Parution Ebisu. Études japonaises numéro 56 (2019)

Institut français de recherche sur le Japon
à la Maison franco-japonaise (UMIFRE 19, MEAE-CNRS)
Parution Ebisu. Études japonaises numéro 56 (2019)
La rédaction de la revue Ebisu. Études japonaises a le plaisir de vous annoncer la parution du n° 56 (2019) « Consommer au Japon, consommer le Japon », coordonné par Sophie Buhnik.

Le numéro est en accès libre et téléchargement gratuit en intégralité sur OpenEdition.
https://journals.openedition.org/ebisu/3513
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Qu’est-ce que le made in Japan aujourd’hui ?
Le numéro 56 d’Ebisu. Études japonaises propose d’analyser ses mutations sous deux angles : les acteurs de la fabrication et de la marchandisation des productions qualifiées de japonaises à différents titres ; les consommateurs de ces productions et leurs pratiques.
Ce faisant, il interroge en particulier les évolutions politiques, techniques, économiques et sociales qui ont concouru à la marchandisation de la culture japonaise, des débuts de l’ère Taishō à nos jours.

SOMMAIRE :

Dossier thématique
« Consommer au Japon, consommer le Japon »
Coordonné par Sophie BUHNIK

• Sophie BUHNIK, « Introduction »

• IWABUCHi Reiji, « La marchandisation d’ »Edo » pendant les ères Meiji et Taishō. La création des « motifs Genroku » et d’un « goût pour Edo » par le grand magasin Mitsukoshi » (traduction d’Amira ZEGROUR)

• Bounthavy SUVILAY, « Le « Cool Japan » made in France. Réappropriation du manga et de l’animation japonaise (1978-2018) »

• Adrienne SALA, « Les sarakin et la construction du marché du prêt à la consommation au Japon depuis les années 1960 »

• TANAKA Daisuke, « Individualisation sociale et konbini dans le Japon contemporain. La « consommation en réseau » à l’ère informationnelle » (traduction de Sophie BUHNIK)

• Nicolas BAUMERT, « Les indications géographiques alimentaires made in Japan. Une nouvelle orientation géopolitique et une évolution des critères de définition de la qualité »

• Hanno JENTZSCH, « La revitalisation régionale et ses contestations locales. Le cas de la promotion de l’œnotourisme à Yamanashi » (traduction de Sophie BUHNIK)

• Benoit GRANIER, « Gouverner la consommation d’énergie des ménages. Renouvellement des enjeux et des instruments d’intervention (1973-2017) »

Varia
• Noémi GODEFROY, « La minorité aïnoue dans le Japon moderne et contemporain. D’ »anciens indigènes », de nouveau(x) autochtones (1869-2019) »

Conférence à l’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise
• Philippe PELLETIER, « Le Japon, « la plus grande merveille de l’histoire », vu par Élisée Reclus et Léon Metchnikoff »

Livres à lire | Comptes rendus | Recension

Diffusé par :
Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (IFRJ-MFJ)
3-9-25, Ebisu, Shibuya-ku, Tokyo 150-0013
Tél. 81-3-5421-7641 / Fax 81-3-5421-7651
E-mail : ebisu@mfj.gr.jp
© 2020, IFRJ-MFJ

Exposition « L’élégance nippone des arts de la table » du 3 au 30 janvier 2020

L’exposition « L’élégance nippone des arts de la table » aura lieu du 3 au 30 janvier 2020 à l’ESPACE DENSAN, 8 bis rue Villedo 75001 Paris.

Verres sake laque nacreAu Japon, où la culture culinaire s’est développée en lien avec la diversité des paysages, le climat, l’importance des spécialités locales et les coutumes, l’art de la table est un symbole de partage et d’admiration pour les ressources naturelles et les fruits de saison.
Sa vaisselle d’une grande variété reflète cette philosophie, elle a évolué au cours de son histoire donnant lieu à l’essor du savoir-vivre, la rendant unique au monde.

Plusieurs artisanats d’excellence et leurs objets liés aux arts de la table seront présentés :
– Objets en céramique et en porcelaine : Artisanat Aizu Hongo – yaki

– Objets en céramique : Artisanat Mino – yaki / Artisanat Iga – yaki

– Objets en grès : Artisanat Tokoname – yaki
– Objets en laque : Artisanat Yamanaka Shikki / Artisanat Kiso Shikki

– Objets en laque et nacre : Artisanat Takaoka Shikki

– Objets en bois de cèdre d’Akita : Artisanat Odate magewappa

– Objets en écorce de cerisier : Artisanat Kaba Zaiku

Les 10 et 11 janvier auront lieu des conférences – démonstrations menées par un artisan spécialiste de la laque Aogai – nuri (avec incrustations de nacre) qui viendra de Takaoka (préfecture de Toyama) pour présenter son savoir-faire et ses magnifiques créations d’objets d’artisanat d’excellence.

Ce 4e thème s’inscrit dans le cadre de la nouvelle saison DENSAN d’octobre 2019 à mars 2020, pour laquelle les créations du patrimoine artisanal japonais sélectionnées sur tout l’archipel par le METI (Ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie au Japon) et présentées à la galerie showroom « Japan Traditional Crafts Aoyama Square » de Tokyo arrivent à Paris pour une exposition-vente déclinée chaque mois selon une thématique :

– « Figures du Japon » / du 2 au 30 octobre

– « Les objets du shodo ou l’écriture en beauté » / du 2 au 30 novembre

– « L’artisanat japonais en fêtes » / du 3 au 28 décembre

– « L’élégance nippone des arts de la table » / du 3 au 30 janvier

– « Ao : le bleu dans l’artisanat japonais » / du 1er février au 20 mars

2 livres sur le Japon publiés aux éditions L’Harmattan – novembre 2019

Les éditions l’Harmattan publient deux ouvrages sur le Japon.

HISTOIRES TOMBÉES D’UN ÉVENTAIL

Contes traditionnels humoristiques japonais – répertoire du rakugo

Sandrine GARBUGLIA

RpxE6A1m Z udq2JrRzLTJuRauoC0SohnN3EHXXGk1SNAg2ph6ibvJPbKx6PxuQ0ZmG6XUH ZgRSkQFYRFvvtkP2WrtX4CF3xj9pFVPrX jn3740OzcD=s0 d e1 ftIl existe au Japon un art populaire, simple, limpide, où chacun se retrouve, réunissant tous les âges et tous les milieux sociaux, qui demeure pourtant méconnu en France : le rakugo. Art de la parole, celle « qui a une chute », le rakugo rassemble pour faire rire avant tout, parfois aussi frémir. Il s’inscrit dans la tradition mondiale du conte mais avec une identité très personnelle. Toute l’énergie du conteur se concentre dans le haut du corps, rayonne et révèle au public des trésors d’imagination. Les Japonais n’hésitent pas, un sourire aux lèvres, à parler de « stand-up assis ». À travers ces Histoires tombées d’un éventail, c’est un nouveau reflet du Japon qui s’offre à nous. À la fois populaire et surprenant. Un voyage immobile, de l’ère Edo à nos jours, pour découvrir ce pays comme vous ne l’avez encore jamais lu.

Sandrine Garbuglia est auteure et metteure en scène. Lauréate 2009 de la Villa Kujoyama, elle rencontre les maîtres japonais de la parole à Osaka et Tokyo et collecte leurs histoires méconnues du public francophone. Depuis, elle adapte les textes du répertoire rakugo. Elle est l’auteure de quatre spectacles de contes japonais, dont deux destinés au jeune public, joués en Europe et au Japon.

Coll. Miroirs du réel

208 pages • 20 euros• octobre 2019

EAN : 9782343184852

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UNE ESTHÉTIQUE JAPONAISE

L’art et le goût en mode flottant

Dominique Château

Préface de Kenji Kitayama

9aGLjFo86IJsNngipRXEVCoLAtnaf6JkY7cufnTl 5zpjXoj SyqW2UZqDnEcUOPr1WjmbhEtPfpiQK8dskKMqpyydWjoGZ7n3b ql1UGbIrSGfsKLBz=s0 d e1 ftIntrigant, excitant, contrasté : tel apparaît le Japon au regard étranger. Telle est aussi son esthétique. Elle s’étend entre le kitsch et le zen, le grotesque et le minimal, et décline toutes sortes de formes et de valeurs. La peinture à l’encre ravit par ses taches évanescentes, le kawaii par sa joyeuse provocation. Le monde est conquis, au-delà du succès des mangas. Récemment, au Petit Palais, les oiseaux de Jakuchû ont impressionné, et le mot kawaii est entré au Petit Robert. Ce livre à la fois personnel, historique et philosophique propose une méditation sur l’esthétique japonaise en « mode flottant », conçue comme un jeu complexe et nuancé entre tradition résistante et désir d’invention.

Dominique Chateau est professeur émérite en esthétique et études cinématographiques à l’Université Paris-I Panthéon-Sorbonne.

Coll. Ouverture Philosophique

282 pages • 29 euros• octobre 2019

EAN : 9782343185484

Les objets du Shodo ou l’écriture en beauté

« Les objets du Shodo ou l’écriture en beauté »
du 2 au 30 novembre 2019
ESPACE DENSAN
8 bis rue Villedo 75001 PARIS
Tél. 01 40 26 66 70 – ouvert du lundi au samedi de 11h à 19h
mw@sasenis.com – www.espacedensan.com

Image du Presse papiersShodoNée en Chine, la calligraphie japonaise est un art traditionnel qui consiste à écrire des idéogrammes au pinceau et à l’encre. Arrivée au 6e siècle au Japon, il s’est développé avec l’introduction du bouddhisme et l’écriture de ses textes. L’un des premières calligraphies connues est le « Hokke Gisho », attribuée au pinceau du prince Shotoku (574-622).

En japonais, le mot calligraphie se dit « Shodo », ce qui signifie la voie (do) de l’écriture (sho). A la différence de la calligraphie européenne, le Shodo n’est pas considéré uniquement comme un simple moyen d’écriture ou une forme d’art décoratif.
La plupart des Japonais apprécient toujours les subtiles courbes produites par le maître Shodo-ka, témoignage vivant de cette forme d’art traditionnel les plus anciennes et les plus profondes du Japon, où l’accent est mis sur la beauté, la fluidité et l’équilibre de l’écriture.

De nos jours, le Shodo est activement pratiqué à travers le Japon par des personnes de tous âges. Il est enseigné comme matière obligatoire dans les écoles élémentaires, puis en option au lycée comme la peinture ou la musique. A l’école primaire au début de chaque année, les enfants participent à une activité appelée Kakizome, où ils créent des œuvres calligraphiques symbolisant leurs souhaits pour la nouvelle année.

Car en début d’année, les Japonais sont attentifs aux premières choses : premier lever de soleil, première visite au temple… Selon la tradition, le Kakizome est la première calligraphie de l’année écrite au pinceau avec de l’encre noire sur des bandes de papier : un mot ou une phrase de bon augure, quelque chose qui incarne les souhaits ou les résolutions de chacun, ou encore la venue du printemps.
La calligraphie est donc un exemple de la façon dont une tâche utilitaire comme l’écriture peut être transformée en art populaire, bien qu’elle ait beaucoup évolué tout au long de l’histoire du pays.

Pour la cérémonie du thé liée au bouddhisme zen, s’imprégner d’une œuvre de calligraphie pour se libérer l’esprit est une étape essentielle lors de sa préparation. Elle est peinte sur un rouleau suspendu appelé Kakemono, installé dans le Tokonoma, alcôve surélevée dans laquelle sont exposés des objets d’art. Le rouleau choisi avec soin par le maître de thé pour honorer ses hôtes, peut évoquer la saison, le moment de la journée ou bien un sentiment particulier lié à la cérémonie du thé.

De nombreux outils existent pour la calligraphie japonaise, mais 4 seulement sont fondamentaux, appelés les 4 trésors du calligraphe : le papier, le bâton d’encre, les pinceaux et la pierre à encre.

Même si aujourd’hui les gens écrivent moins, la calligraphie est toujours utilisée pour les cartes postales qui transmettent des voeux de bonheur, ou bien lors de funérailles ou autres événements célébrés selon la coutume. Elle décore aussi les enveloppes d’argent offertes aux fiancés durant les mariages.
Tout un univers s’est ainsi naturellement développé autour d’une papeterie variée d’un grand raffinement : des feutres et des stylos à bille sophistiqués, un large éventail de cartes, carnets et feuilles qui peuvent être réalisés à la main en papier washi traditionnel.

Le 2e volet présenté durant le mois de novembre, décliné durant cette nouvelle saison DENSAN qui s’étend d’octobre 2019 à mars 2020, concerne les objets utilisés pour la calligraphie japonaise, à travers différents types d’artisanat issus d’une longue tradition perpétuée à travers les siècles.

Afin de découvrir et pouvoir expérimenter sa beauté simple et profonde, voici maintenant une sélection d’outils provenant de plusieurs régions du Japon, tous porteurs du label d’excellence DENSAN.

Les objets présentés et leurs artisanats :
– Papiers Washi : Mino Washi, Awa Washi et Etchu Washi
– Pinceaux : Kawajiri Fude et Kumano Fude
– Pierres à encre : Akama Suzuri
– Stylos : Echizen Shikki et Kaba Zaiku
– Papier décoratif : Edokarakami

Papier Washi

– Artisanat Mino Washi
Le Mino Washi est un type de papier japonais fabriqué dans la préfecture de Gifu datant de la période Nara (710-794), selon les archives du dépôt Shoso-in montrant qu’il fut utilisé pour un recensement au 8e siècle, parmi une collection de trésors datant de la Route de la Soie conservés dans ce bâtiment de l’époque. Ce fut l’un des papiers les plus connus dans l’archipel, de même pendant la période Edo, où il était utilisé par le shogunat Tokugawa. Réputé pour sa finesse, sa résistance et sa beauté, il est fabriqué à partir de mûrier à papier qui pousse dans les abondantes forêts de la ville de Mino, à l’aide de techniques artisanales hautement raffinées faisant ressortir le meilleur de la matière première. Il a été désigné en tant qu’artisanat traditionnel en 1985.

– Artisanat Awa Washi
Un document du 9e siècle prouve que l’histoire d’Awa Washi remonte à 1.300 ans ; à l’époque une famille au service de la cour impériale connue sous le nom d’Inbe, cultivait du lin et du mûrier et produisait du tissu et du papier. Désigné comme artisanat traditionnel en 1976 et fabriqué dans la préfecture de Tokushima, l’Awa Washi est doux, souple et étonnamment résistant, avec un type de texture et de coloration délicates que seul un papier fait main permet d’obtenir. Quant au papier indigo, il est représentatif des papiers teints naturellement et compte parmi les meilleurs papiers d’art, d’artisanat et d’emballage.

– Artisanat Etchu Washi
L’Etchu Washi dans la préfecture de Toyama ; il remonte à l’ère Nara (710-794). Il est utilisé pour les shoji ou bien encore pour la restauration de biens culturels. Son procédé de fabrication est semblable à celle des autres washi, papiers japonais traditionnels. Il fut désigné comme artisanat traditionnel en 1988.

Pinceaux

– Artisanat Kawajiri Fude
Le lien entre la ville de Kure située dans la préfecture de Hiroshima et les pinceaux remonte au début du 19e siècle où Sanzo Kikutani acquit des pinceaux dans l’actuelle préfecture de Hyogo pour un usage dans les temples ; les avantages de fabriquer des brosses durant la période creuse du calendrier agricole furent expliqués aux agriculteurs locaux. Mais ce sont ceux fabriqués par Ueno Yaekichi au milieu du 19e siècle qui marquèrent les véritables débuts de la production du Kawajiri Fude qui s’est ensuite répandu dans tout le pays. Ces pinceaux sont fabriqués selon une méthode de mélange des poils appelée Nerimaze. Très complexe, elle nécessite des techniques de fabrication très avancées et des compétences bien spécifiques pour produire un pinceau de très haute qualité. L’ensemble du processus qui nécessite plus de 70 étapes, est divisé en trois phases de fabrication du col de la brosse, de la tige et de la finition, tous les composants étant traités un par un à la main. Les matières premières utilisées sont principalement des poils d’animaux pour le col de la brosse et du bambou et du bois pour la tige. Cet artisanat fut reconnu comme artisanat traditionnel en 2004.

– Artisanat Kumano Fude
Pendant la période d’Edo (1603-1868), la vie était très difficile pour les paysans qui partirent chercher du travail dans le district de Kumano à Kishu (actuelle préfecture de Wakayama). De retour, ils vendirent pinceaux d’écriture et encre qu’ils s’étaient procurés sur place, ce qui les mena à fabriquer des pinceaux dans la préfecture d’Hiroshima. Vers la fin de la période Edo, cela devint un métier solidement établi dont les techniques de fabrication furent transmises jusqu’à aujourd’hui. Il existe de nombreuses sortes de pinceaux ou fude en japonais : pour l’école, la calligraphie, la peinture et mais aussi pour le maquillage. Du bois de très grande qualité et des poils en fibres naturelles sont très soigneusement sélectionnés puis assemblés, afin d’obtenir des pointes fines et délicates. En 1975, les pinceaux de Kumano ont été désignés comme artisanat traditionnel.

Pierre à encre Akama Suzuri

– Artisanat Akama Suzuri
Des documents témoignent qu’une Akama Suzuri fut offerte au sanctuaire Tsuruoka Hachimangu à Kamakura au début de la période éponyme (1185-1333). Au milieu de la période Edo (1603-1868), ces pierres à encrer, ou suzuri en japonais, étaient vendues dans tout le pays. Faite de couches d’environ un mètre d’épaisseur, la pierre d’Akama apte à être transformée en pierre à encre, est extraite puis transformée au cours d’une douzaine d’étapes. Originaire de la préfecture de Yamaguchi et reconnu comme artisanat traditionnel en 1976, l’Akama Suzuri possède toutes les qualités pour la fabrication d’une bonne pierre à encrer : dense et résistante, facile à travailler, avec un grain et des motifs magnifiques, elle est idéale pour produire rapidement une encre excellente en termes de couleur et de lustre.

Stylos

– Artisanat Kaba Zaiku
Le Kaba Zaiku remonterait à la fin du 18e siècle, où sa technique fut transmise aux habitants de Kakunodate par la famille Satake Kita du district d’Ani au nord de la préfecture d’Akita. Les samouraïs de rang inférieur de la région ont repris cette activité de fabrication d’objets à base d’écorce de cerisier qui s’est développée au début de la période Meiji (1868-1912) avec la perte de leur statut de guerriers. Le Kaba Zaiku est fabriqué uniquement au Japon à partir de l’écorce du cerisier de montagne Yamazakura. Il existe plus de douze variétés d’écorces dont les variations de l’écorce font qu’il n’existe jamais deux pièces identiques. La boîte à thé est la version la plus connue de cet artisanat traditionnel désigné en 1976.

– Artisanat Echizen Shikki
Au 6e siècle, un laqueur reçut l’ordre de recouvrir la coiffe de l’Empereur de l’époque, qui reconnut la qualité de son travail quand il lui présenta un bol laqué noir, ce qui encouragea l’essor de l’Echizen Shikki. La laque d’Echizen (shikki = laque en japonais), produite dans le quartier d’Echizen de la ville de Sabae (préfecture de Fukui), fut désignée comme artisanat traditionnel en 1975. Une grande variété d’articles y sont réalisés : articles de fête, différents types de boîtes, ustensiles à thé, baguettes, stylos, bols à soupe… dont le lustre et l’éclat raffinés ravissent les Japonais.

Papier décoratif Edokarakami

– Artisanat Edokarakami
L’origine de ces papiers décoratifs remonte à un type de papier utilisé pendant la période Heian (794-1185) pour l’écriture d’un style de poèmes appelé waka. Ce n’est qu’au Moyen-Âge qu’ils furent appliqués sur les cloisons coulissantes fusuma qui séparent les espaces. Promus par le Shogunat pendant la période d’Edo (1603-1868), la demande pour ces documents s’est développée. L’Edokarakami reflète la culture des habitants d’Edo par la liberté sans entraves de leurs motifs ; les plus appréciés concernent l’intimité de la vie quotidienne, les fleurs et les ambiances saisonnières. Ces papiers décoratifs sont imprimés au pochoir à l’aide de blocs de bois ou décorés de feuilles d’or et d’argent ; de nos jours, ils sont toujours utilisés sur les fusuma et les shoji, généralement translucides. Chacune de ces méthodes a été transmise par ses propres écoles et ses artisans. C’est en 1999 que l’Edokarakami fut désigné comme artisanat traditionnel.

Jipango : activités en octobre et novembre 2019

AGENDA CULTUREL sur le Japon en France

Liste des titres des manifestations par catégorie.
Pour les détails, veuillez visiter la page d’information.

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CINE-TELE

1.Rascal Does Not Dream of a Dreaming Girl
29 septembre à 13 h 45
Le Grand Rex, Paris 2e
https://www.legrandrex.com/cinema/2678

2. Fate/Grand Order Absolute Demonic Front : Babylonia
29 septembre à 17 h
Le Grand Rex, Paris 2e
https://www.legrandrex.com/cinema/2677

3. Big Man Japan
Arte TV
Jusqu’au 30 septembre
https://www.arte.tv/fr/videos/089394-000-A/big-man-japan/

4. Symbol
Arte TV
Jusqu’au 30 septembre
https://www.arte.tv/fr/videos/089393-000-A/symbol/

5. A Scene at the Sea
Arte TV
Jusqu’au 30 septembre
https://www.arte.tv/fr/videos/089400-000-A/a-scene-at-the-sea/

6. Hana-Bi
Arte TV
Jusqu’au 30 septembre
https://www.arte.tv/fr/videos/022304-000-A/hana-bi/

7. Rétrospective Kenji Mizoguchi
Jusqu’au 1er octobre
Le Champo, Paris 5e
https://www.cinema-lechampo.com/evenements/269~retrospective-kenji-mizoguchi-br-

8. Rétrospective Yasujiro Ozu
Jusqu’au 1er octobre
Le Champo, Paris 5e
https://www.cinema-lechampo.com/evenements/268~retrospective-yasujiro-ozu-br-

9. Ryusuke Hamaguchi, enregistrer l’intime
Jusqu’au 16 novembre
MCJP, Paris 15e.
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/ryusuke-hamaguchi-enregistrer-lintime

10. Japon : les chemins de pèlerinage
Arte TV
Du 28 septembre au 4 octobre
https://www.arte.tv/fr/videos/052376-001-A/japon-les-chemins-de-pelerinage-1-2/

11. Dans un jardin qu’on dirait éternel (avant-première)
3 octobre à 15 h et à 19 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/dans-un-jardin-quon-dirait-eternel

12. Au fil du monde : Japon
Arte TV
Du 4 octobre au 9 novembre
https://www.arte.tv/fr/videos/058359-005-F/au-fil-du-monde-japon/

13. 125 Years Memory
15 octobre à 20 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/125-years-memory

14. Panda Petit Panda (histoire originale et scénario de Hayao Miyazaki, à partir de 3 ans)
25 octobre à 14 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/club-des-petits-cinephiles

15. Okko et les fantômes (à partir de 7 ans)
26 octobre à 14 h
MCJP, Paris 15e
PHOTO © HR, A, K / WAKAOKAMI PROJECT
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/club-des-petits-cinephiles

16. Love rituals au Japon
Arte TV
Jusqu’au 25 novembre
https://www.arte.tv/fr/videos/082231-001-A/love-rituals-au-japon/

17. Japon : les forçats du travail
Arte TV
Jusqu’au 15 février 2020
https://www.arte.tv/fr/videos/080453-000-A/japon-les-forcats-du-travail/
cine mystere bd
Le Mystère des pingouins

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EXPOSITIONS

18. Japon brut : la lune, le soleil, yamanami
Jusqu’au 5 octobre
Galerie Christian Berst, Paris 3e
https://www.christianberst.com/fr/exposition/japon-brut.html

19. Sur la route du Tokaido
Jusqu’au 7 octobre
Musée Guimet, Paris 16e
https://www.guimet.fr/event/sur-la-route-du-tokaido/

20. Akihiro Nikaido : exposition de poteries
Jusqu’au 12 octobre
Galerie 1to7, Paris 6e
https://1to7.fr/nikaido2019

21. Nara par-ci par-là 2019. Exposition-vente
Jusqu’au 12 octobre
Librairie japonaise Junku, Paris 1er
https://www.facebook.com/events/2336753623205694/

22. Mass and Spirit (Eisaku Ando)
Jusqu’au 2 novembre
Galerie Grand E’terna, Paris 8e
https://www.facebook.com/events/2417659538315224/

23. Le Fuzei dans les jardins du Japon. Exposition de photos de Claude Lefèvre
Jusqu’au 17 novembre
https://www.abbayes-normandie.com/evenement/exposition-de-photos-claude-lefevre-le-fuzei-dans-les-jardins-du-japon/

24. Oscar Oiwa
Jusqu’au 14 décembre
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/oscar-oiwa

25. De Tokyo à Paris : une nouvelle saison à l’Espace Densan. Exposition-vente.
Du 2 octobre au 20 mars
Espace Densan, Paris 1er.
www.espacedensan.com

26. Exposition d’Ikebana
Du 1er au 5 octobre à 12 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/exposition-dikebana

27. Figures du Japon
Du 2 au 30 octobre
Espace Densan, Paris 1er.
www.espacedensan.com

28. Susumu Shingu, une utopie d’aujourd’hui
Du 6 octobre au 15 mars
Château, 41250 Chambord
https://www.chambord.org/fr/decouvrir/programmation-culturelle-chambord/susumu-shingu-une-utopie-daujourdhui/
kakusho2bd
Calligraphie japonaise contemporaine : harmonies franco-japonaises

Du 9 au 11 octobre
Wa salon, Paris 8e
https://www.facebook.com/events/2385107801557771/

29. Après Fukushima
Du 15 au 26 octobre
Espace Culturel Bertin Poirée, Paris 1er
https://www.tenri-paris.com/art/expo.html

30. Journées Tokushima. Exposition-vente teinture indigo et ateliers
Du 15 au 20 octobre de 11 h à 19 h
Japan Blue Paris, Paris, 4e
https://www.facebook.com/events/402079393826637/

31. Doublet Marion – Impressions Japon
Du 16 octobre au 15 novembre
Espace Japon, Paris 10e
https://www.espacejapon.com/expositions/doublet-marion-impressions-japon/

32. Akiurara – Exposition d’Ikebana Ohara-Ryu
Du 28 au 30 octobre
Espace Culturel Bertin Poirée, Paris 1er
https://www.tenri-paris.com/art/expo.html

33. Rêve des Anciens
Du 29 octobre au 9 novembre à 12 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/reve-des-anciens

34. Les objets du Shodo ou l’écriture en beauté
Du 2 au 30 novembre
Espace Densan, Paris 1er.
www.espacedensan.com

35. Les samouraïs et le lycée Paul Poiret
Du 12 au 23 novembre
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/les-samourais-et-le-lycee-paul-poiret

36. Le pèlerinage de Shikoku
Du 26 novembre au 21 décembre à 12 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/le-pelerinage-de-shikoku

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SCENES

37. Marie-Antoinette, reine fascinée par les roses. Théâtre Nô.
8 octobre à 20h
Théâtre National de l’Opéra Comique, Paris 2e.
https://www.opera-comique.com/fr/saisons/theatre-no-creation-marie-antoinette

38. Avec gratitude, je me délecte de votre thé
Du 9 au 12 octobre
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/avec-gratitude-je-me-delecte-de-votre-the

39. Hiroshi Sugimoto /​ William Forsythe
Jusqu’au 15 octobre
Palais Garnier, Paris 9e
https://www.operadeparis.fr/saison-19-20/ballet/hiroshi-sugimoto-william-forsythe

40. L’univers du Nihonbuyo
12 novembre à 20 h 30
Espace Culturel Bertin Poirée, Paris 1er
https://www.tenri-paris.com/art/spectacle.html

41. L’expérience de l’arbre
15 & 16 novembre
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/lexperience-de-larbre

42. Faint Memory, danse contemporaine
27 et 28 novembre à 20 h 30
Espace Culturel Bertin Poirée, Paris 1er
https://www.tenri-paris.com/art/spectacle.html

43. GADEN, musique traditionnelle japonaise et danse jiuta
29 novembre à 20 h 30
Espace Culturel Bertin Poirée, Paris 1er
https://www.tenri-paris.com/art/concert.html

_________________________
MUSIQUE

44. Elias de Felix Mendelssohn par Masaaki Suzuki
8 octobre à 20 h
Théâtre des Champs-Elysées, Paris 8e.
(30 % de réduction pour le public de la MCJP)
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/elias-de-felix-mendelssohn-par-masaaki-suzuki

45. Carmen, Ensemble vocal Guyoki (Opéra)
10 octobre à 20 h 30
Espace Culturel Bertin Poirée, Paris 1er
https://www.tenri-paris.com/art/spectacle.html

46. Concert de shamisen
30 octobre à 20 h 30
Espace Culturel Bertin Poirée, Paris 1er
https://www.tenri-paris.com/art/concert.html

47. Yoshida Brothers
9 novembre à 15 h et à 20 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/yoshida-brothers

__________________________
DIVERS

48. Kokedama (Ateliers)
4 octobre à 15 h et à 18 h
5 octobre à 14 h et à 17h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/kokedama_1

50. La calligraphie et sa dimension artistique (Conférence)
9 octobre à 18 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/la-calligraphie-et-sa-dimension-artistique

51. La mer miraculeuse : l’univers des plongeuses ama, une tradition vieille de plus de 2000 ans (Conférence)
10 octobre à 18 h 30
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/la-mer-miraculeuse

52. Cérémonie du thé – Ecole Urasenke
10, 12 et 17 octobre à 14 h, 14 h 30 et 15 h
Hôtel d’Heidelbach, Paris 16e.
https://www.guimet.fr/activites-culturelles/adultes/la-voie-du-the/

53. La Forêt amante de la mer : hommage au livre de Hatakeyama Shigeatsu
Projection – conférence présentée par Augustin Berque
11 octobre à 18 h 30
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/la-foret-amante-de-la-mer

54. Magical Floating Flowers (Ateliers)
12 octobre à 14 h et à 16 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/magical-floating-flowers

55. Wabi-sabi, la beauté du dépouillement (Conférence)
16 octobre à 18 h 30
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/wabi-sabi

56. ASIA NOW, Paris Asian Art Fair
Du 16 au 20 octobre
9, avenue Hoche, Paris 8e
https://www.asianowparis.com/
diver kakejiku
Stages de Marouflage Japonais « Ura-Uchi »

Du 18 au 20 octobre
Paris 5e
https://kakejiku-derudder.fr/actualites/

57. Kumihimo, art traditionnel du tressage japonais (Ateliers)
19 octobre à 13 h 30 et à 16 h 30 (adultes)
29 octobre à 14 h et à 16 h (jeune public)
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/kumihimo

58. Japan Matsuri 2019
du 26 au 27 octobre
Parc des Expositions, Montpellier
https://japanmatsuri.fr/
divers initiation danse bd
Initiation à la danse Nihon Buyo par Shimehiro Nishikawa

Du 6 au 18 novembre
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/initiation-a-la-danse-nihon-buyo_2

59. Fabriquons des nuno-zôri (Cours)
Du 8 au 15 novembre à 14 h
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/fabriquons-des-nuno-zori

60. Art to Play 2019
Du 16 au 17 novembre
Parc des Expositions, Nantes
https://www.art-to-play.fr/

61. Retrouver la foi des ancêtres (Conférence)
20 novembre à 18 h 30
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/retrouver-la-foi-des-ancetres

62. Les Rencontres du kamishibaï (Conférence)
21 novembre à 9 h 30
MCJP, Paris 15e
https://www.mcjp.fr/fr/agenda/les-rencontres-du-kamishibai
porte monnaie2 bd
Atelier de couture, Petit porte-monnaie en tatami-béri

21 novembre
SNG France, Paris 11e
https://associationtalachine.jimdo.com/ateliers-cr%C3%A9ation/ateliers-cr%C3%A9ation/

63. Japan Touch Lyon 2019
Du 30 novembre au 1er décembre
Eurexpo, Lyon
https://www.japan-touch.com/lyon/

Le Marché de Noël japonais aura lieu pendant 4 jours du mercredi 4 au samedi 7 décembre à l’Espace Cinko dans le Passage Choiseul.
Merci de noter ces dates dans votre agenda !
Le détail sera annoncé prochainement.

____________________________________
Pour faire paraître des informations, merci de les envoyer à l’adresse :
jipangomailservice@gmail.com
掲載ご希望のイベント情報は上記アドレスにお送りください。

Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise : PROGRAMME OCTOBRE – NOVEMBRE 2019

L’Institut français de recherche sur le Japon (UMIFRE 19) à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter aux manifestations qui auront lieu en octobre et novembre 2019.

Maison Franco-Japonaise de TokyoOCTOBRE 2019

Lundi 7 octobre / 18h30-20h30 / auditorium / avec traduction simultanée
Conférence et dialogue / Waka et haïku : écrire au présent
[Conférenciers] Dany LAFERRIÈRE (écrivain, membre de l’Académie française), Hideo LEVY (écrivain, professeur à l’univ. Hôsei)
[Modérateur] TACHIBANA Hidehiro (professeur émérite de l’univ. Waseda)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/10/07/2019-10-07_dany_laferriere/

Jeudi 10 octobre / 9h30-18h / auditorium / en français sans traduction
JFR 2019 /Journée francophone de la recherche
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/10/10/JFR/
* Informations et inscription sur le site de la JFR
https://www.sciencescope.org/vie-de-lassociation/jfr/jfr2019-80anscnrs/

Mercredi 16 octobre / 18h30-20h30 / auditorium / avec traduction simultanée
Conférence / Les oubliés de la Saint-Valentin ? Regards sur les célibataires dans le monde contemporain
[Conférencier] Romain HURET (EHESS)
[Discutante] ADACHI Mariko (professeure émérite de l’univ. Ochanomizu)
[Modératrice] Sophie BUHNIK (IFRJ-MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/10/16/romain_huret/

Vendredi 18 octobre / 12h30-14h / salle 601 / en anglais sans traduction
Lunch Seminar on Japanese Economy and Society / Minimum Wage in a Deflationary Economy
[Speaker] KAMBAYASHI Ryô (univ. Hitotsubashi)
[Moderator] Jean-Pascal BASSINO (IFRJ-MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/10/18/ls_kambayashi/

Mercredi 23 octobre / 18h30-20h30 / auditorium / avec traduction simultanée
Conférence / Léonard et Machiavel : quand deux génies se rencontrent chez le Prince
[Conférencier] Patrick BOUCHERON (Collège de France)
[Modérateur] FUKUI Norihiko (président de la Fondation MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/10/23/leonard_et_machiavel/
* Informations et inscription sur le site de la Fondation MFJ
https://www.mfjtokyo.or.jp/fr/events/archive/symposium/20191023.html
[Tarif] 1 000 yens (500 yens pour les étudiants, gratuit pour les membre de la MFJ)

Samedi 26 octobre / 14h-18h / auditorium / avec traduction simultanée
Grand débat / Histoire mondiale de la France : pourquoi et comment écrire une Histoire de la France au XXIe siècle
[Conférencier] Patrick BOUCHERON (Collège de France)
[Discutants] KISHIMOTO Mio (prof. émérite de l’univ. Ochanomizu), NARITA Ryûichi (Japan Women’s University)
[Modératrice] HIRANO Chikako (univ. Musashi)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/10/26/boucheron_grand_debat/
* Inscription sur le site de la Fondation MFJ
https://www.mfjtokyo.or.jp/fr/events/symposium/20191026.html

NOVEMBRE 2019

Mardi 5 novembre / 18h30-20h30 / salle 601 / avec traduction consécutive
Conférence / La campagne parisienne contre l’importation des perles de culture japonaises, 1918-1940
[Conférencier] William CLARENCE-SMITH (SOAS – University of London)
[Modérateur] Jean-Pascal BASSINO (IFRJ-MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/11/05/william_clarence-smith/

Vendredi 8 novembre / 18h30-20h30 / salle 601 / avec traduction consécutive
Conférence / L’atome et le territoire : regards sur les dynamiques locales du nucléaire
[Conférencier] Teva MEYER (univ. de Haute-Alsace)
[Modérateur] Rémi SCOCCIMARRO (IFRJ-MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/11/08/teva_meyer/

Mardi 12 novembre / 18h30-20h30 / salle 601 / en anglais sans traduction
Conférence / Contemporary Controversies Around Tourism in European Cities
[Conférencier] Mathis STOCK (univ. de Lausanne)
[Modératrice] Sophie BUHNIK (IFRJ-MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/11/12/mathis_stock/

Vendredi 22 novembre / 12h30-14h / salle 601 / en anglais sans traduction
Lunch Seminar on Japanese Economy and Society / Innovation, Internationalization, Diversification, and Ethics in High Technology : the Case of Kyocera
[Speaker] Patrick FRIDENSON (EHESS)
[Moderator] Jean-Pascal BASSINO (IFRJ-MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/11/22/ls_fridenson/

Jeudi 28 novembre / 10h-19h / auditorium / avec traduction simultanée
Colloque international à l’occasion des 10 ans de la Fondation France-Japon de l’EHESS / Faire la ville au XXIe siècle : réponses locales dans un monde global
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/11/28/ffj-ehess/

L’accès aux manifestations décrites ci-dessus est libre et gratuit (sauf mention contraire), dans la limite des places disponibles. Merci de vous inscrire depuis la page Agenda de notre site web. Diffusé par :
Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (IFRJ-MFJ)
3-9-25, Ebisu, Shibuya-ku, Tokyo 150-0013
Accès : https://www.mfj.gr.jp/acces/
Tél. 81-3-5421-7641 / Fax 81-3-5421-7651
E-mail : contact@mfj.gr.jp

« De Tokyo à Paris à l’ESPACE DENSAN » du 2 octobre 2019 au 20 mars 2020

« ESPACE DENSAN » 8 bis rue Villedo 75001 PARIS
Tél. 01 40 26 66 70 – ouvert du lundi au samedi de 11h à 19h www.espacedensan.com
Maneki neko  DENSAN  bd2

Une nouvelle saison s’annonce à l’ESPACE DENSAN à compter du mois d’octobre 2019 !
Les créations de l’artisanat japonais d’excellence DENSAN exposées au « Japan Traditional Crafts Aoyama Square » à Tokyo arrivent à Paris pour une exposition-vente qui aura lieu de début octobre jusqu’à fin mars 2020 selon plusieurs thématiques.

Située dans le très sélect quartier d’Akasaka en plein cœur de Tokyo, cette galerie showroom est gérée par l’association DENSAN qui fut fondée en 1975 à l’initiative du METI (Ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie au Japon).

Le « Japan Traditional Crafts Aoyama Square » a comme particularité d’être le seul espace de l’archipel à rassembler dans un même lieu
les créations des artisans les plus qualifiés de toutes ses régions, soit plus de 6.000 objets artisanaux traditionnels officiellement reconnus et porteurs d’un label de qualité, provenant de 230 lieux différents à travers tout le Japon.

Une occasion unique de pouvoir découvrir tout à la fois les nombreuses catégories d’artisanats fabriqués à la main sur le territoire japonais à l’aide de matériaux naturels : céramique, porcelaine, laque, objets en bois, en bambou, en métal ou en verre, papier washi, tissus, poupées, matériel pour la calligraphie …

En 2018, ce sont 230 catégories d’objets qui ont été désignées par le METI en lien avec un programme gouvernemental pour la diffusion de l’artisanat local et régional à l’échelle mondiale.

Cette sélection opérée parmi plus d’un millier de groupes de produits selon des critères très stricts, représente l’excellence du patrimoine de l’artisanat traditionnel japonais.

Afin d’être officiellement désignés en tant qu’artisanat traditionnel japonais, tous les critères suivants doivent être obligatoirement remplis :
– Objets ayant une utilisation régulière dans la vie quotidienne.
- Objets fabriqués à la main.
- Objets fabriqués selon des techniques traditionnelles datant d’au moins 100 ans. – Matériaux utilisés inchangés depuis au moins 100 ans.
- Fabrication d’une certaine envergure régionale (impliquer 10 entreprises ou 30 personnes au minimum).

Il est vrai que depuis l’antiquité, l’archipel japonais a toujours connu une très forte présence d’artisans sur tout le territoire.
Chaque région détient une tradition bien particulière qui s’exprime à travers des objets, fruit de la transmission des techniques artisanales de génération en génération.
Malgré les changements de mode de vie, le rôle joué par ces objets porteurs de tradition reste encore intimement lié au quotidien des Japonais.
Depuis son ouverture à Paris en octobre 2016 à Paris, l’ESPACE DENSAN a eu pour mission de présenter la fine fleur du patrimoine artisanal nippon avec le privilège d’accueillir régulièrement des maîtres artisans venant de régions très diverses de l’archipel.

Leur présence a réjoui un public toujours très enthousiaste lors de conférences inédites et de workshops qu’ils ont menés, afin de faire découvrir et expérimenter leurs savoir- faire pluriséculaires qui mettent en lumière la beauté au quotidien par la délicatesse de leurs créations.
Pour cette nouvelle saison qui s’annonce, l’ESPACE DENSAN va présenter les créations artisanales venues en direct du « Japan Traditional Crafts Aoyama Square » de Tokyo, avec plusieurs thèmes qui vont se succéder d’octobre 2019 à mars 2020 :

– « Figures du Japon » / en octobre
- « Les objets du shodo ou l’écriture en beauté » / en novembre
-« L’artisanat japonais en fêtes » / en décembre
- « L’élégance nippone des arts de la table » / en janvier
- « Ao : le bleu dans l’artisanat japonais » / en février – mars

« Figures du Japon »
du 2 au 30 octobre 2019
ESPACE DENSAN
8 bis rue Villedo 75001 PARIS
Tél. 01 40 26 66 70 – ouvert du lundi au samedi de 11h à 19h www.espacedensan.com

Afin de débuter cette nouvelle saison DENSAN sous les meilleurs auspices, sa première exposition intitulée « Figures du Japon » est dédiée aux objets
d’artisanat qui portent bonheur dans la culture japonaise.
Parmi la sélection présentée durant le mois d’octobre, voici un choix de quelques objets artisanaux emblématiques porteurs de bons présages dans la vie quotidienne des habitants de l’archipel.

Au Japon, il existe de nombreux porte-bonheur ou « engimono », terme constitué de 2 idéogrammes : engi (le présage ) et mono ( l’objet). Issu du bouddhisme, engi qui signifie « coproduction conditionnée », est associé à la notion d’interdépendance.
Les Japonais considèrent que les bons présages leur portent bonheur et voient la réalisation de leurs souhaits, alors qu’au contraire les mauvais présages causent des choses néfastes.
Les porte-bonheur sont apparus afin d’attirer le bonheur ou chasser le malheur et cette manière de penser est solidement ancrée dans leurs croyances.
Depuis des siècles, ils confient leurs souhaits aux engimono, lors des changements de saison ou de moments spéciaux dans la vie, par exemple pour un mariage ou le jour d’un examen.
Ils peuvent être des amulettes, mais aussi des plats d’alimentation traditionnelle, des animaux, des plantes ou encore des motifs.
Même si les raisons de cette croyance restent floues, il semble que cette culture particulière ait évolué en s’imprégnant du shintoïsme, du bouddhisme et du taoïsme depuis l’époque ancienne.

Maneki-neko
– Artisanat « Seto sometsuke-yaki »
Maneki (inviter) et neko (chat) est l’un des porte-bonheur les plus populaires au Japon. Le chat à la patte droite levée apporte la fortune ou le bonheur et celui avec la patte gauche attire les clients et les passants.
L’histoire du maneki-neko qui remonte au 17e siècle (ère Edo), repose sur la légende la plus connue liée au temple de Gotoku-ji : de retour de la chasse au faucon, le seigneur Naotaka Ii de l’ancienne province de Shiga passait devant ce temple, lorsqu’il trouva un chat blanc qui lui fit des signes en levant les pattes, telle une invitation à y entrer. Intrigué, Naotaka y pénétra, alors que la foudre frappa l’endroit où il se tenait peu avant. Sauvé par le chat, Naotaka choisit le temple comme son bodaji (temple qui s’occupe des morts d’une famille) et en devint le bienfaiteur.
Ce maneki-neko, porteur du label DENSAN, est en céramique « Seto sometsuke-yaki » finement ornée de motifs bleus sur fond blanc, selon la technique du Sometsuke (peinture sur porcelaine) de Gosu (cobalt), provenant de la ville de Seto (préfecture d’Aichi).
Depuis le 11e siècle, la région de Seto qui comprend l’un des six fours historiques de l’archipel, se distingue par la créativité de sa céramique utilisant une vaste gamme de couvertes.
La technique du « Sometsuke de Gosu » qui prit son essor à la fin du 19e siècle, fut reconnue en tant qu’artisanat traditionnel en 1997.

Tengu
– Artisanat « Etchu-washi »Les céramiques qui y sont produites,
Le tengu est associé à la pratique ascète connue sous le nom de shugendo (tradition
spirituelle millénaire qui a précédé les différents bouddhismes japonais), il est souvent
représenté dans le costume de ses disciples, les yamabushi, qui vivaient dans les
montagnes.
De nos jours, toujours considéré comme une créature apportant la protection divine, il est vénéré dans certains temples bouddhistes comme le Takao-san Yakuo-in à Tokyo.
On le retrouve dans le théâtre japonais où la culture du masque est omniprésente depuis des siècles. Il est aussi vendu durant les matsuri ou ennichi (fêtes et festivals populaires traditionnels) durant lesquels on célèbre l’abondance des récoltes, on prie pour une meilleure santé et pour la paix dans la région ou encore pour vénérer les ancêtres.
Le tengu qui nous concerne ici est fabriqué en « Etchu-washi » dans la préfecture de Toyama; il remonte à l’ère Nara (710-794) et a été désigné comme artisanat traditionnel en 1988.
Son procédé de fabrication est semblable à celle des autres washi, papiers japonais traditionnels.
L’Etchu-washi est utilisé pour les shoji (paroi ou porte en washi) ou bien encore pour la restauration de biens culturels.
Il en existe 3 sortes : Gokayama, Yatsuo et Birudan qui représentent des noms de villes de la préfecture de Toyama. Chacun d’eux possède une particularité et une utilisation différente.
Par exemple, le Yatsuo-washi était spécialement employé pour l’emballage des médicaments, ce qui s’explique parce que la préfecture de Toyama était réputée pour la vente de médicaments dès le 17e siècle.

Kokeshi
– Artisanat « Miyagi dento kokeshi »
C’est au milieu de l’ère Edo (1700-1750) que les artisans du bois (ou kijishi) de la région de Tohoku ont commencé à fabriquer des kokeshi comme souvenirs pour les visiteurs qui se rendaient aux onsen (sources chaudes volcaniques) et les rapportaient comme cadeaux, notamment pour leurs enfants.
Dans la région de Tohoku, il existe 11 sortes de kokeshi traditionnelles, mais seules celles confectionnées dans la préfecture de Miyagi ont été désignées comme artisanat traditionnel par le METI en 1981, sous l’appellation « Miyagi dento kokeshi » (kokeshi traditionnelle de Miyagi).
Les « Miyagi dento kokeshi » se répartissent en 5 sortes dont les intitulés correspondent à des lieux où sont situés des onsen : Naruko kokeshi, Sakunami kokeshi, Togatta kokeshi, Yajiro kokeshi et Hijiori kokeshi.
Traditionnellement au Japon, les kokeshi sont décorées principalement à l’aide de la couleur rouge, une légende stipulant que le rouge aidait à éloigner la variole.
Les formes et les motifs sont différents selon les régions, en fonction des techniques de fabrication des kokeshi, transmises de génération en génération dans les familles de kijishi ou par leurs élèves.
La forme de la tête, du tronc, ainsi que les motifs sont des critères propres à chaque style de kokeshi. Par exemple, la particularité des « Naruko kokeshi » est de présenter une tête en forme d’œuf. Fabriquées en bois de cornouiller ou d’érable, les kokeshi sont peintes et décorées notamment de fleurs, puis cirées. En tant qu’engimono, elles sont censées apporter joie et santé aux enfants.

Shisa
– Artisanat « Tsuboya-yaki »
L’origine du shisa provient de la Chine et remonterait au 14e ou 15e siècle ; d’après une légende chinoise, cette créature qui ressemble à un lion, faisait office de gardien pour protéger les tombes des familles royales ou des nobles.
Transmis ensuite à Okinawa, le shisa (terme en dialecte local) avait pour mission de chasser le malheur et de protéger la maison.
Dans le reste du Japon où il est généralement présent dans les temples, il est appelé shishi.
A Okinawa, le shisa est utilisé à l’entrée des temples, sur le toit des châteaux, à l’entrée ou sur le coteau d’un village. Mais c’est dans les maisons, notamment sur le toit, qu’on le trouve le plus fréquemment.
Au début du 17e siècle (avant son rattachement au Japon en 1879), le royaume de Ryukyu (actuels archipel et préfecture d’Okinawa) invita des céramistes coréens venant de Satsuma (actuelle préfecture Kagoshima) pour développer la fabrication de la céramique.
En 1682 (durant l’ère Edo), les 3 fours d’origine ont été rassemblés à Naha dans un même quartier nommé « Tsuboya ».
Fabriqué dans la préfecture d’Okinawa, l’artisanat ici présenté se nomme « Tsuboya- yaki », il fut désigné comme artisanat traditionnel en 1976.
La céramique d’Okinawa se compose de 2 types : « Joyachi » et « Arayachi » Destiné aux objets du quotidien, le type « Joyachi » désigne la céramique avec émail cuite à environ 1.200 degrés, alors que le style « Arayachi », cuit sans émail à environ 1.000 degrés, est destiné à des jarres.
La majorité des créations en céramique « Tsuboya-yaki » sont de type « Joyachi ».

GIS : Lettre de Juillet – Août 2019 Le cas du philosophe japonais KUKI Shûzô

La philosophie au carrefour de l’individuel, du national et de l’universel. Le cas du philosophe japonais KUKI Shûzô (1888-1941)

par Simon Ebersolt, ATER à l’Inalco et co-responsable du Groupe d’étude de philosophie japonaise (IFRAE), spécialiste de philosophie et d’histoire intellectuelle japonaises. Sa thèse de doctorat soutenue en 2017 a été récompensée par la mention spéciale du Prix PSL-Humanités, le Prix Richelieu de la Chancellerie des Universités de Paris, le Prix Okamatsu de la Société française des études japonaises et le Prix Shibusawa-Claudel.

La philosophie japonaise moderne n’est ni une simple réception passive de la philosophie occidentale, ni un simple reflet exotique de traditions « spécifiquement japonaises » ou « orientales » exprimées au moyen de concepts occidentaux. Elle a plutôt été constituée par un dialogue constant et patient que des philosophes ont entretenu avec des communautés philosophiques concrètes, celles du Japon et de l’Europe. Étant donné les intenses échanges entre les philosophes japonais modernes et l’Europe philosophique, l’histoire de la philosophie japonaise est un domaine d’étude fécond qui vise un champ de tension entre d’une part, la prétention de la philosophie, notamment d’individus-philosophes, à l’universalité conceptuelle et, d’autre part, les contacts entre des communautés nationales auxquelles ces individus appartiennent et qui sont caractérisées par des langues et des histoires dynamiques. Il s’agit autrement dit d’un champ de tension entre individus, nations et universel.

De ce point de vue, le cas de Kuki Shûzô 九鬼周造 est passionnant. Ayant étudié au Japon à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, mais aussi en Europe pendant sept ans (1921-1928), il a évolué entre différentes communautés nationales (ses langues d’écriture, le japonais, l’allemand et le français, expriment sa dimension inter-nationale). Il a revendiqué une certaine spécificité japonaise dans La structure de l’iki (1930), mais aussi une universalité conceptuelle dans Le problème de la contingence (1935). Il ne s’est pas contenté d’assister à des cours de philosophes européens ou de dialoguer avec certains d’entre eux, notamment Bergson, Koyré, Sartre, Husserl et Heidegger (qui se remémorera ses souvenirs de Kuki dans « D’un entretien de la parole »). Kuku était également bien intégré dans le monde intellectuel européen. Il est intervenu en 1928 à la Décade de Pontigny, qui incarnait à l’époque une sorte de République des Lettres. Il a même publié la même année en français un recueil de ses interventions à Pontigny, les Propos sur le temps.

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Contact :
Céline Bénéjean, chargée de communication web : celine.benejean@cnrs.fr

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Événements d’artisanat japonais « DENSAN » du 18 juin au 30 septembre 2019

Voici les prochains événements d’artisanat japonais DENSAN liés à l’exposition « Savoir-faire intemporels de l’artisanat japonais d’excellence » qui a lieu du 18 juin au 30 septembre à l’ESPACE DENSAN – 8 bis rue Villedo Paris 1er.

L’accès aux événements est possible uniquement sur réservation par mail : rsvp@sasenis.com ou par tél. au 01 40 26 66 70.

Trois maîtres artisans viendront du Japon pour des conférences – démonstrations et des ateliers les 21, 22, 28 et 29 juin prochains pour faire connaître leurs savoir-faire qui ont perduré jusqu’à nos jours tout en s’adaptant à la vie actuelle.

< BEPPU TAKEZAIKU : Le jeune artisan prometteur Takayuki Shimizu qui a remporté de grands prix, animera une conférence sur la vannerie de bambou « Beppu Takezaiku », suivie d’un atelier pour la réalisation d’un panier ou de bijoux en bambou. – Vendredi 21 juin à 16h – conférence + workshop panier – Tarif 30 € (en espèces). – Vendredi 21 juin à 18h – conférence + workshop bijoux – Tarif 15 € (en espèces) – Samedi 22 juin à 14h – conférence + workshop panier – Tarif 30 € (en espèces). – Samedi 22 juin à 17h – conférence + démonstration d’une réalisation de vannerie – Mardi 25 juin de 12h à 18h30 – l’artisan réalisera des petites créations non stop (sans conférence) – entrée libre pour le public sans réservation < OWARI BUTSUGU : Le maître artisan Yasuyuki Iwata nous parlera de la fabrication du Sanbou, petite table pour poser les offrandes dans le shintoïsme, suivi de la démonstration d’une création, puis d’un atelier ludique afin de réaliser des dessous de verre ou des créations à l’aide de petites pièces de bois : plusieurs millions de combinaisons aux compositions personnalisées sont possibles. – Vendredi 28 juin à 16h – Tarif 6 € (en espèces). – Samedi 29 juin à 14h – Tarif 6 € (en espèces). < HATAKA-ORI : L’artisane Miki Miyajima présentera le Hakata-ori », tissage de luxe en soie, suivi d’un workshop avec l’essayage d’un Yukata (kimono d’été) orné d’une ceinture obi réalisée en Hakata-ori, immortalisé par une séance photo conduite par un photographe professionnel. – Vendredi 28 juin à 18h – Samedi 29 juin à 16h DÉTAILS sur les événements

– Takezaiku / Atelier Bamboo Craft Union :
Le « Takezaiku » ou vannerie de bambou remonte à l’époque Muromachi (1336-1573).
Beppu est une ville de l’île de Kyushu connue pour ses nombreux onsen (sources chaudes volcaniques), très fréquentés à l’époque d’Edo (1603-1868) pour leurs vertus curatives par les nombreux visiteurs qui se procuraient les articles des artisans du Beppu Takezaiku, devenu ainsi une industrie locale.
La fabrication du « Beppu Takezaiku » comprend une dizaine d’étapes et il existe plus de 200 sortes de tressages.
Takayuki Shimizu est le directeur de l’Association Beppu Takezaiku qui regroupe 40 artisans. Il a remporté un grand prix à New York et ses objets ont été exposés au Musée Hébert à Grenoble. Les créations de son maître Jin Morigami ont été présentées au Metropolitan Museum of Art à New York et au Musée du Quai Branly lors de la magnifique exposition « Fendre l’air » qui a eu lieu jusqu’à début avril à Paris.
Les objets confectionnés en vannerie de bambou présents à l’ESPACE DENSAN sont des paniers, corbeilles, bijoux et dessous de verres.

– Owari Butsugu / Atelier Iwata Sanbou :
Lié la fabrication d’objets rituels bouddhistes et shintoïstes, l’« Owari Butsugu » remonte au début de la période d’Edo (1600-1868) dans l’ancienne province d’Owari (actuelle préfecture d’Aichi) et s’est développé en tant qu’activité annexe chez les samouraïs de la classe inférieure.
Le « Sanbou » est l’une de ses techniques de fabrication traditionnelle transmise de génération en génération depuis le milieu de l’ère d’Edo (entre 1700-1750), qui utilise du bois de cyprès Kiso-hinoki âgé de 300 ans. Il désigne également une petite table pour poser les offrandes lors des cérémonies shintoïstes.
Créé en 1974, l’Atelier Iwata Sanbou qui comprend 11 personnes, est représenté par Yasuyuki Iwata (7e génération). Il fournit de célèbres temples shintoïstes, ainsi que l’agence impériale comme ce fut le cas à l’occasion de la récente cérémonie d’abdication précédant l’avènement de la nouvelle ère Reiwa.
Mises à part les petites tables Sanbou ornées de motifs de décoration, l’Atelier Iwata Sanbou propose également des rafraîchisseurs à vin, des plateaux
et des dessous de verre en bois de cyprès Kiso-hinoki, ainsi qu’un concept ludique appelé « Pachikumi » comprenant 12 petites traverses de bois
à assembler pour créer plusieurs millions de compositions personnalisées, telles que des dessous de verre ou de plats, ou autres créations de décoration.

– Hakata-ori / Atelier Miki Miyajima :
Le « Hakata-ori » est un tissage de soie, originaire de la ville de Hakata, située dans la préfecture de Fukuoka.
A l’époque de Kamakura (1185-1333), un commerçant de Hakata et un moine bouddhiste se sont rendus en Chine pour apprendre les techniques les plus en vogue à l’époque et en ont rapporté celle du Hakata-ori. Il devint populaire dans tout l’archipel durant l’époque d’Edo (1600-1868), car le seigneur Nagamasa Kuroda d’une ancienne province de Fukuoka l’offrait chaque année au Shogunat Tokugawa.
Considéré comme un tissage de luxe, il est apprécié pour ses qualités de finesse, souplesse et solidité idéale pour la création de « obi », les ceintures de kimonos japonais.
L’artisane Miki Miyajima fabrique le tissage Hakata-ori depuis une dizaine d’années. Elle a collaboré avec des designers notamment de Los Angeles, remporté un concours spécialisé au Japon et diffusé ses créations en Corée et aux USA.
La tisserande nous dévoilera les secrets de ses créations : obi (ceintures de kimonos), chemins de table, pochettes.

L’accès aux événements est possible uniquement sur réservation par mail : rsvp@sasenis.com ou par tél. au 01 40 26 66 70.

De Renault à Tokyo : les tribulations d’un entrepreneur français dans l’Archipel nippon

Livre jmlisnerDe Renault à Tokyo : Les tribulations d’un entrepreneur français dans l’Archipel nippon

Un livre de Jean-Marc Lisner, aux éditions Blue Lettuce Publishing

Jean-Marc Lisner, un vétéran du Japon vient de publier un livre.

« C’était il y a 33 ans. La France me paraissait déjà malade, et mon travail, chez Renault, sans avenir… Une envie, soudaine, me prit de partir. Ce fut la Sibérie, en train, et le Japon, tout au bout… comme un rêve.
Il fallait que je le réalise. Abandonnant définitivement la régie, ma R5 (mon seul bien à l’époque) et mes certitudes vacillantes, je m’installai là-bas, à Osaka d’abord, puis à Tokyo.
J’y multipliai les aventures et boulots en tous genres, : professeur d’anglais, barman, importateur de meubles… Je m’y mariai, même, avec Mié, ma chère épouse, qui me donnera trois enfants, maintenant grands.
Le Japon était alors en pleine Bulle. Cette période de frénésie économique se mua bientôt en crise. C’est pourtant lors de ce mauvais tournant que je montai mon entreprise, Style France, avec laquelle je vendis la décoration et l’art de vivre à la française dans toutes les grandes villes du Japon.
Je dirige aujourd’hui la filiale nippone du plus grand producteur de vin français, le groupe Castel.
Style France hier, Castel à présent… Je suis devenu un pont entre mes cultures natale et d’adoption.… »

Pays aux traditions millénaires, le Japon vient d’entrer dans une nouvelle ère impériale, Reiwa : « la Vénérable Harmonie ». Est-ce la pensée Zen ? l’harmonie au Japon s’accomode fort bien de la contradiction ! Pays vieillissant, il n’en accueillera pas moins cet automne la Coupe du monde de rugby et l’an prochain les Jeux Olympiques. En quête perpétuelle d’efficience, l’imprévu le désempare : Fukushima en 2011. Sa justice fonctionne, mais sur la base de règles d’un autre âge : Carlos Ghosn aujourd’hui. La déflation de son économie semble perpétuelle mais ses grandes entreprises rayonnent dans le monde entier et restent, pour beaucoup, des modèles enviés.

Ces paradoxes, Jean-Marc Liner, diplômé en économie de la Sorbonne et de Dauphine, a appris à les connaître et à les maîtriser. Dans son livre, De Renault à Tokyo — les tribulations d’un entrepreneur français dans l’Archipel nippon, il évoque son riche parcours au Japon, décrivant notamment en fin connaisseur les grands magasins du pays ou le marché du vin. Il y distille également ses analyses sur la politique ou les problèmes de la société japonaise, et prodigue ses conseils — tout en mettant en garde : « il n’y a pas de truc ! » — pour réussir au Japon.

En vente sur Amazon : https://www.amazon.fr/
Prix : 16.88 €.

Contacts :
Jean-Marc Lisner : lisner@casteljapan.co.jp
François Boucher (Blue Lettuce Publishing) : boucherfran2000@yahoo.fr