Très fort séisme, de magnitude 7,1 dans l’est du Japon ce dimanche 9 août, vers 19h56

Un très fort séisme, de magnitude 7,1 (ou 6,9 selon les sources), a frappé l’est du Japon ce dimanche 9 août, vers 19h56. Les secousses ont été bien ressenties à Tokyo.
Questions :
Si l’épicentre du séisme avait été moins éloigné et moins profond, que se serait-il passé à Tokyo et dans les villes avoisinantes et, bien sûr, dans l’ensemble du Japon?
Vu la force avec laquelle nous l’avons ressenti au 10e étage (d’une résidence de 28 étages), on peut facilement imaginer il y aurait eu de nombreuses victimes, probablement des milliers. Le séisme de Kobé n’est pas si loin…
Ceci amène logiquement à une 2e question :
Les services consulaires de l’ambassade et les îlotiers qui constituent un réseau de soutien et de relais pour cette administration sont-ils vraiment prêts?
Quand on sait que la plupart des téléphones satellitaires Iridium qui ont été attribués à certains chefs d’îlot n’ont pas pu entrer en communication avec le Consulat cette année, on est en droit de s’inquiéter de la manière dont serait suivi un cataclysme survenant en août.
L’ambassade ne devrait-elle pas se doter d’urgence d’une antenne provisoire permettant la communication avec les téléphones Iridium des chefs d’îlot en attendant la fin des travaux prévue pour l’automne?
Cela semble relever du bon sens et de la précaution élémentaire.

Auprès des naufragées de Tokyo (Le Monde, Philippe Pons)

Extrait d’un article du journal Le Monde paru dans l’édition du 10.06.09.

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La rue Ameyoko, dans le quartier populaire de la gare d’Ueno, est dans la journée un grand marché à prix modérés. A peine les boutiques sous la voie ferrée ont-elles fermé vers 21 heures que, dans les effluves des poissonneries et le fracas des trains, des sans-abri ramassent les cartons entassés devant les rideaux de fer. Certains les rangent pliés dans des charrettes à bras pour les vendre. D’autres en font ce que dans le jargon de la rue ils nomment une « fusée » : un assemblage oblong dans lequel ils se glissent pour dormir.
Formant une infime minorité – 4 % des 4 700 sans-domicile-fixe recensés à Tokyo (nombre qui a sans doute doublé aujourd’hui) -, les femmes vivent solitaires, parlent peu entre elles, se méfient les unes des autres. Sans passé. Sans avenir. La majorité des femmes SDF a dépassé la cinquantaine. Quelques-unes ont un petit revenu, insuffisant pour avoir un logement, et cherchent à dissimuler qu’elles sont sans abri. Certaines viennent du monde des bars et de la prostitution. Pour d’autres, la vie a chaviré : violence domestique, absence de revenus, éviction d’un logement…
Parmi les SDF au Japon, il y a les « sédentaires » qui ont un endroit où dormir – une tente le plus souvent – et ceux qui pérégrinent. Les femmes font partie des seconds. Certaines vivent en couple dans des villages de tentes dans des parcs ou sur les berges du fleuve de Tokyo, la Sumida. Mais la plupart errent, solitaires : « Frayer avec les hommes complique la vie, crée des rivalités. On se fait exploiter, battre. Il vaut mieux se tenir à l’écart », disent-elles.
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Philippe Pons

Article paru dans l’édition du 10.06.09.
Copyright Le Monde

Au Japon, les suicides se multiplient à cause de la crise économique (Le Monde)

Au Japon la crise n’a pas que des répercussions négatives sur les entreprises. Elle a entraîné une augmentation significative du nombre de suicides, avec plus de cent cas répertoriés par jour en avril, indique jeudi 28 mai le directeur de Lifelink, un groupe de prévention du suicide.
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Le taux de suicides au Japon est déjà l’un des plus élevés parmi les pays développés avec 24 cas pour 100 000 habitants ces dernières années, pour, par exemple, 11 aux Etats-Unis. En avril, il a augmenté de 6 % par rapport à la même période en 2008, selon des statistiques de la police rendues publiques mercredi.
Source et copyright Le Monde
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Nombre record de nouveaux cas de VIH/SIDA en 2008 au Japon

Lu sur le Bulletin Électronique Japon :
Le mois dernier, le Ministère de la santé a annoncé le recensement de plus de 1.100 nouveaux cas de séropositivité ainsi que 430 cas de SIDA avérés au Japon en 2008. Ces chiffres sont en constante augmentation depuis six ans pour la séroconversion et depuis trois pour le SIDA. Dans la quasi totalité des cas, le virus a été transmis au cours d’une relation sexuelle homosexuelle (62% des cas) ou hétérosexuelle (24%). Les personnes infectées sont en grande majorité des hommes (1.440 cas). Les trentenaires sont les plus touchés (36%), suivis des adultes entre 20 et 30 ans (24%) et des cinquantenaires (18%).
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Le virus de la grippe aviaire détecté dans trois élevages de cailles japonais

Lu sur le Bulletin Électronique Japon :
« Il y a deux semaines, le virus de la grippe aviaire H7N6 a été détecté au cours d’une inspection de routine chez quelques oiseaux d’un élevage d’environ 300.000 cailles de la ville de Toyohashi, dans la préfecture d’Aichi. La ferme se trouve au sein d’un des principaux centres de production d’oeufs de caille du pays. Des restrictions sur les mouvements des volatiles, de leurs oeufs et de leur viande ont été placées sur les fermes environnantes dans un rayon de 5 km, le temps de permettre aux autorités de remonter à la source de l’infection et d’abattre les cailles susceptibles d’être atteintes. Au cours d’une campagne de tests visant à lever les restrictions en début de semaine dernière, le virus a été détecté dans une deuxième ferme, puis dans une troisième ce lundi. »
Lire l’article intégral ICI.

La préfecture de police de Tokyo touchée par un virus informatique

Le 22 janvier dans l’après-midi, l’ordinateur central du Département de la Police Métropolitaine de Tokyo a été infecté par un nouveau virus, le « W32.Downadup.B ». Les logiciels antivirus n’ayant pas réussi à éradiquer le virus, 101 ordinateurs en réseau avec le système central ont du être déconnectés pour limiter la propagation du virus.
Le retour à la normale est prévu pour le début de cette semaine. En attendant, divers démarches, comme la délivrance de certificats de parking ou les renouvellements de permis de conduire, sont effectués à la main depuis jeudi.
Les autorités préfectorales n’ont pour l’instant pas de pistes sérieuses, mais évoquent la possibilité que le virus ait infecté le système par les biais d’une clé USB. La possibilité qu’un pirate informatique ait réussi à cette occasion à pénétrer les ordinateurs de la police est jugée faible.
Source Yomiuri Shimbun et Actu Japon (par sa liste de diffusion par courriel)
Mais que fait la police?

L’AFP et l’école japonaise Bunka lancent un service d’information pour les universités

La célèbre école de mode japonaise Bunka Gakuen et l’Agence France-Presse ont annoncé mardi le lancement d’un service qui mettra l’ensemble des informations et des archives de l’agence à la disposition des universités et instituts d’enseignement du Japon.
Voir l’article complet ICI. Copyright © 2008 AFP

France Info : usages et politesse au Japon

Source et copyright : france-info.com
Entretien avec Philippe Duport, journaliste au magazine « Courrier Cadres ».
– Au Japon, il y a de moins en moins d’expatriés, de plus en plus de contrats locaux, c’est ce qu’on retrouve ailleurs à l’étranger aussi.
– C’est d’autant plus vrai au Japon, et ça suppose qu’on parle le japonais.
– Ce qu’on recherche en particulier, c’est cette double formation : ingénieur-commerce.
– Ingénieur + manageur = gagnant pour des Français ! Si on ajoute le petit point dont on vient de parler, à savoir la maîtrise de la langue japonaise, alors là on peut effectivement, c’est pas la voie royale, c’est pas facile de réussir au Japon, à Tokyo quand on est Français, faut pas se leurrer. La maîtrise de la langue, c’est quand même quelque chose, mais c’est possible surtout quand on bénéficie de cette double-casquette.
– La langue mais aussi les codes en vigueur, il y a tout un tas de gestes, d’attitudes, de postures à respecter face à son interlocuteur.
– Ca, c’est déjà un peu plus facile à maîtriser, mais enfin les relations d’affaires sont très formelles, et il faut bien connaître les codes de politesse, comment échanger les cartes de visite, ou faire asseoir, par exemple, le visiteur qui vient dans votre bureau pour une réunion, et puis savoir aussi qu’un Japonais ne dit jamais « non ». Il vous fera savoir s’il est intéressé ou pas intéressé un peu plus tard mais, sur le coup, face à vous, il n’e dira jamais « non »…
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