Parution de 2 livres sur les kamikazés : Les kamikazés japonais (1944-1945) : Écrits et Paroles

(voir le 2ème livre plus loin)

Livre Kessler 2

Les kamikazés japonais (1944-1945) : Écrits et Paroles

de Christian KESSLER

En octobre 1944, le Japon se trouve déjà depuis longtemps sur la défensive aussi bien sur mer que sur terre. Les défaites puis les désastres se succèdent sans pourtant que les militaires au pouvoir à Tokyo ne cherchent à y mettre un terme en proposant aux Alliés une reddition. Bien au contraire. Les défaites crispent le Japon dans une résistance toujours plus acharnée. Dévasté, sans ressources, à bout de souffle, le Japon cherche une nouvelle arme. Ce sera les kamikazés, ces pilotes de l’armée de terre et de mer qui devront se précipiter sur les navires ennemis avec leurs avions chargés d’une bombe.

De cette jeunesse sacrifiée pour la gloire du Grand Japon, il ne reste rien si ce n’est leurs dernières lettres, testaments, journaux intimes, longtemps ignorés, mais qui bénéficient aujourd’hui d’un regain d’intérêt dans l’archipel. Soumis à censure, ils n’en forment pas moins un témoignage poignant des dernières heures de ces jeunes hommes et de leur travail de deuil.

Nous avons également voulu donner la parole aux derniers kamikazés encore vivants, interviews qui, s’ils ne nous donnent pas un accès direct au passé, nous permettent tout de même d’entendre leur parole dans une histoire orale pas encore écrite mais pour laquelle nous plaidons.

***

Historien, Christian Kessler est professeur à l’Athénée Français de Tokyo et enseignant aux universités. Il a écrit de nombreux articles et livres sur le Japon où il réside depuis longtemps et dont il est un spécialiste.

Broché : 22,00 € (196 pages)
Format Kindle : 6,99 €
Editeur : Libres d’écrire (27 décembre 2018) Langue : Français
ISBN-10: 2376921252
ISBN-13: 978-2376921257

 Consultez le catalogue et commandez directement sur ce site internet : www.economica.fr

Livre Kessler 1

LES KAMIKAZÉS JAPONAIS DANS LA GUERRE DU PACIFIQUE 

(1944-1945) 

de Christian KESSLER

En octobre 1944, cela fait déjà deux ans que le Japon se trouve sur la défensive aussi bien sur terre que sur mer. Les défaites, puis bientôt les désastres se succèdent sans que cependant les militaires qui contrôlent le pouvoir à Tokyo, ne cherchent à y mettre fin en proposant aux Alliés une reddition.

Au contraire, au fur et à mesure que les batailles sont perdues, le Japon se crispe dans une résistance toujours plus acharnée où tous les moyens sont bons pour ralentir la marche en avant de l’adversaire. La guerre du Pacifique, de par son immensité géographique, se transforme en une formidable équation logistique que le Japon ne peut résoudre. Dévasté, sans ressources, à bout de souffle, le pays cherche encore par tous les moyens à se battre.

Cette autodestruction passe notamment par la création du corps de kamikazés, ces pilotes de l’armée de l’air puis de terre qui devaient se précipiter avec leurs avions chargés d’une bombe sur les navires ennemis dont rien jusque-là n’avait pu entamer la remontée vers les îles de l’archipel. Ultime recours contre l’écrasante suprématie de l’ennemi. Sacrifier sa jeunesse, voilà où en est arrivé le Japon militariste.

** *

Historien, Christian Kessler est professeur à l’Athénée Français de Tokyo et enseignant aux universités. Il a écrit de nombreux articles et livres sur le Japon où il réside depuis longtemps et dont il est un spécialiste. 

ISBN : 978-2-7178-7048-0

Éditions Economica 29 € 

Consultez le catalogue et commandez directement sur ce site internet : www.economica.fr

 

Institut français de recherche sur le Japon (UMIFRE 19) à la Maison franco-japonaise – PROGRAMME DÉCEMBRE 2018 – JANVIER 2019

Maison Franco-Japonaise de Tokyo
L’Institut français de recherche sur le Japon (UMIFRE 19) à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter aux manifestations qui auront lieu en décembre 2018 et en janvier 2019.
L’inscription aux événements en janvier sera ouverte le 3 décembre 2018 à 11h.

DÉCEMBRE 2018
Samedi 1er décembre / 17h-19h / salle 601 / en français sans traduction
Séminaire de recherche / Grandeur de Serge Daney, ou pourquoi il reste le meilleur critique de cinéma
[Conférencier] Emmanuel BURDEAU (Mediapart)
[Modérateur] Mathieu CAPEL (UMIFRE 19-MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2018/12/01/2018-12-01_serge_daney/

Vendredi 7 décembre / 18h30-20h / auditorium / en japonais sans traduction
À l’occasion du colloque international « Voix, gestes et musique : la séance cinématographique en France et au Japon au temps du muet »/ Projection de Rêves de cinéma, rêves de Tokyo (de Yoshida Kijû, 1995, 52 min, en japonais sans sous-titrage)
* Présentation et entretien avec le réalisateur Yoshida Kijû après la projection
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2018/12/07/2018-12-07/

Samedi 8 décembre / 13h-17h20 (colloque) 18h-19h30 (projection) / auditorium
13h-17h20 / Colloque international / avec traduction simultanée / Voix, gestes et musique : la séance cinématographique en France et au Japon au temps du muet
18h-19h30 / Projection / sans sous-titrage ni traduction / projection de films muets des années 1914-1917
* Reconstitution, pour la première fois au Japon, d’une séance de cinéma en France dans les années 1910 avec les boniments et musicien
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2018/12/08/2018-12-08_colloque_cinema_mue/
* Programme détaillé  des 7 et 8 décembre (PDF)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/MFJ%20def2.pdf

Lundi 10 décembre / 18h30-20h / auditorium / avec traduction simultanée
Conférence / Passé et avenir de l’utopie chez François Furet
[Conférencier]  Christophe PROCHASSON (EHESS)
[Modérateur] MIURA Nobutaka (Fondation MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2018/12/10/moderateur_miura_nobutaka_fond/

Mercredi 12 décembre / 9h30-18h / auditorium et galerie / en français sans traduction
Colloque / JFR 2018 : Journée francophone de la recherche
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2018/12/12/20181130_jfr/
* Détail et inscription : https://sites.google.com/site/sciencescopejfr2018/

Jeudi 13 décembre / 18h30-20h30 / auditorium / avec traduction simultanée
Table ronde / Setsuwa et exempla : la narration religieuse médiévale au Japon et en France – Table ronde en mémoire de Bernard Frank
[Intervenants] ABE Yasurô (univ. de Nagoya), Jacques BERLIOZ (CNRS), CHIKAMOTO Kensuke (univ. de Nagoya)
[Modérateur] Jean-Noël ROBERT (Collège de France)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2018/12/13/2018-12-13_setsuwa/

Mercredi 19 décembre / 18h30-20h / salle 601 / en français sans traduction
Conférence / Léonard Tsuguharu Foujita, un peintre franco-japonais ?
[Conférencière] Anne LE DIBERDER (Maison-atelier de Foujita, Villiers-le-Bâcle)
[Modérateur] Matthieu SÉGUÉLA (LFIT, UMIFRE19-MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2018/12/19/2018-12-19_foujita/
* Inscription : sejt.contact@gmail.com

Jeudi 20 décembre / 18h30-20h30 / salle 601 / en français sans traduction
Table ronde dans le cadre de la Journée du japonisme du LFIT / Japonismes hors frontières : Irlande, Autriche-Hongrie, Amérique
[Intervenants] Viviane LE BERRE (LFIT), Isabelle DERRIENNIC (LFIT), Gilles MASTALSKI (LFIT, Society for the Study of Japonisme)
[Modératrice] Cécile SAKAI (UMIFRE19-MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2018/12/20/2018-12-20_lfit/

Samedi 22 décembnre / 16h-18h / salle 601 / en japonais sans traduction
Conférence / Quelle histoire littéraire au XXIe siècle ? Ce que nous disent les traductions entre France et Japon
[Conférencière] Cécile SAKAI (UMIFRE 19-MFJ)
[Modérateur] YASUE Akio (SFJBD)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2018/12/22/2018-12-22_traduction_21e_siec/

JANVIER 2019
* L’inscription aux événements en janvier sera ouverte le 3 décembre à 11h

Vendredi 18 janvier / 18h30-20h30 / auditorium / avec traduction consécutive
Conférence du lauréat du prix Shibusawa-Claudel, 35e édition/ Les Aïnous aujourd’hui : reconstruction identitaire et socioculturelle de l’autochtonie
[Conférencier] Lucien-Laurent CLERCQ (univ. de Hokkaidô)
[Modérateur] Jean-Pascal BASSINO (UMIFRE 19-MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/01/18/2019-01-18/
Vendredi 25 janvier / 12h30-14h / salle 601 / en anglais sans traduction
Lunch Seminar on Japanese Economy and Society / Demographic Aging and Fiscal Sustainability in Japan : What to Tackle? Social Security Reform and Macroeconomic Projection
[Speaker] KITAO Sagiri (University of Tokyo)
[Moderator] Jean-Pascal BASSINO (UMIFRE 19-MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/01/25/2019-1-25_ls_kitao/

L’accès aux manifestations décrites ci-dessus est libre et gratuit (sauf mention contraire), dans la limite des places disponibles. Merci de vous inscrire depuis la page Agenda de notre site web.
Diffusé par :
Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise
3-9-25, Ebisu, Shibuya-ku, Tokyo 150-0013
Accès : https://www.mfj.gr.jp/acces/

Parution de « La Maison d’un artiste » d’Edmond de Goncourt – la collection d’art japonais et chinois

la maison d'un artiste couverture« La Maison d’un artiste » d’Edmond de Goncourt, la collection d’art japonais et chinois commentée par Geneviève Lacambre vient de paraître aux éditions « À propos ».

Dans la maison de l’un des premiers collectionneurs d’art japonais
En 1881, Edmond de Goncourt publie La Maison d’un artiste, un ouvrage d’un genre totalement nouveau, dans lequel il décrit minutieusement chaque pièce de sa maison. En collectionneur chevronné, il y a accumulé ici des dessins et sculptures
du XVIIIe siècle, là des livres de bibliophilie qu’il a fait relier de cuirs exceptionnels, et là encore des objets extrême-orientaux.
S’il prétendit être à l’origine de la vague de japonisme qui déferla en France – ce qui n’est pas tout à fait exact –, il fut néanmoins l’un des premiers collectionneurs occidentaux d’estampes japonaises, de gardes de sabre, de netsukés
et autres objets alors inconnus. La réédition proposée ici reprend les textes de l’œuvre en rapport avec les arts extrême- orientaux.

Une recherche digne d’une enquête policière

Au terme d’une minutieuse enquête, travail de recherche jamais réalisé, Geneviève Lacambre a retrouvé plusieurs dizaines d’objets de la collection d’objets d’Extrême-Orient des Goncourt. La Maison d’un artiste, ouvrage précurseur lors de sa publication en 1881, ne proposait pas d’illustrations photographiques, au grand regret de Goncourt : cette réédition donne à voir pour la première fois la collection Goncourt, grâce à des photographies de la maison tirées de l’album personnel de l’écrivain, pour la plupart inédites, et des prises de vue d’objets réalisées pour la première fois, pour l’occasion.
Si La Maison d’un artiste est un témoignage essentiel pour comprendre le japonisme de la fin du XIXe siècle, sa réédition commentée et illustrée permet enfin d’apprécier l’importance et la qualité de la collection d’art asiatique des Goncourt.

L’ouvrage : 17 x 24 cm ; 320 pages ; 83 illustrations
29 € / ISBN 9782915398199

Les auteurs

Edmond de Goncourt, romancier, historien de l’art, livre ici, outre de saisissantes descriptions, son texte sans doute le plus personnel. Il choisira de vendre ses collections pour financer une académie à même de soutenir la création littéraire, la désormais célèbrissime Académie Goncourt.
Geneviève Lacambre, conservateur général honoraire du patrimoine, et chargée de mission au musée d’Orsay, est internationalement reconnue pour ses travaux sur le japonisme.

(NDLR : Geneviève Lacambre était aussi la commissaire de la très célèbre exposition « Le japonisme » qui s’est tenue en 1988 à Paris)

Site web des éditions À PROPOS : www.editions-a-propos.com
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Japonismes 2018 – Evénement DENSAN : « L’espace d’harmonie japonaise créé par le bois »

Kamakura bori  DENSAN  bd 1 2DENSAN est le label de l’artisanat japonais d’excellence, véritable vitrine du patrimoine artisanal nippon, dont les créations sont sélectionnées chaque année sur tout l’archipel selon de rigoureux critères par le METI (Ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie au Japon).

Voici les informations concernant le prochain événement DENSAN
intitulé « L’espace d’harmonie japonaise créé par le bois » qui aura lieu
du 17 novembre 2018 au 30 janvier 2019
à l’ESPACE DENSAN – 8 bis rue Villedo Paris 1er
.

Deux styles d’artisanat d’excellence du bois y seront à l’honneur : le « Nagiso Rokuro-zaiku » et le « Kamakura-bori ».
Les maîtres artisans seront présents à Paris pour des conférences, démonstrations et workshops les 22, 23 et 24 novembre.

– « Nagiso Rokuro-zaiku / Atelier Yamaichi Ogura Rokuro :

Pratiqué depuis le 18e siècle (ère Edo) près de la ville de Nagiso (préfecture de Nagano), le « Nagiso Rokuro-zaiku » est un artisanat traditionnel qui se distingue par son magnifique grain de bois conservant la beauté authentique de la nature, mis en valeur par une méthode unique de tournage.
Les maîtres de cet artisanat appelés « Kijishi », connus depuis les années 900, sont réputés pour leur très haut niveau d’habileté et leur connaissance approfondie des propriétés du bois.
Fondé en 1976, l’Atelier Yamaichi Ogura Rokuro est dirigé par le maître Kazuo Ogura ; avec 35 ans de carrière à son actif, il a reçu une certification nationale en 1996 en tant qu’artisan de première qualité.
Toutes ses créations expriment avec une grande finesse la chaleur et la simplicité du bois naturel : bols, coupelles, assiettes et les vases
de la gamme UFO (Ovni) au design très contemporain.

– Kamakura-bori / Atelier Kamakura-bori Aoyama Studio :

Le « Kamakura-bori » ou gravure sur bois laqué de Kamakura est issu d’un savoir-faire de 800 ans d’histoire qui a vu le jour dans la ville de Kamakura (préfecture de Kanagawa).
A l’origine, cet artisanat a donné naissance à des bols, boîtes à thé, statues bouddhiques, présents dans les temples bouddhistes d’obédience zen dont la ville de Kamakura, ancienne capitale durant l’époque éponyme (1185-1333), représente le berceau dans l’archipel.
Le raffinement de ces objets résonne encore aujourd’hui auprès des spécialistes comme gage de confiance et de qualité.
Fort de son expérience de plus de 40 ans, Tsuneaki Aoyama a fondé l’Atelier Kamakura-bori Aoyama Studio en 1980 avec le souhait d’inscrire ce précieux héritage dans une utilisation contemporaine au quotidien.
Il a remporté de nombreux grands prix pour l’excellence de son travail qui relie la tradition à la modernité, la nostalgie à l’originalité à travers ses créations : obidome (ornements pour kimonos), assiettes, plateaux, broches et miroirs.

Publications récentes des éditions L’Harmattan en lien avec le Japon (novembre 2018)

Les éditions L’Harmattan publient :

Souvenirs d’un pilote de Zero – Mémoires traduits du
japonais et présentés par Ogawa Hiroko Hiroko Ogawa
Préface de Constance Sereni
Maître-instructeur du corps aérien de l’armée navale
japonaise de Wonsan, en Corée du Nord, Ogawa Kikumi
(1926-2004) est nommé kamikaze le 15 juin 1945. À peine
âgé de dix-huit ans, il doit lutter contre l’effroi que
fait naître en lui le destin auquel il vient d’être
condamné. Cependant, il échappe à la mort grâce à une
pluie continue qui, durant les deux jours précédant la
capitulation de l’archipel, empêche son avion de décoller.
Un demi-siècle plus tard, l’homme décide de témoigner :
des souvenirs qui, écrits à la hâte et destinés à ses
proches, ne seront jamais publiés. Souhaitant lui rendre
hommage, sa famille désire aujourd’hui les partager.

Je commande

Coll. Lettres japonaises 152 pages • 16,5 euros•
octobre 2018 EAN : 9782343133379
Bruno Deschênes
Dans cet ouvrage, Bruno Deschênes met en parallèle la
pensée musicale européenne et la pensée esthétique
japonaise, une rencontre philosophique par laquelle il
propose par transpropriation comment cette pensée venant
d’Asie permettrait aux mélomanes d’approfondir leur
appréciation de toute musique quelle qu’elle soit.
Coll. Ouverture Philosophique 222 pages • 23,5
euros• octobre 2018 EAN : 9782343158358
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enjeux et perspectives en contexte – Préface de
Véronique Castelloti – Postface de Daniel Coste Fumiya
Ishikawa
C’est au début de l’ère Meiji (1868-1912) que le
français fit son apparition dans les programmes de
l’enseignement supérieur japonais. De nos jours, quels
sont les enjeux et défis de l’enseignement du français au
Japon ? Et suivant quelles perspectives pourrait-il s’y
développer ? Cet ouvrage se penche sur l’enseignement de
ce qui fut perçu comme une langue rousseauiste porteuse de
certaines idées et qui est maintenant confrontée au choc
de la mondialisation.
Coll. Japon. Etudes du fait japonais 282 pages • 28
euros• octobre 2018 EAN : 9782343158549
Je commande

Passion des antiquités japonaises : « L’art ou le beau » conférence d’Yvan Trousselle le 15 novembre 2018

Yvan Trousselle, antiquaire à Tokyo, donnera une conférence sur les antiquités japonaises.
Passion des antiquités japonaises : L’art ou le beau.

Date : jeudi 15 novembre 2018, de 19h00 à 20h30
Lieu: Espace Images de l’Institut Français du Japon – Tokyo
15 Ichigaya-Funagawara-cho, Shinjuku-ku, Tokyo 162-8415
Téléphone: 03-2500-5206
Accès: https://www.institutfrancais.jp/tokyo/fr/about/contact/

INSCRIPTIONS : https://2a0c5fffb43cf059fcc1ed07fb.doorkeeper.jp/

Membres UFE : gratuit / Non-membres UFE : 1.500 yens
pour participation aux frais d’organisation de la conférence.

——— Présentation du conférencier ————-
Yvan Trousselle, docteur en sociologie, arrive au Japon en 1985 où il exerce le métier de journaliste.
Il repart ensuite quelques années aux États-Unis pour venir se réinstaller à Tokyo en 2003. Il arrête alors sa carrière de journaliste pour se consacrer à sa passion des antiquités tout en donnant chaque semaine des cours de français à l’université de Tokyo.
Lors de son retour en 2003, il installe sa boutique d’antiquités « dents-de-lion » dans le quartier d’Akihabara. A cette époque, il vendait essentiellement de la porcelaine imari et autres céramiques ainsi que des articles faits à base de vieux kimonos. Autodidacte dans le domaine des antiquités japonaises, Yvan TROUSSELLE, seul antiquaire occidental dans le Kanto, a depuis largement diversifié son offre. Sa boutique recèle de nombreux objets (uniquement artisanaux) : vaisselle, bouddhas, meubles, masques de no, objets en laque…dont vous pouvez voir un aperçu sur le compte Instagram (dentsdelion_antiques). En 2008, il a écrit un ouvrage sur les porcelaines aux éditions au CNRS : « La voie du imari ».
Yvan Trousselle nous fera partager sa passion des antiquités japonaises notamment par la présentation de certains de ses objets.
Par la présentation de ces objets, Monsieur TROUSSELLE va nous apprendre ou nous rappeler que l’appréhension des Beaux-Arts est radicalement différente en Orient et en Occident. En effet, un objet apprécié en orient ne l’est pas forcément en occident.

Les personnes assistant à la conférence peuvent prolonger le débat avec le conférencier en dînant à la brasserie de l’Institut français, réservation à effectuer auprès de l’établissement : tel 03-5206-2741
La Brasserie de l’Institut
15 Ichigaya-funagawara-machi, Shinjuku-ku, Tokyo 162-8415
https://www.institutfrancais.jp/tokyo/fr/brasserie/

Copyright : Association UFE Japon

Cycle de conférences par Makihara Shigeyuki

cnrs.jpgEn mars, le Centre Chine, Corée, Japon (UMR, CNRS-EHESS) accueillera Makihara Shigeyuki, professeur d’histoire japonaise à l’Université de Tokyo, spécialiste de l’histoire sociale du Japon prémoderne, qui s’intéresse en particulier aux statuts des groupes et individus du début de la période prémoderne.

Un cycle de conférences est prévu à cette occasion :

Caractéristiques générales et diversité des villages japonais de la fin du XVIe siècle – Jeudi 8 mars 2018, de 13h30 à 14h20 à l’Université de Lille 3

La fabrique des ninja : à propos des généalogies de vassaux du shôgun – Vendredi 9 mars 2018, de 9h à 11h – EHESS (salle 8) – 105 bd Raspail, Paris 6e

Les quartiers pauvres d’Edo – Mardi 13 mars 2018, de 17h à 19h – EHESS (salle 4) – 105 bd Raspail, Paris 6eLes femmes commerçantes dans les villes de l’époque d’Edo – Jeudi 15 mars 2018, de 11h à 13h – EHESS (salle 11) – 105 bd Raspail, Paris 6e
Les femmes commerçantes dans les villes de l’époque d’Edo – Jeudi 15 mars 2018, de 11h à 13h – EHESS (salle 11) – 105 bd Raspail, Paris 6e

RHÉTORIQUES DE L’HÉRÉSIE DANS LE JAPON MÉDIÉVAL ET MODERNE, éd. L’Harmattan

Le moine Monkan (1278-1357) et sa réputation posthume

Gaétan Rappo

Préface de Philippe Borgeaud

Le moine Monkan fut un personnage influent du paysage religieux japonais du XIVe siècle. Après sa disparition, on le présente comme un homme extravagant et un « hérétique », charmant par des rites sexuels l’empereur Go Daigo pour obtenir ses faveurs. Cet ouvrage traite de la contradiction entre la vie du personnage et son image posthume, et permet grâce à la recente découverte d’oeuvres du moine de pouvoir confronter ces deux visions.

Gaétan Rappo a obtenu sa thèse de doctorat en études japonaises à l’Université de Genève. Spécialiste des religions japonaises, et en particulier du bouddhisme ésotérique, il est l’auteur de plusieurs publications proposant une analyse anthropologique de la religion japonaise médiévale et de ses liens avec la société.

Coll. Japon. Etudes du fait japonais

498 pages • 39 euros• décembre 2017

EAN : 9782343088259

Réédition du récit de voyage au Japon d’Émile Guimet

PromJap_Couv-rRéédition en un volume en facsimilé du récit de voyage au Japon d’Émile Guimet, illustré par son compagnon de voyage Félix Régamey, paru en 2 tomes en 1878 et 1880.

L’industriel lyonnais Émile Guimet, parti étudier les religions de l’archipel nippon, conte à son retour les péripéties du voyage et la découverte de la vie quotidienne au Japon, bien souvent déconcertante pour un occidental. Il évoque également au fil des chapitres les grands mythes de l’empire du Soleil Levant. Guimet nous entraîne sur les pas des premiers voyageurs occidentaux au Japon, peu après l’ouverture du pays aux étrangers, et fait preuve de beaucoup de sensibilité et d’admiration pour les Japonais, ainsi que d’un solide sens de l’humour.

Un texte sur bien des points encore d’actualité !
Pour le bonheur du lecteur, Guimet a délibéremment écarté la photographie comme source d’illustration. L’ouvrage est ponctué par de superbes culs-de-lampe en forme d’éventail, lettrines, dessins et gravures en pleine page, tous issus de la main de Félix Régamey, et toujours très justes.
Émile Guimet rentrera de son périple avec six cents statues divines, trois cents peintures religieuses japonaises et plus de mille ouvrages, à l’origine de la collection du musée national d’Art asiatiques-Guimet et de sa bibliothèque.

Aux éditions « A propos »

Extrait de la lettre du GIS-Réseau Asie et Pacifique, septembre 2017 : Les Aïnous

Les Aïnous, peuple aborigène du Japon, face aux défis de la reconstruction identitaire

par Lucien-Laurent Clercq, maître de conférences invité à l’université de Hokkaidô, département des Médias et de la Communication, docteur en anthropologie sociale et ethnologie (EHESS)

La population aborigène aïnoue s’élève aujourd’hui officiellement à environ 25 000 personnes (les données officieuses portent cependant ce chiffre à 250 000 individus), dans un archipel japonais comptant 127,3 millions d’habitants. La grande majorité de ses membres réside à Hokkaidô, la deuxième plus grande île du Japon, peuplée de 5 700 000 habitants et s’étendant sur 83 500 km² en incluant ses terres irrédentes, les fameux territoires du Nord réclamés à la Russie par le Japon (hoppô ryôdo, comprenant les quatre îles Kouriles les plus méridionales : Kounachir, Itouroup, Chikotan et l’archipel des îles Habomai). Il existe également une diaspora aïnoue dont les membres se sont installés dans les principales agglomérations urbaines à travers Honshû pour y chercher du travail et fuir une discrimination longtemps endémique (environ 10 000 personnes vivraient aujourd’hui dans l’agglomération de Tôkyô).

Jusqu’à son annexion par le gouvernement de Meiji en 1868, ce grand territoire septentrional était connu du nom d’Ezo-chi, la terre des Ezo, une région étrangère peuplée par de mystérieux sauvages, dont la pointe la plus au Sud clôturait la lointaine bordure du jeune régime politique moderne japonais. Les rapports entre les Shamo (terme vernaculaire désignant les Japonais) et les Autochtones peuplant cette vaste étendue, qui se nomment eux-mêmes « Ainu » (les hommes) par opposition aux Kamuy, les divinités animistes de leur panthéon, et appellent leur terre Ainu moshiri (la terre des hommes, qui incluait jadis le nord de Honshu, Hokkaidô, les îles Kouriles, Sakhaline et la pointe du Kamchatka), s’inscrivirent longtemps, du point de vue nippon, dans la logique du ka i chitsujo, un système hérité de la Chine ancienne, puis repensé afin de s’adapter au modèle insulaire. Il s’articulait autour d’un centre civilisé et de sa périphérie faite d’une multitude de peuples barbares, dont le degré de sauvagerie s’amplifiait avec l’éloignement. En se basant sur cette situation particulière, certains spécialistes de l’historiographie japonaise ont positionné les Aïnous au même niveau que d’autres ressortissants de pays étrangers, au premier rang desquels figuraient d’importants partenaires commerciaux comme la Corée ou le Royaume des Ryûkyû, eux aussi colonisés par le passé. Ainsi, dès le début des relations entre les deux ethnies, les gens d’Ezo, regroupés en tribus de pêcheurs-chasseurs-cueilleurs, ne sont jamais apparus comme des membres du territoire national, même s’ils n’étaient pas non plus les ressortissants d’un pays tout à fait étranger, en raison de leur proximité géographique et de l’important négoce maritime qu’ils avaient institué entre plusieurs pays.

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