« L’esprit du Budô », une exposition à la Maison de la Culture du Japon à Paris

L’exposition a lieu actuellement à la Maison de la Culture du Japon à Paris (MCJP) et jusqu’au 5/07/09. Diverses manifestations culturelles sont organisées dans le cadre de l’exposition, dont une conférence présentant un parallèle sur le statut du guerrier et la place de la guerre en France et au Japon (principalement au Moyen Age, mais en évoquant aussi les époques moderne et contemporaine) :
« Chevaliers et Samouraïs. Regards croisés sur les rapports entre guerre et société en France et au Japon »
Conférence le vendredi 29 mai 2009, de 16h30 à 19h00, MCJP.
Toutes les infos et précisions sur le site de la MCJP : https://www.mcjp.asso.fr/cadrgen.html

Les soins d’urgence pourront-ils être assurés en cas de séisme? Gros doute…

actu japonSource : Synthèse de l’actualité japonaise du 18 avril 2009 de actu.jp d’après le Yomiuri Shimbun.
Un homme de 65 ans décède après 7 refus d’hôpitaux

Un homme de 65 ans a été retrouvé inconscient dans sa voiture après avoir été victime d’un arrêt cardiaque, dans une rue de Hyuga, préfecture de Miyazaki. Les services de secours l’ont immédiatement pris en charge et conduit vers un centre hospitalier mais il est décédé après avoir été refusé par sept hôpitaux de la région. Le motif était toujours l’absence de lit et de médecin compétent en service.
Le patient a finalement été accepté dans un huitième centre mais il a été déclaré mort quelques instants après son arrivée. D’après les autorités, le décès serait la conséquence directe du temps mis à trouver un hôpital.

Commentaire de la rédaction de france-japon.net :

Si en temps normal il est déjà impossible de se faire admettre dans un service d’urgence, il nous paraît légitime de nous poser la question de la prise en charge des blessés lors d’un séisme important, avec un afflux important de sinistrés dans les services d’urgence.
« Les soins d’urgence de nos compatriotes pourront-ils être assurés « correctement » -au même titre, bien entendu que ceux des Japonais et de tous les autres ressortissants de pays étrangers-? »
C’est la question que nous comptons poser lors d’un prochain comité de sécurité à l’ambassade. Ça tombe bien, il y en aura bientôt un!

Les charmes et les risques d’un mariage franco-japonais

Note du webmestre : À la suite des articles de Jacques Colleau, responsable de Sos Papa International et d’Aurélie Mestre, psychanalyste, nous publions aujourd’hui un article de Richard Delrieu, président de « SOS Parents Japan ». Cette série d’articles est destinée à sensibiliser le public aux problèmes rencontrés lors de mariages franco-japonais, problèmes dus notamment aux différences culturelles mais aussi aux différences de législation entre la France et le Japon.

Les charmes et les risques d’un mariage franco-japonais par Richard Delrieu
Beaucoup d’hommes français, séduits par la grâce et par la souriante féminité des Japonaises, par leur douceur et leur docilité apparentes, rêvent d’un amour, voire d’un mariage avec une femme de ce pays qui les fascine. Certains font une rencontre en France. D’autres, nourris de la culture manga ou passionnés d’arts martiaux, de calligraphie, ou encore fascinés par la réussite économique du Japon, tentent l’aventure et le grand voyage. Depuis peu arrivés dans l’Archipel, il n’est alors pas rare que, peu au courant des différences dans les notions d’amour et de couple entre nos deux cultures, ni des spécificités de la loi japonaise concernant le mariage et le divorce, beaucoup se retrouvent, séduits, la bague au doigt. Des Françaises aussi, en moins grand nombre toutefois — le mâle japonais ferait-il moins rêver ? — optent pour le mariage international et fondent une famille avec un ressortissant japonais.

Aussi exaltante que puisse être cette expérience de mariage interculturel, il faut bien reconnaître que si celui-ci se crée, dans le meilleur des cas, sur un sentiment sincère, il se fonde presque inévitablement, par ignorance, sur des malentendus. Car si l’émotion amoureuse peut être commune, les conceptions de l’amour et du mariage, ainsi que les lois qui les régissent, sont très éloignées entre nos deux cultures, et cela ne se découvre, malheureusement, qu’avec le temps et l’expérience…
En France, dans la très grande majorité des cas aujourd’hui, les futurs époux se choisissent librement et par inclination réciproque. Ils choisissent d’unir leurs existences dans le but principal (et peut-être idéal) de se rendre heureux mutuellement. Le couple reste le cœur de la famille et sa bonne santé affective et sexuelle est garante de l’unité de celle-ci. Pouvoir passer du temps avec son ou sa partenaire, et avec ses enfants, fait partie des priorités de la vie des Français. Les considérations matérielles, bien qu’importantes pour l’avenir familial, ne sont pas mises au premier plan dans le choix d’un mari. Les épouses, majoritairement, travaillent. Les enfants ne sont généralement pas le but principal du mariage : ils viennent compléter et prolonger le couple. Les pères s’impliquent de plus en plus dans les soins apportés aux enfants, dans leur éducation, et entretiennent avec eux des relations affectives proches et approfondies. La vie de famille est, pour leur plus grand nombre, aussi importante que leur vie professionnelle — quand ce n’est pas davantage. En cas de séparation et de divorce, la loi française établit un partage de l’autorité parentale et assure un droit de visite régulier au parent qui ne reçoit pas la garde des enfants. La non-présentation d’enfant y est sévèrement punie par la loi et la force publique fait respecter celle-ci. Le divorce entre les parents ne signifie pas le divorce d’un des deux parents avec les enfants.
Il en est tout autrement au Japon. Le nombre de mariages arrangés (omiai) reste très élevé. Encore peu de femmes mariées travaillent et le choix d’un mari passe par l’examen du montant de son salaire annuel. Selon le magazine économique Aera, 80 % des femmes japonaises posent comme condition que l’homme gagne plus de 6 millions de yens par an (49 000 €) (1) . Et 70 % des divorces au Japon ont une cause économique — généralement, la perte d’emploi du mari. Celui-ci attend avant tout d’une bonne épouse qu’elle s’occupe bien des enfants et de la maison. Le mariage est ainsi conçu plus comme une association, voire une entreprise, que comme la réunion de deux êtres mués par l’amour et par le désir de vivre ensemble pour se rendre mutuellement heureux — d’où un désenchantement probable pour nombre d’étrangers, une fois passée la lune de miel. En effet, le mariage japonais semble se baser sur des attentes encore, disons-le, assez « préhistoriques » : l’homme chasseur ramène la nourriture tandis que la femme prépare le feu, fait cuire les aliments et s’occupe des enfants au campement. Les rôles y sont donc bien définis et le conformisme est de règle. Les épouses mères sont vouées à leur progéniture, et les pères, surchargés de travail à l’extérieur, sont absents et n’entretiennent que des relations lointaines avec leur épouse et leurs enfants. Il n’est pas rare que le père travaille et habite à plusieurs centaines de kilomètres de sa famille, et ne rentre que rarement la visiter, ou pas du tout. L’affectivité entre les époux s’étiole et la vie sexuelle devient épisodique, voire inexistante, après la naissance du premier enfant — parfois même avant — , et encore plus si le père vit loin de la famille. Sa relation avec les enfants est, dans tous les cas, improbable. En cas de séparation ou de divorce, il semblera alors normal, au Japon, que ce type de relation se perpétue et que les ponts soient coupés entre le père et ses enfants, comme il le sera entre les époux : le divorcé devient, en effet, un étranger (tanin) pour son ex-conjoint et pour son ex-belle-famille. Notons que 90% des divorces se font au Japon par consentement mutuel à la mairie, et que, concernant les enfants, le formulaire de divorce à remplir par les époux ne permet d’indiquer, sans autre détail, que l’unique parent qui sera désormais détenteur de l’autorité parentale. Restent 10% des divorces : environ 9% vont se résoudre en conciliation judiciaire (chotei), et les 1% restants qui ne pourront se mettre d’accord devront avoir recours à l’arbitrage d’un juge (shinpan). L’autorité parentale, unique au Japon, est confiée, ainsi que la garde des enfants, dans plus de 80 % des cas à la mère. Le père ne reçoit en échange que des devoirs, et principalement celui de payer une pension alimentaire (ce dont les pères japonais s’acquittent assez rarement). Mais il n’a, de toute façon, plus aucun droit de regard sur l’éducation des enfants, et ne reçoit que très rarement du tribunal un droit de visite, qui n’existe pas dans la loi japonaise — contrairement à la Chine ! — , et dont l’application est soumise, après le jugement, et dans les faits, à l’arbitraire du parent détenteur du droit de garde.

Ainsi, il n’est pas rare qu’un des parents (et généralement la mère) prenne l’initiative, avant même que la séparation ne soit décidée, d’enlever brutalement les enfants et de se réfugier dans sa famille en refusant qu’ils aient désormais le moindre contact avec leur autre parent, tout en réclamant une pension. La loi japonaise ne punit pas l’enlèvement parental et le Japon est le seul pays du G8, avec la Russie, à n’avoir toujours pas signé la Convention de La Haye sur les aspects civils des déplacements illicites d’enfant. Il n’applique pas non plus l’article 9-3 de la Convention relative aux droits de l’enfant (CRC), dite « Convention de New York » — qu’il a signée le 22 avril 1994 (déjà 15 ans !) — article qui établit que « Les Etats parties respectent le droit de l’enfant séparé de ses deux parents ou de l’un d’eux d’entretenir régulièrement des relations personnelles et des contacts directs avec ses deux parents, sauf si cela est contraire à l’intérêt supérieur de l’enfant. » Mieux, c’est le parent qui sera le plus prompt à enlever les enfants qui prendra l’avantage sur le plan juridique pour l’attribution de la garde et de la pension.
Il semble assez étrange que les Consulats français n’aient pas, jusqu’à présent, dispensé d’information aux nouveaux (et aux moins nouveaux) résidents, au sujet des spécificités de la loi japonaise en matière de divorce et d’autorité parentale — laissant ainsi, pour parler concrètement, aller les futur(e)s marié(e)s français(es) au « casse-pipe ». Ce n’est que depuis juin 2008 qu’est apparu, sur le site de l’Ambassade de France à Tokyo, un article intitulé Déplacements illicites d’enfants / non-représentation d’enfants (2) . Encore faut-il aller le chercher…à la rubrique Divorce, ce que ne font pas naturellement ceux qui s’apprêtent à convoler en justes noces ! (L’information arrive, hélas, trop tard ! L’inclure aussi à la rubrique Mariage de ce site serait pertinent.) Pourquoi, dès lors, ne pas distribuer aux résidents une note d’information, sur papier ou par courriel ? La question est assez sérieuse pourtant, pour mériter qu’on prémunisse nos compatriotes : elle concerne l’avenir de tous les enfants franco-japonais. A-t-on peur de fâcher ? Préfère-t-on, en haut lieu, sacrifier ceux-ci aux intérêts de la diplomatie (du commerce) ? En clair : nos enfants valent-ils moins que des marchandises ? C’est ce que finissent par penser et par dire certains parents privés indûment de leurs enfants, exaspérés et réduits à la déréliction. Certains n’hésitent pas à prévoir sous peu des actions radicales, comme des grèves de la faim collectives, pour pousser l’Etat japonais à prendre ses responsabilités. Et il sera bien difficile de les en empêcher. En poussant le raisonnement, on peut aussi se demander s’il est bien légitime et raisonnable de célébrer ou de valider des mariages internationaux avec des ressortissants d’un pays qui ne signe pas la Convention de La Haye et qui n’applique pas la Convention relative aux droits de l’enfant qu’il a signée. Car on se doute bien que des enfants pourront naître de tels mariages, et que bien des drames apparaîtront, drames que l’on pourrait éviter en se montrant, au niveau des états, plus exigeant et plus prudent. La sagesse ne serait-elle pas — du côté français — de conditionner la validation de ces mariages à la signature et à l’application de ces conventions internationales ? Il faut arrêter de se boucher les yeux comme les Singes de Nikko !
En effet, on compte par centaines les cas d’enlèvement d’enfants binationaux (dont plusieurs dizaines d’enfants franco-japonais) par leur mère japonaise à l’intérieur même de l’Archipel ou à l’étranger et ramenés brutalement au Japon — enlèvements qui restent toujours impunis, l’Etat japonais protégeant ses ressortissantes. Ajoutons que, contrairement à la France, les tribunaux japonais refusent de reconnaître les jugements de divorce prononcés à l’étranger, et n’hésitent pas à réattribuer la garde et l’autorité parentale à la mère japonaise lorsqu’elle a kidnappé les enfants et les as ramenés au Japon par surprise, même si un tribunal français les avait précédemment attribuées au père. Lorsque ces faits d’enlèvement se produisent à l’intérieur même du Japon, les juges protègent les mères japonaises et entérinent les enlèvements (idem pour les enfants de couples Japonais Japonais). « Dans l’archipel, 166 000 enfants, selon des chiffres officiels, sont chaque année privés d’un de leurs parents (de leur père, en général).» écrivait récemment Michel Temman dans Libération (3) . Et Thierry Consigny, Conseiller AFE, évoque, dans ses vœux sur france-japon.net (4) : « (…) les associations parentales japonaises qui luttent en faveur d’une justice nipponne plus juste et équilibrée pour les deux parents. Une vingtaine d’associations japonaises sont maintenant réunies en une « Alliance pour des droits parentaux équitables au Japon (AEPJ) », qui effectue un intense travail de lobbying politique et médiatique. ». AEJP, avec laquelle l’association SOS Parents Japan, fondée par des Français, travaille depuis quelques mois déjà en étroite collaboration (5).
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Pères divorcés et privés de leurs enfants (au Japon) : un article de Libération

Dans son édition du 12 janvier 2008, Libération publie un article de Michel Temman présentant fort bien les problèmes rencontrés par les pères (à 99% mais aussi parfois par les mères) après une séparation ou un divorce. Il leur est en effet la plupart du temps impossible de rendre visite à leurs enfants ni d’exercer le moindre droit de garde*. L’article met en relief l’archaïsme du droit de la famille japonais qui attribue à un seul parent l’exercice de l’autorité parentale après un divorce.
Un SOS a été lancé à Bernard Kouchner afin qu’il intervienne en faveur des enfants français kidnappés au Japon. L’ambassadeur de France au Japon, Philippe Faure, a, au nom de l’Union Européenne, entrepris une démarche en ce sens auprès du ministre japonais des Affaires étrangères. La demande est également relayée par les États-Unis et le Canada.

Extrait : «Je veux juste voir Marie-Anne, juste lui parler. Ma fille est privée depuis cinq ans de tout contact avec sa seconde famille, autant qu’avec son second pays et sa seconde culture.» Ses cadeaux de Noël sous le bras, Jacques Colleau marche vers la maison où vit son unique enfant de 8 ans, depuis, dit-il, son «kidnapping brutal par sa mère, à l’été 2003». La villa est au bout d’une ruelle de Kazo, une petite ville cerclée de rizières, au nord de Tokyo. Là vit son ancienne épouse depuis qu’ils ont divorcé, il y a cinq ans. Comme un million de pères japonais et des milliers d’étrangers (dont une cinquantaine de Français), Jacques Colleau est privé de contact avec son enfant.

Lire l’article sur liberation.fr (lien direct)

Voir aussi le site de l’association SOS Parents Japon mentionnée dans l’article de Libération.

(* Note : Pas étonnant alors que dans ces conditions seuls 10% des pères japonais versent une pension d’éducation des enfants à leur ex-épouse après un divorce.)

Programme des manifestations scientifiques de la Maison Franco-Japonaise 09/01/2009

Nous avons reçu cette information diffusée par la Maison Franco-Japonaise. Il y a eu des changements dans l’organisation de la vénérable Maison! À lire attentivement!
Programme des manifestations scientifiques 09/01/2009
Institut Français de Recherche à l’Étranger
UMIFRE 19 MAE-CNRS
No F-56
ÉDITORIAL

Chers destinataires de ce programme, recevez pour l’année nouvelle, en mon nom et en celui de notre équipe, tous mes meilleurs voeux de bonheur, de prospérité et d’intenses échanges culturels et scientifiques franco-japonais !
Voici notre première programmation de 2009 qui s’efforce d’y contribuer comme par le passé. Nous le faisons à partir d’une structure un peu renouvelée. Le bureau français de la Maison Franco-Japonaise héberge un Institut de Recherche qui dépend du gouvernement français et dont le fonctionnement est assuré, désormais, à la fois par le Ministère français des affaires étrangères et européennes et par le Centre national de la recherche scientifique.
Ce changement accentue notre rôle de producteur de connaissances sur le Japon contemporain dans son évolution historique au sein de la zone d’Asie Orientale et dans le monde. Mais il n’altère en rien la tâche qui est la nôtre, depuis la création de cette Maison, de promouvoir les échanges et les débats culturels et scientifiques franco-japonais,
concernant l’ensemble des champs de la connaissance et pas seulement ceux labourés par notre petite équipe de chercheurs. Le programme des mois qui viennent en témoigne, les projets pour cette année le confirmeront, dont plusieurs menés en collaboration avec le bureau japonais de la Maison et avec les sociétés savantes qui y sont
attachées.
À tous je souhaite à nouveau une bonne, heureuse et stimulante année
d’échanges et de débats.

Marc Humbert
Directeur de l’Institut de Recherche de la Maison Franco-Japonaise

* Informations détaillées : https://www.mfj.gr.jp/
* L’accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit, dans la
limite des places disponibles.
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Le Monde : « Le moment inaugural de la philosophie japonaise », un article de Philippe Pons

Rares sont les penseurs japonais contemporains qui n’ont pas eu à se situer par rapport à l’Ecole de Kyoto, soit pour mettre en lumière les pistes de réflexion qu’elle ouvre, soit pour pourfendre ses affiliations avec l’ultranationalisme ou voir en ses épigones des avatars postmodernes du narcissisme culturel. Quels que soient les jugements, « l’Ecole de Kyoto constitue le moment inaugural de la philosophie japonaise au sens moderne du terme », estime le philosophe Hidetaka Ishida, professeur à l’université de Tokyo, qui travaille notamment sur les modernités plurielles…
Article à lire ici :
www.lemonde.fr.

France-japon.net en 2008 : bilan de notre action

En cette fin d’année 2008, faisons un petit bilan de ce qui s’est passé sur france-japon.net…
En 2008, plus de 160 articles, c’est à dire une moyenne de plus de 3 articles par semaine, ont été publiés en première page !

Ce nombre ne tient pas compte des centaines d’autres articles et pages publiés  dans les différents modules (voir ci-dessous).
Changements sur le plan technique « visible » :
– Le portail d’informations (ou vous vous trouvez actuellement) a migré sur un blog WordPress et s’est enrichi de quelques flux d’informations émanant d’associations actives, de l’ambassade de France et d’autres sources vous permettant ainsi d’avoir une vue d’ensemble sur les nouveautés de la communauté francophone du Japon.
– Votre forum a migré sur une version plus récente de phpbb, avec de nouvelles fonctionnalités. Malheureusement, le temps nous a manqué pour améliorer son design… Heureusement, le contenu est au rendez-vous :) : Vous y trouverez plus de 34000 messages dans 5445 sujets de discussion. À ce jour, 10237 personnes se sont inscrites sur ce forum et un nombre encore plus important en suit aussi régulièrement que discrètement les discussions. De plus, deux associations ont rejoint le forum en y ouvrant leurs propres rubriques : Sciencescope et l’ACFJM !
De nouveaux blogs ont vu le jour :
Clés de kanji dans lequel nous avons présenté au rythme de une par jour les 214 clés officielles de kanji ainsi que quelques autres billets;
Un kanji par jour qui est comme son nom l’indique (avec une pause en fin d’année, merci!);
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Album de photos du Japon : nouveaux albums de 2008

Tokyo
L’album de photos du Japon de france-japon.net s’est enrichi de nouvelles catégories en 2008  et la hiérarchie des sous-albums a été modifiée comme suit :

Photos de france-japon.net

Paris
Beaucoup de photos sont encore sans commentaire. La mise à jour se fera progressivement.

Table ronde : Travailler avec le japonais

Vidéo d’une conférence ayant eu lieu le 15 novembre 2008 et diffusée sur le site www.canalu.tv.
Intervenants : SANTINI André ,  ASTUTI Chiara ,  BAJON Jean-Yves ,  FAYOL Nicolas ,  KRASNOPOLSKY Basile ,  NGUYEN Ilan ,  PERRIN Géraldine ,  WALBAUM Ileana.
Ces personnes témoignent des avantages à pouvoir utiliser la langue japonaise dans leur professions respectives (entreprises industrielles, métiers culturels, monde économique et financier…).

Le japonais dans la France du 21ème siècle : défis et perspectives par E. Lozerand

Vidéo diffusée par https://www.canal-u.tv/
Le japonais dans la France du 21ème siècle : défis et perspectives par E. Lozerand

Estampes japonaises sur le site de la BNF

Un site à visiter absolument! Les expositions en ligne du site de la Bibliothèque Nationale de France! Nous vous conseillons d’utiliser les différents boutons à votre disposition : loupe, diaporama, etc. Le diaporama est accompagné de commentaires sonores. Les estampes sont magnifiques et on peut encore mieux en apprécier les détails grâce à la loupe.
https://expositions.bnf.fr/japonaises/index.htm

Estampes japonaises à la BNF
Estampes japonaises à la BNF

Interview de M. Hirohisa Yoshizawa, le fondateur du Musée Marie Laurencin

Nous vous proposons de regarder une interview vidéo du fondateur du Musée Laurencin, Monsieur Hirohisa Yoshizawa.


Interview de M. Hirohisa Yoshizawa, directeur du Musée Marie Laurencin par Christian Bouthier sur Vimeo.

Il poursuit l’oeuvre de son père qui avait acheté en 1983 son premier tableau de l’artiste. Le musée en possède maintenant 600 oeuvres!
Pour en savoir plus sur le musée, le « Art Land Tateshina Hotel », le parc de sculptures et les environs de l’hôtel, voyez les sites ci-dessous.
Site de l’hôtel en anglais : https://www.hoteltateshina.co.jp/en/index.html
Sur le Musée Marie Laurencin : https://greencab.co.jp/laurencin/museum/emuseum.html
Marie Laurencin sur le site www.culture.fr.
Photos du parc de l’hôtel Art Land Tateshina : album photos

Programme des manifestations scientifiques de la Maison Franco-Japonaise

La Maison Franco-Japonaise nous communique :
Programme des manifestations scientifiques 10/11/2008
Maison Franco-Japonaise
Institut Français de Recherche à l’Étranger
UMIFRE 19 MAE-CNRS   No F-54
* Informations détaillées : https://www.mfj.gr.jp/
* L’accès aux manifestations de la MFJ (séminaire de méthodologie
exclu) est libre et gratuit, dans la limite des places disponibles.

Programme novembre – décembre 2008
Pour voir le programme complet, cliquez sur « lire la suite ».
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Colloque « Le japonais c’est possible », 15/11/2008

Le colloque « Le japonais c’est possible » aura lieu le 15 novembre 2008 à l’Ecole Normale Supérieure, 15 rue d’Ulm, Paris.
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Il s’agit, pour la première fois dans l’histoire de l’enseignement du japonais en France, de dresser un état des lieux complet, tant du point de vue des formations et de leur évolution à tous les niveaux (secondaire, supérieur, grandes écoles, associations, organismes privés), que du point de vue des acteurs impliqués (enseignants, étudiants, autorités de tutelle). Cet état des lieux doit conduire à une vision prospective de la place du japonais dans notre système éducatif.
Ce symposium ne s’adresse pas uniquement aux spécialistes de l’enseignement de la langue japonaise, mais à tous ceux qui s’intéressent à la culture japonaise.
Il est organisé en trois sessions :
– une première consacrée à l’évolution récente de la place de la langue japonaise dans l’enseignement secondaire et aux questions qui s’y rattachent ;
– une deuxième consacrée aux perspectives de l’enseignement du japonais en France;
– une troisième destinée à un large public et consacrée à la place de la langue et la culture japonaises dans notre société.
Les communications sont réalisées par des chercheurs de renommée nationale et internationale, tous spécialistes reconnus dans leur discipline.
Une table ronde réunissant des professionnels utilisant le japonais dans différents secteurs économiques permettra d’aborder le thème des débouchés professionnels offerts aux étudiants.
Par-delà quelques préjugés tenaces et une image élitiste du japonais, ce colloque montrera qu’aujourd’hui apprendre et travailler avec le japonais, c’est possible !

Contact : secretariat@cejf.org
Le programme du colloque est disponible à : https://www.cejf.org/

Les actes du colloque feront l’objet d’une publication par la DGESCO, Ministère de l’Education Nationale. Par ailleurs, les interventions seront enregistrées et rediffusées sur CanalU (https://www.canalu.tv), la chaîne éducative de l’enseignement supérieur français.

Le nouveau forum de l’ACFJM est en ligne sur france-japon.net

Après le forum de ScienceScope, nous accueillons le forum de l’ACFJM (Alumni du Centre Franco-Japonais de Management).
Le CFJM délivre un diplôme de Master 2, et dispense une formation de spécialisation sur le Japon à des étudiants diplômés de Master 1 (ou équivalent) venant d’horizons divers. La formation dure deux années, une à Rennes, l’autre au Japon.
Le forum s’adresse principalement aux personnes désireuses d’intégrer le CFJM et qui souhaitent poser des questions sur cette formation, ou aux étudiants actuels du CFJM qui souhaitent poser des questions aux anciens étudiants, par exemple sur la vie au Japon en deuxième année.
Le forum de l’ACFJM n’est pas lié au CFJM ni à son administration, et sauf clairement précisé dans chaque fil du forum, les réponses apportées le sont par des étudiants, anciens étudiants, ou personnes externes au CFJM.

Aller sur le nouveau forum de l’ACFJM

Site officiel du CFJM :
https://www.centre-franco-japonais-management.com/-CFJM-.html

France Info : usages et politesse au Japon

Source et copyright : france-info.com
Entretien avec Philippe Duport, journaliste au magazine « Courrier Cadres ».
– Au Japon, il y a de moins en moins d’expatriés, de plus en plus de contrats locaux, c’est ce qu’on retrouve ailleurs à l’étranger aussi.
– C’est d’autant plus vrai au Japon, et ça suppose qu’on parle le japonais.
– Ce qu’on recherche en particulier, c’est cette double formation : ingénieur-commerce.
– Ingénieur + manageur = gagnant pour des Français ! Si on ajoute le petit point dont on vient de parler, à savoir la maîtrise de la langue japonaise, alors là on peut effectivement, c’est pas la voie royale, c’est pas facile de réussir au Japon, à Tokyo quand on est Français, faut pas se leurrer. La maîtrise de la langue, c’est quand même quelque chose, mais c’est possible surtout quand on bénéficie de cette double-casquette.
– La langue mais aussi les codes en vigueur, il y a tout un tas de gestes, d’attitudes, de postures à respecter face à son interlocuteur.
– Ca, c’est déjà un peu plus facile à maîtriser, mais enfin les relations d’affaires sont très formelles, et il faut bien connaître les codes de politesse, comment échanger les cartes de visite, ou faire asseoir, par exemple, le visiteur qui vient dans votre bureau pour une réunion, et puis savoir aussi qu’un Japonais ne dit jamais « non ». Il vous fera savoir s’il est intéressé ou pas intéressé un peu plus tard mais, sur le coup, face à vous, il n’e dira jamais « non »…
Article complet à lire ici

Le Japon au Petit Palais

Deux expositions au Petit Palais offrent un éclairage passionnant sur le Japon traditionnel et moderne. L’une intitulée « Zen et Art à Kyoto » porte sur l’art des temples, des fameux Pavillons d’or et d’argent de Kyoto. La scénographie, donne déjà une impression de « zénitude » bien apaisante en fin de journée et … malgré la foule du vernissage. Elle vous transporte plus sûrement qu’un avion et sans l’inconvénient du décalage horaire dans ces hauts lieux de culture japonaise. Le montage de l’exposition s’est déroulé dans une atmosphère « recueillie » qui prouve la vitalité des pratiques religieuses traditionnelles. Des cérémonies du thé seront régulièrement proposées dans l’exposition.
La deuxième exposition est encore plus dépaysante. Intitulée « Akira Kurosawa, dessins« , elle fait découvrir un aspect méconnu de l’oeuvre du célèbre cinéaste. Comme me l’expliquait le très enthousiaste commissaire de l’exposition Charles de Janti, vers la fin de sa vie, Kurosawa, en mal de financement, a eu recours au dessin pour convaincre de la faisabilité de ses projets de films. Ce sont ses planches de storyboard qui sont exposées… tout à fait étonnantes, d’un style à la frontière entre l’estampe traditionnelle, l’art occidental et le monde des Mangas.
« Zen et Art à Kyoto« . Jusqu’au 14 décembre 2008. « Akira Kurosawa, dessins ». Jusqu’au 11 janvier 2009. Musée des Beaux Arts de la Ville de Paris. Petit-Palais

Source et copyright : Fashion Eye