soleil Levant.

Site officiel des Tribunaux Japonais : diffusion d’une vidéo pour la protection des enfants en cas de différend conjugal

Cette vidéo en japonais présente et explique la perception des enfants en cas de différend conjugal et la manière de les protéger pour leur permettre de mieux vivre une séparation et un divorce en recommandant de garder le lien avec leurs deux parents.
Elle s’inscrit dans le cadre d’une action d’éducation et de préparation pour les médiations des Tribunaux des Affaires Familiales.

Pour voir la vidéo, cliquer sur le lien vers cette page :
https://www.courts.go.jp/video/kodomo_video/flv/kodomo_bb_01.html

(NDLR) À l’heure actuelle (avril 2012), le Japon ne reconnaît pas l’autorité parentale partagée. En cas de séparation et de divorce, l’enfant est généralement confié à sa mère avec autorité parentale exclusive. La loi japonaise ne possédant pas de dispositif obligeant l’exercice du droit de visite de visite et d’hébergement, il y a, de facto, une interruption de la relation de l’enfant avec le parent (le père) avec lequel il ne réside pas. Par ailleurs, des statistiques officielles montreraient que seuls 10% des pères japonais verseraient une pension d’éducation pour leur(s) enfant(s) dont ils sont séparés.

Pour une meilleure compréhension de l’âme japonaise

Même pour les étrangers qui vivent depuis longtemps dans l’archipel, l’âme japonaise apparaît encore mystérieuse car les Japonais valorisent peu le statut du sujet qui dans la société peut rester relativement indéterminé, voire « réversible » selon les circonstances, parfois sans vraie contradiction.
La présente étude (voir liens ci-après) ne prétend pas apporter de réponses simples et claires quant au caractère national nippon mais tente d’ouvrir quelques pistes à partir de la psychologie analytique de Carl-Gustav Jung (dissident de Freud). La description junguienne de l’appareil mental humain comprend deux dimensions, introversion et extraversion, ainsi que quatre fonctions psychologiques, intuition, sensation, sentiment et pensée. Le lecteur qui voudra bien prendre le temps de s’immerger dans cet essai d’interprétation de l’âme japonaise pourra constater combien la spécificité plus ou moins « déroutante » du tempérament nippon se fonde en réalité sur la structure universelle de la psyché humaine proposée par C.-G. Jung.
Cette étude est une ébauche qui s’inscrit dans un projet de livre en préparation. Toute personne désireuse d’en mentionner des passages écrits ou de les traduire dans une autre langue est priée de citer le nom de l’auteur ainsi que les références des articles. Bonne lecture !

Télécharger les articles au format pdf :
1ère partie
2e partie

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(Par ex. « Petite enfance et maternité au Japon »). Du même auteur, voir aussi : Phobies sociales au Japon.

Profil de l’auteur : Jean-Claude Jugon, psychologue clinicien et docteur en psychologie. Vit au Japon depuis une vingtaine d’années.

Augmentation du nombre de patients refusés aux urgences en 2010 (au Japon)

Lu aujourd’hui dans Actu Japon, la revue de presse quotidienne de la presse japonaise en français :

Lorsqu’on appelle une ambulance au Japon, les ambulanciers doivent contacter les hôpitaux environnants pour confirmer la disponibilité d’un médecin aux urgences avant de l’y emmener. Les urgences étant souvent surchargées, il est courant que les hôpitaux refusent le patient.

L’agence de gestion des incendies et désastres (FDMA) a publié les statistiques 2010 concernant l’accueil des patients aux urgences des hôpitaux japonais. Le nombre de patients sérieusement malades ayant été refusés trois fois ou plus par un établissement médical à augmenté de 3217 cas et s’établit pour l’année 2010 à 16 381 cas.

L’agence note que le nombre de patients transportés aux urgences a globalement augmenté, augmentant le déficit de capacité dans les hôpitaux.

Les patients refusés 10 fois ou plus ont été au nombre de 727 pour les cas graves, 18 pour les femmes enceintes et 332 pour les enfants de moins de 15 ans. Le record est détenu par un patient de Osaka qui a été refusé 64 fois. (Jiji News)

Note de la rédaction de france-japon.net :
On se demande bien pourquoi il y a des services d’urgences au Japon.
Le Japon est malade : «Allo, les urgences?»

Actu Japon est une revue de presse en français de l’actualité japonaise. Le service est disponible en ligne et par envoi de courriels quotidiens directement dans votre boîte de courriels sur abonnement.
Aller sur le site : Actu Japon

Japon: la guerre contre la discrimination anti-hommes est déclarée !

Un article à lire sur le site https://www.citizenside.com/fr/ en cliquant ICI.
Extrait :
« De plus en plus souvent, peuvent se rencontrer dans les rues de Tokyo, d’Osaka et d’autres grandes villes, des discours de rues organisés par le mouvement DANSEI SABETSU HANTAI (c’est à dire « contre la ségrégation à l’encontre des hommes ») qui s’insurge contre un nombre croissant de dispositions répondant aux demandes de certaines femmes qui ne supportent carrément plus la présence des hommes dans leurs parages… »

Dans les trains bondés, c’est chacun pour soi ! Bienvenue au Japon !

Pas de nouvel article sur ce site depuis un moment… C’est que les occupations ne manquent pas! Heureusement, les blogs sur le Japon ne manquent pas (voir cet annuaire et celui-ci), sans parler des Français diffusant des infos sur Facebook! Avec les réseaux sociaux, tout le monde est le centre du monde, c’est à dire le centre du Japon, c’est génial ! Il y en a même qui parlent de la pluie et du beau temps.

Nous venons de découvrir ce blog qui nous révèle un Japon pas toujours politiquement correct comme on voudrait nous le faire croire dans nos administrations et dans de nombreuses entreprises qui doivent bien ménager leurs clients…
Cet article en particulier a retenu notre attention. Il explique avec un humour assez décapant le comportement du Japonais moyen (enfin, façon de parler!) dans les transports en commun tel que nous pouvons l’observer quotidiennement.
Dans les trains bondés, c’est chacun pour soi au Pays du Soleil Levant!
https://downtowntokyo.canalblog.com/archives/2011/07/07/21562113.html

Les autres articles ne manquent pas de soja non plus!
https://downtowntokyo.canalblog.com/

Le Japon quatre fois frappé, un article de Philippe Pelletier

Un article de fond très intéressant présentant une analyse et un bilan de la situation au Japon après le séisme et le tsunami du 11 mars par Philippe Pelletier.
Plan
– Le centre a tremblé, la province a encaissé
– Le Sanriku et sa mémoire du risque
– Le problème du chiffrage des victimes
– Le petit nipponisme ne connaît pas la crise
– Yes future
À lire ici : https://echogeo.revues.org/12327

Le Monde : La reconstruction après le séisme, un enjeu pour la mafia japonaise

Extraits :
Au lendemain du séisme et du tsunami qui ont frappé le Japon, les premiers arrivés sur place n’étaient ni les organisations non gouvernementales, ni même l’armée. Les yakuzas, la mafia japonaise, ont dépêché des centaines d’hommes et des dizaines de camions chargés de couvertures, de nouilles lyophilisées, de lampes de poche et de couches pour bébé. Ils ont par la suite ouvert les portes de leurs entreprises aux réfugiés à Tokyo.
Jake Adelstein, journaliste américain spécialiste de la mafia japonaise, auteur du livre Tokyo Vice : An American Reporter on the Police Beat in Japan (éditions Pantheon Books), explique l’intérêt qu’ont les yakuzas dans la région du Tohoku, frappée par le séisme. « Le crime organisé japonais détient 3 % à 4 % de l’industrie du bâtiment. En étant les premiers sur le terrain, ils espèrent pouvoir récupérer une part du marché de la reconstruction. Et en avançant vite leurs pions, ils n’auront pas à payer cher. »

(…)
Pour ne pas attirer l’attention, les yakuzas ne se sont pas présentés en tant que tels dans les zones sinistrées. Les tatouages qui recouvrent leurs dos et leurs bras étaient masqués. Ces groupes sont aussi engagés dans une bataille pour améliorer leur image au Japon, et parmi les vingt organisations répertoriées en 2008, nombreuses sont celles qui ont leurs relais dans l’industrie du divertissement.

(…)
par Antoine Bouthier

Source LEMONDE.FR | 25.03.11 (Pour lire la suite accéder à l’article complet en cliquant ICI)

Séismes et tsunami du 11 mars 2011 : Synthèse de l’actualité japonaise du 12 mars 2011 par Actu Japon

Source : Actu Japon. Site : https://actu.jp/
Actu Japon vous propose l’envoi par courriel d’une revue de la presse japonaise quotidienne en français pour une somme modique. Voir le site.

Séisme / Actu Japon fait son possible pour vous fournir des informations à jour sur le séisme qui s’est produit hier. Nous vous invitons à consulter le compte Twitter d’Actu Japon (https://twitter.com/actujapon) où les informations les plus récentes sont publiées au fur et à mesure.

Vous pouvez également consulter le site web de l’ambassade de France à Tokyo : https://www.ambafrance-jp.org/spip.php?article4556

La une / Le Japon frappé par le plus violent séisme de ces 140 dernières années

Vendredi en début d’après-midi, le Japon a été touché par le plus violent tremblement qu’il ait connu au cours des 140 dernières années. La première secousse, 8,9 sur l’échelle de Richter, a été ressentie à 14h49. D’après l’Agence Météorologique Japonaise (JMA), l’épicentre se situait à une centaine de kilomètres au large des côtes de la préfecture de Miyagi, à une profondeur de 24,4km.

Les villes situées dans la partie nord de l’île de Honshu ont été les plus violemment touchées. D’après de nombreux témoins à Sendaï, où plusieurs immeubles se sont effondrés, la secousse était tellement forte qu’il était impossible de tenir debout sans s’accrocher. Des centrales nucléaires de la région ont immédiatement cessé leur activité afin d’empêcher le risque de fuites radioactives.

Dans la capitale, située à moins de 400 km au sud de l’épicentre, la secousse a également fortement ressentie. Les bâtiments ont tremblé pendant plusieurs minutes, laissant croire à de nombreuses personnes qu’elles vivaient leurs derniers instants. Plusieurs départs de feu ont été signalés par les autorités et la totalité des transports en commun ont été stoppés, obligeant de nombreux employés de bureau à regagner leur domicile à pied ou à passer la nuit dans les locaux de leur entreprise ou encore les centres d’hébergement ouverts pour l’occasion.

Peu après la première secousse, un tsunami mesurant 10 mètres s’est abattu sur les côtes nord de l’océan Pacifique, emportant avec lui des bâtiments et des voitures. D’après l’agence de presse Kyodo News, un navire transportant une centaine de passagers a disparu.

Vendredi en début de soirée, les bilans provisoires faisaient état des nombreux dégâts et des victimes causés par le cataclysme. Au moins 44 morts avaient déjà été recensés un peu avant 20h30, d’après les autorités. Malheureusement, la violence du tremblement de terre laisse présager que ce nombre va augmenter au fil des heures.

Mise à jour de samedi :

– le gouvernement déploie 50 000 membres des forces d’auto-défense japonaises vers les régions sinistrées

– de nombreux incendies continuent à brûler dans les villes de la préfecture de Miyagi

– le bilan provisoire fait état de plus de 1370 morts et disparus

– La centrale nucléaire n°1 de Fukushima présentant un risque de fuite radioactive, l’ordre d’évacuation a été donné pour les habitants résidant dans un rayon de 10 kilomètres.

Politique / Le gouvernement met en place sa réponse à la catastrophe

Le premier ministre Naoto Kan annonce que le gouvernement fait tout son possible pour assurer le sauvetage et apporter son soutien aux victimes du puissant séisme qui a frappé le nord-est du Japon ce vendredi. Il a rappelé que la priorité était de sauver des vies.

Tous les ministres du gouvernement ont tenu une réunion d’urgence vendredi après-midi.

Lors de la réunion, Naoto Kan a appelé au calme. Il a mis en garde les habitants des zones côtières contre le risque de tsunami et a demandé à la population de se réfugier sur les hauteurs. Il a également demandé aux gens de s’entraider et de faire tout leur possible pour minimiser les dégâts.

Le premier ministre a indiqué que le gouvernement avait mobilisé les Forces d’autodéfense. Les pompiers et la police sont chargés de la collecte d’information.

Le gouvernement déploie tous ses moyens pour évaluer les dommages et réagir rapidement, a affirmé Naoto Kan.

Plus tôt dans la journée de vendredi, le gouvernement a esquissé une stratégie de réponse à la catastrophe. Il s’agit d’adopter toutes les mesures possibles pour assurer l’évacuation des habitants, ainsi que le sauvetage et le soutien des victimes. Des équipes de sauvetage vont être déployées dans le pays. Le gouvernement travaillera en étroite collaboration avec les autorités locales.

Enfin, le gouvernement va fournir des informations précises pour que les habitants, les collectivités locales et les organisations impliquées puissent agir sur la base d’informations solides.

Les FAD ont aussi mis en place leur propre cellule de crise. Lors d’une réunion, le vice-ministre senior de la Défense Katsuya Ogawa a déclaré qu’une équipe allait essayer d’évaluer le plus précisément possible la situation et travailler avec les autorités locales. Un avion des FAD est déjà en vol pour réunir des informations. (NHK World)

Zoom Japon, le magazine du journal OVNI

L’équipe du journal OVNI publie également «ZOOM Japon», un mensuel gratuit qui contient 20 pages présentant l’essentiel de l’actualité japonaise au Japon et en France.
Le contenu de ZOOM Japon c’est :
– les grandes tendances du moment au niveau économique et politique ;
– des dossiers permettant de comprendre le Japon d’aujourd’hui, les défis auxquels il est confronté mais aussi de mieux anticiper l’influence du pays. En quatre pages, des articles de fond, des interviews et des éclairages pour être au fait de ce qui se passe dans l’Archipel;
– la présentation des grands événements japonais en France : sorties de films, de DVD, nouveautés littéraires, expositions, théâtre et bien sûr mangas ;
– la découverte du Japon touristique dans toute sa diversité, avec des informations pratiques, suscitant la curiosité du futur voyageur au Japon;
– la gastronomie, avec des recettes, des interviews de chefs et les «trucs» indispensables pour apprécier la cuisine japonaise. Enfin, par des mises en situation, des clés et du vocabulaire permettent au lecteur d’acquérir quelques notions simples de langue japonaise.
https://www.zoomjapon.info/

Emoi parlementaire en France face au drame des pères privés de leur enfant au Japon

« Emoi parlementaire en France face au drame des pères privés de leur enfant au Japon »
C’est le titre d’un article paru sur 20minutes.fr ICI.
Extrait : Des enfants soustraits par leur mère japonaise après un divorce : face à ce drame vécu par nombre de pères, dont des centaines d’étrangers, des sénateurs français ont décidé d’interpeller le Japon par une résolution parlementaire pour l’inciter à s’engager contre l’enlèvement des mineurs.
(…)
La résolution parlementaire, présentée par les sénateurs Louis Duvernois (UMP) et Richard Yung (PS), représentant les Français de l’étranger, demande au Japon de signer la Convention de La Haye du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfant.
(…)

Voici par ailleurs un compte rendu des débats au Sénat (voir le site du Sénat et ICI)
Source : https://www.senat.fr/cra/s20110125/s20110125_12.html#par_266

ENFANTS FRANCO-JAPONAIS
Mme la présidente. – L’ordre du jour appelle l’examen de la proposition de résolution n°674, présentée en application de l’article 34-1 de la Constitution, relative aux enfants franco-japonais privés de liens avec leur parent français en cas de divorce ou de séparation, et de la proposition de résolution n°94, présentée en application du même article, tendant à permettre au parent français d’enfants franco-japonais de maintenir le lien familial en cas de séparation ou de divorce.
Discussion générale commune
M. Richard Yung, auteur de la proposition de résolution n°674 rectifiée. – Trop d’enfants franco-japonais en cas de séparation sont privés de lien avec leur parent français, souvent le père. Situations ô combien douloureuses.
Dans notre proposition de résolution, nous souhaitons que le Japon signe la Convention de La Haye de 1980, révise son code civil en conséquence et développe les prérogatives du comité de conciliation franco-japonais.
La place de l’enfant, des parents, du couple, leurs rapports touchent aux valeurs d’une société. Pour les Japonais, le coeur de la famille est constitué par la mère, l’enfant, la maison : le père est tenu à l’écart. Cela heurte nos conceptions. Nous devons en parler.
Le Japon compte 10 000 enfants binationaux, qui ne sont heureusement pas tous confrontés à la situation douloureuse que nous dénonçons ; ces préoccupations ne sont pas propres à la France.
Nous usons M. Duvernois et moi-même du droit ouvert au Parlement par la révision constitutionnelle de 2008, pour la première fois dans un cadre international.
La hausse du nombre de mariages franco-japonais signe le renforcement des liens entre nos deux pays. D’où une hausse du nombre d’enfants binationaux -233 naissances en 2009 pour 321 mariages- mais aussi du nombre de séparations et de divorces ; les cas de conflit ne sont pas rares. Des enfants ont été enlevés en France et amenés au Japon, alors que le parent français avait l’autorité parentale : faute de convention bilatérale, les autorités japonaises ne reconnaissent pas nos décisions de justice et, n’ayant pas signé la convention de La Haye, ne sanctionnent pas les déplacements illicites d’enfants.
Lorsque le couple réside au Japon, il arrive que la mère quitte le domicile familial avec l’enfant : cela n’est pas sanctionné dans ce pays, alors que c’est interdit chez nous, et la justice japonaise consacre la plupart du temps cet état de fait. Les services consulaires font état de quelque 40 cas -ils doivent être sensiblement plus nombreux.
Les pères sont le plus souvent les victimes. L’article 819 du code civil japonais prévoit que l’autorité parentale ne se partage pas ; dans 80 % des cas, la garde est confiée à la mère -même en cas d’instabilité psychologique.
En France, le droit de visite ne peut être supprimé que pour motifs graves ; au Japon, il n’existe pas et est laissé à l’appréciation du juge et au bon vouloir de l’autre parent. Autres difficultés : aucune sanction n’est prévue en cas de refus du droit de visite par l’autre parent ; et ce droit est souvent réduit au minimum, quelques heures une fois par mois.
Bien des parents, des pères le plus souvent, sont ainsi privés de contact avec leurs enfants, ce qui a des effets psychologiques graves ; certains souffrent du syndrome d’aliénation parentale.
La France a entrepris de nombreuses démarches, obtenant la création -une première au Japon- d’un comité de conciliation : hommage soit rendu à notre ambassadeur. L’objectif est de faciliter le partage d’informations. C’est la preuve que le Japon reconnaît le problème. Mais il faut aller plus loin pour faire prévaloir l’intérêt supérieur des enfants. Il y a urgence à agir, on assiste de plus en plus souvent à des actes dramatiques de pères poussés à bout.
J’admire la culture et la tradition japonaises, et ce texte ne remet nullement en cause la souveraineté du Japon. Mais les mariages mixtes sont appelés à se développer : il faut aller plus loin. Si le Japon est prêt à avancer, à son rythme, nous pourrons nous féliciter d’avoir contribué à résoudre ce problème douloureux. (Applaudissements à gauche et au centre)
M. Louis Duvernois, auteur de la proposition de résolution n°94. – Le problème est éminemment humain : la souffrance d’un père ou d’une mère est sans rapport avec les clivages partisans. L’enfant, conservant un lien avec ses deux parents, doit pouvoir jouir de la richesse inestimable de sa double culture. Mon attention a été attirée il y a deux ans sur cette situation qui n’évolue pas, malgré l’action tenace des associations.
Le divorce a toujours une incidence sur le développement de l’enfant. Le juge doit tenir compte au premier chef de son intérêt. La loi française prévoit le partage de l’autorité parentale et un droit de visite régulier est reconnu au parent qui n’a pas la garde de l’enfant ; la non-présentation d’enfant est sévèrement sanctionnée. Le divorce des parents n’est pas divorce avec l’enfant.
Au Japon, 80 % des divorces ont lieu par consentement mutuel. Mais un seul parent est désigné détenteur de l’autorité parentale ; 9 % des divorces se résolvent par la conciliation judiciaire ; dans 1 % des cas, il faut recourir à l’arbitrage du juge. Dans 80 % des cas, la garde est donnée à la mère, le père n’ayant le droit que de payer une pension, dont les pères japonais s’acquittent rarement. Il ne reçoit que très rarement un droit de visite, dont le respect est à la discrétion du parent détenteur du droit de garde. Il n’est pas rare que la mère enlève l’enfant au foyer conjugal, et interdise tout contact avec le père.
La loi japonaise ne poursuit pas l’enlèvement parental et le Japon n’applique ni la convention de La Haye, ni la convention de New York sur les droits de l’enfant qu’il a pourtant signée. C’est le parent le plus prompt à enlever l’enfant qui a le plus de chances d’en avoir la garde !
Je salue l’action de notre ambassadeur à Tokyo, M. Philippe Faure, à l’origine d’un comité franco-japonais de conciliation. Des avancées ont été obtenues, en particulier la participation du ministère japonais de la justice.
Nous sommes intervenus à plusieurs reprises, avec d’autres délégations étrangères, pour appeler le Japon à signer la convention de La Haye. Mme Clinton a fait de même auprès du ministre des affaires étrangères. Et le ton des Américains est bien plus comminatoire que le nôtre : j’en veux pour preuve la résolution adoptée par le Congrès américain !
Peut-on laisser nos compatriotes se débattre seuls dans ces inextricables problèmes ? Le représentant des Français de l’étranger que je suis ne saurait rester indifférent à leur détresse. Trois pères français se sont déjà donné la mort. Au-delà de nos clivages politiques, notre devoir est d’inciter le Japon à régler ce problème.
M. François Fortassin. – Très bien !
M. Louis Duvernois. – C’est pourquoi je vous demande de soutenir cette résolution, qui reconnaît tout simplement le droit des enfants binationaux de grandir dans l’amour de leurs deux parents. (Vifs applaudissements)
M. Roland du Luart. – C’est en tant que vice-président du groupe d’amitié France-Japon, très attaché au renforcement des liens entre nos deux pays, que j’interviens : l’adoption d’une résolution me semble inopportune.
Ce texte vise une trentaine d’enfants ; deux ou trois pères se sont suicidés : le problème est donc bien réel ; je comprends et partage l’émotion de nos collègues, mais la méthode ne me paraît pas appropriée.
Une première résolution a été déposée par M. Yung en juillet, invitant le Japon à ratifier la convention de La Haye de 1980 ; à mes yeux, elle constituait une ingérence inacceptable. M. Assouline, président du groupe d’amitié France-Japon, ne l’a d’ailleurs pas cosignée. Cette résolution a été modifiée pour la rendre identique à celle de M. Duvernois, beaucoup plus mesurée.
Sur le fond, je ne peux qu’être d’accord, mais la discrétion n’est-elle pas préférable ? Une instance de conciliation a été mise en place, les ministères français et japonais coopèrent. M. Kouchner a entendu, du Premier ministre japonais lui-même, que la signature de la convention de La Haye était une de ses priorités.
Le gouvernement japonais a donc entamé un processus, même si l’opinion publique japonaise reste réticente, en raison notamment des violences conjugales subies par des femmes japonaises. Cette résolution, qui pourrait être considérée par l’opinion comme une pression extérieure, ne risque-t-elle pas d’accélérer ces réticences, et de freiner l’adoption de la convention ?
M. Roland Courteau. – C’est le contraire !
M. Roland du Luart. – La prudence est nécessaire, nos partenaires japonais sont de bonne foi, nos relations excellentes : cette résolution pourrait être contreproductive ; je voterai contre, comme M. Hérisson qui m’a chargé de vous le dire.
M. Roland Courteau. – C’est une erreur.
Mme Claudine Lepage. – L’union de deux personnes est toujours une promesse de découverte, surtout lorsqu’elles sont issues de cultures différentes. Cette richesse, pourtant, peut être le terreau de querelles et de déchirures, dont les enfants sont les premières victimes. Cette double initiative pour s’assurer de l’intérêt supérieur des enfants franco-japonais me paraît donc excellente.
En Europe, un mariage sur cinq est binational, le nombre de divorces est en proportion.
En France, avec 84 000 mariages mixtes enregistrés en 2009, les enlèvements parentaux ont augmenté de 9 % en 2010. Au Japon, plus de 160 000 enfants binationaux sont privés d’un de leurs parents. On sait que le droit japonais donne les pleins pouvoirs sur l’enfant à la mère, le droit de visite du père n’étant que jurisprudentiel, sans valeur constitutionnelle et subordonné au paiement de la pension alimentaire. Faute d’accord franco-japonais, aucune décision française n’est reconnue par les autorités japonaises et le Japon ne sanctionne pas les enlèvements d’enfants binationaux. Le précédent Premier ministre,Yukio Hatoyama, a manifesté, il y a quelques mois sa volonté de signer la convention pour éviter que le Japon soit perçu comme « un pays à part ». Mais sa signature par le Japon ne règlera pas tous les problèmes : le juge japonais pourra toujours arguer de l’intérêt de l’enfant pour refuser sa restitution. Or, les pédiatres, les psychologues, soulignent que les deux parents sont nécessaires au développement harmonieux de l’enfant ; le syndrome de l’aliénation parentale, pendant du syndrome de Stockholm pour les prises d’otages, constitue un risque réel en cas d’enlèvement d’enfant.
Je fais confiance aux autorités japonaises, en coopération avec nos autorités, pour trouver la meilleure solution pour l’enfant, la mère et le père : selon M. Naouri, les deux parents sont une échelle double sur laquelle l’enfant grimpe à la conquête de la vie.
M. Roland Courteau. – Bien dit !
Mme Claudine Lepage. – Dès lors que l’un des deux détruit l’autre, l’échelle s’écroule, entrainant l’enfant dans sa chute…
Je vous invite donc à adopter ces propositions de résolution dans l’intérêt même des enfants franco-japonais. (Applaudissements)
Mme Françoise Laborde. – Déplacement illicite d’enfant : l’euphémisme dissimule de véritables drames humains nés d’actes qui s’apparentent bien plutôt à des rapts.
Le droit japonais, on l’a dit, donne raison au parent japonais, contre le parent français. Pour prévenir des drames, des avocats occidentaux vont jusqu’à conseiller à leur client d’enlever leur enfant en premier…
Les services consulaires ont identifié une trentaine de cas -ils doivent approcher les deux cents si l’on inclut les autres pays occidentaux. C’est pourquoi il est utile d’envoyer un signal au Japon, avec cette résolution. Nos conceptions de la famille sont différentes, nous respectons ces différences, ce qui n’enlève rien à la nécessité de la coopération.
Même si le Japon signe la convention de La Haye, il faudra renforcer la coopération bilatérale avec ce pays, comme nous l’avons fait avec d’autres pays d’Afrique, le Brésil ou le Liban.
Le cas du Japon ne doit pas faire oublier celui de bien d’autres enfants binationaux. Le groupe RDSE votera ces résolutions à l’unanimité. (Applaudissements)
M. Robert del Picchia. – Nous devons être prudents, car nous déplorerions que notre vote dégrade les relations de notre pays avec le Japon. L’adoption de ces propositions de résolution doit être comprise comme un témoignage de notre amitié envers le Japon, de notre soutien au processus de ratification de la convention de La Haye dans lequel il s’est engagé.
Aussi, je forme le voeu que le comité créé à Tokyo poursuive ses travaux pour parvenir à des dénouements heureux sur les dossiers dont il s’occupe ! (Applaudissements)
M. Jean-Jacques Pignard. – Je voterai cette résolution, comme tous les centristes, parce qu’elle redonnera espoir à ceux qui l’ont perdu. Mais un texte, cependant, ne suffira pas à transformer un héritage culturel aussi profondément ancré que celui qui touche à la famille et à l’éducation des enfants. Les problèmes posés vont bien au-delà du seul cas des enfants franco-japonais : peut-être un jour faudra-t-il étudier le sujet de façon exhaustive, pour que nos amis japonais n’aient pas le sentiment d’être stigmatisés ! (Applaudissements)
Mme Michèle Alliot-Marie, ministre d’État, ministre des affaires étrangères et européennes. – Cette résolution touche à un problème des plus sensibles. Des parents n’hésitent pas à enlever leur enfant, pour le soustraire à toute relation avec l’autre parent : une trentaine de cas, au Japon, ont été signalés à nos services consulaires. Nous les suivons. Je sais pouvoir compter sur nos relations amicales avec le Japon, pour que l’intérêt commun prime.
Pour lutter contre le déplacement illicite d’enfants franco-japonais, nous manquons cependant de tout outil juridique, le Japon n’étant pas partie prenante à la Convention de la Haye. Pour aller au-delà de la coopération ponctuelle, au cas par cas, un comité a été mis en place, au sein duquel les autorités françaises et japonaises examinent ensemble les dossiers : c’est une première, l’initiative est remarquable. Nous espérons qu’avec d’autres, elle portera tous ses fruits.
Vous souhaitez aller plus loin. Nous incitons le Japon à nous rejoindre dans la Convention de La Haye, nous en expliquons les mécanismes, le nouveau ministre japonais des affaires étrangères paraît s’y acheminer. Le Congrès américain, de son côté, a déjà pris une résolution. Quelle action sera la plus efficace ? Être plus discrets, favoriser la voie diplomatique, comme le suggère M. du Luart ? Nous devons trouver un juste équilibre entre l’expression de notre solidarité et le plein respect de la souveraineté japonaise : le Gouvernement s’en remet à votre sagesse ! (Applaudissements)
Vote sur l’ensemble
M. Jean-Pierre Cantegrit. – Débat douloureux, délicat, difficile, mais calme, courtois, responsable : je m’en réjouis. Je comprends les réserves de M. du Luart, qui est vice-président du groupe d’amitié France-Japon, mais j’ai apprécié la présentation sereine des faits par M. Del Picchia.
Un Français établi au Japon, membre de l’AFE, M. Thierry Consigny, m’a alerté sur ce problème des enfants franco-japonais : certains de nos compatriotes n’ont pas vu leurs enfants depuis quinze ou vingt ans, et quelques-uns ont été acculés au suicide ! N’est-ce pas le moment pour inciter le Japon à ratifier la Convention de La Haye ? Douze ambassadeurs occidentaux ont rencontré le ministre japonais des affaires étrangères pour l’inviter à avancer dans cette voie. Je remercie les auteurs de ces résolutions, que je voterai ! (Applaudissements)
M. Christian Cointat. – Nous parlons d’un drame humain particulièrement grave et c’est parce que le Japon est un pays ami que nous devons lui parler franchement : ce débat témoigne de notre amitié pour lui ! C’est en se regardant dans les yeux que l’on parvient à se comprendre : j’invite nos amis japonais à le faire ! (Applaudissements)
M. Christophe-André Frassa. – Comme membre du groupe d’amitié France-Japon, j’ai rencontré certains de nos compatriotes qui vivent dans une quasi-clandestinité et auxquels tout accès à leur enfant est refusé. Nous devons dire à nos amis japonais ce qui ne va pas bien. Je remercie MM. Yung et Duvernois d’avoir pris l’initiative de ces résolutions que je voterai. (Applaudissements)
Les deux propositions de résolution, identiques sont adoptées.

Message de condoléances à la famille d’Arnaud Simon (novembre 2010)

Notre compatriote Arnaud Simon s’est donné la mort vendredi 19 novembre. Enseignant le Français à Tokyo, il était âgé de 35 ans et vivait au Japon depuis 2006.
France-Japon.net présente ses sincères condoléances à toute sa famille.
Voir le message de condoléances de Monsieur l’Ambassadeur de France au Japon ici.

Proposition de résolution sur les enfants franco-japonais au Sénat (16 novembre 2010)

Nous reprenons ici une information publiée sur le forum ici.
Après de nombreuses péripéties et non sans difficultés, la proposition de résolution relative aux enfants franco-japonais privés de liens avec leur parent français en cas de divorce ou de séparation est inscrite à l’ordre du jour du Sénat pour le 16 novembre.
Le Sénateur Richard Yung, à l’origine de cette proposition, doit évidemment faire face à des pressions fortes de l’ambassade du Japon à Paris. Mais la proposition de résolution étant inscrite dans le cadre d’une niche parlementaire du groupe socialiste, seul celui-ci est maître de son inscription.
Vous pouvez consulter la proposition de résolution ici : https://www.senat.fr/leg/ppr09-674.html
Un compte-rendu de la discussion sera posté sur le site du Sénateur : https://www.richardyung.fr/

Mise à jour du 16 novembre 2010 : Voir le commentaire ci-dessous.

Partez au Japon, vous vivrez plus longtemps

Il est bien connu que l’espérance de vie japonaise est exceptionnellement longue. La moyenne pour les hommes est de 78 ans, tandis que les femmes obtiennent un score de 85 ans! Cela fait plus de 20 ans que les Japonais détiennent ce record de longévité.
Il y a plusieurs théories autour du style de vie des Japonais, mais que font-ils de plus que nous ignorons ? Quels sont leurs secrets ?
Tout d’abord, il faut noter que les Japonais cuisinent de nombreux aliments inconnus des autres continents, ce qui constitue un régime avec une structure nutritionnelle unique et typiquement japonaise. Ce qui expliquerait peut être en partie leur taux de cholestérol très inférieur au nôtre.
Les ingrédients principalement utilisés au Japon sont :
– Le tofu, réalisé à base de fèves de soja. Il n’apporte pas de mauvais cholestérol, il contient très peu de calories et il contient une grande quantité de protéines. Il permettrait de diminuer les risques d’attaques cardiaques.
– Les champignons shiitake provenant de l’Asie de l’est. Il a été démontré au cours de tests scientifiques qu’ils seraient de bons agents anti-tumeurs. Ils seraient également efficaces contre certaines allergies.
– Les crevettes, elles constituent l’ingrédient essentiel du régime japonais.
– Les soba, pâtes à base de farine de sarrasin, elles sont consommées en guise de fast food avec sauce froide sur le côté ou en version soupe/bouillon. Elles sont servies avec de nombreux autres ingrédients qui leur donne plus de saveur.
– Le wakame, c’ est une algue qui a pour réputation de brûler les tissus graisseux, purifier le sang, renforcer les intestins, maintenir les femmes fertiles, encourager la croissance des cheveux, …
Ces cinq ingrédients constituent la base de 75% des plats consommés au Japon. On retrouve trois fois plus de légumes dans leurs assiettes que chez d’autres nationalités et beaucoup d’aliments sont préparés à la vapeur et non frits. On comprend déjà mieux pourquoi leur espérance de vie est plus longue que la nôtre!
Le style de vie japonais vient également compléter ce régime sain, les Japonais fument moins et accordent une grande importance aux traditions et à la famille.
Pour ceux qui aimeraient tenter l’expérience du régime japonais mais qui redoutent la barrière de la langue, il existe la solution séjour linguistique japon. En effet, les séjours linguistiques vous encadrent et vous aident à intégrer la population et les traditions locales.

Washington demande au Japon de respecter le droit de visite aux enfants de parents divorcés

Des parlementaires américains appellent les autorités japonaises à adopter une convention internationale afin d’empêcher des conjoints japonais de ramener leurs enfants au Japon sans l’accord de leur partenaire américain.
Mercredi, la Chambre des représentants a voté une résolution, invitant le Japon à signer la Convention de La Haye sur l’enlèvement des enfants. Le document a été adopté par 416 voix contre une.
Cette initiative de la Chambre des représentants a été prise parce qu’un nombre croissant de parents américains signalent que leurs enfants ont été emmenés sans leur consentement au Japon par leur ancien conjoint. Selon la Chambre, au moins 136 enfants au Japon sont privés du droit de voir leur parent de nationalité américaine.
La Convention de La Haye exige des pays signataires qu’ils garantissent le droit de visite au conjoint qui a perdu l’exercice de l’autorité parentale. Les autorités doivent aussi aider les enfants enlevés à retourner dans le pays où ils vivaient. (NHK World)
Lu aujourd’hui dans Actu Japon, le site de l’actualité japonaise quotidienne en français.
Pour vous abonner à Actu Japon, suivez ce lien.

Derrière la façade du droit de la famille au Japon (suite de l’histoire de Richard Cory)

La suite de l’histoire de Richard Cory a été publiée aujourd’hui sur le Japan Times en ligne. Un témoignage sur des aspects inconnus du droit de la famille au Japon.
À lire sur le site du Japan Times (en anglais) :
https://search.japantimes.co.jp/cgi-bin/fl20100928zg.html
Behind the facade of family law
Having been reunited with his daughter, Richard Cory faces a tougher battle for custody of his sons.
By RICHARD CORY

Une version en japonais de l’histoire complète se trouve ICI.

Un père américain se voit attribuer la garde de sa fille 120 jours après la « soustraction » de l’enfant par la mère

Du nouveau au Japon sur l’arbitrage par les tribunaux de différends conjugaux et l’attribution de la garde parentale suite à une « soustraction d’enfant à l’autorité parentale ». Voici le premier de 2 articles en anglais sur un père américain qui s’est vu attribuer la garde de sa fille nippo-américaine 120 jours après la « soustraction » de l’enfant par la mère.
Extrait :
Battling a broken system
Left-behind father Richard Cory tells the story of his fight to find, win custody of his lost daughter
By RICHARD CORY
First in a two-part series
« In July, Tokyo’s family court granted me, an American, physical custody (kangoken) of my 13-year-old daughter exactly 120 days after she was abducted by my Japanese wife, a lifelong public servant employed as a teacher at a state school in Tokyo. This just may be the first time that Japan’s family court has awarded a foreign father custody of a Japanese child after a successful abduction by the child’s Japanese mother… »

Lire la suite et l’article intégral sur le site web du Japan Times : ICI.

MFJ : Programme des manifestations publiques (17/09/2010) No F-72

logo MFJProgramme des manifestations publiques 17/09/2010 – No F-72
Bureau français de la Maison Franco-Japonaise

Programme septembre – octobre – novembre 2010

https://www.mfj.gr.jp/agenda/2010/09/
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2010/10/
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2010/11/

* L’accès aux manifestations de la MFJ (séminaire fermé de recherche exclu) est libre et gratuit, dans la limite des places disponibles, merci de vous inscrire auprès de contact[à ajouter @mfj.gr.jp].

Septembre 2010
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Mercredi 22 septembre, salle 601, 18 h
————————————–
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2010/09/22/

[ Conférence publique ]

« La « mort à l’américaine », funérailles et cimetières aux Etats-Unis »
(en japonais sans traduction)

– KUROSAWA Mariko (maître de conférences au département de littérature
de l’université Senshû)
– Co-organisation : CNRS Regional Office – North East Asia

Mercredi 29 septembre, salle 601, 18 h
————————————–
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2010/09/29/

[ Conférence publique ]

« Akihabara: Transformation of an Otaku and Electronic Town by Urban
Redevelopment »
(en anglais sans traduction)

– MIYAKE Riichi (Fuji Women’s University)
– Co-organized by the CNRS Regional Office – North East Asia – and
the Research Institute of Maison Franco-Japonaise (UMIFRE 19 CNRS –
MAEE)
– Contact for registration :
ASANUMA-BRICE Cécile : brice [à ajouter @jp.cnrs.fr]
Tel. : 03-3443-8551 / Fax : 03-3443-8552

Octobre 2010
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Samedi 2 octobre, auditorium, 13 h 30 – 17 h 15
———————————————–
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2010/10/02/

Symposium franco-japonais en commémoration du 50e anniversaire de la
Société franco-japonaise des sciences économiques

« La crise économique et les mutations des marchés : emploi, bien-
être et mondialisation »
(avec traduction simultanée)

– Conférenciers :
Jacques FREYSSINET (professeur émérite à l’Université Paris 1)
NISHIKAWA Jun (professeur émérite à l’Université Waseda)
– Modérateurs :
SUZUKI Hiromasa (président de la Socoité franco-japonaise des
sciences économiques)
TAKEUCHI Sawako (Université de Kyoto)
– Présidents :
HIROTA Isao (Université Teikyô)
KATSUMATA Makoto (Université Meiji Gakuin)
– Participants à la table ronde :
Marc HUMBERT (MFJ)
INOUE Yasuo (Université municipale de Nagoya)
Sébastien LECHEVALIER (EHESS)
YAGO Kauzhiko (Université métropolitaine de Tokyo)
– Co-organisation :
Société franco-japonaise des sciences économiques
Fondation japonaise de la Maison franco-japonaise

Jeudi 7 octobre, auditorium, 18 h
———————————
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2010/10/07/

[ Conférence publique ]

« La politique familiale au Québec »
(en français avec traduction simultanée)

– Suzanne ÉTHIER (déléguée générale du Québec au Japon)

Vendredi 8 octobre, auditorium, 18 h
————————————
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2010/10/08/

[ Conférence publique ]

« Mes 60 ans de relations franco-japonaises »
(en japonais avec traduction simultanée)

– NADA Inada (écrivain, psychiatre)
– Modérateur : KOBAYASHI Yoshihiko (Fondation MFJ)

Mardi 12 octobre, salle 601, 18 h
———————————
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2010/10/12/

[ Conférence publique ]

« La figure du héros en France et au Japon : mythe ou réalité ? un enseignement ? »
(en français avec traduction)

– Jacques PEZEU-MASSABUAU (ancien pensionnaire à la MFJ)

Vendredi 15 octobre, salle 601, 18 h
————————————
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2010/10/15/

[ Conférence publique ]

« Chine ou Japon quel leader pour l’Asie ? »
(en français avec traduction)

– Claude MEYER (Sciences Po)

Lundi 18 octobre, auditorium, 18 h
———————————-
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2010/10/18/

[ Conférence publique ]

« Fragonard, un apparent désinvolte »
(en français avec traduction)

– Jean-Pierre CUZIN (ancien directeur du Département des Peintures
au Musée du Louvre)
– Co-organisation : Société franco-japonaise d’art et archéologie

Mardi 19 octobre, auditorium, 18 h
———————————-
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2010/10/19/

[ Conférence publique ]

« Marseille, capitale européenne de la culture en 2013 : enjeux,
moyens, objectifs »
(en français avec traduction)

– Hubert-Jean CECCALDI (président de la Société franco-japonaise
d’Océanographie)

Samedi 23 et dimanche 24 octobre, auditorium
——————————————–
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2010/10/23/

– 23 octobre, 14 h 15 – 17 h 30
– 24 octobre, 9 h 30 – 17 h 45

Colloque franco-japonais :
« Bureaucratie et Démocratie : une approche comparative »
(avec traduction simultanée)

– Intervenants :
Philippe BEZES (Université Paris 2)
Françoise DREYFUS (Université Paris 1)
Jean-Michel EYMERI-DOUZANS (IEP de Toulouse)
IIO Jun (GRIPS)
MAKIHARA Izuru (Université du Tôhoku)
NONAKA Naoto (Université Gakushûin)
Gilles POLLET (IEP de Lyon)
SHINDO Muneyuki (Université de Chiba)
TADANO Masahito (Université Hitotsubashi)
– Présidents des sessions :
NONAKA Naoto
YAMAMOTO Hajime (Fondation MFJ, Université Keiô)
– Organisation :
Fondation japonaise de la MFJ
Bureau français de la MFJ
– Patronage : Egusa Foundation, Seki Foundation

Lundi 25 octobre, salle 601, 18 h
———————————
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2010/10/25/

[ Conférence publique ]

« Les ashide dans l’art japonais : une poétique de l’ambiguïté »
(en français avec traduction)

– Claire-Akiko BRISSET (Université Paris 7, lauréate du Prix Shibusawa-
Claudel 2010)

Mardi 26 octobre, auditorium, 14 h 45 – 18 h
——————————————–
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2010/10/26/

[ Rencontres de l’enseignement supérieur France-Japon 2010 ]

« Biotechnologies. Formations, recherche, valorisation : vers des
partenariats France-Japon »

– Organisation : Ambassade de France au Japon, Campus France
– Co-organisation : Bureau français de la Maison franco-japonaise

Novembre 2010
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Jeudi 18 novembre, salle 601, 18 h
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https://www.mfj.gr.jp/agenda/2010/11/18/

[ Conférence publique ]

« La science est-elle universelle ? »
(en français avec traduction)

– Jean-Marc LÉVY-LEBLOND (physicien)
– Collaboration : Institut franco-japonais de Tokyo

Mardi 23 novembre, auditorium, 9 h – 18 h
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https://www.mfj.gr.jp/agenda/2010/11/23/

[ Journée internationale d’études sur la culture alimentaire ]

« Apprendre à cultiver le goût pour revigorer les dynamiques locales –
réfléchir sur les cultures alimentaires du Japon et de la France avec
Olivier Roëllinger, grand chef cuisinier français (trois étoiles) »
(avec traduction simultanée)

Samedi 27 novembre, auditorium, 9 h 15 – 18 h 20
————————————————
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2010/11/27/
https://jfr-2010.org/

« Journée Francophone de la Recherche »
(en français sans traduction)

– Informations, inscription (obligatoire) et soumission en ligne depuis
le site internet :
https://jfr-2010.org/
– Contact : contact [à ajouter @jfr-2010.org]
– Co-organisation : ABSCIF, ALFI, Ambassade de France (SST), CCE,
CCIFJ, CNRS, LIMMS, Sciencescope, SFJTI

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Diffusé par :
Bureau français de la Maison Franco-Japonaise
UMIFRE 19 CNRS – MAEE
Adresse :
3-9-25, Ebisu, Shibuya-ku, Tokyo 150-0013
Tél. 03-5421-7641 / Fax 03-5421-7651
(c) 2010, Maison franco-japonaise (Bureau français)