Alain Walter, japonologue et comparatiste littéraire français

Alain Walter est un éminent japonologue et comparatiste littéraire français, reconnu pour ses travaux approfondis sur la littérature japonaise classique et sa capacité à en restituer la richesse au public francophone. Professeur de littérature comparée à l’Université Michel-de-Montaigne-Bordeaux III, il s’est spécialisé dans l’étude des textes poétiques et narratifs du Japon ancien, en particulier ceux de l’époque d’Edo.
Œuvre majeureÉrotique du Japon classique
Parmi ses contributions les plus notables figure l’ouvrage Érotique du Japon classique, publié en 1994 dans la collection « Bibliothèque des Idées » chez Gallimard. Dans ce livre, Alain Walter explore les représentations littéraires de l’amour et de l’érotisme au Japon, en se concentrant sur deux périodes clés : l’époque de Heian (794-1192) et l’époque d’Edo (1603-1867). Il met en lumière la continuité esthétique et philosophique entre les amours aristocratiques et la galanterie bourgeoise, soulignant l’influence de la perception bouddhiste du monde sur le comportement érotique des anciens Japonais, ce qui confère à leur littérature amoureuse une tonalité spécifique, mélancolique, résignée et évanescente. 
Traductions et études sur Bashō
Alain Walter est également reconnu pour ses traductions et analyses approfondies des œuvres de Matsuo Bashō, maître du haïku du XVIIe siècle. Il a traduit plusieurs journaux de voyage de Bashō aux éditions William Blake & Co., tels que L’Étroit chemin du fond (Oku no hosomichi), Mes os blancs sur la lande (Nozarashi kikō), Le Carnet de la hotte (Oi no kobumi), Notes d’un voyage à Sarashina (Sarashina kikō), et Pèlerinage à Kashima, l’île-aux-daims (Kashima mōde).
Cette année 2025 sortiront encore Notes de l’Ermitage-d’Illusion (Genjû-an no ki, éd. Féret) et Journal de Saga, (éd. Féret) écrit dans la Villa-où-Tombent-les-Kakis (Saga nikki, éd. Féret) . Ces traductions sont accompagnées d’introductions détaillées, de notes explicatives et de commentaires qui contextualisent les textes, offrant ainsi une compréhension approfondie de la poésie de Bashō et de son époque. 
Autres contributions
Outre ses travaux sur Bashō, Alain Walter a également publié L’Extrême chemin (éd. Picquier), un roman historique se déroulant dans le Japon du XVIIe siècle, qui explore les conflits philosophiques et politiques entre les missionnaires jésuites et les penseurs bouddhistes et confucéens de l’époque d’Edo. Ce roman illustre sa capacité à mêler érudition et narration pour rendre accessible la complexité de la culture japonaise. 
Par ses traductions rigoureuses et ses analyses éclairantes, Alain Walter a grandement contribué à la diffusion et à la compréhension de la littérature japonaise classique dans le monde francophone, offrant aux lecteurs une passerelle précieuse vers une culture riche et subtile.

Lettre du GIS Asie – Mars 2025 (extraits infos Japon)

Événements

Colloque : 2025 Saikaku-Bakin Symposium (20-22 mars) Paris

Le colloque Saikaku-Bakin, cofinancé par le GIS Asie, se propose de réunir les chercheurs travaillant sur la prose narrative japonaise de l’époque moderne (17e au milieu du 19e siècle) autour des notions de « littérature populaire » et de « popularisation » : comment les auteurs japonais de l’époque d’Edo ont-ils cherché à rendre leurs écrits accessibles à de nouveaux publics par le biais d’un large éventail de processus de réécriture ?

Les présentations s’intéresseront notamment aux relations et frontières entre les différents genres narratifs et aux liens avec d’autres formes artistiques comme l’image ou le théâtre.

Journée d’étude, 1er avril 2025, Campus Condorcet

Cette journée d’étude, cofinancée par le GIS Asie, interrogera la diversité de besoins et de représentations de care ainsi que la nature et l’organisation du travail de care en contexte de migrations internationales, à partir des études de cas variés, menés auprès de populations d’origine japonaise, vietnamienne et chinoise résidant en Europe (Royaume-Uni et France).

Cet événement s’adresse aux chercheurs et étudiants en SHS ainsi qu’aux professionnels de care et au grand public.

Événements scientifiques

    4 mars 2025 : Colloque : L’exercice du pouvoir judiciaire par la Cour suprême du Japon. Paris 7e

    7 mars 2025 : Conférence : Chinese Capital Accumulation and the Belt and Road Initiative. Leiden (Netherlands)

Appels, Offres

    Appel à communications : Du Japon au Brésil et vice-versa : perspectives historiques et esthétiques d’un cinéma diasporique. Date limite : 10 mars 2025

    Appel à communications : Open(ing) Science? Digital Humanities in Area Studies. Date limite : 15 mars 2025

Publications

    Le Néo-japonisme, 1945-1975, Sophie Basch et Michael Lucken, Les Éditions Hermann, Janvier 2025

    La grande famille de Koreeda Hirokazu, Raphaëlle Yokota, ENS Editions, Février 2025

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INFOS DÉTAILLÉES sur le site du GIS ASIE
https://www.gis-reseau-asie.org/

©2025 GIS Asie | Campus Condorcet, bât. Recherche Sud, 5, cours des Humanités 93322 Aubervilliers cedex

Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise : février 2025

Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (Umifre 19, MEAE-CNRS) 

février 2025

L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter à ses prochains événements. Voir ci-dessous.

 • Au-delà de la ville duale : changements dans les banlieues en déprise depuis 2020

 • 30e anniversaire du Prix de la traduction franco-japonaise de la Fondation Konishi : Atelier de traduction

 • Japonisme et imprimé en France

 • Les enjeux politiques juridiques et sociaux du nom des époux au Japon

Au-delà de la ville duale : changements dans les banlieues en déprise depuis 2020

vendredi 14 février 2025 / 18 h – 20 h

salle 601 / conférence en japonais avec traduction consécutive

Conférencière : Tomoko KUBO (univ. de Tsukuba)

Les logiques d’urbanisation du XXe siècle, caractérisées par un étalement horizontal du tissu urbain et une différenciation fonctionnelle des aires métropolitaines, a connu plusieurs inflexions majeures au cours du XXIème siècle. Outre une dynamique de dégénérescence urbaine de long terme et une tendance à la fragmentation des espaces urbains des régions métropolitaines, le vieillissement des habitants comme des environnements bâtis hérités du Japon des années 1970-1980 est à présent perceptible. En province, la croissance du nombre de maisons vides (akiya) et de terrains vacants, ainsi que la dévitalisation des centralités sont devenus de véritables problèmes. En toile de fond de ce tableau, se trouve la généralisation du modèle de « l’urbanisme entrepreneurial », qui conduit à déréguler l’aménagement et à encourager la renaissance des centralités métropolitaines en réponse à la concurrence interurbaine résultant de la globalisation. Il en résulte un contraste puissant entre d’une côté les centres des métropoles où ont été concentrés sans interruption les investissements et les capitaux, et de l’autre les espaces périurbains qui en ont été dépourvus – tout particulièrement les périphéries les plus lointaines résultant de l’étalement maximale du front d’urbanisation.

Cependant, dans les années 2020, on a commencé à observer dans certains espaces périurbains de nouveaux aménagements, liés à l’accueil de data centers ou d’infrastructures logistiques, ainsi qu’un retour de la croissance démographique dans certaines zones résidentielles accueillant de jeunes familles nucléaires travaillant dans les municipalités alentours. Un des sites représentatifs de ces transformations se trouve être la Ville Nouvelle de Ryugasaki. Dans cette conférence, nous proposons une analyse des visions du futur des espaces périphériques lointains à travers une recherche empirique conduite dans la municipalité de Ryugasaki, située dans la couronne extérieure de l’aire métropolitaine de Tokyo.

Modérateur : Raphaël LANGUILLON (IFRJ-MFJ)

Organisation : IFRJ-MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2025/02/14/2025-02-14_ville_duale/

30e anniversaire du Prix de la traduction franco-japonaise de la Fondation Konishi 
Atelier de traduction

samedi 15 février 2025 / 14 h – 17 h

salle 601 / en japonais

Conférencier : Kazuyoshi YOSHIKAWA (Prof. émérite, univ. de Kyoto)

Atelier pratique de traduction du français en japonais sous la direction de Kazuyoshi YOSHIKAWA, lauréat du Prix spécial Konishi de la traduction littéraire franco-japonaise en 2021

Atelier destiné aux traducteurs amateurs ou spécialistes, aux personnes intéressées par la traduction et l’édition, pour mieux comprendre le métier de traducteur et s’exercer sur des exemples concrets.

Lors du deuxième atelier, Kazuyoshi YOSHIKAWA présentera son travail (en japonais) puis proposera des exercices de traduction collective du français vers le japonais.

Thème : Traduction de A la recherche du temps perdu de Proust

Organisation : Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise

Soutien : Fondation Konishi pour les échanges internationaux

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2025/02/15/2025-02-15_master_class_2/index.php

Japonisme et imprimé en France

vendredi 21 février 2025 / 10 h – 18 h

auditorium / colloque international  / avec traduction simultanée

L’histoire du livre et des revues illustrées est intimement liée à l’essor et au développement du japonisme, des années 1870 à l’entre-deux-guerres : à la fois support et vecteur du japonisme artistique et savant, l’imprimé japoniste n’a cependant jamais fait l’objet d’une manifestation singulière. Les études consacrées à la revue phare de Siegfried Bing, Le Japon artistique (1888-1891), aux livres de Mallarmé et de Claudel, ou au rôle joué par les imprimeurs, les photograveurs et de grands ornemanistes-typographes comme Eugène Grasset, Maurice Pillard-Verneuil ou George Auriol dans la mise en page et l’illustration de revues d’art et de décoration comme d’ouvrages d’érudition ne manquent pas. Nous n’ambitionnons pas d’épuiser les « impressions japonaises » au sens propre, mais de rassembler un bouquet d’hommages aux monuments de papier qui, à côté de la peinture, de la sculpture et de l’architecture, ont constamment soutenu la diffusion du japonisme en France – souvent, comme l’illustrent les publications de Judith Gautier, d’Émile Verhaeren, de Pierre Loti et de Gabriel Mourey, avec le concours d’artistes japonais, dans une interaction constante avec le japonisme pictural qui oriente les cadrages et la disposition typographique, tout en élaborant une esthétique innovante propre aux « documents d’art et d’industrie », qui marqua en retour le livre japonais. Ces études de cas ont pour principale ambition de mettre en valeur l’imprimé comme diffuseur du japonisme.

Organisation : Sorbonne Université, Université de Tokyo

Co-organisation : IFRJ-MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2025/02/21/2025-02-21_japonisme_et_imprim/index.php

Les enjeux politiques juridiques et sociaux du nom des époux au Japon

mardi 25 février 2025 / 18 h – 20 h

salle 601 / séminaire doctoral / en français sans traduction

Conférencier : Gérard LEGRIS (Inalco-IFRAE)

Ma recherche a pour objet d’analyser si et comment une cause sociale, portée par un mouvement citoyen peut parvenir à faire évoluer la loi dans un domaine touchant aux droits individuels des citoyens et à l’égalité entre les hommes et les femmes. Elle prend comme terrain d’observation la revendication concernant la réforme du dispositif régissant le nom des époux et son interaction avec le système d’État civil japonais, le Koseki. Ce combat vise à réformer le système de l’unicité du nom de famille qui oblige l’un des époux à devoir abandonner son nom de naissance pour obtenir la validation légale du mariage, et obtenir une alternative permettant aux individus de conserver leur nom de naissance tout au long de leur vie.

Après avoir présenté ce dispositif et ses racines historiques, je me propose de soumettre à la discussion les différentes dimensions qui nourrissent les tensions qui en découlent entre les intérêts individuels des citoyens, de l’État et de la société : la dimension judiciaire, du fait de la judiciarisation de leur cause par les militants, La mise en œuvre d’une stratégie de lobbying visant l’arène politique et institutionnelle ainsi que l’activation des canaux extérieurs (gaiatsu, 外圧), notamment via les organisations internationales.

Enfin je présenterai pour discussion les différentes activités de terrain que j’envisage de conduire lors de mes prochains séjours au Japon afin de mieux comprendre et analyser les attitudes des militants, des différentes catégories d’acteurs engagés dans ce combat aussi bien que celles de ses opposants et recueillir les éventuels conseils et avis susceptibles de m’être adressés pour la poursuite de mes travaux.

Modérateurs : Sania CARBONE (Inalco, IFRAE), Raphaël LANGUILLON (IFRJ-MFJ), Étienne MARQ (CRCAO)

Organisation : IFRJ-MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2025/02/25/2025-02-25_seminaire_doctoral/

Renseignements : contact@mfj.gr.jp

Diffusion sur Zoom

Certains de nos événements sont retransmis sur la plateforme Zoom. Un e-mail d’invitation sera envoyé à l’adresse indiquée lors de votre inscription, avec un identifiant et un mot de passe.

L’accès à ces manifestations est libre et gratuit (sauf mention contraire). Merci de vous inscrire sur la page Agenda de notre site web : https://www.mfj.gr.jp/agenda

Diffusé par :

Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (IFRJ-MFJ)

JAPON pluriel : actes des colloques de la SFEJ

Retrouvez les carnets de la Société française des études japonaises (SFEJ) en ligne :

https://sfej.hypotheses.org/category/japon-pluriel

De nombreux podcasts sur le Japon y sont présentés.

Voir aussi le compte Twitter de la SFEJ :
https://x.com/SFEJ_officiel

Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise : événements de novembre 2024

Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (Umifre 19, MEAE-CNRS)

Novembre 2024

L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter à ses prochains événements.
Voir les détails après la liste ci-dessous.

    Vendredi 1er novembre / 10h – 18h : Journée francophone de la Recherche 2024 (JFR 2024)

    Vendredi 8 novembre / 18 h – 20 h : La floraison des études françaises dans le Japon des années 1920-1930

    Vendredi 15 (14h – 20h) & samedi 16 novembre (10h – 17h45) : Quarante ans d’études japonaises, et maintenant ?

    Mardi 19 novembre / 18 h – 20 h : Le sens actuel des classiques de l’Antiquité :

    la mythologie grecque et le Kojiki

    Mardi 26 novembre / 18h – 20h : Hikikomori en lutte : occupation de l’espace public et activisme social d’un organisme d’accompagnement de personnes hikikomori

 

Journée francophone de la Recherche 2024 (JFR 2024)

vendredi 1er novembre / 10h – 18h

auditorium, galerie, en ligne / colloque / en français sans traduction

Sciencescope – l’Association des étudiants et chercheurs francophones au Japon, l’Ambassade de France au Japon (SST et SC/IFJ), l’Institut français de recherche sur le Japon (MFJ-IFRJ, UMIFRE 19 MEAE-CNRS) et le Bureau de Tokyo du CNRS Asie du Nord-Est organisent la Journée francophone de la Recherche 2024 (JFR 2024) le vendredi 1er novembre à la Maison franco-japonaise de Tokyo.

Depuis 1997, cette rencontre annuelle réunit la communauté de chercheurs et étudiants francophones établis au Japon, toutes disciplines et toutes nationalités confondues. L’objectif de la JFR est de permettre aux chercheurs, étudiants, doctorants, ingénieurs, institutionnels, représentants d’entreprises ou toute personne intéressée de se rencontrer et d’échanger sur leurs activités au Japon.

La participation est libre, gratuite, ouverte et accessible à tous, mais l’inscription est obligatoire via le formulaire en ligne (date limite des inscriptions mercredi 30 octobre).

Cette année, la JFR fêtera les 50 ans de coopérations scientifiques franco-japonaises avec les présentations orales dans l’auditorium et des posters dans la galerie de la Maison franco-japonaise. Un pot convivial sera également offert en fin de journée. Nous vous attendons donc nombreux pour célébrer cet anniversaire.

Organisation : Sciencescope – Association des étudiants et chercheurs francophones au Japon

Soutien, coopération : ambassade de France au Japon, CNRS, IFRJ-MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/11/01/2024-11-01_jfr2024/

 

La floraison des études françaises dans le Japon des années 1920-1930

vendredi 8 novembre / 18h – 20h

salle 601 / conférence / en français avec traduction consécutive

Conférencier : Emmanuel LOZERAND (Inalco – IFRAE)

Le goût japonais pour la littérature française s’est véritablement affirmé à l’ère Taishō. Toute une génération d’étudiants, de professeurs, de traducteurs, et de lecteurs, est alors apparue, en l’espace de quelques années.

La présente conférence a pour objectif de décrire cette floraison, mais aussi de chercher à en comprendre les causes. Elles tiennent essentiellement à la nouvelle donne politico-diplomatique issue de la première guerre mondiale, ainsi qu’aux mutations culturelles du Japon des années 1920-1930, en proie à l’idéal de la Bildung / kyōyō.

Modérateur : Thomas GARCIN (IFRJ-MFJ)

Organisation : IFRJ-MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/11/08/2024-11-8_floraison_des_etudes/index.php

 

Colloque franco-japonais à l’occasion du centenaire de la Maison franco-japonaise

Quarante ans d’études japonaises, et maintenant ?

vendredi 15 & samedi 16 novembre

vendredi 15 : 14h – 20h

samedi 16 : 10h – 17h45

auditorium / colloque / en français et en japonais avec traduction

 

Du 8 au 13 octobre 1979, la Maison franco-japonaise organisa au Collège de France ce qui fut sans doute le premier colloque consacré aux études japonaises dans l’Hexagone. Le titre et le sous-titre de cette manifestation – « Le Japon vu depuis la France, les études japonaises en France » – indiquaient un changement d’approche. Regardé « depuis la France », le Japon n’était plus envisagé comme un ensemble immuable qui aurait préexisté au regard instable et subjectif de celui qui le contemple. Le syntagme « études japonaises » avait aussi ses sous-entendus : il révélait un horizon de refus, « ce qu’il était convenu d’appeler traditionnellement la « japonologie » », discipline dont l’appellation même trahissait les défauts d’une approche holistique, penchée presque exclusivement sur l’histoire ancienne, et parfois fantasmée, de l’archipel. Les organisateurs s’en expliquaient d’ailleurs à demi-mot dans leur introduction, en définissant les « études japonaises » comme une « visée scientifique » qui se proposait « en particulier de cerner les faits contemporains ». À cette fin, « l’absolue nécessité » était de former de nouvelles cohortes de spécialistes maîtrisant véritablement la langue japonaise et capables ainsi de saisir la complexité de la civilisation japonaise, « dans sa profondeur et dans sa réalité ».

Plus de quarante ans se sont écoulés depuis ce premier colloque et les études japonaises ont indéniablement atteint quelques-uns des objectifs évoqués dans les murs du Collège de France en octobre 1979 : le Japon contemporain est aujourd’hui plus largement étudié que le Japon ancien et la rigueur méthodologique, comme la maîtrise linguistique, sont posées comme des prérequis indispensables à tout travail de recherche sur le Japon. Néanmoins, les défis des études japonaises en France sont encore nombreux. L’objectif de ce colloque sera non seulement de tirer le bilan des quarante dernières années mais aussi d’analyser, dans le cadre d’un dialogue franco-japonais, les nombreux domaines que les chercheurs en études japonaises doivent encore investir et explorer. Il s’agira, plus largement, de redéfinir les « études japonaises » d’un point de vue épistémologique ou méthodologique dans le cadre plus large d’une réflexion sur les spécificités des études aréales.

Intervenants : Emmanuel LOZERAND (Inalco), Cécile SAKAI (professeure émérite, univ. Paris-Cité), Christine LÉVY (maîtresse de conférences honoraire, univ. Bordeaux Montaigne), César CASTELLVI (univ. Paris-Cité), Antonin BECHLER (univ. de Strasbourg/IFRJ-MFJ), Pierre-François SOUYRI (professeur retraité, univ. de Genève), Thomas GARCIN (univ. Paris-Cité/IFRJ-MFJ), Valérie GELÉZEAU (EHESS, CNRS/IFRJ-MFJ), Sophie HOUDART (CNRS/IFRJ-MFJ), Raphaël LANGUILLON (IFRJ-MFJ), Michael LUCKEN (Inalco/IUF), Mathieu CAPEL (univ. de Tokyo), Jean-Noël ROBERT (professeur émérite, Collège de France), Nicolas FIÉVÉ (EFEO), Christophe MARQUET (EFEO), Delphine VOMSCHEID (IFRJ-MFJ), Bernard FAURE (professeur émérite, univ. Columbia), Philippe BORGEAUD (professeur honoraire, univ. de Genève), Sophie BASCH (Sorbonne université/IUF), Nobumi IYANAGA (ancien représentant du Centre Tokyo de l’EFEO), Katsumi FUJIWARA (professeur émérite, univ. de Tokyo), Yoshikazu NAKAJI (vice-président de la FMFJ, professeur émérite, univ. de Tokyo), Atsushi MIURA (professeur émérite, univ. de Tokyo/directeur du musée Ōhara), Ryūichi NARITA (professeur émérite, univ. féminine du Japon), Chikako HIRANO (univ. Musashi), Nao SAWADA (univ. Rikkyo)

Organisation : IFRJ-MFJ

Coopération : Fondation Maison franco-japonaise

Partenaires : Crédit Agricole CIB Japan, Toshiba International Foundation, Fondation de France

Patronage : Fondation du Japon

Inscription & programme détaillé :

– vendredi 15 : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/11/15/2024-11-15_colloque_etudes_jap/index.php

– samedi 16 : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/11/16/2024-11-16_colloque_etudes_jap/index.php

 

Grand débat d’automne : Le sens actuel des classiques de l’Antiquité

La mythologie grecque et le Kojiki

mardi 19 novembre / 18h – 20h

auditorium / conférence-débat / en français et en japonais avec traduction

Conférenciers : Philippe BORGEAUD (professeur honoraire, univ. de Genève), Natsuki IKEZAWA (écrivain)

Les récits mythiques constituent une part majeure de la littérature narrative ancienne, tant en Orient qu’en Occident. L’histoire du commencement du monde et de la création d’un peuple mettent en vedette des dieux et des héros surhumains : les éléments surnaturels et magiques y sont omniprésents. Les mythes décriés par la pensée scientifique moderne ont été revisités pour leur fécondité par la nouvelle psychologie et l’anthropologie culturelle du XXᵉ siècle. Le symbolisme archétypal des mythes a également été une source d’inspiration inépuisable pour l’art et la littérature à travers les âges. Philippe Borgeau, connu pour ses recherches sur la mythologie grecque et l’histoire des religions, et l’écrivain Natsuki Ikezawa, qui a traduit le Kojiki en japonais moderne, exploreront le sens actuel des classiques de l’Antiquité, animés par Kiichirô Itsumi, spécialiste de la littérature classique occidentale.

Modérateur : Kiichirô ITSUMI (professeur émérite, univ. de Tokyo)

Organisation : Fondation MFJ, IFRJ-MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/11/19/2024-11-19_grand_debat_automne/index.php

 

Hikikomori en lutte : occupation de l’espace public et activisme social d’un organisme d’accompagnement de personnes hikikomori

mardi 26 novembre / 18h – 20h

salle 601 & en ligne / séminaire doctoral / フランス語(通訳なし)

Conférencier : Tanguy VIRIN (Lesc UMR 7186 – univ. Paris Nanterre)

La question du hikikomori (retrait social) traverse depuis près de 30 ans l’archipel japonais, constituant pour les pouvoirs publics et les familles un problème relatif au lien social et à la (re)production de la société. Face à cet apparent nouveau défi social et de santé publique, des travaux en psychologie, psychiatrie et sciences sociales se sont attachés à analyser et définir les tenants de cette conduite particulière de repli au domicile, tout en proposant et médiatisant des stratégies de prise en charge. Toujours est-il toutefois que la compréhension et le soin des cas de hikikomori varient selon l’interprétation sociale et politique de ce phénomène, ainsi que des moyens matériels disponibles aux acteurs du soin.

À partir d’une enquête ethnographique en cours dans la préfecture d’Osaka auprès d’un organisme à but non lucratif accompagnant des personnes hikikomori et leurs proches en leur offrant des lieux d’accueil et d’expression, l’objet de mon intervention sera d’analyser la lecture proposée par ce collectif du hikikomori, croisant une critique radicalement de gauche de la société japonaise avec un héritage antipsychiatrique.

Modérateurs : Sania CARBONE (Inalco, IFRAE), Étienne MARQ (CRCAO)

Organisation : IFRJ-MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/11/26/2024-11-26_seminaire_doctoral_/

 

Renseignements : contact@mfj.gr.jp

Diffusion sur Zoom

Certains de nos événements sont retransmis sur la plateforme Zoom. Un e-mail d’invitation sera envoyé à l’adresse indiquée lors de votre inscription, avec un identifiant et un mot de passe.

L’accès à ces manifestations est libre et gratuit (sauf mention contraire). Merci de vous inscrire sur la page Agenda de notre site web : https://www.mfj.gr.jp/agenda

Diffusé par :

Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (IFRJ-MFJ)

 © 2024, IFRJ-MFJ

Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise : événements d’octobre 2024

Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (Umifre 19, MEAE-CNRS) octobre 2024

L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter à ses prochains événements.

    Vendredi 11 octobre / 18 h – 20 h : Notre-Dame de Paris : une cathédrale de données numériques et connaissances pluridisciplinaires pour les sciences du patrimoine

    Vendredi 18 octobre / 18 h – 20 h : Bouddhisme et neurosciences : où en est le dialogue ?

    Mardi 22 octobre / 18 h – 20 h : Fortune et infortune de Rimbaud au Japon

    Vendredi 25 octobre / 18 h – 20 h : Transmettre et se préparer en situation d’incertitudes

    Mardi 29 octobre / 18h – 20h : Ethnographie des vendeurs de rue du département de Hyōgo : entre méthodologie prévue et réalité du terrain

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Notre-Dame de Paris : une cathédrale de données numériques et connaissances pluridisciplinaires pour les sciences du patrimoine

vendredi 11 octobre / 18 h – 20 h

  auditorium / conférence / en français avec traduction simultanée

Conférencier : Livio DE LUCA (CNRS)

La recherche sur le patrimoine transforme l’interaction entre objets matériels et études multidisciplinaires en un vecteur de production de savoirs collectifs. Notre démarche innovante en matière de modélisation computationnelle et de numérisation tire parti du chantier scientifique de Notre-Dame de Paris, mobilisant des spécialistes de divers domaines (archéologie, anthropologie, architecture, histoire, chimie, physique, informatique) pour élaborer un corpus de données reflétant les pratiques scientifiques actuelles dans l’étude du patrimoine à l’ère numérique. Nous aspirons à transcender la simple numérisation de l’objet physique pour embrasser la connaissance approfondie de celui-ci, examinant comment les caractéristiques de l’objet matériel et les savoirs qui y sont associés se nourrissent mutuellement à travers le prisme de la recherche.

Modératrice : Delphine VOMSCHEID (IFRJ-MFJ)

Organisation : IFRJ-MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/10/11/2024-10-11_notre_dame_de_paris/index.php

 

Bouddhisme et neurosciences : où en est le dialogue ?

vendredi 18 octobre / 18h – 20h

auditorium / conférence / en français avec traduction simultanée

Conférencier : Bernard FAURE (professeur émérite, univ. Columbia)

Comme le montre un livre récemment traduit en français, Le bouddhisme et la science, de Donald Lopez Jr., la question de la compatibilité du bouddhisme et de la science a été soulevée dès la fin du XIXᵉ siècle. Depuis lors, les interlocuteurs du soi-disant « dialogue » entre bouddhisme et science ont changé à diverses reprises, mais les arguments avancés des deux côtés sont restés pour l’essentiel les mêmes. Du côté bouddhique, à partir des années 1980, le bouddhisme tibétain a remplacé le Zen comme interlocuteur principal du côté bouddhique. Mais pour devenir « compatible » avec la science, les diverses tendances du bouddhisme ont dû éliminer de leur discours des pans entiers de la doctrine traditionnelle. Du côté des sciences, l’émergence des neurosciences comme discours de référence a également conduit à d’importants changements. Certes, les neurosciences s’inscrivent dans la continuité des sciences biologiques, mais le fait qu’elles se préoccupent tout particulièrement du cerveau leur a donné un droit de regard sur ce qui était jusque-là une chasse gardée du bouddhisme — l’esprit.

Dans sa version moderniste, le bouddhisme est en voie d’être naturalisé et intégré dans le discours physicaliste et hédoniste de la société néocapitaliste sous la forme d’une « spiritualité du bonheur ». Il importe donc de se demander quelle peut être sa place dans le Brave New World qui s’annonce avec l’essor foudroyant de l’IA, et dont le visionnaire Aldous Huxley avait déjà eu le pressentiment il y a presque un siècle. On cherchera donc à identifier certaines des questions urgentes auxquelles sont confrontés les bouddhistes à l’ère de l’Anthropocène, qu’Amitav Gosh décrit à juste titre comme l’époque du Grand Dérangement.

Modérateur : Antonin BECHLER (IFRJ-MFJ)

Organisation : IFRJ-MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/10/18/2024-10-18_bouddhisme_et_neuro/index.php

 

Fortune et infortune de Rimbaud au Japon

mardi 22 octobre / 18h – 20h

auditorium / conférence / en japonais avec traduction simultanée

Conférencier : Yoshikazu NAKAJI (vice-président de la FMFJ, prof. émérite de l’univ. de Tokyo)

Parmi les poètes français modernes introduits au Japon depuis le début du siècle dernier, le cas de Rimbaud est unique dans la mesure où les premières traductions majeures de ses œuvres n’ont pas été réalisées par des soi-disant spécialistes de littérature française, mais par Kobayashi Hidéo (pour les œuvres en prose), qui sera plus tard considéré comme le fondateur de la critique littéraire moderne au Japon, et Nakahara Chūya (pour les vers), l’un des poètes lyriques les plus importants de la première moitié du XXᵉ siècle. Leurs traductions des œuvres de Rimbaud étaient tellement assimilées à leur langue, sans traces de traduction, qu’on pouvait les confondre avec leurs propres créations. Elles se sont vite ancrées dans le climat de la langue japonaise, parallèlement à la notoriété croissante des traducteurs. Rimbaud a certainement eu la chance d’avoir ces traducteurs. Leurs traductions, qui datent des années 1930, et figurent toutes deux aujourd’hui dans la collection « Iwanami Bunko », continuent d’être les traductions de Rimbaud que la majorité des jeunes lecteurs choisissent, en dépit des nouvelles traductions publiées coup sur coup après la seconde guerre mondiale. Leur popularité si durable provient avant tout de la création d’un ton qui épouse la voix de Rimbaud.

D’un autre côté, du point de vue actuel, 90 ans après leur publication, ces traductions présentent de sérieuses lacunes, tant en terme de compréhension de Rimbaud que de précision linguistique. Il serait plus approprié de considérer ces traductions comme des œuvres de Kobayashi et de Nakahara basées sur Rimbaud plutôt que comme des traductions proprement dites de Rimbaud. Le malheur de Rimbaud au Japon est que les jeunes lecteurs se sont longtemps attachés ou fixés sur des traductions d’auteurs connus qui, tout en possédant un attrait stylistique distinctif, s’écartent du message du texte original ou le déforment, rendant difficile la réalisation d’une lecture conforme à l’intention de l’auteur (qui elle-même est souvent difficile à deviner).

La contribution de Kobayashi et Nakahara en tant que pionniers de l’introduction de Rimbaud au Japon doit être dûment reconnue. Cependant, il est grand temps de mettre fin à l’irresponsabilité qui consiste à donner aux nouveaux lecteurs l’illusion que « c’est du Rimbaud ». En tenant également compte du travail des traducteurs après Kobayashi et Nakahara, et sur la base d’une relativisation historique, cette conférence tentera d’explorer la façon dont la réception de Rimbaud devrait désormais se faire, du triple point de vue du traducteur, du lecteur et de l’éditeur.

Discutant : Kazuki HAMANAGA (univ. de Tokyo)

Modérateur : Thomas GARCIN (IFRJ-MFJ)

Organisation : IFRJ-MFJ

Coopération : Fondation MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/10/22/2024-10-22_rimbaud/index.php

 

Transmettre et se préparer en situation d’incertitudes

— conférence de clôture d’un séjour de recherche à la MFJ —

vendredi 25 octobre / 18h – 20h

salle 601 / conférence / en français avec traduction consécutive

Conférencière : Sophie HOUDART (IFRJ-MFJ)

Venue au Japon pour un projet portant sur la notion de « retour d’expérience », j’ai cherché à comprendre ce qui s’apprend et se transmet d’une catastrophe. En prenant pour point de départ la recherche menée depuis 2011 sur la Grande catastrophe du Tōhoku, j’ai élargi considérablement, durant cette année, le champ de mes observations : à Rokkasho-mura, dans cette région du nord du Japon qui connaît aujourd’hui la plus forte concentration d’infrastructures énergétiques du pays ; dans la ville même d’Aomori, où ont lieu les séances d’un procès engagé il y a plus de trente ans par une association luttant contre le démarrage d’une usine de retraitement des déchets radioactifs ; à Hokkaido, sur les sites à l’étude pour le stockage définitif des déchets radioactifs de haute activité — autant de territoires où aucune catastrophe n’est encore advenue mais dont la configuration même est déterminée par sa possibilité, son anticipation, sa préparation. Pour travailler dans cet écart entre ce qui est arrivé, ce dont on fait leçon et ce contre quoi on se prépare, j’ai choisi de décaler radicalement la perspective : il sera ainsi question, aussi, de la marche longue que j’ai réalisée le long du Michinoku Coastal Trail, sentier de randonnée inauguré en 2014 et destiné tout à la fois à commémorer l’évènement catastrophique de 2011, à marquer les quelques mille kilomètres de la côte Pacifique touchée par le tsunami, et à inscrire durablement, dans le corps de ceux qui en font l’expérience, la mémoire de ce qui est arrivé de façon à éviter que cela ne se reproduise à nouveau.

Modérateur : Thomas GARCIN (IFRJ-MFJ)

Organisation : IFRJ-MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/10/25/2024-10-25_sophie_houdart/index.php

 

Ethnographie des vendeurs de rue du département de Hyōgo : entre méthodologie prévue et réalité du terrain

mardi 29 octobre / 18h – 20h

salle 601 & en ligne / séminaire doctoral / en français sans traduction

Conférencière : Lucie MIZZI (univ. Paul-Valéry Montpellier 3 – UMR SENS)

La corporation des marchands ambulants tekiya joue depuis son émergence au XVIIᵉ siècle un rôle important dans la structuration du commerce rural et urbain japonais. En particulier lors des 100 000 à 300 000 fêtes démonifuges et propitiatoires matsuri organisées chaque année dans l’archipel. Ce rôle apparaît d’autant plus paradoxal que les tekiya incarnent dans le système japonais de représentations la figure par excellence de la marginalité, de la déviance, du désordre et de la souillure. À ce titre, ils sont assimilés à la pègre yakuza, dont ils sont également les ancêtres, dans la plupart des travaux scientifiques.

À travers l’étude des échanges marchands, des formes d’organisation et de sociabilité de cette corporation, mon étude a pour but de résorber ce paradoxe et de questionner la marginalité sociale de ces vendeurs de rue en analysant les modalités d’interaction des tekiya avec les différentes catégories d’agents qui composent l’espace socio-économique et politique contemporain dans lequel ils évoluent. D’abord en précisant la fonction économique qui leur était traditionnellement reconnue en matière d’organisation de l’espace commercial des fêtes matsuri. Ensuite, en mesurant les conséquences d’un certain nombre de changements récents (processus de sédentarisation, concurrence croissante de nouveaux acteurs du commerce ambulant, loi « antigang », restrictions de déplacement liées à la Covid-19) sur leurs activités, leur organisation interne, leurs stratégies relationnelles, leur présentation de soi et leur image.

Modérateur : Étienne MARQ (CRCAO)

Organisation : IFRJ-MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/10/29/2024-10-29_seminaire_doctoral_/index.php

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Renseignements : contact@mfj.gr.jp

Diffusion sur Zoom

Certains de nos événements sont retransmis sur la plateforme Zoom. Un e-mail d’invitation sera envoyé à l’adresse indiquée lors de votre inscription, avec un identifiant et un mot de passe.

L’accès à ces manifestations est libre et gratuit (sauf mention contraire). Merci de vous inscrire sur la page Agenda de notre site web : https://www.mfj.gr.jp/agenda .

Diffusé par :

Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (IFRJ-MFJ)

 © 2024, IFRJ-MFJ

Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise : événements de juillet 2024

Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (Umifre 19, MEAE-CNRS)

juillet 2024

L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter à ses prochains événements. (détails ci-dessous)

Vendredi 12 juillet / 18 h – 20 h : Poèmes chinois et japonais : les langues de Nara

Mardi 16 juillet / 18 h – 20 h : L’impact réciproque de la motivation et des émotions dans l’apprentissage du français en contexte universitaire au Japon

Jeudi 18 juillet / 18 h – 20 h : Restituer numériquement le patrimoine : Notre-Dame de Paris en images

Vendredi 26 juillet / 18 h – 20 h : La critique des médias comme stratégie éditoriale : une forme de « médiactivisme » à la japonaise ?

 

Conférence du lauréat du prix Shibusawa-Claudel (volet français), 40e édition

Poèmes chinois et japonais : les langues de Nara

vendredi 12 juillet / 18 h – 20 h

auditorium / conférence / avec traduction simultanée

Conférencier : Arthur DEFRANCE (EPHE, CRCAO)

L’époque de Nara est l’époque où naît le premier grand recueil de poésie japonaise, le Man’yо̄shū, et le premier recueil de poésie chinoise, le Kaifūsо̄. Nous voulons tâcher de les comprendre dans un système plus général, celui de l’espace des langues parlées et écrites dans le monde de Nara et poser la question de la sociologie de ces langues et de leur symbolique.

Modérateurs : Yoshikazu NAKAJI (vice-président de la FMFJ, prof. émérite de l’univ. de Tokyo), Thomas GARCIN (IFRJ-MFJ)

Organisation : IFRJ-MFJ

Partenaires : Shibusawa Eiichi Memorial Foundation, univ. Teikyō

Coopération : Fondation MFJ, Fondation France-Japon de l’École des hautes études en sciences sociales

Parrainage : ambassade de France au Japon, journal Yomiuri

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/07/12/2024-07-12_prix_shibusawa_clau/index.php

 

L’impact réciproque de la motivation et des émotions dans l’apprentissage du français en contexte universitaire au Japon

mardi 16 juillet / 18h – 20h

salle 601 & en ligne / séminaire doctoral / en français sans traduction

Conférencier : Nicolas GUG (univ. Grenoble Alpes, LIDILEM)

Notre recherche doctorale interroge l’impact réciproque de la motivation et des émotions positives et négatives sur l’apprentissage du français langue étrangère en contexte académique japonais en première année de licence. Ce sont les conditions d’émergence de ce lien entre la motivation et les émotions positives et négatives (c’est-à-dire leurs bénéfices ou leurs préjudices sur l’apprentissage du français langue étrangère) auprès d’apprenants japonais de français de niveau CECRL cible A1 à A2 en première année de licence en contexte académique que souhaitons interroger en mettant en lumière les processus par lesquels les attitudes des apprenants, leur motivation et leurs émotions sont stimulées au travers d’activités pédagogiques pratiquées en situation d’interaction didactique. Autrement dit, notre recherche vise à comprendre les possibles leviers pédagogiques pouvant encourager un enseignement propice au développement de la motivation à l’apprentissage d’une langue étrangère et voir comment le développement des émotions, positives ou négatives, peut conduire à une augmentation ou une diminution de la motivation des apprenants de la langue française.

Modératrice : Sania CARBONE (Inalco, IFRAE)

Organisation : IFRJ-MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/07/16/_2024-07-16_seminaire_doctoral/index.php

 

Restituer numériquement le patrimoine : Notre-Dame de Paris en images

jeudi 18 juillet / 18h – 20h

salle 601 / conférence / en  français avec traduction

Conférencier : Kévin JACQUOT (École nationale supérieure d’architecture de Lyon, URM MAP-Aria)

Après l’incendie de Notre-Dame de Paris, querelles et interrogations ont émaillé les différentes phases du projet de restauration de la cathédrale. Pour répondre aux enjeux spécifiques d’une reconstruction à l’identique en cinq ans, des initiatives ― certaines concertées, d’autres spontanées ― ont été menées pour démontrer la possibilité de restaurer les charpentes de Notre-Dame, qualifiées de « forêt ». Néanmoins, ces différents projets partent tous d’une connaissance imparfaite des charpentes disparues. Une quête préalable de collecte des sources existantes est donc nécessaire pour lever ce verrou avant que ne puissent ensuite rivaliser les savoir-faire, aussi bien séculaires que numériques, dans la rematérialisation de la « forêt ». La présente intervention cartographiera, dans le contexte original du chantier de Notre-Dame, le rôle des images numériques au sein du système sociotechnique de la restauration patrimoniale.

Modératrice : Sophie HOUDART (IFRJ-MFJ)

Organisation : IFRJ-MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/07/18/2024-07-18_notre_dame/

 

La critique des médias comme stratégie éditoriale : une forme de « médiactivisme » à la japonaise ?

vendredi 26 juillet / 18h – 20h

salle 601 / conférence / en français avec traduction

Conférencier : César CASTELLVI (univ. Paris-Cité)

En France comme au Japon, la critique des médias et du journalisme s’est progressivement renforcée au cours des trente dernières années. Au sein de cette tendance, les médias dits « alternatifs » rattachés à différents mouvements sociaux jouent traditionnellement un rôle actif dans la production et la diffusion de discours critiques à l’encontre des médias institutionnels (télévision et presse écrite).

Conceptualisé sous le nom de « médiactivisme », ce mode de contestation de la légitimité des médias dans l’espace public prend au Japon un visage particulier. En effet, le contexte de raréfaction de l’audience pousse une partie des entreprises de presse (quotidienne et magazine) à développer des lignes éditoriales de plus en plus agressives à l’encontre des médias rivaux, afin de fidéliser un public plus ciblé. Les médias institutionnels, originellement cibles du médiactivisme, en deviennent ainsi l’un des principaux moteurs.

En partant de plusieurs études de cas, l’objectif de cette présentation est de proposer des pistes de réflexion sur les structures de ce mouvement ainsi que ses conséquences sur la place de l’institution médiatique dans la société japonaise contemporaine.

Modératrice : Karyn NISHIMURA (correspondante permanente de Radio France et Libération)

Organisation : IFRJ-MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/07/26/2024-07-26_castellvi/index.php

 

Renseignements : contact@mfj.gr.jp

Diffusion sur Zoom

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Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (IFRJ-MFJ)

 © 2024, IFRJ-MFJ

Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise : événements de février 2024

Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (Umifre 19, MEAE-CNRS)
février 2024
L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter aux événements de février. (Détails plus bas)

Mardi 13 février / 18h – 20h : Femmes en guerre (France, XVIᵉ-XVIIIᵉ siècle)
Mercredi 14 février / 18h – 20 : Un nouveau type de jardin japonais dans la France des années 1950 et 1960
Jeudi 15 février / 18h – 20h : Paysage moderne et contemporain : regards croisés entre la France et le Japon
Vendredi 16 février / 18h – 20h : Fanon : race, genre et existence humaine sous domination coloniale
Lundi 19 février / 18h – 20h : Des estampes aux jardins : quand les regards des paysagistes japonais croisent ceux des paysagistes français
Tuesday, February 20 / 12:30 – 14:00: Banking on Japan: why a sustainable future holds rich opportunities
Lundi 26 février / 18h – 20h : Routes maritimes et techniques de navigation des pirates japonais – seconde moitié du XIVᵉ – première moitié du XVᵉ siècle
Mardi 27 février / 18h – 20h : Le mécanisme du shinsho japonais en évolution – réflexion à travers l’histoire et le processus de fabrication
Mercredi 28 février / 18h – 20h : Care et travail de care : nouvelles questions au Japon et en France

Femmes en guerre (France, XVIᵉ-XVIIIᵉ siècle)
Mardi 13 février / 18h – 20h
salle 601 / conférence / en français avec traduction

Conférencière : Sylvie STEINBERG (EHESS)

Si la figure de Jeanne d’Arc est entrée très tôt dans les annales de l’histoire de France, il reste peu de traces d’autres figures de femmes en armes. Pourtant, sous l’Ancien Régime, la guerre de siège a favorisé leur participation active à la défense des villes tandis que certaines se sont engagées clandestinement dans les armées en campagnes. Exceptionnelle et transgressive, cette présence féminine dans les guerres n’en est pas moins célébrée dans les productions culturelles savantes et populaires du temps. Au moment de la Révolution française, le projet de former des bataillons féminins et de s’engager pour défendre la nation émerge comme une revendication féministe et patriotique. Chassées de l’armée en 1793, les femmes y ont tout de même une place en tant que suiveuses et cantinières. La conférence retrace l’éventail des expériences guerrières des femmes, une histoire renouvelée récemment par de nombreux travaux historiques.

Discutante : Norie TAKAZAWA (univ. Hosei)
Modératrice : Naoko SERIU (univ. des études étrangères de Tokyo)
Organisation : IFRJ-MFJ
Soutien : Société franco-japonaise des sciences historiques, JSPS KAKENHI 18K01023

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/02/13/2024-02-13_sylvie_steinberg_-_/

Jardins et paysages 1
Un nouveau type de jardin japonais dans la France des années 1950 et 1960
Mercredi 14 février / 18 h – 20 h
hybride : salle 601 et en ligne / conférence / en français sans traduction

Conférencière : Hiromi MATSUGI (univ. d’Ehime)

Cette conférence s’intéressera aux deux jardins japonais créés en France dans les années 1950 et 1960 : le jardin de l’UNESCO à Paris, conçu par le sculpteur américain Isamu Noguchi, ainsi que le pavillon et le jardin de thé offerts par l’école de thé Urasenke au jardin Albert-Kahn à Boulogne-Billancourt. Grâce aux documents d’archives ainsi qu’aux témoignages des jardiniers qui ont participé à leurs constructions, nous retraçons l’histoire de leurs commandes reflétant la situation internationale de la guerre froide et celle de leurs conceptions marquées par une esthétique moderne. Nous verrons ainsi comment l’esthétique et la politique s’influencent mutuellement pour forger un nouveau type de jardins japonais en France, pays qui connaît le phénomène depuis la deuxième moitié du XIXᵉ siècle.
*La conférencière résumera son exposé en japonais en fin d’intervention.

Modératrice : Delphine VOMSCHEID (IFRJ-MFJ)
Organisation : IFRJ-MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/02/14/2024-02-14_jardins_et_paysages/

Jardins et paysages 2
Paysage moderne et contemporain :
regards croisés entre la France et le Japon

Jeudi 15 février / 18h – 20h
hybride : salle 601 et en ligne / conférence / avec traduction

Conférencières : Noriko AKITA (univ. de Chiba), Sonia KERAVEL (LAREP, ENSP)

Noriko AKITA : « Les liens entre la France et le Japon dans le domaine du paysage moderne »
Henri Martinet (1867-1936), diplômé de l’École nationale supérieure d’horticulture de Versailles, l’un des principaux architectes paysagistes français, a conçu le Shinjuku gyoen (1906), un grand parc au cœur du Japon. Par ailleurs, un élève de Hayato Fukuba, fondateur de l’architecture paysagère japonaise et influencé par Martinet, a conçu un jardin à la française pour la faculté d’horticulture de l’université de Chiba (1910), seule université nationale du Japon à disposer d’une faculté d’horticulture. Près de 100 ans plus tard, en 2023, la faculté d’horticulture de l’université de Chiba et l’École nationale supérieure d’horticulture de Versailles ont conclu pour la première fois un accord de recherche universitaire.

Sonia KERAVEL : « Croisements, inspirations : quelques regards de paysagistes français contemporains sur le Japon »
Cette intervention s’appuie sur les archives de l’IFLA (International Federation of Landscape Architects) et de quelques paysagistes français de la seconde moitié du XXᵉ siècle ayant voyagé au Japon et s’interroge sur ce qui retient l’attention des professionnels du paysage lorsqu’ils visitent l’archipel nippon. Que viennent voir les paysagistes lorsqu’ils voyagent au Japon ? Qui rencontrent-ils ? Que viennent-ils apprendre ? Et comment regardent-ils ? À travers les programmes des congrès internationaux (IFLA 1964 et 1985) et les carnets de croquis et les photographies des concepteurs (Michel Corajoud, Ingrid et Michel Bourne), nous verrons comment ces voyages peuvent nourrir et enrichir la pratique des paysagistes français et ouvrir un dialogue franco-japonais toujours fécond aujourd’hui.

Modératrice : Yoko MIZUMA (LAREP, ENSP)
Organisation : IFRJ-MFJ
Co-organisation : Sciencescope, univ. de Chiba (IAAR), ENSP (LAREP)

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/02/15/2024-02-15_jardins_et_paysages/index.php

Fanon : race, genre et existence humaine sous domination coloniale
Vendredi 16 février / 18 h – 20 h
auditorium / conférence / en français avec traduction

Conférencière : Seloua LUSTE BOULBINA (univ. Paris-Cité)

Frantz Fanon (1925-1961), psychiatre, penseur, essayiste. Marqué par sa vie dans les marges de l’empire colonial d’alors qu’étaient la Martinique et l’Algérie, Fanon construit sa pensée sur son expérience de la société coloniale et sur sa pratique de psychiatrie en Algérie, aux côtés de laquelle il s’était engagé pendant la guerre d’indépendance. Son œuvre est également empreinte d’une profonde fréquentation de la pensée française des années 1940 et 1950. Seloua Luste Boulbina propose un portrait remis à jour de l’auteur qui a activement travaillé pour rompre le mutisme et redonner la voix aux colonisés. La portée critique de la pensée de Fanon fut immense et sa postérité internationale. Peut-être est-il temps de revisiter cet universaliste solitaire, alors que des facteurs démographiques, géopolitiques et de justice environnementale appellent une attention renouvelée à ce que l’on appelle désormais le Sud global. 

Discutant : Satoshi UKAI (univ. Hitotsubashi)
Modérateur : Nao SAWADA (univ. Rikkyo, Fondation MFJ)
Organisation : IFRJ-MFJ, Comité d’invitation Seloua Luste Boulbina
Coopération : Fondation Maison franco-japonaise, JSPS Kakenhi (B) 20H04419

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/02/16/2024-02-16_seloua_luste_boulbi/index.php

Les rendez-vous du japonisme à la MFJ 2024

Jardins et paysages 3
Des estampes aux jardins : quand les regards des paysagistes japonais croisent ceux des paysagistes français

Lundi 10 février / 18 h – 20 h
hybride : salle 601 et en ligne / conférence / en français sans traduction

Conférencière : Yoko MIZUMA (LAREP, ENSP)

Au tournant du XXᵉ siècle, le japonisme se décline en France dans la plupart des domaines artistiques, dont l’art de l’aménagement des jardins. Les expositions universelles de Paris ont été de belles occasions pour les jardiniers-paysagistes français de découvrir les jardins du Japon, qui avaient aiguisé leur curiosité. À la même époque, au Japon, se produisait un phénomène similaire au japonisme français, mais en quelque sorte « inversé », le style occidental. Certains parcs et jardins réalisés à la fin du XIXᵉ siècle et au début du XXᵉ siècle montrent ce que l’on pourrait appeler une conception formelle hybride, à la fois occidentale et japonaise. Cette intervention invite à (re)découvrir les influences réciproques franco-japonaises dans l’art des jardins en début du XXᵉ siècle, tout en mettant l’accent sur les croisements des regards des paysagistes sur le terrain au début du XXᵉ siècle.
*La conférencière résumera son exposé en japonais en fin d’intervention.

Modérateurs : Gilles MASTALSKI (CRCAO, LFI Tokyo), Sonia KERAVEL (LAREP, ENSP)
Organisation : IFRJ-MFJ
Co-organisation : Sciencescope, LFI Tokyo, univ. de Chiba (IAAR), ENSP (LAREP)

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/02/19/2024-02-19_jardins_et_paysages/index.php

Banking on Japan: why a sustainable future holds rich opportunities

Tuesday, February 20 / 12:30 – 14:00
hybrid: room 601 & online / Lunch seminar on Japanese economy and society /
in English without translation

Speaker: Bruno GAUSSORGUES (Representative Director, Group Country Head of Société Générale Japan)

Japan committed at the end of 2020 to net zero emissions by 2050. However, the country’s energy situation is extremely complex. It has the worst energy efficiency rate among major OECD countries, relies heavily on fossil fuels for power production, and enjoys no electricity interconnections with other countries. Additionally, there are few suitable sites in Japan for renewable energy production, while public opposition to nuclear power is considerable following the Fukushima nuclear disaster. To tackle these hurdles and achieve the 2050 net zero objective, the government has set-up a comprehensive and ambitious energy transition policy framework. Named the Green Transformation (GX), this set of policies aims to explore all dimensions of the energy transition, from electricity production and energy savings, to mobility. Bruno Gaussorgues will share insights on Japan’s energy transition.

Moderator: Raphaël LANGUILLON-AUSSEL (FRIJ-MFJ)
Organization: FRIJ-MFJ
Co-organization: CCI France-Japon
Support: French Embassy in Japan

Registration: https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/02/20/2024-02-20_ls_bruno_gaussorgue/index.php

Conférence du lauréat du Prix Shibusawa-Claudel (volet français), 39ᵉ édition

Routes maritimes et techniques de navigation des pirates japonais – seconde moitié du XIVᵉ – première moitié du XVᵉ siècle
Lundi 26 février / 18 h – 20 h
auditorium / conférence / en français avec traduction

Conférencier : Damien PELADAN (univ. Bordeaux Montaigne)

Entre 1350 et 1450, la mer de Chine orientale fut ébranlée par l’essor rapide d’une piraterie émanant de l’archipel japonais, connue dans l’historiographie japonaise sous le nom de wakō 倭寇, et qui à son apogée était en mesure de rassembler des centaines de navires pour se lancer à l’assaut des côtes coréennes et chinoises. Tirée de nos travaux de thèse, cette conférence portera un éclairage sur les techniques de navigation employées par ces pirates, en partant des pratiques générales employées par tous les marins de l’Asie orientale des XIᵉ – XVᵉ siècles (utilisation des vents et des courants, routes maritimes, technologies nautiques, etc.), pour ensuite distinguer les pratiques plus spécifiques aux flottes pirates.

Modérateur : Thomas GARCIN (IFRJ-MFJ)
Organisation : IFRJ-MFJ
Partenaires : Shibusawa Eiichi Memorial Foundation, univ. Teikyō
Coopération : Fondation MFJ, Fondation France-Japon de l’École des hautes études en sciences sociales
Parrainage : Ambassade de France au Japon, journal Yomiuri

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/02/26/2024-02-26_damien_peladan/index.php

Le mécanisme du shinsho japonais en évolution
réflexion à travers l’histoire et le processus de fabrication
Mardi 27 février / 18 h – 20 h
hybride : salle 601 & en ligne / séminaire doctoral / en français sans traduction

Conférencière : Mai ONO (univ. Paris-Cité)

Cette thèse s’intéresse à la façon dont est produit et fonctionne le shinsho, ainsi qu’aux acteurs qui y sont impliqués. Il s’agit d’abord de d’expliciter l’histoire du shinsho depuis 1938 à travers le prisme du « kyōyō », un concept de culture générale. Ensuite, je tenterai de décrire et d’expliquer le fonctionnement du shinsho. Si, aujourd’hui, le shinsho est assez légitime pour être utilisé dans les examens d’entrée à l’université ou, tout simplement, pour se faire appeler comme « shinsho de kyōyō », on suppose qu’il existe un mécanisme qui permet de garder cette légitimité auprès du (grand) public. La structure de ce mécanisme serait à chercher, premièrement, dans le concept largement accepté par la société de « kyōyō », deuxièmement dans le tirage relativement élevé par rapport aux livres académiques et, enfin, dans les efforts des différents acteurs pour rendre les textes « compréhensibles ». L’objectif de la présentation serait donc de montrer ce mécanisme, comment celui-ci est construit dans le milieu du shinsho contemporain, et comment il est en train d’évoluer.

Modérateur : Pierre-Jean COLAS (Inalco)
Organisation : IFRJ-MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/02/27/2024-02-27_seminaire_doctoral/

Care et travail de care :
nouvelles questions au Japon et en France
Mercredi 28 février / 18h – 20h
auditorium / conférence / avec traduction simultanée

Conférencières : Sandra LAUGIER (univ. Paris 1, ISJPS), Yayo OKANO (univ. Doshisha)

L’éthique du care, en proposant de valoriser des valeurs morales d’abord identifiées comme féminines – le soin, l’attention à autrui, la sollicitude – a contribué à modifier une conception dominante de l’éthique. Elle place la vulnérabilité au cœur de la morale et implique aussi de se pencher sur tous ceux qui ont été blessés par des expériences violentes, celles des catastrophiques naturelles comme celles des atrocités humaines. Où en est, aujourd’hui, ce projet de société ? Comment le care permet de repenser des enjeux actuels tels que l’environnement et la sécurité ? Sandra Laugier et Yayo Okano partageront leurs points de vue sur ces questions dans le cadre d’une comparaison entre la France et le Japon.

Modératrice : Sophie HOUDART (IFRJ-MFJ)
Organisation : IFRJ-MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/02/28/2024-02-28_care/index.php

Diffusion sur Zoom
Certains de nos événements sont retransmis sur la plateforme Zoom. Un e-mail d’invitation sera envoyé à l’adresse indiquée lors de votre inscription, avec un identifiant et un mot de passe.
L’accès à ces manifestations est libre et gratuit (sauf mention contraire). Merci de vous inscrire sur la page Agenda de notre site web : https://www.mfj.gr.jp/agenda.

Diffusé par :
Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (IFRJ-MFJ)
Tous droits réservés : © 2024, IFRJ-MFJ

Exposition : À la cour du Prince Genji : un pan de l’amitié franco-japonaise dévoilé

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Eléonore de Vulpillières 17 décembre 2023

C’est une exposition qui raconte deux belles histoires, celle d’un roman et celle d’une amitié historique. Jusqu’au 25 mars 2024, le musée Guimet à Paris consacre une exposition au Dit du Genji, considéré comme le premier roman psychologique de l’Histoire. Écrite par une femme au XIe siècle, cette histoire des intrigues amoureuses du prince impérial, Hikaru Genji, inspire les artistes et écrivains japonais depuis mille ans, notamment le maître tisserand Itarô Yamaguchi, passeur de l’amitié franco-japonaise.

C’est au XIe siècle que fut écrite l’œuvre qui est considérée comme étant la plus représentative de la littérature classique du Japon. Elle naît à la fin de l’époque de Heian, un mot qui signifie « paix », en japonais, et qui désigne aussi Kyoto, alors capitale du pays. C’est l’apogée de la cour impériale japonaise et l’âge d’or de la culture et des arts les plus fins, notamment la poésie et la peinture.

La poétesse Murasaki Shikibu, dame de compagnie à la cour, qui en connaît tout le raffinement et les intrigues, rédige Le Dit du Genji, une fresque brassant 500 personnages sur 54 livres qui raconte la vie du prince Genji, fils de l’empereur régnant et d’une de ses concubines. Ce Don Juan japonais fréquente moult femmes avec qui il a des aventures parallèles, qui connaît tour à tour l’exil, la réhabilitation et l’ascension vers le pouvoir. Son histoire est racontée sous forme de courts poèmes au formalisme bien précis, les waka. Plusieurs d’entre eux, calligraphiés et illustrés, sont présentés dans l’exposition.

Un récit qui inspire les artistes

La première partie de l’exposition offre au visiteur un florilège de pièces d’art classique japonais du XVIe au XVIIIe siècle : peintures sur soie, impressions sur papier, mais aussi de magnifiques paravents illustrés aux motifs de grues sur fond doré ou figurant les conséquences d’une tempête dans le jardin de l’impératrice. On peut admirer quelques ravissants objets du quotidien, comme des laques japonais – écritoire, boîte à miroir, un très joli coffret à encens décoré avec minutie par des incrustations d’or, d’argent et de nacre – qui, dès le XVIIe siècle, furent exportés en Europe et collectionnés, notamment par Marie-Antoinette. On se rend compte à quel point le Dit du Genji a inspiré les artistes, qui donnent libre cours à leur créativité depuis mille ans sur le même sujet.

Une salle est consacrée aux déclinaisons contemporaines du récit, notamment sous la forme d’animés et de mangas. Il est fascinant de constater qu’une œuvre millénaire, grâce à la dimension universelle des aventures et des passions décrites, passionne toujours les Japonais du XXIe siècle et qu’elle reste gravée dans leur culture.

Inventivité française et créativité japonaise

La deuxième partie de l’exposition est singulièrement intéressante en ce qu’elle découvre tout un pan de la relation franco-japonaise. Dans les années 1850, une maladie décime les vers à soie à Lyon et plusieurs maisons françaises commencent à s’installer au Japon pour se fournir en soie. Une délégation japonaise se rend à Lyon en 1872 et y découvre le métier à tisser Jacquard, élaboré en 1801 et baptisé du nom de son inventeur autodidacte lyonnais. Cette révolution technique séduit les tisserands japonais qui se l’approprient et réduisent considérablement les coûts de production du textile.

Dans la grande salle finale, le visiteur découvre quatre rouleaux racontant la vie du prince Genji réalisés par Maître Itarô Yamaguchi (1901-2007), qui est issu d’une famille de tisseurs de soieries du quartier Nishijin à Kyoto. Ce dernier a commencé très jeune à tisser sur un métier Jacquard, réalisant des kimonos et ceintures pour de riches commanditaires. À 70 ans, il décide de « laisser un chef-d’œuvre qui serait la concrétisation des plus hautes qualité et technicité atteintes dans l’utilisation du métier Jacquard ». Il observe des rouleaux peints du Dit du Genji datant du XIIe siècle et conservés dans des grands musées de Nagoya et Tokyo, et les reproduit en tissage, redonnant aux motifs anciens des couleurs vives et une nouvelle jeunesse. Il passe les trente-sept dernières années de sa vie à travailler sur ce chef-d’œuvre. Se rendant à Paris à l’âge de 94 ans, où il s’empresse de visiter le musée de Cluny (et d’admirer la finesse de La Dame à la licorne), il offre ces rouleaux au musée Guimet afin de rendre un touchant hommage à la France, patrie de Joseph-Marie Jacquard. Pour la première fois, ceux-ci sont présentés dans leur intégralité, déroulés sur plus de 30 mètres de long. Le visiteur peut ainsi contempler de façon inédite le fruit de ce travail de patience et de rigueur, d’une minutie rare.

L’alliance de l’inventivité technique française et de la créativité japonaise, et la puissance narrative d’un récit ancien toujours remis au goût du jour, sont parfaitement mises en valeur dans cette belle exposition du musée Guimet. Un raffinement à découvrir sans modération !

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Alain Walter parle du poète Bashō : Le carnet de la hotte ( Oi no ko-bumi )

Le carnet de la hotte ( 笈の小文 Oi no ko-bumi )

Vidéo diffusée sur youtube par la librairie Mollat de Bordeaux.
Désactivez les sous-titres générés automatiquement et de manière anarchique.
https://www.youtube.com/watch?v=zF5zV-m5GB0

https://www.mollat.com/livres/2677817/basho-le-carnet-de-la-hotte-oi-no-ko-bumi

Cinquante histoires de fantômes, par Éric Faure

La vision japonaise de l’au-delà est extrêmement complexe car située à la confluence de plusieurs traditions.

Du shintô, d’abord, qui prévoit que les défunts se retrouvent dans un même au-delà, le « pays des sources jaunes ».

Du bouddhisme qui prêche que les âmes renaissent soit au Paradis soit dans les six voies de réincarnation.

De vieilles croyances, enfin, qui affirment que certains défunts restent sur Terre sous l’apparence d’esprits vengeurs ou de fantômes.

Ce nouvel opus de la collection « Japon légendaire » vous propose de faire la connaissance de ces différents types de revenants à travers cinquante histoires – des classiques du genre mais aussi de nombreux récits inédits en langue française – qui, nous l’espérons, vous permettront de mieux saisir l’importance que les fantômes occupent dans la culture, les croyances et les traditions du Japon.

Aux éditions l’Harmattan, livre et édition numérique  :

https://www.editions-harmattan.fr/livre-japon_legendaire_cinquante_histoires_de_fantomes_eric_faure-9782140311376-75965.html

L’auteur :  Enseignant dans les universités Ritsumeikan et Doshisha de Kyoto, docteur en anthropologie, Éric Faure est un spécialiste des légendes du Japon. Cinquante histoires de fantômes est le quatrième tome d’une série consacrée aux légendes du Japon.

  • Date de publication : 25 janvier 2023
  • Broché – format : 13,5 x 21,5 cm • 250 pages
  • Langue : français
  • ISBN : 978-2-14-031137-6
  • EAN13 : 9782140311376
  • EAN PDF : 9782140311383
  • (Imprimé en France)

Bashô, Sarashina kikô / Notes d’un voyage à Sarashina – poésie japonaise

Bashô, Sarashina kikô / Notes d’un voyage à Sarashina, texte bilingue, introduction, traduction, notes et commentaires par Alain Walter, William Blake & Co. Edit., 2021, 123 p., 19 €.
(Dépôt légal : 2° semestre 2022. Distribution : Les Belles Lettres.)

Lors du voyage relaté dans Le Carnet de la hotte, le maître de poésie Bashô était allé se recueillir dans sa maison natale à Ueno puis sur la tombe de ses parents au monastère du mont Kôya, avant de déboucher sur la plage d’Akashi où il avait été submergé par les souvenirs littéraires d’une célèbre et tragique bataille de l’époque médiévale. Il nous laissait là, au début de l’été 1688.
Avec Notes d’un voyage à Sarashina, nous le retrouvons déjà fort avancé sur le chemin d’Edo (actuel Tôkyô), à l’automne de la même année. De ce long retour à son Ermitage-au-Bananier sur les bords du fleuve Sumida, le poète n’a rien rapporté, si ce n’est cette portion du trajet. Pourquoi cette lacune ? Pourquoi encore a-t-il quitté la route principale qui est la plus courte pour s’orienter de manière imprévue vers les hautes montagnes de la province de Kiso ? Il veut voir le clair de lune sur la montagne Obasute, célèbre pour un poème anonyme du IX° siècle et plus encore pour la légende qu’il suscita, selon laquelle un neveu ingrat y aurait abandonné la vieille et bonne tante qui l’avait élevé. Aveu d’un inconsolable deuil ?
Finalement, le poète, et son disciple Etsujin-l’Homme-qui-Passe, et leur domestique assoupi sur son cheval, et un moine tour à tour boudeur ou bavard, parviendront au célèbre Zenkô-ji, le Temple-de-la-Lumière-du-Bien, où les foules de pèlerins viennent invoquer la miséricorde du bouddha Amida. La pleine lune n’a cessé de les accompagner ou de les guider à travers ce paysage grandiose et hostile.
Le lecteur ressent le vertige des voyageurs sur les ponts suspendus, est pénétré à la fois par le vent d’automne et l’âpre goût du radis, goûte la chair frugale et savoureuse des marrons, s’émerveille du reflet du clair de lune dans les coupes à saké de laque sombre…
Nous avons tenu à expliquer et commenter toutes les allusions de ce texte aussi concis que riche d’une profonde méditation sur notre condition humaine.

L’auteur

Alain Walter, japonologue et comparatiste littéraire, est l’auteur de plusieurs livres sur le Japon classique. Il donne ici un cinquième volume consacré à l’œuvre du poète Matsuo Bashô.

Bashô, Oi no ko-bumi / Le Carnet de la hotte – poésie japonaise

Bashô, Oi no ko-bumi / Le Carnet de la hotte, texte bilingue, introduction, traduction, notes et commentaires par Alain Walter, William Blake & Co. Edit., 2021, 243 p., 24 €.
(Dépôt légal : 2° semestre 2022. Distribution : Les Belles Lettres.)

Au début de l’hiver 1687, le maître de poésie Matsuo Bashô (1644-1694) reprend sa hotte et sa canne et quitte son Ermitage-au-Bananier, à Edo (actuel Tôkyô), pour son pays natal où il passera le Nouvel An. Son itinéraire se veut sans contrainte et se plaît aux détours et improvisations. Le poète va de temple en sanctuaire, rend visite à des amis et disciples, compose avec eux des poèmes enchaînés (haikai), et tour à tour facétieux, mélancolique ou enthousiaste, traverse l’hiver en recueillant les signes de l’approche du printemps. Tant de spectacles émerveillent le pèlerin : les jeunes prêtresses d’Ise sous un prunier en fleurs, le col de montagne au-dessus du chant de l’alouette, les cascades où se penchent les fleurs jaunes des corètes… C’est ainsi qu’il débouche dans le massif du Yoshino couvert de cerisiers fleuris et le parcourt, transporté d’allégresse. Au monastère du mont Koya, il entend dans le cri du faisan ses parents qui l’appellent, au moment où il se recueille sur leur tombe… À Nara, l’attendrit la naissance d’un faon le jour de l’anniversaire du Bouddha. Mais parvenu en été sur les plages de Suma et d’Akashi, c’est comme dans une transe et une hallucination qu’il revit et voit la bataille entre les clans Taira et Minamoto qui s’y déroula à la fin du XII° siècle.
L’inspiration médiévale, qui est une des singularités de l’œuvre de Bashô, donne alors soudain au finale de ce journal un accent tragique qui résonne longtemps chez le lecteur et l’invite à la méditation.
Un autre intérêt de ce très beau texte réside dans sa réflexion sur la création littéraire et artistique, sur le voyage comme idéal de vie et sur l’écriture du journal de voyage.
Bashô répugne aux longues descriptions, leur préfère de vives évocations, procède par touches et rapides croquis, multiplie les allusions. On ne s’étonnera donc pas de l’abondance et de la longueur de nos notes que nous espérons aussi attrayantes qu’informatives.

L’auteur :

Alain Walter, japonologue et comparatiste littéraire, est l’auteur de plusieurs livres sur le Japon classique. Il donne ici un quatrième volume consacré à l’œuvre du poète Matsuo Bashô.

Parution : Bestiaire japonais de Nelly Delay & Dominique Ruspoli

Au Japon, tout animal est important 
Alors que la place de l’animal fait l’objet de nombreux débats et donne lieu à de nombreuses publications, la curiosité invite à parcourir le monde jusqu’au Japon, pays d’une culture très différente, où l’animal semble occuper une place singulière. Empreinte depuis la nuit des temps de shintoïsme, l’âme japonaise est plus que toute autre en communion avec la nature et la faune. Tout animal, du plus petit au plus majestueux, de l’effrayant corbeau à la sublime grue, du cerf sacré à l’éphémère luciole, est important. Aussi occupe-il une place centrale dans la vie quotidienne, dans l’histoire du pays et sa mythologie, mais aussi dans les contes populaires, la littérature, la poésie, les arts et l’artisanat nippons. 

Une promesse de délectation et d’émerveillement 
Bestiaire japonais brosse le portrait de 28 animaux du quotidien (le renard, la grenouille, le chat, la grue, la libellule…) dans des textes accessibles, associant haïkus, contes, récits historiques et anecdotes de la vie actuelle. L’ouvrage s’appuie sur une illustration riche, diverse et pour une large part inédite. Plus de 180 œuvres d’art et objets usuels y sont reproduits : estampes, gardes de sabre, netsuke, boîtes et bols à thé, ou encore casque de samouraï, élaborés par les artistes et artisans japonais les plus raffinés. L’animal est vraiment partout au Japon! 

Ce livre s’adresse bien sûr aux amateurs de Japon et aux amis des animaux, mais c’est aussi un livre à partager en famille. Petits et grands se régaleront ensemble des haïkus présentant chaque animal, des contes et admireront les superbes représentations qu’en ont données les Japonais.
Une promesse de délectation et d’émerveillement. 

Les auteures
Nelly Delay, 
historienne de l’art spécialiste de l’art ancien japonais, a abordé au travers de nombreuses expositions des thèmes peu explorés, tels que le dessin japonais, les relations Japon- Occident ou l’animal dans l’art japonais. Décédée en octobre 2021, à la veille de la sortie de ce qui sera son dernier ouvrage, elle est l’auteure de dix ouvrages, tous consacrés au Japon, parus aux éditions Phébus, Philippe Picquier, Hazan, Gallimard et À Propos.
Dominique Ruspoli, docteure en philosophie, photographe, est l’auteure de Rires du Japon.
Nelly et Dominique ont publié Hiroshige, invitation au voyage, chez le même éditeur en 2012.

22 x 27 cm
208 p. 180 illustrations 39 €
ISBN : 9782915398229 Parution : 4 nov 2021
28 animaux
14 contes 

Éditions À Propos – 10 rue Tournefort, 75005 Paris – 01 45 31 79 28 – www.editions-a-propos.com 
Myriam Degraeve – m.degraeve@editions-a-propos.com – 06 61 36 75 74

Table ronde « Instances du sujet dans le roman du Genji et au-delà »​, les 12 et 13 décembre en visioconférence

Le « Groupe de recherche sur le Genji Monogatari » (IFRAE-Inalco/CRCAO-Université de Paris) et Top Global University Project : Global Japanese Studies (Université de Waseda, Japon) organisent une table ronde internationale sur la thématique mi et kokoro.
Avec la participation de Waseda University Research Institute for Letters, Arts and Sciences, Ryusaku Tsunoda Center of Japanese Culture, Transdisciplinary Research for Creative Writing and Translation.

Avec le soutien de la Fondation de France et de la Fondation du Japon

Samedi 12 et dimanche 13 décembre 2020 – 09.00-12.30 (heure française) / 17.00-20.30 (heure japonaise) – Evènement en visioconférence via zoom

Pour votre inscription, veuillez accéder au HP SGU (Université Waseda)

En japonais:https://www.waseda.jp/inst/sgu/news/2020/11/13/8043/
En anglais:https://www.waseda.jp/inst/sgu/news-en/2020/11/13/8046/

Instances du sujet dans le roman du Genji et au-delà – 身と心の位相 —源氏物語を起点として
Depuis les temps anciens au Japon, la conscience de soi et son expression passent par deux termes fondamentaux qui sont mi 身 (corps, être physique et social) et kokoro 心 (cœur, for intérieur). Cette table ronde se propose, en centrant son attention sur ces deux mots, de suivre à travers les textes littéraires la conception de la subjectivité au Japon depuis les origines jusqu’à l’époque moderne.

Communications en français, anglais et japonais.

Vous pouvez d’ores et déjà consulter les présentations des interventions, qui seront complétées début décembre par des résumés détaillés.

En savoir plus :

Table-ronde internationale « Instances du sujet dans le roman du Genji et au-delà »​ – Programme (.pdf / 426.07Ko)

Une traduction inédite du « Kitano Tenjin Engi Emaki »

L’histoire du poète qui devint un dieu (Anonyme)

Préfacé par François Macé, l’ouvrage propose une traduction inédite du Kitano Tenjin Engi Emaki. Dans son commentaire du texte, Éric Faure, son traducteur, pose notamment la question de la définition et de la place du fait mythologique dans la société japonaise d’hier et d’aujourd’hui.

Résumé

Tenjin-san, « L’Honorable Dieu Céleste », est sans doute le kami le plus populaire du panthéon des divinités autochtones du Japon. Aujourd’hui comme autrefois, les Japonais ont coutume de visiter ses lieux de culte afin qu’il leur accorde la réussite scolaire ou les fasse progresser en calligraphie.

Cependant, Tenjin-san n’a pas toujours été un dieu. Il fut d’abord un homme : Sugawara no Michizane (845-903). Considéré par ses contemporains comme le plus grand poète de son époque, cet aristocrate occupe une place essentielle à la Cour impériale. Mais, exilé injustement, suite aux manœuvres de ses adversaires politiques, il est, à sa mort, assimilé à un esprit vengeur, l’un des plus redoutables que l’histoire du Japon ait pu engendrer. Enfin, élevé au rang de divinité des études et de la calligraphie, il connaît une popularité exemplaire qui traversera les siècles et demeure extrêmement vivace de nos jours.

C’est dire l’importance de cette traduction inédite d’un récit de fondation du XIIe siècle et qui retrace la vie et les miracles de ce poète devenu un dieu et dont le culte a exercé une influence considérable sur le Japon et les Japonais.

[Le traducteur : Professeur des universités Ritsumeikan et Doshisha de Kyôto, Éric Faure est titulaire d’une thèse de doctorat en études japonaises de l’Inalco. Spécialiste des légendes du Japon, il a publié de nombreux ouvrages sur la question.]

2 livres sur le Japon publiés aux éditions L’Harmattan – novembre 2019

Les éditions l’Harmattan publient deux ouvrages sur le Japon.

HISTOIRES TOMBÉES D’UN ÉVENTAIL

Contes traditionnels humoristiques japonais – répertoire du rakugo

Sandrine GARBUGLIA

RpxE6A1m Z udq2JrRzLTJuRauoC0SohnN3EHXXGk1SNAg2ph6ibvJPbKx6PxuQ0ZmG6XUH ZgRSkQFYRFvvtkP2WrtX4CF3xj9pFVPrX jn3740OzcD=s0 d e1 ftIl existe au Japon un art populaire, simple, limpide, où chacun se retrouve, réunissant tous les âges et tous les milieux sociaux, qui demeure pourtant méconnu en France : le rakugo. Art de la parole, celle « qui a une chute », le rakugo rassemble pour faire rire avant tout, parfois aussi frémir. Il s’inscrit dans la tradition mondiale du conte mais avec une identité très personnelle. Toute l’énergie du conteur se concentre dans le haut du corps, rayonne et révèle au public des trésors d’imagination. Les Japonais n’hésitent pas, un sourire aux lèvres, à parler de « stand-up assis ». À travers ces Histoires tombées d’un éventail, c’est un nouveau reflet du Japon qui s’offre à nous. À la fois populaire et surprenant. Un voyage immobile, de l’ère Edo à nos jours, pour découvrir ce pays comme vous ne l’avez encore jamais lu.

Sandrine Garbuglia est auteure et metteure en scène. Lauréate 2009 de la Villa Kujoyama, elle rencontre les maîtres japonais de la parole à Osaka et Tokyo et collecte leurs histoires méconnues du public francophone. Depuis, elle adapte les textes du répertoire rakugo. Elle est l’auteure de quatre spectacles de contes japonais, dont deux destinés au jeune public, joués en Europe et au Japon.

Coll. Miroirs du réel

208 pages • 20 euros• octobre 2019

EAN : 9782343184852

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UNE ESTHÉTIQUE JAPONAISE

L’art et le goût en mode flottant

Dominique Château

Préface de Kenji Kitayama

9aGLjFo86IJsNngipRXEVCoLAtnaf6JkY7cufnTl 5zpjXoj SyqW2UZqDnEcUOPr1WjmbhEtPfpiQK8dskKMqpyydWjoGZ7n3b ql1UGbIrSGfsKLBz=s0 d e1 ftIntrigant, excitant, contrasté : tel apparaît le Japon au regard étranger. Telle est aussi son esthétique. Elle s’étend entre le kitsch et le zen, le grotesque et le minimal, et décline toutes sortes de formes et de valeurs. La peinture à l’encre ravit par ses taches évanescentes, le kawaii par sa joyeuse provocation. Le monde est conquis, au-delà du succès des mangas. Récemment, au Petit Palais, les oiseaux de Jakuchû ont impressionné, et le mot kawaii est entré au Petit Robert. Ce livre à la fois personnel, historique et philosophique propose une méditation sur l’esthétique japonaise en « mode flottant », conçue comme un jeu complexe et nuancé entre tradition résistante et désir d’invention.

Dominique Chateau est professeur émérite en esthétique et études cinématographiques à l’Université Paris-I Panthéon-Sorbonne.

Coll. Ouverture Philosophique

282 pages • 29 euros• octobre 2019

EAN : 9782343185484

Les objets du Shodo ou l’écriture en beauté

« Les objets du Shodo ou l’écriture en beauté »
du 2 au 30 novembre 2019
ESPACE DENSAN
8 bis rue Villedo 75001 PARIS
Tél. 01 40 26 66 70 – ouvert du lundi au samedi de 11h à 19h
mw@sasenis.com – www.espacedensan.com

Image du Presse papiersShodoNée en Chine, la calligraphie japonaise est un art traditionnel qui consiste à écrire des idéogrammes au pinceau et à l’encre. Arrivée au 6e siècle au Japon, il s’est développé avec l’introduction du bouddhisme et l’écriture de ses textes. L’un des premières calligraphies connues est le « Hokke Gisho », attribuée au pinceau du prince Shotoku (574-622).

En japonais, le mot calligraphie se dit « Shodo », ce qui signifie la voie (do) de l’écriture (sho). A la différence de la calligraphie européenne, le Shodo n’est pas considéré uniquement comme un simple moyen d’écriture ou une forme d’art décoratif.
La plupart des Japonais apprécient toujours les subtiles courbes produites par le maître Shodo-ka, témoignage vivant de cette forme d’art traditionnel les plus anciennes et les plus profondes du Japon, où l’accent est mis sur la beauté, la fluidité et l’équilibre de l’écriture.

De nos jours, le Shodo est activement pratiqué à travers le Japon par des personnes de tous âges. Il est enseigné comme matière obligatoire dans les écoles élémentaires, puis en option au lycée comme la peinture ou la musique. A l’école primaire au début de chaque année, les enfants participent à une activité appelée Kakizome, où ils créent des œuvres calligraphiques symbolisant leurs souhaits pour la nouvelle année.

Car en début d’année, les Japonais sont attentifs aux premières choses : premier lever de soleil, première visite au temple… Selon la tradition, le Kakizome est la première calligraphie de l’année écrite au pinceau avec de l’encre noire sur des bandes de papier : un mot ou une phrase de bon augure, quelque chose qui incarne les souhaits ou les résolutions de chacun, ou encore la venue du printemps.
La calligraphie est donc un exemple de la façon dont une tâche utilitaire comme l’écriture peut être transformée en art populaire, bien qu’elle ait beaucoup évolué tout au long de l’histoire du pays.

Pour la cérémonie du thé liée au bouddhisme zen, s’imprégner d’une œuvre de calligraphie pour se libérer l’esprit est une étape essentielle lors de sa préparation. Elle est peinte sur un rouleau suspendu appelé Kakemono, installé dans le Tokonoma, alcôve surélevée dans laquelle sont exposés des objets d’art. Le rouleau choisi avec soin par le maître de thé pour honorer ses hôtes, peut évoquer la saison, le moment de la journée ou bien un sentiment particulier lié à la cérémonie du thé.

De nombreux outils existent pour la calligraphie japonaise, mais 4 seulement sont fondamentaux, appelés les 4 trésors du calligraphe : le papier, le bâton d’encre, les pinceaux et la pierre à encre.

Même si aujourd’hui les gens écrivent moins, la calligraphie est toujours utilisée pour les cartes postales qui transmettent des voeux de bonheur, ou bien lors de funérailles ou autres événements célébrés selon la coutume. Elle décore aussi les enveloppes d’argent offertes aux fiancés durant les mariages.
Tout un univers s’est ainsi naturellement développé autour d’une papeterie variée d’un grand raffinement : des feutres et des stylos à bille sophistiqués, un large éventail de cartes, carnets et feuilles qui peuvent être réalisés à la main en papier washi traditionnel.

Le 2e volet présenté durant le mois de novembre, décliné durant cette nouvelle saison DENSAN qui s’étend d’octobre 2019 à mars 2020, concerne les objets utilisés pour la calligraphie japonaise, à travers différents types d’artisanat issus d’une longue tradition perpétuée à travers les siècles.

Afin de découvrir et pouvoir expérimenter sa beauté simple et profonde, voici maintenant une sélection d’outils provenant de plusieurs régions du Japon, tous porteurs du label d’excellence DENSAN.

Les objets présentés et leurs artisanats :
– Papiers Washi : Mino Washi, Awa Washi et Etchu Washi
– Pinceaux : Kawajiri Fude et Kumano Fude
– Pierres à encre : Akama Suzuri
– Stylos : Echizen Shikki et Kaba Zaiku
– Papier décoratif : Edokarakami

Papier Washi

– Artisanat Mino Washi
Le Mino Washi est un type de papier japonais fabriqué dans la préfecture de Gifu datant de la période Nara (710-794), selon les archives du dépôt Shoso-in montrant qu’il fut utilisé pour un recensement au 8e siècle, parmi une collection de trésors datant de la Route de la Soie conservés dans ce bâtiment de l’époque. Ce fut l’un des papiers les plus connus dans l’archipel, de même pendant la période Edo, où il était utilisé par le shogunat Tokugawa. Réputé pour sa finesse, sa résistance et sa beauté, il est fabriqué à partir de mûrier à papier qui pousse dans les abondantes forêts de la ville de Mino, à l’aide de techniques artisanales hautement raffinées faisant ressortir le meilleur de la matière première. Il a été désigné en tant qu’artisanat traditionnel en 1985.

– Artisanat Awa Washi
Un document du 9e siècle prouve que l’histoire d’Awa Washi remonte à 1.300 ans ; à l’époque une famille au service de la cour impériale connue sous le nom d’Inbe, cultivait du lin et du mûrier et produisait du tissu et du papier. Désigné comme artisanat traditionnel en 1976 et fabriqué dans la préfecture de Tokushima, l’Awa Washi est doux, souple et étonnamment résistant, avec un type de texture et de coloration délicates que seul un papier fait main permet d’obtenir. Quant au papier indigo, il est représentatif des papiers teints naturellement et compte parmi les meilleurs papiers d’art, d’artisanat et d’emballage.

– Artisanat Etchu Washi
L’Etchu Washi dans la préfecture de Toyama ; il remonte à l’ère Nara (710-794). Il est utilisé pour les shoji ou bien encore pour la restauration de biens culturels. Son procédé de fabrication est semblable à celle des autres washi, papiers japonais traditionnels. Il fut désigné comme artisanat traditionnel en 1988.

Pinceaux

– Artisanat Kawajiri Fude
Le lien entre la ville de Kure située dans la préfecture de Hiroshima et les pinceaux remonte au début du 19e siècle où Sanzo Kikutani acquit des pinceaux dans l’actuelle préfecture de Hyogo pour un usage dans les temples ; les avantages de fabriquer des brosses durant la période creuse du calendrier agricole furent expliqués aux agriculteurs locaux. Mais ce sont ceux fabriqués par Ueno Yaekichi au milieu du 19e siècle qui marquèrent les véritables débuts de la production du Kawajiri Fude qui s’est ensuite répandu dans tout le pays. Ces pinceaux sont fabriqués selon une méthode de mélange des poils appelée Nerimaze. Très complexe, elle nécessite des techniques de fabrication très avancées et des compétences bien spécifiques pour produire un pinceau de très haute qualité. L’ensemble du processus qui nécessite plus de 70 étapes, est divisé en trois phases de fabrication du col de la brosse, de la tige et de la finition, tous les composants étant traités un par un à la main. Les matières premières utilisées sont principalement des poils d’animaux pour le col de la brosse et du bambou et du bois pour la tige. Cet artisanat fut reconnu comme artisanat traditionnel en 2004.

– Artisanat Kumano Fude
Pendant la période d’Edo (1603-1868), la vie était très difficile pour les paysans qui partirent chercher du travail dans le district de Kumano à Kishu (actuelle préfecture de Wakayama). De retour, ils vendirent pinceaux d’écriture et encre qu’ils s’étaient procurés sur place, ce qui les mena à fabriquer des pinceaux dans la préfecture d’Hiroshima. Vers la fin de la période Edo, cela devint un métier solidement établi dont les techniques de fabrication furent transmises jusqu’à aujourd’hui. Il existe de nombreuses sortes de pinceaux ou fude en japonais : pour l’école, la calligraphie, la peinture et mais aussi pour le maquillage. Du bois de très grande qualité et des poils en fibres naturelles sont très soigneusement sélectionnés puis assemblés, afin d’obtenir des pointes fines et délicates. En 1975, les pinceaux de Kumano ont été désignés comme artisanat traditionnel.

Pierre à encre Akama Suzuri

– Artisanat Akama Suzuri
Des documents témoignent qu’une Akama Suzuri fut offerte au sanctuaire Tsuruoka Hachimangu à Kamakura au début de la période éponyme (1185-1333). Au milieu de la période Edo (1603-1868), ces pierres à encrer, ou suzuri en japonais, étaient vendues dans tout le pays. Faite de couches d’environ un mètre d’épaisseur, la pierre d’Akama apte à être transformée en pierre à encre, est extraite puis transformée au cours d’une douzaine d’étapes. Originaire de la préfecture de Yamaguchi et reconnu comme artisanat traditionnel en 1976, l’Akama Suzuri possède toutes les qualités pour la fabrication d’une bonne pierre à encrer : dense et résistante, facile à travailler, avec un grain et des motifs magnifiques, elle est idéale pour produire rapidement une encre excellente en termes de couleur et de lustre.

Stylos

– Artisanat Kaba Zaiku
Le Kaba Zaiku remonterait à la fin du 18e siècle, où sa technique fut transmise aux habitants de Kakunodate par la famille Satake Kita du district d’Ani au nord de la préfecture d’Akita. Les samouraïs de rang inférieur de la région ont repris cette activité de fabrication d’objets à base d’écorce de cerisier qui s’est développée au début de la période Meiji (1868-1912) avec la perte de leur statut de guerriers. Le Kaba Zaiku est fabriqué uniquement au Japon à partir de l’écorce du cerisier de montagne Yamazakura. Il existe plus de douze variétés d’écorces dont les variations de l’écorce font qu’il n’existe jamais deux pièces identiques. La boîte à thé est la version la plus connue de cet artisanat traditionnel désigné en 1976.

– Artisanat Echizen Shikki
Au 6e siècle, un laqueur reçut l’ordre de recouvrir la coiffe de l’Empereur de l’époque, qui reconnut la qualité de son travail quand il lui présenta un bol laqué noir, ce qui encouragea l’essor de l’Echizen Shikki. La laque d’Echizen (shikki = laque en japonais), produite dans le quartier d’Echizen de la ville de Sabae (préfecture de Fukui), fut désignée comme artisanat traditionnel en 1975. Une grande variété d’articles y sont réalisés : articles de fête, différents types de boîtes, ustensiles à thé, baguettes, stylos, bols à soupe… dont le lustre et l’éclat raffinés ravissent les Japonais.

Papier décoratif Edokarakami

– Artisanat Edokarakami
L’origine de ces papiers décoratifs remonte à un type de papier utilisé pendant la période Heian (794-1185) pour l’écriture d’un style de poèmes appelé waka. Ce n’est qu’au Moyen-Âge qu’ils furent appliqués sur les cloisons coulissantes fusuma qui séparent les espaces. Promus par le Shogunat pendant la période d’Edo (1603-1868), la demande pour ces documents s’est développée. L’Edokarakami reflète la culture des habitants d’Edo par la liberté sans entraves de leurs motifs ; les plus appréciés concernent l’intimité de la vie quotidienne, les fleurs et les ambiances saisonnières. Ces papiers décoratifs sont imprimés au pochoir à l’aide de blocs de bois ou décorés de feuilles d’or et d’argent ; de nos jours, ils sont toujours utilisés sur les fusuma et les shoji, généralement translucides. Chacune de ces méthodes a été transmise par ses propres écoles et ses artisans. C’est en 1999 que l’Edokarakami fut désigné comme artisanat traditionnel.

Jipango : activités en octobre et novembre 2019

AGENDA CULTUREL sur le Japon en France

Liste des titres des manifestations par catégorie.
Pour les détails, veuillez visiter la page d’information.

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CINE-TELE

1.Rascal Does Not Dream of a Dreaming Girl
29 septembre à 13 h 45
Le Grand Rex, Paris 2e
https://www.legrandrex.com/cinema/2678

2. Fate/Grand Order Absolute Demonic Front : Babylonia
29 septembre à 17 h
Le Grand Rex, Paris 2e
https://www.legrandrex.com/cinema/2677

3. Big Man Japan
Arte TV
Jusqu’au 30 septembre
https://www.arte.tv/fr/videos/089394-000-A/big-man-japan/

4. Symbol
Arte TV
Jusqu’au 30 septembre
https://www.arte.tv/fr/videos/089393-000-A/symbol/

5. A Scene at the Sea
Arte TV
Jusqu’au 30 septembre
https://www.arte.tv/fr/videos/089400-000-A/a-scene-at-the-sea/

6. Hana-Bi
Arte TV
Jusqu’au 30 septembre
https://www.arte.tv/fr/videos/022304-000-A/hana-bi/

7. Rétrospective Kenji Mizoguchi
Jusqu’au 1er octobre
Le Champo, Paris 5e
https://www.cinema-lechampo.com/evenements/269~retrospective-kenji-mizoguchi-br-

8. Rétrospective Yasujiro Ozu
Jusqu’au 1er octobre
Le Champo, Paris 5e
https://www.cinema-lechampo.com/evenements/268~retrospective-yasujiro-ozu-br-

9. Ryusuke Hamaguchi, enregistrer l’intime
Jusqu’au 16 novembre
MCJP, Paris 15e.
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/ryusuke-hamaguchi-enregistrer-lintime

10. Japon : les chemins de pèlerinage
Arte TV
Du 28 septembre au 4 octobre
https://www.arte.tv/fr/videos/052376-001-A/japon-les-chemins-de-pelerinage-1-2/

11. Dans un jardin qu’on dirait éternel (avant-première)
3 octobre à 15 h et à 19 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/dans-un-jardin-quon-dirait-eternel

12. Au fil du monde : Japon
Arte TV
Du 4 octobre au 9 novembre
https://www.arte.tv/fr/videos/058359-005-F/au-fil-du-monde-japon/

13. 125 Years Memory
15 octobre à 20 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/125-years-memory

14. Panda Petit Panda (histoire originale et scénario de Hayao Miyazaki, à partir de 3 ans)
25 octobre à 14 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/club-des-petits-cinephiles

15. Okko et les fantômes (à partir de 7 ans)
26 octobre à 14 h
MCJP, Paris 15e
PHOTO © HR, A, K / WAKAOKAMI PROJECT
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/club-des-petits-cinephiles

16. Love rituals au Japon
Arte TV
Jusqu’au 25 novembre
https://www.arte.tv/fr/videos/082231-001-A/love-rituals-au-japon/

17. Japon : les forçats du travail
Arte TV
Jusqu’au 15 février 2020
https://www.arte.tv/fr/videos/080453-000-A/japon-les-forcats-du-travail/
cine mystere bd
Le Mystère des pingouins

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EXPOSITIONS

18. Japon brut : la lune, le soleil, yamanami
Jusqu’au 5 octobre
Galerie Christian Berst, Paris 3e
https://www.christianberst.com/fr/exposition/japon-brut.html

19. Sur la route du Tokaido
Jusqu’au 7 octobre
Musée Guimet, Paris 16e
https://www.guimet.fr/event/sur-la-route-du-tokaido/

20. Akihiro Nikaido : exposition de poteries
Jusqu’au 12 octobre
Galerie 1to7, Paris 6e
https://1to7.fr/nikaido2019

21. Nara par-ci par-là 2019. Exposition-vente
Jusqu’au 12 octobre
Librairie japonaise Junku, Paris 1er
https://www.facebook.com/events/2336753623205694/

22. Mass and Spirit (Eisaku Ando)
Jusqu’au 2 novembre
Galerie Grand E’terna, Paris 8e
https://www.facebook.com/events/2417659538315224/

23. Le Fuzei dans les jardins du Japon. Exposition de photos de Claude Lefèvre
Jusqu’au 17 novembre
https://www.abbayes-normandie.com/evenement/exposition-de-photos-claude-lefevre-le-fuzei-dans-les-jardins-du-japon/

24. Oscar Oiwa
Jusqu’au 14 décembre
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/oscar-oiwa

25. De Tokyo à Paris : une nouvelle saison à l’Espace Densan. Exposition-vente.
Du 2 octobre au 20 mars
Espace Densan, Paris 1er.
www.espacedensan.com

26. Exposition d’Ikebana
Du 1er au 5 octobre à 12 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/exposition-dikebana

27. Figures du Japon
Du 2 au 30 octobre
Espace Densan, Paris 1er.
www.espacedensan.com

28. Susumu Shingu, une utopie d’aujourd’hui
Du 6 octobre au 15 mars
Château, 41250 Chambord
https://www.chambord.org/fr/decouvrir/programmation-culturelle-chambord/susumu-shingu-une-utopie-daujourdhui/
kakusho2bd
Calligraphie japonaise contemporaine : harmonies franco-japonaises

Du 9 au 11 octobre
Wa salon, Paris 8e
https://www.facebook.com/events/2385107801557771/

29. Après Fukushima
Du 15 au 26 octobre
Espace Culturel Bertin Poirée, Paris 1er
https://www.tenri-paris.com/art/expo.html

30. Journées Tokushima. Exposition-vente teinture indigo et ateliers
Du 15 au 20 octobre de 11 h à 19 h
Japan Blue Paris, Paris, 4e
https://www.facebook.com/events/402079393826637/

31. Doublet Marion – Impressions Japon
Du 16 octobre au 15 novembre
Espace Japon, Paris 10e
https://www.espacejapon.com/expositions/doublet-marion-impressions-japon/

32. Akiurara – Exposition d’Ikebana Ohara-Ryu
Du 28 au 30 octobre
Espace Culturel Bertin Poirée, Paris 1er
https://www.tenri-paris.com/art/expo.html

33. Rêve des Anciens
Du 29 octobre au 9 novembre à 12 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/reve-des-anciens

34. Les objets du Shodo ou l’écriture en beauté
Du 2 au 30 novembre
Espace Densan, Paris 1er.
www.espacedensan.com

35. Les samouraïs et le lycée Paul Poiret
Du 12 au 23 novembre
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/les-samourais-et-le-lycee-paul-poiret

36. Le pèlerinage de Shikoku
Du 26 novembre au 21 décembre à 12 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/le-pelerinage-de-shikoku

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SCENES

37. Marie-Antoinette, reine fascinée par les roses. Théâtre Nô.
8 octobre à 20h
Théâtre National de l’Opéra Comique, Paris 2e.
https://www.opera-comique.com/fr/saisons/theatre-no-creation-marie-antoinette

38. Avec gratitude, je me délecte de votre thé
Du 9 au 12 octobre
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/avec-gratitude-je-me-delecte-de-votre-the

39. Hiroshi Sugimoto /​ William Forsythe
Jusqu’au 15 octobre
Palais Garnier, Paris 9e
https://www.operadeparis.fr/saison-19-20/ballet/hiroshi-sugimoto-william-forsythe

40. L’univers du Nihonbuyo
12 novembre à 20 h 30
Espace Culturel Bertin Poirée, Paris 1er
https://www.tenri-paris.com/art/spectacle.html

41. L’expérience de l’arbre
15 & 16 novembre
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/lexperience-de-larbre

42. Faint Memory, danse contemporaine
27 et 28 novembre à 20 h 30
Espace Culturel Bertin Poirée, Paris 1er
https://www.tenri-paris.com/art/spectacle.html

43. GADEN, musique traditionnelle japonaise et danse jiuta
29 novembre à 20 h 30
Espace Culturel Bertin Poirée, Paris 1er
https://www.tenri-paris.com/art/concert.html

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MUSIQUE

44. Elias de Felix Mendelssohn par Masaaki Suzuki
8 octobre à 20 h
Théâtre des Champs-Elysées, Paris 8e.
(30 % de réduction pour le public de la MCJP)
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/elias-de-felix-mendelssohn-par-masaaki-suzuki

45. Carmen, Ensemble vocal Guyoki (Opéra)
10 octobre à 20 h 30
Espace Culturel Bertin Poirée, Paris 1er
https://www.tenri-paris.com/art/spectacle.html

46. Concert de shamisen
30 octobre à 20 h 30
Espace Culturel Bertin Poirée, Paris 1er
https://www.tenri-paris.com/art/concert.html

47. Yoshida Brothers
9 novembre à 15 h et à 20 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/yoshida-brothers

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DIVERS

48. Kokedama (Ateliers)
4 octobre à 15 h et à 18 h
5 octobre à 14 h et à 17h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/kokedama_1

50. La calligraphie et sa dimension artistique (Conférence)
9 octobre à 18 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/la-calligraphie-et-sa-dimension-artistique

51. La mer miraculeuse : l’univers des plongeuses ama, une tradition vieille de plus de 2000 ans (Conférence)
10 octobre à 18 h 30
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/la-mer-miraculeuse

52. Cérémonie du thé – Ecole Urasenke
10, 12 et 17 octobre à 14 h, 14 h 30 et 15 h
Hôtel d’Heidelbach, Paris 16e.
https://www.guimet.fr/activites-culturelles/adultes/la-voie-du-the/

53. La Forêt amante de la mer : hommage au livre de Hatakeyama Shigeatsu
Projection – conférence présentée par Augustin Berque
11 octobre à 18 h 30
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/la-foret-amante-de-la-mer

54. Magical Floating Flowers (Ateliers)
12 octobre à 14 h et à 16 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/magical-floating-flowers

55. Wabi-sabi, la beauté du dépouillement (Conférence)
16 octobre à 18 h 30
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/wabi-sabi

56. ASIA NOW, Paris Asian Art Fair
Du 16 au 20 octobre
9, avenue Hoche, Paris 8e
https://www.asianowparis.com/
diver kakejiku
Stages de Marouflage Japonais « Ura-Uchi »

Du 18 au 20 octobre
Paris 5e
https://kakejiku-derudder.fr/actualites/

57. Kumihimo, art traditionnel du tressage japonais (Ateliers)
19 octobre à 13 h 30 et à 16 h 30 (adultes)
29 octobre à 14 h et à 16 h (jeune public)
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/kumihimo

58. Japan Matsuri 2019
du 26 au 27 octobre
Parc des Expositions, Montpellier
https://japanmatsuri.fr/
divers initiation danse bd
Initiation à la danse Nihon Buyo par Shimehiro Nishikawa

Du 6 au 18 novembre
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/initiation-a-la-danse-nihon-buyo_2

59. Fabriquons des nuno-zôri (Cours)
Du 8 au 15 novembre à 14 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/fabriquons-des-nuno-zori

60. Art to Play 2019
Du 16 au 17 novembre
Parc des Expositions, Nantes
https://www.art-to-play.fr/

61. Retrouver la foi des ancêtres (Conférence)
20 novembre à 18 h 30
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/retrouver-la-foi-des-ancetres

62. Les Rencontres du kamishibaï (Conférence)
21 novembre à 9 h 30
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/les-rencontres-du-kamishibai
porte monnaie2 bd
Atelier de couture, Petit porte-monnaie en tatami-béri

21 novembre
SNG France, Paris 11e
https://associationtalachine.jimdo.com/ateliers-cr%C3%A9ation/ateliers-cr%C3%A9ation/

63. Japan Touch Lyon 2019
Du 30 novembre au 1er décembre
Eurexpo, Lyon
https://www.japan-touch.com/lyon/

Le Marché de Noël japonais aura lieu pendant 4 jours du mercredi 4 au samedi 7 décembre à l’Espace Cinko dans le Passage Choiseul.
Merci de noter ces dates dans votre agenda !
Le détail sera annoncé prochainement.

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Pour faire paraître des informations, merci de les envoyer à l’adresse :
jipangomailservice@gmail.com
掲載ご希望のイベント情報は上記アドレスにお送りください。

Institut français de recherche sur le Japon – PROGRAMME JUIN – JUILLET – SEPTEMBRE 2019

Maison Franco-Japonaise de TokyoInstitut français de recherche sur le Japon (UMIFRE 19)
à la Maison franco-japonaise
PROGRAMME JUIN – JUILLET – SEPTEMBRE 2019

L’Institut français de recherche sur le Japon (UMIFRE 19) à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter aux manifestations qui auront lieu en juin, juillet et septembre 2019.

JUIN 2019
Lundi 3 juin / 18h30-20h30 / auditorium / avec traduction simultanée
Conférence / La démocratie, malade du marché
[Conférencier] Alain SUPIOT (Collège de France)
[Discutant] NISHITANI Osamu (prof. émérite à l’univ. des langues étrangères de Tokyo)
[Modérateur] HASHIMOTO Kazumichi (univ. Waseda)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/06/03/alain_supiot/

Vendredi 14 juin / 12h30-14h / salle 601 / en anglais sans traduction
Lunch Seminar on Japanese Economy and Society / The Bank of Japan: Monetary Policy, Central Bank Independence and Central Bank Transparency
[Speaker] Markus HECKEL (DIJ)
[Moderator] Jean-Pascal BASSINO (IFRJ-MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/06/14/ls_heckel/index.php

Mardi 18 juin / 18h30-20h / auditorium / avec traduction simultanée
Conférence / Paysages en suspension : la littérature japonaise au présent. Défis et dynamiques
[Conférencière] Cécile SAKAI (IFRJ-MFJ)
[Modérateur] MIURA Nobutaka (Fondation MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/06/18/sakai_litterature/index.php
* Informations et inscription sur le site de la Fondation MFJ :
https://www.mfjtokyo.or.jp/fr/events/lecture/20190618.html
Tarif : 1 000 yens (500 yens pour les étudiants, gratuit pour les membres de la MFJ)

Lundi 24 juin / 18h30-20h30 / auditorium / avec traduction simultanée
Conférence / La création en sciences sociales
[Conférencier] Ivan JABLONKA (univ. Paris 13)
[Discutant] ONO Masatsugu (écrivain)
[Modératrice] Cécile SAKAI (IFRJ-MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/06/24/ivan_jablonka/index.php

JUILLET 2019

Lundi 1er juillet / 18h30-20h / auditorium / avec traduction simultanée
Table ronde / SARU – Vie et comportements culturels des macaques japonais
[Intervenants] Cédric SUEUR (univ. de Strasbourg), MATSUZAWA Tetsurô (univ. de Kyoto)
[Modérateur] MIYAMOTO Hiroyuki (ex-directeur du JSPS Strasbourg Office)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/07/01/saru/index.php
* L’exposition « SARU, singes du Japon » aura lieu du 1er au 12 juillet à la galerie de la Maison franco-japonaise (de 11h à 19h, entrée libre). Un vernissage est prévu après la table ronde.

SEPTEMBRE 2019

Lundi 2 septembre / 10h-18h / salle 601 / en français sans traduction
Journée d’étude / Retour à la terre, pensées utopiques et écologies : comparaison Europe-Japon
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/09/02/retour_a_la_terre/index.php

Samedi 21 et dimanche 22 septembre / 10h-18h (21/09), 10h-17h (22/09) / avec traduction simultanée pour le 21/09, en japonais sans traduction pour le 22/09
Colloque international / Le patrimoine intellectuel de Katô Shûichi et l’avenir du Japon
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/09/21/kato_shuichi/index.php
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/09/22/kato_shuichi/index.php
* Programme détaillé (PDF)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/flyerkatoshuichi.pdf
* Informations et inscription sur le site de la Fondation MFJ :
https://www.mfjtokyo.or.jp/fr/events/symposium/20190921c.html
https://www.mfjtokyo.or.jp/fr/events/symposium/20190922a.html
Si vous souhaitez participer les 21 et 22, prière de vous inscrire aux deux dates

Vendredi 27 septembre / 10h-18h / salle 601 / en anglais sans traduction
Workshop / Living in a Nuclear World: Order, Knowledge, and Normalization
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/09/27/nuclear/index.php
L’accès aux manifestations décrites ci-dessus est libre et gratuit (sauf mention contraire), dans la limite des places disponibles. Merci de vous inscrire depuis la page Agenda de notre site web. Diffusé par :
Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (IFRJ-MFJ)
3-9-25, Ebisu, Shibuya-ku, Tokyo 150-0013
Accès : https://www.mfj.gr.jp/acces/
Tél. 81-3-5421-7641 / Fax 81-3-5421-7651
E-mail : contact@mfj.gr.jp
© 2019, IFRJ-MFJ