Alain Walter est un éminent japonologue et comparatiste littéraire français, reconnu pour ses travaux approfondis sur la littérature japonaise classique et sa capacité à en restituer la richesse au public francophone. Professeur de littérature comparée à l’Université Michel-de-Montaigne-Bordeaux III, il s’est spécialisé dans l’étude des textes poétiques et narratifs du Japon ancien, en particulier ceux de l’époque d’Edo.
Œuvre majeure : Érotique du Japon classique
Parmi ses contributions les plus notables figure l’ouvrage Érotique du Japon classique, publié en 1994 dans la collection « Bibliothèque des Idées » chez Gallimard. Dans ce livre, Alain Walter explore les représentations littéraires de l’amour et de l’érotisme au Japon, en se concentrant sur deux périodes clés : l’époque de Heian (794-1192) et l’époque d’Edo (1603-1867). Il met en lumière la continuité esthétique et philosophique entre les amours aristocratiques et la galanterie bourgeoise, soulignant l’influence de la perception bouddhiste du monde sur le comportement érotique des anciens Japonais, ce qui confère à leur littérature amoureuse une tonalité spécifique, mélancolique, résignée et évanescente.
Traductions et études sur Bashō
Alain Walter est également reconnu pour ses traductions et analyses approfondies des œuvres de Matsuo Bashō, maître du haïku du XVIIe siècle. Il a traduit plusieurs journaux de voyage de Bashō aux éditions William Blake & Co., tels que L’Étroit chemin du fond (Oku no hosomichi), Mes os blancs sur la lande (Nozarashi kikō), Le Carnet de la hotte (Oi no kobumi), Notes d’un voyage à Sarashina (Sarashina kikō), et Pèlerinage à Kashima, l’île-aux-daims (Kashima mōde).
Cette année 2025 sortiront encore Notes de l’Ermitage-d’Illusion (Genjû-an no ki, éd. Féret) et Journal de Saga, (éd. Féret) écrit dans la Villa-où-Tombent-les-Kakis (Saga nikki, éd. Féret) . Ces traductions sont accompagnées d’introductions détaillées, de notes explicatives et de commentaires qui contextualisent les textes, offrant ainsi une compréhension approfondie de la poésie de Bashō et de son époque.
Autres contributions
Outre ses travaux sur Bashō, Alain Walter a également publié L’Extrême chemin (éd. Picquier), un roman historique se déroulant dans le Japon du XVIIe siècle, qui explore les conflits philosophiques et politiques entre les missionnaires jésuites et les penseurs bouddhistes et confucéens de l’époque d’Edo. Ce roman illustre sa capacité à mêler érudition et narration pour rendre accessible la complexité de la culture japonaise.
Par ses traductions rigoureuses et ses analyses éclairantes, Alain Walter a grandement contribué à la diffusion et à la compréhension de la littérature japonaise classique dans le monde francophone, offrant aux lecteurs une passerelle précieuse vers une culture riche et subtile.
Catégorie : Culture japonaise
JAPON pluriel : actes des colloques de la SFEJ
Retrouvez les carnets de la Société française des études japonaises (SFEJ) en ligne :
https://sfej.hypotheses.org/category/japon-pluriel
De nombreux podcasts sur le Japon y sont présentés.
Voir aussi le compte Twitter de la SFEJ :
https://x.com/SFEJ_officiel
Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise : événements de novembre 2024
Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (Umifre 19, MEAE-CNRS)
Novembre 2024
L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter à ses prochains événements.
Voir les détails après la liste ci-dessous.
Vendredi 1er novembre / 10h – 18h : Journée francophone de la Recherche 2024 (JFR 2024)
Vendredi 8 novembre / 18 h – 20 h : La floraison des études françaises dans le Japon des années 1920-1930
Vendredi 15 (14h – 20h) & samedi 16 novembre (10h – 17h45) : Quarante ans d’études japonaises, et maintenant ?
Mardi 19 novembre / 18 h – 20 h : Le sens actuel des classiques de l’Antiquité :
la mythologie grecque et le Kojiki
Mardi 26 novembre / 18h – 20h : Hikikomori en lutte : occupation de l’espace public et activisme social d’un organisme d’accompagnement de personnes hikikomori
Journée francophone de la Recherche 2024 (JFR 2024)
vendredi 1er novembre / 10h – 18h
auditorium, galerie, en ligne / colloque / en français sans traduction
Sciencescope – l’Association des étudiants et chercheurs francophones au Japon, l’Ambassade de France au Japon (SST et SC/IFJ), l’Institut français de recherche sur le Japon (MFJ-IFRJ, UMIFRE 19 MEAE-CNRS) et le Bureau de Tokyo du CNRS Asie du Nord-Est organisent la Journée francophone de la Recherche 2024 (JFR 2024) le vendredi 1er novembre à la Maison franco-japonaise de Tokyo.
Depuis 1997, cette rencontre annuelle réunit la communauté de chercheurs et étudiants francophones établis au Japon, toutes disciplines et toutes nationalités confondues. L’objectif de la JFR est de permettre aux chercheurs, étudiants, doctorants, ingénieurs, institutionnels, représentants d’entreprises ou toute personne intéressée de se rencontrer et d’échanger sur leurs activités au Japon.
La participation est libre, gratuite, ouverte et accessible à tous, mais l’inscription est obligatoire via le formulaire en ligne (date limite des inscriptions mercredi 30 octobre).
Cette année, la JFR fêtera les 50 ans de coopérations scientifiques franco-japonaises avec les présentations orales dans l’auditorium et des posters dans la galerie de la Maison franco-japonaise. Un pot convivial sera également offert en fin de journée. Nous vous attendons donc nombreux pour célébrer cet anniversaire.
Organisation : Sciencescope – Association des étudiants et chercheurs francophones au Japon
Soutien, coopération : ambassade de France au Japon, CNRS, IFRJ-MFJ
Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/11/01/2024-11-01_jfr2024/
La floraison des études françaises dans le Japon des années 1920-1930
vendredi 8 novembre / 18h – 20h
salle 601 / conférence / en français avec traduction consécutive
Conférencier : Emmanuel LOZERAND (Inalco – IFRAE)
Le goût japonais pour la littérature française s’est véritablement affirmé à l’ère Taishō. Toute une génération d’étudiants, de professeurs, de traducteurs, et de lecteurs, est alors apparue, en l’espace de quelques années.
La présente conférence a pour objectif de décrire cette floraison, mais aussi de chercher à en comprendre les causes. Elles tiennent essentiellement à la nouvelle donne politico-diplomatique issue de la première guerre mondiale, ainsi qu’aux mutations culturelles du Japon des années 1920-1930, en proie à l’idéal de la Bildung / kyōyō.
Modérateur : Thomas GARCIN (IFRJ-MFJ)
Organisation : IFRJ-MFJ
Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/11/08/2024-11-8_floraison_des_etudes/index.php
Colloque franco-japonais à l’occasion du centenaire de la Maison franco-japonaise
Quarante ans d’études japonaises, et maintenant ?
vendredi 15 & samedi 16 novembre
vendredi 15 : 14h – 20h
samedi 16 : 10h – 17h45
auditorium / colloque / en français et en japonais avec traduction
Du 8 au 13 octobre 1979, la Maison franco-japonaise organisa au Collège de France ce qui fut sans doute le premier colloque consacré aux études japonaises dans l’Hexagone. Le titre et le sous-titre de cette manifestation – « Le Japon vu depuis la France, les études japonaises en France » – indiquaient un changement d’approche. Regardé « depuis la France », le Japon n’était plus envisagé comme un ensemble immuable qui aurait préexisté au regard instable et subjectif de celui qui le contemple. Le syntagme « études japonaises » avait aussi ses sous-entendus : il révélait un horizon de refus, « ce qu’il était convenu d’appeler traditionnellement la « japonologie » », discipline dont l’appellation même trahissait les défauts d’une approche holistique, penchée presque exclusivement sur l’histoire ancienne, et parfois fantasmée, de l’archipel. Les organisateurs s’en expliquaient d’ailleurs à demi-mot dans leur introduction, en définissant les « études japonaises » comme une « visée scientifique » qui se proposait « en particulier de cerner les faits contemporains ». À cette fin, « l’absolue nécessité » était de former de nouvelles cohortes de spécialistes maîtrisant véritablement la langue japonaise et capables ainsi de saisir la complexité de la civilisation japonaise, « dans sa profondeur et dans sa réalité ».
Plus de quarante ans se sont écoulés depuis ce premier colloque et les études japonaises ont indéniablement atteint quelques-uns des objectifs évoqués dans les murs du Collège de France en octobre 1979 : le Japon contemporain est aujourd’hui plus largement étudié que le Japon ancien et la rigueur méthodologique, comme la maîtrise linguistique, sont posées comme des prérequis indispensables à tout travail de recherche sur le Japon. Néanmoins, les défis des études japonaises en France sont encore nombreux. L’objectif de ce colloque sera non seulement de tirer le bilan des quarante dernières années mais aussi d’analyser, dans le cadre d’un dialogue franco-japonais, les nombreux domaines que les chercheurs en études japonaises doivent encore investir et explorer. Il s’agira, plus largement, de redéfinir les « études japonaises » d’un point de vue épistémologique ou méthodologique dans le cadre plus large d’une réflexion sur les spécificités des études aréales.
Intervenants : Emmanuel LOZERAND (Inalco), Cécile SAKAI (professeure émérite, univ. Paris-Cité), Christine LÉVY (maîtresse de conférences honoraire, univ. Bordeaux Montaigne), César CASTELLVI (univ. Paris-Cité), Antonin BECHLER (univ. de Strasbourg/IFRJ-MFJ), Pierre-François SOUYRI (professeur retraité, univ. de Genève), Thomas GARCIN (univ. Paris-Cité/IFRJ-MFJ), Valérie GELÉZEAU (EHESS, CNRS/IFRJ-MFJ), Sophie HOUDART (CNRS/IFRJ-MFJ), Raphaël LANGUILLON (IFRJ-MFJ), Michael LUCKEN (Inalco/IUF), Mathieu CAPEL (univ. de Tokyo), Jean-Noël ROBERT (professeur émérite, Collège de France), Nicolas FIÉVÉ (EFEO), Christophe MARQUET (EFEO), Delphine VOMSCHEID (IFRJ-MFJ), Bernard FAURE (professeur émérite, univ. Columbia), Philippe BORGEAUD (professeur honoraire, univ. de Genève), Sophie BASCH (Sorbonne université/IUF), Nobumi IYANAGA (ancien représentant du Centre Tokyo de l’EFEO), Katsumi FUJIWARA (professeur émérite, univ. de Tokyo), Yoshikazu NAKAJI (vice-président de la FMFJ, professeur émérite, univ. de Tokyo), Atsushi MIURA (professeur émérite, univ. de Tokyo/directeur du musée Ōhara), Ryūichi NARITA (professeur émérite, univ. féminine du Japon), Chikako HIRANO (univ. Musashi), Nao SAWADA (univ. Rikkyo)
Organisation : IFRJ-MFJ
Coopération : Fondation Maison franco-japonaise
Partenaires : Crédit Agricole CIB Japan, Toshiba International Foundation, Fondation de France
Patronage : Fondation du Japon
Inscription & programme détaillé :
– vendredi 15 : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/11/15/2024-11-15_colloque_etudes_jap/index.php
– samedi 16 : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/11/16/2024-11-16_colloque_etudes_jap/index.php
Grand débat d’automne : Le sens actuel des classiques de l’Antiquité
La mythologie grecque et le Kojiki
mardi 19 novembre / 18h – 20h
auditorium / conférence-débat / en français et en japonais avec traduction
Conférenciers : Philippe BORGEAUD (professeur honoraire, univ. de Genève), Natsuki IKEZAWA (écrivain)
Les récits mythiques constituent une part majeure de la littérature narrative ancienne, tant en Orient qu’en Occident. L’histoire du commencement du monde et de la création d’un peuple mettent en vedette des dieux et des héros surhumains : les éléments surnaturels et magiques y sont omniprésents. Les mythes décriés par la pensée scientifique moderne ont été revisités pour leur fécondité par la nouvelle psychologie et l’anthropologie culturelle du XXᵉ siècle. Le symbolisme archétypal des mythes a également été une source d’inspiration inépuisable pour l’art et la littérature à travers les âges. Philippe Borgeau, connu pour ses recherches sur la mythologie grecque et l’histoire des religions, et l’écrivain Natsuki Ikezawa, qui a traduit le Kojiki en japonais moderne, exploreront le sens actuel des classiques de l’Antiquité, animés par Kiichirô Itsumi, spécialiste de la littérature classique occidentale.
Modérateur : Kiichirô ITSUMI (professeur émérite, univ. de Tokyo)
Organisation : Fondation MFJ, IFRJ-MFJ
Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/11/19/2024-11-19_grand_debat_automne/index.php
Hikikomori en lutte : occupation de l’espace public et activisme social d’un organisme d’accompagnement de personnes hikikomori
mardi 26 novembre / 18h – 20h
salle 601 & en ligne / séminaire doctoral / フランス語(通訳なし)
Conférencier : Tanguy VIRIN (Lesc UMR 7186 – univ. Paris Nanterre)
La question du hikikomori (retrait social) traverse depuis près de 30 ans l’archipel japonais, constituant pour les pouvoirs publics et les familles un problème relatif au lien social et à la (re)production de la société. Face à cet apparent nouveau défi social et de santé publique, des travaux en psychologie, psychiatrie et sciences sociales se sont attachés à analyser et définir les tenants de cette conduite particulière de repli au domicile, tout en proposant et médiatisant des stratégies de prise en charge. Toujours est-il toutefois que la compréhension et le soin des cas de hikikomori varient selon l’interprétation sociale et politique de ce phénomène, ainsi que des moyens matériels disponibles aux acteurs du soin.
À partir d’une enquête ethnographique en cours dans la préfecture d’Osaka auprès d’un organisme à but non lucratif accompagnant des personnes hikikomori et leurs proches en leur offrant des lieux d’accueil et d’expression, l’objet de mon intervention sera d’analyser la lecture proposée par ce collectif du hikikomori, croisant une critique radicalement de gauche de la société japonaise avec un héritage antipsychiatrique.
Modérateurs : Sania CARBONE (Inalco, IFRAE), Étienne MARQ (CRCAO)
Organisation : IFRJ-MFJ
Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/11/26/2024-11-26_seminaire_doctoral_/
Renseignements : contact@mfj.gr.jp
Diffusion sur Zoom
Certains de nos événements sont retransmis sur la plateforme Zoom. Un e-mail d’invitation sera envoyé à l’adresse indiquée lors de votre inscription, avec un identifiant et un mot de passe.
L’accès à ces manifestations est libre et gratuit (sauf mention contraire). Merci de vous inscrire sur la page Agenda de notre site web : https://www.mfj.gr.jp/agenda
Diffusé par :
Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (IFRJ-MFJ)
© 2024, IFRJ-MFJ
20 ateliers du mercredi 20 au samedi 23 novembre : Salon Idées Japon 2024
Ateliers-création : Kintsugi (Takako Hirano), Tenkoku/sceau (Miki Kubo),
Origami (Audrey Frénois), Ikebana (Yuko Durand), Dessin manga
(Sana & Shizuka), Sumi-e (Liliane Borodine), Kokedama (Adrien Bénard),
Tsumamizaiku (Naoko Noguchi), Broderie Kogin-Zashi et Kumihimo
(Akiyo Kajiwara), Serpent en tissu (Kaoru Diop), Sac en tissu (Junko Fukuda).
Atelier-culinaire : La magie du Koji (La Kura de Bourgogne)
Pour le détail, merci de visiter
www.ideesjapon.com/atelier-2024/
EXPO-VENTE
Idées cadeaux de style japonais
4 jours d’exposition-vente en présence de 45 créateurs,
artistes et spécialistes franco-japonais,
pour trouver des idées cadeaux de Noël de style japonais.
Accessoires, art, bijoux, céramique, décoration, papiers, livres,
tissus et kimonos, thé, saké, miso, pâtisserie …
Du mercredi 20 au samedi 23 novembre, 11 h 30 – 19 h
Espace Cinko : 12-18, passage Choiseul, Paris 2e
au rez-de-chaussée (200 m2) et au niveau -1 (100 m2)
(Métro : Pyramides / Quatre-Septembre)
Journal Idées Japon
AUTOMNE 2024
DANS CE NUMÉRO:
– Actualités
– Le Japon : source d’inspiration artistique
Onze artistes et illustrateurs qui, chacun à leur manière,
trouvent l’origine de leur inspiration au pays du Soleil-Levant…
– Carnet d’adresses « Shopping »
Suivez la page Instagram
www.instagram.com/ideesjapon/
Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise : événements d’octobre 2024
Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (Umifre 19, MEAE-CNRS) octobre 2024
L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter à ses prochains événements.
Vendredi 11 octobre / 18 h – 20 h : Notre-Dame de Paris : une cathédrale de données numériques et connaissances pluridisciplinaires pour les sciences du patrimoine
Vendredi 18 octobre / 18 h – 20 h : Bouddhisme et neurosciences : où en est le dialogue ?
Mardi 22 octobre / 18 h – 20 h : Fortune et infortune de Rimbaud au Japon
Vendredi 25 octobre / 18 h – 20 h : Transmettre et se préparer en situation d’incertitudes
Mardi 29 octobre / 18h – 20h : Ethnographie des vendeurs de rue du département de Hyōgo : entre méthodologie prévue et réalité du terrain
__________
Notre-Dame de Paris : une cathédrale de données numériques et connaissances pluridisciplinaires pour les sciences du patrimoine
vendredi 11 octobre / 18 h – 20 h
auditorium / conférence / en français avec traduction simultanée
Conférencier : Livio DE LUCA (CNRS)
La recherche sur le patrimoine transforme l’interaction entre objets matériels et études multidisciplinaires en un vecteur de production de savoirs collectifs. Notre démarche innovante en matière de modélisation computationnelle et de numérisation tire parti du chantier scientifique de Notre-Dame de Paris, mobilisant des spécialistes de divers domaines (archéologie, anthropologie, architecture, histoire, chimie, physique, informatique) pour élaborer un corpus de données reflétant les pratiques scientifiques actuelles dans l’étude du patrimoine à l’ère numérique. Nous aspirons à transcender la simple numérisation de l’objet physique pour embrasser la connaissance approfondie de celui-ci, examinant comment les caractéristiques de l’objet matériel et les savoirs qui y sont associés se nourrissent mutuellement à travers le prisme de la recherche.
Modératrice : Delphine VOMSCHEID (IFRJ-MFJ)
Organisation : IFRJ-MFJ
Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/10/11/2024-10-11_notre_dame_de_paris/index.php
Bouddhisme et neurosciences : où en est le dialogue ?
vendredi 18 octobre / 18h – 20h
auditorium / conférence / en français avec traduction simultanée
Conférencier : Bernard FAURE (professeur émérite, univ. Columbia)
Comme le montre un livre récemment traduit en français, Le bouddhisme et la science, de Donald Lopez Jr., la question de la compatibilité du bouddhisme et de la science a été soulevée dès la fin du XIXᵉ siècle. Depuis lors, les interlocuteurs du soi-disant « dialogue » entre bouddhisme et science ont changé à diverses reprises, mais les arguments avancés des deux côtés sont restés pour l’essentiel les mêmes. Du côté bouddhique, à partir des années 1980, le bouddhisme tibétain a remplacé le Zen comme interlocuteur principal du côté bouddhique. Mais pour devenir « compatible » avec la science, les diverses tendances du bouddhisme ont dû éliminer de leur discours des pans entiers de la doctrine traditionnelle. Du côté des sciences, l’émergence des neurosciences comme discours de référence a également conduit à d’importants changements. Certes, les neurosciences s’inscrivent dans la continuité des sciences biologiques, mais le fait qu’elles se préoccupent tout particulièrement du cerveau leur a donné un droit de regard sur ce qui était jusque-là une chasse gardée du bouddhisme — l’esprit.
Dans sa version moderniste, le bouddhisme est en voie d’être naturalisé et intégré dans le discours physicaliste et hédoniste de la société néocapitaliste sous la forme d’une « spiritualité du bonheur ». Il importe donc de se demander quelle peut être sa place dans le Brave New World qui s’annonce avec l’essor foudroyant de l’IA, et dont le visionnaire Aldous Huxley avait déjà eu le pressentiment il y a presque un siècle. On cherchera donc à identifier certaines des questions urgentes auxquelles sont confrontés les bouddhistes à l’ère de l’Anthropocène, qu’Amitav Gosh décrit à juste titre comme l’époque du Grand Dérangement.
Modérateur : Antonin BECHLER (IFRJ-MFJ)
Organisation : IFRJ-MFJ
Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/10/18/2024-10-18_bouddhisme_et_neuro/index.php
Fortune et infortune de Rimbaud au Japon
mardi 22 octobre / 18h – 20h
auditorium / conférence / en japonais avec traduction simultanée
Conférencier : Yoshikazu NAKAJI (vice-président de la FMFJ, prof. émérite de l’univ. de Tokyo)
Parmi les poètes français modernes introduits au Japon depuis le début du siècle dernier, le cas de Rimbaud est unique dans la mesure où les premières traductions majeures de ses œuvres n’ont pas été réalisées par des soi-disant spécialistes de littérature française, mais par Kobayashi Hidéo (pour les œuvres en prose), qui sera plus tard considéré comme le fondateur de la critique littéraire moderne au Japon, et Nakahara Chūya (pour les vers), l’un des poètes lyriques les plus importants de la première moitié du XXᵉ siècle. Leurs traductions des œuvres de Rimbaud étaient tellement assimilées à leur langue, sans traces de traduction, qu’on pouvait les confondre avec leurs propres créations. Elles se sont vite ancrées dans le climat de la langue japonaise, parallèlement à la notoriété croissante des traducteurs. Rimbaud a certainement eu la chance d’avoir ces traducteurs. Leurs traductions, qui datent des années 1930, et figurent toutes deux aujourd’hui dans la collection « Iwanami Bunko », continuent d’être les traductions de Rimbaud que la majorité des jeunes lecteurs choisissent, en dépit des nouvelles traductions publiées coup sur coup après la seconde guerre mondiale. Leur popularité si durable provient avant tout de la création d’un ton qui épouse la voix de Rimbaud.
D’un autre côté, du point de vue actuel, 90 ans après leur publication, ces traductions présentent de sérieuses lacunes, tant en terme de compréhension de Rimbaud que de précision linguistique. Il serait plus approprié de considérer ces traductions comme des œuvres de Kobayashi et de Nakahara basées sur Rimbaud plutôt que comme des traductions proprement dites de Rimbaud. Le malheur de Rimbaud au Japon est que les jeunes lecteurs se sont longtemps attachés ou fixés sur des traductions d’auteurs connus qui, tout en possédant un attrait stylistique distinctif, s’écartent du message du texte original ou le déforment, rendant difficile la réalisation d’une lecture conforme à l’intention de l’auteur (qui elle-même est souvent difficile à deviner).
La contribution de Kobayashi et Nakahara en tant que pionniers de l’introduction de Rimbaud au Japon doit être dûment reconnue. Cependant, il est grand temps de mettre fin à l’irresponsabilité qui consiste à donner aux nouveaux lecteurs l’illusion que « c’est du Rimbaud ». En tenant également compte du travail des traducteurs après Kobayashi et Nakahara, et sur la base d’une relativisation historique, cette conférence tentera d’explorer la façon dont la réception de Rimbaud devrait désormais se faire, du triple point de vue du traducteur, du lecteur et de l’éditeur.
Discutant : Kazuki HAMANAGA (univ. de Tokyo)
Modérateur : Thomas GARCIN (IFRJ-MFJ)
Organisation : IFRJ-MFJ
Coopération : Fondation MFJ
Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/10/22/2024-10-22_rimbaud/index.php
Transmettre et se préparer en situation d’incertitudes
— conférence de clôture d’un séjour de recherche à la MFJ —
vendredi 25 octobre / 18h – 20h
salle 601 / conférence / en français avec traduction consécutive
Conférencière : Sophie HOUDART (IFRJ-MFJ)
Venue au Japon pour un projet portant sur la notion de « retour d’expérience », j’ai cherché à comprendre ce qui s’apprend et se transmet d’une catastrophe. En prenant pour point de départ la recherche menée depuis 2011 sur la Grande catastrophe du Tōhoku, j’ai élargi considérablement, durant cette année, le champ de mes observations : à Rokkasho-mura, dans cette région du nord du Japon qui connaît aujourd’hui la plus forte concentration d’infrastructures énergétiques du pays ; dans la ville même d’Aomori, où ont lieu les séances d’un procès engagé il y a plus de trente ans par une association luttant contre le démarrage d’une usine de retraitement des déchets radioactifs ; à Hokkaido, sur les sites à l’étude pour le stockage définitif des déchets radioactifs de haute activité — autant de territoires où aucune catastrophe n’est encore advenue mais dont la configuration même est déterminée par sa possibilité, son anticipation, sa préparation. Pour travailler dans cet écart entre ce qui est arrivé, ce dont on fait leçon et ce contre quoi on se prépare, j’ai choisi de décaler radicalement la perspective : il sera ainsi question, aussi, de la marche longue que j’ai réalisée le long du Michinoku Coastal Trail, sentier de randonnée inauguré en 2014 et destiné tout à la fois à commémorer l’évènement catastrophique de 2011, à marquer les quelques mille kilomètres de la côte Pacifique touchée par le tsunami, et à inscrire durablement, dans le corps de ceux qui en font l’expérience, la mémoire de ce qui est arrivé de façon à éviter que cela ne se reproduise à nouveau.
Modérateur : Thomas GARCIN (IFRJ-MFJ)
Organisation : IFRJ-MFJ
Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/10/25/2024-10-25_sophie_houdart/index.php
Ethnographie des vendeurs de rue du département de Hyōgo : entre méthodologie prévue et réalité du terrain
mardi 29 octobre / 18h – 20h
salle 601 & en ligne / séminaire doctoral / en français sans traduction
Conférencière : Lucie MIZZI (univ. Paul-Valéry Montpellier 3 – UMR SENS)
La corporation des marchands ambulants tekiya joue depuis son émergence au XVIIᵉ siècle un rôle important dans la structuration du commerce rural et urbain japonais. En particulier lors des 100 000 à 300 000 fêtes démonifuges et propitiatoires matsuri organisées chaque année dans l’archipel. Ce rôle apparaît d’autant plus paradoxal que les tekiya incarnent dans le système japonais de représentations la figure par excellence de la marginalité, de la déviance, du désordre et de la souillure. À ce titre, ils sont assimilés à la pègre yakuza, dont ils sont également les ancêtres, dans la plupart des travaux scientifiques.
À travers l’étude des échanges marchands, des formes d’organisation et de sociabilité de cette corporation, mon étude a pour but de résorber ce paradoxe et de questionner la marginalité sociale de ces vendeurs de rue en analysant les modalités d’interaction des tekiya avec les différentes catégories d’agents qui composent l’espace socio-économique et politique contemporain dans lequel ils évoluent. D’abord en précisant la fonction économique qui leur était traditionnellement reconnue en matière d’organisation de l’espace commercial des fêtes matsuri. Ensuite, en mesurant les conséquences d’un certain nombre de changements récents (processus de sédentarisation, concurrence croissante de nouveaux acteurs du commerce ambulant, loi « antigang », restrictions de déplacement liées à la Covid-19) sur leurs activités, leur organisation interne, leurs stratégies relationnelles, leur présentation de soi et leur image.
Modérateur : Étienne MARQ (CRCAO)
Organisation : IFRJ-MFJ
Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/10/29/2024-10-29_seminaire_doctoral_/index.php
_____________________________
Renseignements : contact@mfj.gr.jp
Diffusion sur Zoom
Certains de nos événements sont retransmis sur la plateforme Zoom. Un e-mail d’invitation sera envoyé à l’adresse indiquée lors de votre inscription, avec un identifiant et un mot de passe.
L’accès à ces manifestations est libre et gratuit (sauf mention contraire). Merci de vous inscrire sur la page Agenda de notre site web : https://www.mfj.gr.jp/agenda .
Diffusé par :
Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (IFRJ-MFJ)
© 2024, IFRJ-MFJ
Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise : événements de juillet 2024
Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (Umifre 19, MEAE-CNRS)
juillet 2024
L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter à ses prochains événements. (détails ci-dessous)
Vendredi 12 juillet / 18 h – 20 h : Poèmes chinois et japonais : les langues de Nara
Mardi 16 juillet / 18 h – 20 h : L’impact réciproque de la motivation et des émotions dans l’apprentissage du français en contexte universitaire au Japon
Jeudi 18 juillet / 18 h – 20 h : Restituer numériquement le patrimoine : Notre-Dame de Paris en images
Vendredi 26 juillet / 18 h – 20 h : La critique des médias comme stratégie éditoriale : une forme de « médiactivisme » à la japonaise ?
Conférence du lauréat du prix Shibusawa-Claudel (volet français), 40e édition
Poèmes chinois et japonais : les langues de Nara
vendredi 12 juillet / 18 h – 20 h
auditorium / conférence / avec traduction simultanée
Conférencier : Arthur DEFRANCE (EPHE, CRCAO)
L’époque de Nara est l’époque où naît le premier grand recueil de poésie japonaise, le Man’yо̄shū, et le premier recueil de poésie chinoise, le Kaifūsо̄. Nous voulons tâcher de les comprendre dans un système plus général, celui de l’espace des langues parlées et écrites dans le monde de Nara et poser la question de la sociologie de ces langues et de leur symbolique.
Modérateurs : Yoshikazu NAKAJI (vice-président de la FMFJ, prof. émérite de l’univ. de Tokyo), Thomas GARCIN (IFRJ-MFJ)
Organisation : IFRJ-MFJ
Partenaires : Shibusawa Eiichi Memorial Foundation, univ. Teikyō
Coopération : Fondation MFJ, Fondation France-Japon de l’École des hautes études en sciences sociales
Parrainage : ambassade de France au Japon, journal Yomiuri
Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/07/12/2024-07-12_prix_shibusawa_clau/index.php
L’impact réciproque de la motivation et des émotions dans l’apprentissage du français en contexte universitaire au Japon
mardi 16 juillet / 18h – 20h
salle 601 & en ligne / séminaire doctoral / en français sans traduction
Conférencier : Nicolas GUG (univ. Grenoble Alpes, LIDILEM)
Notre recherche doctorale interroge l’impact réciproque de la motivation et des émotions positives et négatives sur l’apprentissage du français langue étrangère en contexte académique japonais en première année de licence. Ce sont les conditions d’émergence de ce lien entre la motivation et les émotions positives et négatives (c’est-à-dire leurs bénéfices ou leurs préjudices sur l’apprentissage du français langue étrangère) auprès d’apprenants japonais de français de niveau CECRL cible A1 à A2 en première année de licence en contexte académique que souhaitons interroger en mettant en lumière les processus par lesquels les attitudes des apprenants, leur motivation et leurs émotions sont stimulées au travers d’activités pédagogiques pratiquées en situation d’interaction didactique. Autrement dit, notre recherche vise à comprendre les possibles leviers pédagogiques pouvant encourager un enseignement propice au développement de la motivation à l’apprentissage d’une langue étrangère et voir comment le développement des émotions, positives ou négatives, peut conduire à une augmentation ou une diminution de la motivation des apprenants de la langue française.
Modératrice : Sania CARBONE (Inalco, IFRAE)
Organisation : IFRJ-MFJ
Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/07/16/_2024-07-16_seminaire_doctoral/index.php
Restituer numériquement le patrimoine : Notre-Dame de Paris en images
jeudi 18 juillet / 18h – 20h
salle 601 / conférence / en français avec traduction
Conférencier : Kévin JACQUOT (École nationale supérieure d’architecture de Lyon, URM MAP-Aria)
Après l’incendie de Notre-Dame de Paris, querelles et interrogations ont émaillé les différentes phases du projet de restauration de la cathédrale. Pour répondre aux enjeux spécifiques d’une reconstruction à l’identique en cinq ans, des initiatives ― certaines concertées, d’autres spontanées ― ont été menées pour démontrer la possibilité de restaurer les charpentes de Notre-Dame, qualifiées de « forêt ». Néanmoins, ces différents projets partent tous d’une connaissance imparfaite des charpentes disparues. Une quête préalable de collecte des sources existantes est donc nécessaire pour lever ce verrou avant que ne puissent ensuite rivaliser les savoir-faire, aussi bien séculaires que numériques, dans la rematérialisation de la « forêt ». La présente intervention cartographiera, dans le contexte original du chantier de Notre-Dame, le rôle des images numériques au sein du système sociotechnique de la restauration patrimoniale.
Modératrice : Sophie HOUDART (IFRJ-MFJ)
Organisation : IFRJ-MFJ
Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/07/18/2024-07-18_notre_dame/
La critique des médias comme stratégie éditoriale : une forme de « médiactivisme » à la japonaise ?
vendredi 26 juillet / 18h – 20h
salle 601 / conférence / en français avec traduction
Conférencier : César CASTELLVI (univ. Paris-Cité)
En France comme au Japon, la critique des médias et du journalisme s’est progressivement renforcée au cours des trente dernières années. Au sein de cette tendance, les médias dits « alternatifs » rattachés à différents mouvements sociaux jouent traditionnellement un rôle actif dans la production et la diffusion de discours critiques à l’encontre des médias institutionnels (télévision et presse écrite).
Conceptualisé sous le nom de « médiactivisme », ce mode de contestation de la légitimité des médias dans l’espace public prend au Japon un visage particulier. En effet, le contexte de raréfaction de l’audience pousse une partie des entreprises de presse (quotidienne et magazine) à développer des lignes éditoriales de plus en plus agressives à l’encontre des médias rivaux, afin de fidéliser un public plus ciblé. Les médias institutionnels, originellement cibles du médiactivisme, en deviennent ainsi l’un des principaux moteurs.
En partant de plusieurs études de cas, l’objectif de cette présentation est de proposer des pistes de réflexion sur les structures de ce mouvement ainsi que ses conséquences sur la place de l’institution médiatique dans la société japonaise contemporaine.
Modératrice : Karyn NISHIMURA (correspondante permanente de Radio France et Libération)
Organisation : IFRJ-MFJ
Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/07/26/2024-07-26_castellvi/index.php
Renseignements : contact@mfj.gr.jp
Diffusion sur Zoom
Certains de nos événements sont retransmis sur la plateforme Zoom. Un e-mail d’invitation sera envoyé à l’adresse indiquée lors de votre inscription, avec un identifiant et un mot de passe.
L’accès à ces manifestations est libre et gratuit (sauf mention contraire). Merci de vous inscrire sur la page Agenda de notre site web : https://www.mfj.gr.jp/agenda
Diffusé par :
Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (IFRJ-MFJ)
© 2024, IFRJ-MFJ
Droit de la famille au Japon : Où en est-on ? Qu’attendre des nouvelles dispositions ? juillet 2024
Droit de la famille au Japon : Où en est-on ? Qu’attendre des nouvelles dispositions ?
Mercredi 10 juillet 2024 19h-21h
(ouverture des portes 18h30)
Salle : L’espace@CCIFJ
Adresse : CCIFJ, Nihonbashi Honcho Ys Building, 1F
2 Chome-2-2 Nihonbashihoncho Chuo City, Tokyo 103-0023
En français (traduction consécutive)
Entrée gratuite, participation libre. Ouvert à toutes et à tous.
Réservation recommandée (100 places) * JE M’INSCRIS : https://bit.ly/3RO2T7J
Vous pouvez poser vos questions à l’avance sur le formulaire d’inscription.
* En cas de sumombre, priorité sera donnée aux membres des associations organisatrices
Conférence organisée par Français du monde – ADFE Tokyo avec le soutien de l’OLES Japon et l’aide de l’UFE Japon
Intervenants :
SHIBAYAMA Masahiko, membre de la Chambre des représentants (7e mandat)
Député de la 8e circonscription du département de Saitama (Tokorozawa, Fujino, Miyoshi), ancien vice-ministre des Affaires Étrangères (2008-2009) et ancien ministre de l’Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie du 4e gouvernement Abe (2018-2019), M. Shibayama a occupé de nombreux postes de responsabilité au sein du Parti Libéral Démocrate, dont il est actuellement vice-président du Comité d’études financières. Né à Nagoya en 1965, il passe son enfance dans le département de Saitama. Diplômé de l’université de Tokyo, il travaille quelques années chez Sumitomo Real Estate avant de démissionner pour passer l’examen du Barreau
(1998). Auteur de prises de position remarquées en faveur non seulement de l’instauration de l’autorité parentale conjointe après le divorce mais aussi de la pénalisation de l’enlèvement parental d’enfant, il préside la Commission parlementaire (transpartisane) pour la coparentalité, dont les travaux ont abouti à l’adoption par la Diète de la réforme récente du code civil instaurant la possibilité du choix de l’autorité parentale conjointe après le divorce.
OHATA Atsuko, Avocate au barreau de Tokyo.
Et sous réserve, en visioconférence : AMEMIYA Nahoko avocate au barreau de Tokyo et au barreau de Paris, Paul TOUJA, président de Sauvons Nos Enfants Japon)
Programme :
1. Présentation de la partie juridique du livret de l’OLES Japon Regard sur le mariage franco-japonais (A. Ohata, N. Amemiya, P. Touja, 15 min)
2. La réforme du Code civil et ses conséquences (M. Shibayama, 60 min)
3. Réponses aux questions du public (30 min)
Changement de l’affichage en alphabet de la langue japonaise – 2024
TOKYO (Kyodo) — Japan is planning to revise its romanization rules for the first time in about 70 years to bring the official language transliteration system in line with everyday usage, according to government officials.
The country will switch to the Hepburn rules from the current Kunrei-shiki rules, meaning, for example, the official spelling of the central Japan prefecture of Aichi will replace Aiti. Similarly, the famous Tokyo shopping district known worldwide as Shibuya will be changed in its official presentation from Sibuya.
The Hepburn system, which better reflects English pronunciations, has long been predominantly used in society as well as in officialdom, including on passports and road signs, despite the Cabinet deciding in 1954 that the Kunrei-shiki rules would be used in principle.
Still, the country’s elementary school curriculum guidelines call for teaching third-year students romanization of Japanese based on the decades-old state designation.
Amid concern the divide between official rules and common usage is causing confusion, a subcommittee of the Council for Cultural Affairs deemed it necessary to consider the revision to improve communication.
To revise the Cabinet announcement that enshrined the Kunrei-shiki system, the education minister will need to consult with the council over the change.
Article paru dans le journal Mainichi mars 2024 / copyright Mainichi Shinbun
Exposition « Katagami » l’art du pochoir japonais du 19 au 26 mars 2024 à Colmar
Exposition « Katagami, l’art du pochoir japonais »
Un art ancestral proche du pochoir, originaire du Japon il y a plus de 1000 ans
œuvres de Kaô Osugi, descendante d’une longue lignée d’artisans de katagami.
En plus de l’exposition, participez à nos ateliers avec l’artiste venue spécialement du Japon pour l’occasion ! Apprenez les techniques de l’art du pochoir japonais lors de petites sessions de 15 minutes. Les inscriptions sont ouvertes, mais les places sont limitées !
ℹ Informations pratiques :
📍 Lieu : Corps de Garde, 17 place de la cathédrale, 68000 Colmar
📅 Dates : Du 19 au 26 mars 2024
🕒 Horaires : Tous les jours de 10h à 17h
🎟️ Entrée libre
🎨 Workshops avec l’artiste :
📅 Dates : 22 et 23 mars de 10h à 12h
⏱️ Durée : 15 minutes
📝 Inscriptions ouvertes (ceeja@ceeja-japon.com), places limitées, participation 5€
🌟 Cette exposition s’inscrit dans le cadre du 160e anniversaire des relations Alsace Japon et est organisée en collaboration avec l’université Sugiyama Jogakuen de Nagoya, avec le soutien de la Ville de Colmar et de la Collectivité européenne d’Alsace.
Message d’origine posté par Virginie Fermaud sur Linkedin.

Exposition : À la cour du Prince Genji : un pan de l’amitié franco-japonaise dévoilé
Voir l’article d’origine en cliquant sur CE LIEN. © Copyright 2007-2023 Boulevard Voltaire
Eléonore de Vulpillières 17 décembre 2023
C’est une exposition qui raconte deux belles histoires, celle d’un roman et celle d’une amitié historique. Jusqu’au 25 mars 2024, le musée Guimet à Paris consacre une exposition au Dit du Genji, considéré comme le premier roman psychologique de l’Histoire. Écrite par une femme au XIe siècle, cette histoire des intrigues amoureuses du prince impérial, Hikaru Genji, inspire les artistes et écrivains japonais depuis mille ans, notamment le maître tisserand Itarô Yamaguchi, passeur de l’amitié franco-japonaise.
C’est au XIe siècle que fut écrite l’œuvre qui est considérée comme étant la plus représentative de la littérature classique du Japon. Elle naît à la fin de l’époque de Heian, un mot qui signifie « paix », en japonais, et qui désigne aussi Kyoto, alors capitale du pays. C’est l’apogée de la cour impériale japonaise et l’âge d’or de la culture et des arts les plus fins, notamment la poésie et la peinture.
La poétesse Murasaki Shikibu, dame de compagnie à la cour, qui en connaît tout le raffinement et les intrigues, rédige Le Dit du Genji, une fresque brassant 500 personnages sur 54 livres qui raconte la vie du prince Genji, fils de l’empereur régnant et d’une de ses concubines. Ce Don Juan japonais fréquente moult femmes avec qui il a des aventures parallèles, qui connaît tour à tour l’exil, la réhabilitation et l’ascension vers le pouvoir. Son histoire est racontée sous forme de courts poèmes au formalisme bien précis, les waka. Plusieurs d’entre eux, calligraphiés et illustrés, sont présentés dans l’exposition.
Un récit qui inspire les artistes
La première partie de l’exposition offre au visiteur un florilège de pièces d’art classique japonais du XVIe au XVIIIe siècle : peintures sur soie, impressions sur papier, mais aussi de magnifiques paravents illustrés aux motifs de grues sur fond doré ou figurant les conséquences d’une tempête dans le jardin de l’impératrice. On peut admirer quelques ravissants objets du quotidien, comme des laques japonais – écritoire, boîte à miroir, un très joli coffret à encens décoré avec minutie par des incrustations d’or, d’argent et de nacre – qui, dès le XVIIe siècle, furent exportés en Europe et collectionnés, notamment par Marie-Antoinette. On se rend compte à quel point le Dit du Genji a inspiré les artistes, qui donnent libre cours à leur créativité depuis mille ans sur le même sujet.
Une salle est consacrée aux déclinaisons contemporaines du récit, notamment sous la forme d’animés et de mangas. Il est fascinant de constater qu’une œuvre millénaire, grâce à la dimension universelle des aventures et des passions décrites, passionne toujours les Japonais du XXIe siècle et qu’elle reste gravée dans leur culture.
Inventivité française et créativité japonaise
La deuxième partie de l’exposition est singulièrement intéressante en ce qu’elle découvre tout un pan de la relation franco-japonaise. Dans les années 1850, une maladie décime les vers à soie à Lyon et plusieurs maisons françaises commencent à s’installer au Japon pour se fournir en soie. Une délégation japonaise se rend à Lyon en 1872 et y découvre le métier à tisser Jacquard, élaboré en 1801 et baptisé du nom de son inventeur autodidacte lyonnais. Cette révolution technique séduit les tisserands japonais qui se l’approprient et réduisent considérablement les coûts de production du textile.
Dans la grande salle finale, le visiteur découvre quatre rouleaux racontant la vie du prince Genji réalisés par Maître Itarô Yamaguchi (1901-2007), qui est issu d’une famille de tisseurs de soieries du quartier Nishijin à Kyoto. Ce dernier a commencé très jeune à tisser sur un métier Jacquard, réalisant des kimonos et ceintures pour de riches commanditaires. À 70 ans, il décide de « laisser un chef-d’œuvre qui serait la concrétisation des plus hautes qualité et technicité atteintes dans l’utilisation du métier Jacquard ». Il observe des rouleaux peints du Dit du Genji datant du XIIe siècle et conservés dans des grands musées de Nagoya et Tokyo, et les reproduit en tissage, redonnant aux motifs anciens des couleurs vives et une nouvelle jeunesse. Il passe les trente-sept dernières années de sa vie à travailler sur ce chef-d’œuvre. Se rendant à Paris à l’âge de 94 ans, où il s’empresse de visiter le musée de Cluny (et d’admirer la finesse de La Dame à la licorne), il offre ces rouleaux au musée Guimet afin de rendre un touchant hommage à la France, patrie de Joseph-Marie Jacquard. Pour la première fois, ceux-ci sont présentés dans leur intégralité, déroulés sur plus de 30 mètres de long. Le visiteur peut ainsi contempler de façon inédite le fruit de ce travail de patience et de rigueur, d’une minutie rare.
L’alliance de l’inventivité technique française et de la créativité japonaise, et la puissance narrative d’un récit ancien toujours remis au goût du jour, sont parfaitement mises en valeur dans cette belle exposition du musée Guimet. Un raffinement à découvrir sans modération !
© Copyright 2007-2023 Boulevard Voltaire
Livre : L’homme de l’ère Meiji (1868-1912) par Aïko Mishima
Shouzo Sawada naquit dans une province du Japon à la fin du XIXe siècle. Sorti d’un système féodal qui avait duré 250 ans, le Japon voulait se moderniser. Très influencé par son temps, il entra dans une société de commerce international qui l’envoya à Londres, puis à Dairen (en Chine). Ainsi commença sa brillante carrière d’homme d’affaires.
La guerre sino-japonaise suivie de la guerre du Pacifique éclatent. S’ensuivit la défaite, Shouzo fut ruiné et la famille passa par de rudes épreuves. Mais, il lutta pour rétablir la situation.
Cette famille à qui tout souriait a vu ses espoirs détruits par la guerre, mais a su faire preuve de résilience tout comme le Japon et d’un incroyable redressement tout en préservant ses traditions.
Date de publication : 16 novembre 2023
Broché – format : 13,5 x 21,5 cm • 132 pages
Langue : français
ISBN : 978-2-336-41275-7
EAN13 : 9782336412757 / EAN PDF : 9782336412764
(Imprimé en France)
14.00 €
À propos de l’autrice : Aïko Mishima est née à Tokyo en 1928. Passionnée de littérature française, elle part pour la France en 1958, où elle étudie le français et la littérature française à la Sorbonne ; puis elle travaille à Paris pour une société japonaise. A la retraite, elle commence à écrire. Son premier récit Le goût du motchi est édité en 2014 puis Le goût du café au lait en 2017 chez L’Harmattan.
Livre : Japon légendaire : Cinquante histoires de héros par Éric Faure
Entrez dans le monde du « Japon légendaire » et découvrez cinquante histoires, quasiment toutes inédites en français, de héros japonais. Au fil de vos lectures, vous y croiserez, bien sûr, les inévitables chasseurs de monstres et les maîtres du yin et du yang qui commandent à des génies invisibles. Vous y ferez aussi la connaissance de héros plus surprenants tels que des princes, des moines, des artistes et des gens ordinaires. Vous découvrirez comment tous, volontairement ou accidentellement, pour leur bonheur ou pour leur plus grand malheur, se sont retrouvés face à des entités supérieures, des dieux ou des monstres et sont, chacun à leur manière, devenus des héros de légende !
Date de publication : 2 novembre 2023
Broché – format : 13,5 x 21,5 cm • 266 pages
Langue : français
ISBN : 978-2-336-41089-0
EAN13 : 9782336410890 / EAN PDF : 9782336410906
(Imprimé en France)
28.00 €
À propos de l’auteur :
Éric Faure, est enseignant d’université, docteur en anthropologie et spécialiste des légendes du Japon. Dès son arrivée à Kyōto en 1993, il s’est intéressé aux traditions et aux légendes locales. La collection « Japon légendaire » est le fruit d’années de recherches conduites dans les temples et les sanctuaires de la ville.
Colloque international 2023 : Vers un siècle de recherches en sciences sociales sur le Japon
Horizon 2073 : Vers un siècle de recherches en sciences sociales sur le Japon
Colloque international pour les 50 ans du Centre de recherches sur le Japon (UMR 8173 – CCJ)

Dans le cadre de la célébration de son 50ème anniversaire, le Centre de recherches sur le Japon vous invite au colloque international “Horizon 2073 : Vers un siècle de recherches en sciences sociales sur le Japon” qui se déroulera au Centre de colloques du Campus Condorcet, du 22 au 24 novembre 2023.
Ce colloque vient clôturer l’ensemble des manifestations organisées pour célébrer les 50 ans du Centre Japon et se donne pour ambition, non seulement de faire le bilan des 50 dernières années, mais aussi de se projeter sur les 50 années à venir.
LIEU : Campus Condorcet – Centre des colloques – Auditorium 150 – Place du Front populaire, 93300 Aubervilliers
PROGRAMME
Mercredi 22 novembre 2023
10:00 – Ouverture du colloque
10:15 – Horizon 2073 : Mode d’emploi
10:30-12:00 – L’historiographie du Japon prémoderne (1570-1870) : nouveaux contextes, nouveaux défis Annick Horiuchi (Université Paris Cité) Rebekah Clements (Université autonome de Barcelone) Yannick Bardy (Université de Lille/Centre Japon) Discutant: Guillaume Carré (EHESS)
12:00-13:00 – Pause déjeuner
13:00-14:30 – Keynote : Why we need a history of biomaterials in Japan? Lisa Onaga (Max Planck Institute for the History of Science) Discutant : Alice Doublier (CNRS)
14:30-15:00 – Pause café
15:00-17:00 – Table Ronde : The Challenge of New Natures: An Update Ian Miller (Harvard University) – Rethinking the Origins of Japan’s Modern Environmental History Aleksandra Kobiljski (CNRS) – Our New Global Industrial NowWakana Suzuki (Université d’Osaka) Wolf Feuerhahn (CNRS) Environment? Umwelt? Milieux? Fûdo? What is in a word? Contemporary debates Chair: Noémi Godefroy (INALCO/CNRS)
17:30-19:30 – Cocktail
Jeudi 23 novembre 2023
10:00-12:00 – Table Ronde : Sciences sociales en traduction : La patience de l’Autre
Vincent Azoulay (Annales)
Alain Delissen (EHESS)
Michael Lucken (INALCO)
Discutant : Guillaume Carré (EHESS)
12:00-13:00 – Pause déjeuner
13:00-14:30 – Keynote : A Confluence: Human-Water Interactions Past and Present Shinichiro Nakamura (University of Nagoya) Discutant: Cyrian Pitteloud (University of Lille/Centre Japon)
14:30-16:00 – Table Ronde : Digital Republic: Open Science, Data Visualization and New Collaborations Rebekah Clements (Université autonome de Barcelone) Sara Teasley (RMIT University, Melbourne) Éric Mermet (CNRS) Chair : Aleksandra Kobiljski (CNRS)
16:30-18:30 – New Aspects of Maritime Cartography in Japan Vera Dorofeeva-Lichtmann (CNRS) & Ekaterina Simonova-Gudzenko (Moscow State/CRJ) “Map of Japan by Daikokuya Kōdayū 大黒屋 光太夫 (1751–1828): A Genealogy of the Eight Extant Versions and Their Implicit Maritime Aspects” Yuko Takigawa. (University of Kagawa) “The scientific value of the Daikokuya Kōdayū’s ‘Map of Japan’ copied by a British ambassador in Russia in the late 18th century” Patrick Beillevaire (CNRS) “The Chinese sea-route to Ryūkyū: cartographical and geopolitical fortune of its landmarks” Elke Papelitzky (University of Oslo) “Circles and triangles: Mapping the shape of maritime Southeast Asia in early modern Japan and the connection with Sinographic Asia” Discutant : Georges Métailié (CNRS)
Vendredi 24 novembre 2023
10:00-12:00 – Table Ronde : La société japonaise contemporaine comme objet pour les sciences sociales Karoline Postel Vinay (SciencePo Paris)
Kazuhiko Yatabe (Université Paris Cité)
Isabelle Thireau (CNRS/EHESS)
Christian Sautter (EHESS)
Discutant : César Castellvi (Université Paris Cité/Centre Japon)
12:00-13:00 – Pause déjeuner
13:00-15:00 – Table Ronde : Horizon 2073 Claire-Akiko Brisset (Université de Genève) Guillaume Carré (EHESS) Alice Doublier (CNRS) Noémi Godefroy (INALCO/CNRS) Mathias Hayek (EPHE/SFEJ) Aleksandra Kobiljski (CNRS) Barak Kushner (Cambridge University)
15:00 – Clôture
SALON IDÉES JAPON, à Paris, du jeudi 23 au samedi 25 novembre 2023
SALON IDEES JAPON
Du jeudi 23 au samedi 25 novembre 2023
Ouvert de 11h à 19h30 – Entrée libre
Espace Cinko – 12/18 Passage Choiseul Paris 2e – Métro : Pyramides / Quatre Septembre
Sur 2 niveaux : au rez-de-chaussée (200 m2) et au niveau -1 (100m2)
3 jours d’exposition-vente, en présence de plus de 40 créateurs, artistes et spécialistes franco-japonais, pour trouver des idées de cadeaux de Noël de style japonais !
Le Salon Idées Japon se déploiera sur 2 niveaux à l’Espace Cinko, situé dans le quartier de l’Opéra à Paris ; d’un succès toujours grandissant au fil de ses 18 années d’existence, c’est le rendez-vous incontournable pour un shopping de fêtes d’inspiration nippone !
Sur une surface de 300 m2, 43 créateurs et spécialistes franco-japonais proposeront leurs créations et une vingtaine d’ateliers dédiés à la création mais aussi à la pâtisserie auront lieu, ainsi que 2 conférences.
Cette année, le niveau -1 sera consacré à l’Espace alimentation avec la présence de 10 spécialistes (mochi, pâtisserie, saké, thé, condiments…).
C’est l’occasion de trouver des idées de cadeaux originaux de style japonais, mais aussi de rencontrer des créateurs japonais en direct.
Une grande variété de créations et d’objets sera présentée : accessoires, art, bijoux, céramique, objets déco, cartes, calligraphie, papiers,
livres, pochettes et sacs, chapeaux, poupées, tissus et kimonos, thé, saké, miso, pâtisseries…
Présentation de chacun des 43 exposants du Salon : https://www.ideesjapon.com/salon-2023/
ATELIERS AU PROGRAMME :
>>>> Plus de détails sur les Ateliers : https://www.ideesjapon.com/atelier-2023/
> Ateliers Création : Broche en Nuidô (Bénédicte Riou), Kokedama (Adrien Bénard), Dessin manga (Shizuka et Sana),
Kintsugi (Takako Hirano), Art du pochoir et découpage (Mai Joigneaux), Dragon en tissu (Kaoru Diop),
Panier et pochette en tissu (Junko Fukuda), Sumi-e (Liliane Borodine), Broderie Boro & Furoshiki (Akiyo Fujiwara).
> Ateliers Découvertes culinaires : Thé japonais (Rika Iimori), Pâtisserie Nerikiri (Mayu Palmieri), La magie du koji (Hervé Durand).
> Conférences : June Fujiwara, autrice de Mes rituels japonais & Bernard Jeannel, auteur de Jardin japonais en France.
Le Salon Idées Japon est organisé par l’association Jipango, en partenariat avec le journal Idées Japon www.ideesjapon.com .
« SYNERGIES ENTRE TRADITION ET MODERNITE » L’artisanat local japonais à la pointe de l’innovation – 11e édition
Du 18 au 22 octobre 2023
Cité Internationale de la Gastronomie et du Vin
12 parvis de l’Unesco 21000 Dijon
Ouvert le 18 octobre de 10h à 21h et du 19 au 22 octobre de 10h à 18h
____________________
Du 14 au 25 novembre 2023
Maison de la culture du Japon à Paris
Hall d’accueil (rez-de-chaussée) – Entrée libre
101 bis quai Jacques Chirac 75015 Paris
wwww.mcjp.fr – ouvert du mardi au samedi de 11h à 19h
Contact Presse : CATHY BION cathybion@gmail.com
Organisée par le Centre Japonais des Collectivités Locales (CLAIR Paris)* , la 11e édition de l’événement « Synergies entre tradition et modernité – l’artisanat local à la pointe de l’innovation » va se déployer sur 2 sites cette année :
– du 18 au 22 octobre 2023 à la Cité Internationale de la Gastronomie et du Vin de Dijon avec une exposition-vente.
– du 14 au 25 novembre 2023 à la Maison de la culture du Japon à Paris avec une exposition-vente et des ateliers menés par des artisans venus du Japon.
Grâce à la participation exceptionnelle de 26 villes et départements à cette nouvelle édition 2023, plus de 500 objets seront exposés à Dijon et à Paris durant cette manifestation, la plus importante proposée par CLAIR Paris depuis la création de « Synergies entre tradition et modernité – l’artisanat local à la pointe de l’innovation » en 2013.
Afin de mettre en lumière « cet art de vivre régional » omniprésent au Japon, CLAIR Paris présentera cette superbe sélection d’objets artisanaux issus de savoir-faire d’exception transmis par des générations d’artisans jusqu’à nos jours.
L’artisanat traditionnel des différentes régions de l’archipel est aux origines du monozukuri, l’art de concevoir des objets. Aujourd’hui encore, le design élégant, la fabrication minutieuse et la haute qualité de ces objets enrichissent la vie quotidienne des Japonais.
Cet événement proposera ces objets d’artisanat d’excellence, à la fois empreints de savoir-faire traditionnels et adaptés au goût du jour, à partir de trois aspects de la vie des Japonais
(I – Shoku – Jû) : l’habillement (I), les arts de la table (Shoku) et l’habitat (Jû)
C’est une magnifique occasion de découvrir les subtilités des techniques artisanales de ces 26 collectivités locales, ainsi que leur admirable capacité à s’adapter aux besoins des styles de vie contemporains, tout en innovant dans de nombreux domaines : soie, textiles, art du verre, laque, orfèvrerie, céramique, coutellerie, travail du bois, papier washi, etc.
– Les 26 départements et villes présents (du Nord au Sud) : Yamagata, Tokyo, Niigata, Toyama, Kanazawa (Dép. d’Ishikawa), Fukui (Dép. et ville), Nagano, Hamamatsu (Dép. de Shizuoka), Matsusaka (Dép. de Mie), Koka (Dép. de Shiga), Yosano (Dép. de Kyoto), Sakai (Dép. d’Osaka), Izumisano (Dép. d’Osaka), Nishiwaki (Dép. de Hyogo), Tamba-Sasayama (Dép. de Hyogo), Awaji (Dép. de Hyogo), Koryo (Dép. de Nara), Wakayama, Bizen (Dép. d’Okayama), Hiroshima (Dép. de Hiroshima), Tokushima, Kochi, Fukuchi (Dép. de Fukuoka), Kumamoto (Dép. et ville).
* CLAIR Paris est le bureau de représentation permanent des collectivités territoriales japonaises en France depuis 1990, il a pour mission de promouvoir la coopération décentralisée franco-japonaise, de favoriser l’échange d’informations et de bonnes pratiques entre les collectivités territoriales de nos deux pays.
Les Artisanats des 26 départements et villes
A travers l’exposition « Synergies entre tradition et modernité – l’artisanat local japonais à la pointe de l’innovation » prévue en octobre à la Cité Internationale de la gastronomie et du Vin de Dijon, puis en novembre à la Maison de la culture du Japon à Paris, CLAIR Paris souhaite vous faire découvrir le savoir-faire et les techniques traditionnels japonais tout en mettant en valeur le charme encore méconnu des régions du Japon. Voici les artisanats qui y seront mis en lumière.
1. Département de Yamagata
– Vannerie de rotin
– Agate de Gassan
– Objets de menuiserie
– Objets de ferronnerie
2. Département de Tokyo
– Argenterie de Tokyo
– Tokyo Some Komon
– Pailles en bois
3. Ville de Niigata (Dép. de Niigata)
– Laque de Niigata
– Résine de riz
4. Département de Toyama
– Cuivre de Takaoka
5. Ville de Kanazawa (Dép. d’Ishikawa)
– Feuille d’or de Kanazawa
– Teinture Kaga-Yuzen
6. Département de Fukui
– Baguettes laquées Wakasa-nuri
7. Ville de Fukui (Dép. de Fukui)
– Céramique d’Echizen
– Laque d’Echizen
8. Département de Nagano
– Kumiko zaiku
– Sculpture de Karuizawa
– Butsudan d’Iiyama (laque maki-e)
9. Ville de Hamamatsu (Dép. de Shizuoka)
– Textile d’Enshu
– Teinture Hamamatsu Chusen
– Créations textiles à base de catéchines de Shizuoka
10. Ville de Matsusaka (Dép. de Mie)
– Objets en bois de cyprès et de cèdre d’Ise
11. Ville de Koka (Dép. de Shiga)
– Céramique de Shigaraki
12. Ville de Yosano (Dép. de Kyoto)
– Tissage Tango chirimen
13. Ville de Sakai (Dép. d’Osaka)
– Couteaux japonais et couteaux à lame martelée de Sakai
– Teinture Chusen avec blanchiment
– Encens de Sakai
14. Ville de Izumisano (Dép. d’Osaka)
– Serviettes de Senshu
15. Ville de Nishiwaki (Dép. de Hyogo)
– Banshu ori
16. Ville de Tamba-Sasayama (Dép. de Hyogo)
– Céramique de Tamba
17. Ville d’Awaji (Dép. de Hyogo)
– Encens
18. Ville de Koryo (Dép. de Nara)
– Chaussettes de Koryo
19. Ville de Wakayama (Dép. de Wakayama)
– Tricots de Wakayama
20. Ville de Bizen (Dép. d’Okayama)
– Céramique de Bizen
21. Ville de Hiroshima (Dép .de Hiroshima)
– Pinceaux de Kumano
– Koinobori de Hiroshima
– Sous-vêtements en coton
– Blocs de bois
– Créations issues du surcyclage de kimono
– Aiguilles d’Hiroshima
22. Département de Tokushima
– Indigo
– Awa Shoai Shijira Ori
– Papier Washi d’Awa
– Céramique d’Otani
23. Département de Kochi
– Papier Washi de Tosa
24. Ville de Fukuchi (Dép. de Fukuoka)
– Céramique d’Agano
25. Département de Kumamoto – Damasquinage de Higo
– Porcelaine d’Amakusa
– Céramique de Shodai
– Kutami Uchiwa
26. Ville de Kumamoto (Dép. de Kumamoto)
– Damasquinage de Higo
– Artisanat en papier washi et teinture végétale sur textile
– Céramique de Koda
– Coutellerie martelée à la main
– Onigawara
– Menuiserie
– Poterie Sodo
– Marbrerie d’art
____________________
* CLAIR Paris est le bureau de représentation permanent des collectivités territoriales japonaises en France depuis 1990, il a pour mission de promouvoir la coopération décentralisée franco-japonaise, de favoriser l’échange d’informations et de bonnes pratiques entre les collectivités territoriales de nos deux pays.
Workshops et conférence menés par les artisans à la MCJP
A travers l’exposition « Synergies entre tradition et modernité – l’artisanat local japonais à la pointe de l’innovation » prévue du 14 au 25 novembre 2023 à la Maison de la culture du Japon à Paris, CLAIR Paris souhaite vous faire découvrir le savoir-faire et les techniques traditionnels japonais tout en mettant en valeur le charme encore méconnu des régions du Japon.
Dans le cadre de cet événement, vous pourrez approcher et expérimenter différents types d’artisanat grâce aux 5 ateliers suivants et à la conférence proposés et menés par des artisans.
Toutes les réservations sont à effectuer sur le site de la MCJP : www.mcjp.fr
Conférence : L’univers de l’argenterie de Tokyo / Département de Tokyo
Samedi 18 novembre 2023 à 16h
– Durée : 45min – Salle de réception (niveau 5)
– Entrée libre, sur réservation à partir du 19 octobre
– 20 participants par séance
L’argenterie de Tokyo est un artisanat basé sur l’utilisation de métal fabriqué principalement dans le département de Tokyo. Il a été labelisé « artisanat traditionnel national » en 1979. La matière première traditionnellement utilisée est l’argent, d’une pureté de 92,5 % ou plus. Si l’on se penche sur l’histoire de l’argenterie de Tokyo, on peut voir son apparition au milieu de l’époque Edo. Les orfèvres et les métallurgistes ont commencé à fabriquer des peignes, des épingles à cheveux, des accessoires métalliques et des chars, entre autres. L’argenterie et les ustensiles en argent sont alors devenus très populaires parmi les habitants du département. Les techniques de l’argenterie de Tokyo ont été transmises par divers artisans, comme des forgerons, des graveurs et des finis-seurs. La majeure partie du processus de fabrication est réalisée à la main par des artisans, qui utilisent des techniques de forge et de gravure sur métal, ainsi que de coupe et de brasage pour créer une grande variété de produits.
Nous examinerons de plus près l’histoire, les caractéristiques et les secrets des techniques de l’argenterie de Tokyo. Nous aborderons également le sujet de la vaisselle occidentale ainsi que celui des ustensiles d’antichambre au thé matcha dans un contexte où le thé vert est à la mode dans le monde entier.
Atelier : Teinture au pochoir Tokyo Some-komon / Département de Tokyo
Samedi 18 novembre 2023 à 17h30
– Durée : 1h – Salle de réception (niveau 5)
– Tarif : 20€ (matériel compris) – Réservation à partir du 19 octobre
– 15 participants par séance
Nous vous présenterons la teinture traditionnelle japonaise Tokyo Some-Komon, une technique ancestrale remarquable pour ses motifs minutieux appliqués à l’aide de pochoirs en papier. La beauté et la finesse de cette teinture font appel à un sens aigu de la beauté et de l’esthétique profondément ancré dans le cœur et l’esprit des habitants de Tokyo.
Dans cet atelier, nous vous présenterons l’attrait des nouveaux produits fabriqués grâce à cette technique. Vous allez également pouvoir l’expérimenter en réalisant la teinture d’un tote-bag en coton.
Atelier : Fabrication de sous-verre en Kumiko / Département de Nagano
Jeudi 16 novembre 2023 à 14h30 et à 17h
– Durée : 30min – Salle de réception (niveau 5)
– Tarif 10€ (matériel compris) – Réservation à partir du 17 octobre
– 10 participants par séance
Le kumiko est une technique traditionnelle consistant à assembler des morceaux de bois sans uti-liser de clous. Ces bouts de bois sont minutieusement taillés de telle sorte qu’il soit possible de les assembler parfaitement entre eux. Le plus ancien bâtiment japonais fabriqué avec la tech-nique kumiko est le temple Horyu-ji qui date de la période d’Asuka (du milieu du 6e siècle jusqu’à l’an 710).Réputée pour sa finesse et son raffinement, cette technique est utilisée à la fois pour des bâtiments et pour des cloisons ou des petits accessoires.
Au cours de cet atelier, vous pourrez découvrir les bases de la technique kumiko en fabriquant des sous-verre à partir de l’assemblage de morceaux de bois produits par Miura Mokko, qui perpétue ce savoir-faire ancestral depuis 1954.
Vous pourrez créer votre propre sous-verre en utilisant différentes formes géométriques.
Atelier : L’univers du sculpteur en métal Taichi Yamagata / Département de Ya-magata
Jeudi 16 novembre 2023 à 15h30 et à 17h45
– Durée : 1h – Salle de réception (niveau 5)
– Tarif 20€ (matériel compris) – Réservation à partir du 17 octobre
– 6 participants par séance
Monsieur Taichi Yamagata est métallurgiste dans la ville de Tsuruoka, située dans le département de Yamagata. Toutes ses œuvres sont faites à la main et combinent des techniques traditionnelles d’artisanat du métal à du modelage de figures. Il s’agit d’un artisanat unique qui utilise des outils et des techniques classiques pour retranscrire un univers moderne cool et kawaii à travers le ma-tériau métallique. De plus, à travers une série unique sur les insectes, vous pourrez profiter de l’expression de belles couleurs et formes au caractère unique en fonction de l’éclairage.
Dans cet atelier, vous fabriquerez le motif des grues en origami en métal, tout en vous plongeant dans la vision du monde de l’artisan métallurgiste Taichi Yamagata.
Atelier : Technique d’emballage en tissu furoshiki teint à l’indigo Japan Blue
/ Département de Tokushima
Vendredi 17 novembre 2023 à 15h et samedi 18 novembre à 11h30
– Durée : 1h30 – Salle de réception (niveau 5)
– Entrée libre, sur réservation à partir du 18 octobre
– 25 participants par séance
La couleur aizome , dit Japan Blue, est de plus en plus populaire en France. Le département de Tokushima est le plus grand producteur de teinture indigo, réalisée selon les techniques tradition-nelles japonaises. Pendant l’époque Edo, la province d’Awa (ancien nom du département de To-kushima) est devenue très prospère en raison de la richesse accumulée par les marchands d’indi-go, qui vendaient ces pigments dans tout le pays.
Dans cet atelier, nous vous expliquerons l’histoire du département de Tokushima, qui est le pre-mier producteur d’indigo au Japon, ainsi que l’histoire de l’indigo dans le département et ses mé-thodes traditionnelles de production. En même temps, vous pourrez apprendre et expérimenter des techniques d’emballage furoshiki avec un tissu teinté avec de l’indigo de Tokushima. Ce tissu est offert à tous les participants à l’atelier. Les organisateurs prépareront les objets à emballer en furoshiki.
Atelier : Le Japan Blue , l’indigo né à Tokushima : accessoires à motifs floraux / Département de Tokushima
Vendredi 17 novembre 2023 à 17h30 et samedi 18 novembre à 14h
– Durée : 1h – Salle de réception (niveau 5)
– Entrée libre, sur réservation à partir du 18 octobre
– 25 participants par séance
La couleur aizome , dit Japan Blue, est de plus en plus populaire en France. Le département de Tokushima est le plus grand producteur de teinture indigo, réalisée selon les techniques tradition-nelles japonaises. Pendant l’époque Edo, la province d’Awa (ancien nom du département de To-kushima) est devenue très prospère en raison de la richesse accumulée par les marchands d’indi-go, qui vendaient ces pigments dans tout le pays.
Dans cet atelier, vous ferez l’expérience de la fabrication d’accessoires utilisant des fleurs artifi-cielles en soie teinte à l’indigo, appelées aizen-ka. Cet atelier sera mené par Keiko Yonekawa, une créatrice de fleurs du département de Tokushima ayant reçu le titre de Maître artisan contempo-rain. Les participants pourront repartir avec les accessoires fabriqués.
« Semaine du Japon » à Dijon, du 16 au 22 octobre 2023
10 000 km séparent la métropole de Dijon du Japon, et pourtant, nombreux sont les projets, initiatives associatives, scientifiques ou encore les échanges économiques témoignant des liens étroits entretenus par les acteurs
de la métropole avec le pays du soleil levant.
C’est avec une grande joie que je vous invite à participer à la première édition de la « Semaine du Japon »
à Dijon, du 16 au 22 octobre, grâce à la mobilisation des acteurs culturels, universitaires, sportifs, scientifiques ou encore gastronomiques.
Plusieurs projets majeurs sont au cœur de ce programme, auxquels se sont associés un grand nombre d’activités et d’événements coordonnés par des acteurs de la métropole, dans un large éventail de domaines.
L’inauguration de l’exposition « À portée d’Asie » au musée des Beaux-Arts de Dijon est un point d’orgue de la « Semaine du Japon » mais aussi l’inauguration de la rénovation du Jardin japonais, le lancement du premier salon du bonsaï, la mise en place d’un village dédié aux saveurs du Japon et de la région de Kyūshū au sein de la Cité internationale de la gastronomie et du vin, une rencontre scientifique et économique sur la fermentation des aliments, des expositions et des conférences, des démonstrations d’arts martiaux…
Les passionnés du Japon comme les curieux vont trouver amplement de quoi se cultiver, déguster, découvrir, s’amuser…
Les relations importantes de nombreuses organisations dijonnaises avec le Japon m’ont convaincu de la nécessité d’accompagner et dynamiser ces relations notamment avec le lancement d’un partenariat avec le département de Kumamoto
(Île de Kyūshū) dont les caractéristiques rejoignent largement celles de Dijon et de la Bourgogne. La délégation de Kumamoto sera accompagnée de la mascotte la plus célèbre du Japon, Kumamon, qui nous amusera de ses espiègleries et fera découvrir Dijon aux Japonais.
Ce programme résulte également d’un partenariat avec l’Ambassade du Japon en France, qui nous fait l’honneur de parrainer cet évènement, en présence de S. E., l’ambassadeur du Japon.
Vive l’amitié et la coopération franco-japonaise !
Vive le partenariat Dijon-Kumamoto !
François REBSAMEN
Maire de Dijon
Président de Dijon métropole
Ancien ministre
_________________________
Message de S. E. Makita SHIMOKAWA, Ambassadeur du Japon en France,
Cette année, Dijon accueille pour la première fois une « Semaine du Japon » tournée vers le département de Kumamoto avec qui elle entretient des liens durables. Je suis très heureux que la culture japonaise soit mise à l’honneur dans cette ville incontournable du patrimoine et de la gastronomie. Tout d’abord, je tiens à exprimer ma profonde reconnaissance à François Rebsamen, président de Dijon métropole et maire de Dijon, ainsi qu’à toutes les personnes et organismes ayant contribué à l’organisation de ce bel événement.
Je me réjouis de la présence à cette occasion d’une délégation venue spécialement de Kumamoto. Les deux collectivités territoriales cultivent des intérêts mutuels dans des domaines variés : culture, tourisme, ou encore, enseignement supérieur.
Sans oublier les arts de la table et l’agro-alimentaire avec plus de dix ans d’échanges entre Kyūshū Bio Cluster Conference et le pôle de compétitivité Vitagora.
La « Semaine du Japon » sera d’ailleurs l’opportunité de découvrir les produits du terroir de Kumamoto à la Cité internationale de la gastronomie et du vin.
De nombreuses institutions japonaises, telles que le Centre japonais des collectivités locales (CLAIR PARIS), l’Organisation japonaise du commerce extérieur (JETRO) et l’Office national du tourisme japonais (JNTO), ont également participé à l’élaboration du programme. J’espère que ces festivités permettront aux Dijonnais d’approfondir leur connaissance de la culture nippone grâce au vaste éventail d’activités proposées et qu’elles contribueront ainsi au développement des liens
d’amitié entre le Japon et la France.
PROGRAMME COMPLET au format pdf à télécharger avec le lien ci-dessous.
https://wetransfer.com/downloads/ff43560e1162248ab941ba1c49f75dab20230929015454/c2941f
Forum pratique sur le Japon
Le forum pratique sur la vie au Japon (créé en 1999 !) reste très actif.
À consulter ici : https://france-japon.net/forumjapon/
N’hésitez pas à poser vos questions.
Vous pouvez aussi effectuer des recherches parmi les 43 000 messages
ou consulter les derniers sujets de discussion.
20 activités pendant le Salon Idées Japon, 23-25 novembre 2023
20 ateliers-création, ateliers-pâtisserie et conférences animées par des spécialistes franco-japonais pendant les 3 jours du Salon Idées Japon
www.ideesjapon.com/atelier-2023/
Création : Broche en Nuidô (Bénédicte Riou), Kokedama (Adrien Bénard), Dessin manga (Shizuka et Sana), Kintsugi (Takako Hirano), Art du pochoir et découpage (Mai Joigneaux), Dragon en tissu (Kaoru Diop), Panier et pochette en tissu (Junko Fukuda), Sumi-e (Liliane Borodine), Broderie Boro & Furoshiki (Akiyo Fujiwara).
Découvertes culinaires : Thé japonais (Rika Iimori), Pâtisserie Nerikiri (Mayu Palmieri), La magie du koji (Hervé Durand).
Conférences : June Fujiwara, autrice de Mes rituels japonais
& Bernard Jeannel, auteur de Jardin japonais en France
Nous sommes heureux de vous présenter ces spécialistes et leurs savoir-faire à travers un programme d’activités variées.
PROGRAMME
– Broche fleur de cerisier « Sakura » en broderie traditionnelle Nuidô. Jeudi 23 novembre de 11h15 à 14h15. Participation : 29 € (matériel inclus).
– Découvrez l’art du Kintsugi Jeudi 23 novembre de 11h15 à 13h45 ou de 17h à 19h30. Participation : 65 €.
– Le Kokedama, une décoration végétale unique. Jeudi 23 novembre de 15h à 17h. Participation : 58 € (Kokedama et support inclus).
– Atelier d’initiation : Dessin Manga. Jeudi 23 novembre de 18h à 19h30. Participation : 30 €.
– Atelier Katazome, l’art du pochoir japonais avec le papier shibugami. Vendredi 24 novembre de 10h30 à 12h. Participation : 25 €.
– Conférence de June Fujiwara, autrice de Mes rituels japonais (avril 2023, Éditions Leduc). Vendredi 24 novembre de 10h30 à 12h. Participation : 15 €.
– Dragon « Tatsu », signe du zodiaque de l’année 2024, en tissu chirimen. Vendredi 24 novembre de 13h à 14h30. Participation : 30 €.
– Conférence de Bernard Jeannel. Jardin japonais et voyage au Japon. Vendredi 24 novembre de 13h à 14h30. Participation : 15 €.
– Atelier Kirie, l’art du découpage traditionnel japonais. Vendredi 24 novembre de 15h30 à 17h. Participation : 25 €.
– La magie du Koji. Vendredi 24 novembre de 15h30 à 17h. Participation : 49 €.
– Upcycler ses tissus de kimonos et d’obi. Vendredi 24 novembre de 18h à 19h30. Participation : 28 €.
– À la découverte du thé vert. Vendredi 24 novembre de 18h à 19h30. Participation : 40 €.
– Initiation au sumi-e, peinture à l’encre de Chine. Samedi 25 novembre de 10h30 à 12h30. Participation : 32 € (matériel inclus).
– Upcycler ses tissus de kimonos et d’obi. Samedi 25 novembre de 10h30 à 12h. Participation : 28 €.
– Furoshiki, art de l’emballage et écobags zéro déchet. Samedi 25 novembre de 13h30 à 15h. Participation : 35 €.
– Pâtisserie japonaise « Wagashi Nerikiri ». Samedi 25 novembre de 13h à 14h30 ou 15h30 à 17h. Participation : 35 €.
– Broderie durable Boro-Sashiko. Samedi 25 novembre de 16h à 17h30. Participation : 30 €.
Pour le détail, merci de visiter www.ideesjapon.com/atelier-2023/
Salon Idées Japon
En présence de 43 créateurs, artistes et spécialistes
Accessoires, art, bijoux, céramique, décoration, papiers, livres, tissus et kimonos, thé, saké, miso, pâtisserie…
Du jeudi 23 au samedi 25 novembre, 11 h – 19 h 30.
Espace Cinko : 12-18, passage Choiseul, Paris 2e.
Sur 2 étages ! Au rez-de-chaussée (200 m2) et au niveau -1 (100 m2). Entrée libre sans réservation.
www.ideesjapon.com/salon-2023
3 nouveaux titres dans la page Livres
www.ideesjapon.com/livres/
– Douceurs japonaises, 72 mochis, daifuku, dango et taiyaki pour célébrer les saisons, Mathilda Motte, Claire Curt (La Martinière, septembre 2023)
– Suite inoubliable, Akira Mizubayashi (Gallimard, août 2023)
– Sushi Crush, Éric Senabre, Masayo Chéreau, illustration par Laure Ngo (Didier Jeunesse, août 2023)
Et 1 nouvelle adresse
www.ideesjapon.com/nouvelles-adresses/
iRASSHAi : Concept store cuisine japonaise
Suivez les pages Instagram et Facebook Idées Japon pour ne pas manquer les nouvelles informations sur le Japon en France.
Cette newsletter n’est diffusée qu’une seule fois par mois.
www.instagram.com/ideesjapon
www.facebook.com/Ideesjapon
70 infos : Agenda culturel du Japon en France de sept/octobre 2023
Ciné, télé, expositions, spectacles, concerts, ateliers, festivals…
www.ideesjapon.com/agenda-culturel
Le prochain agenda sera en ligne début novembre.
Conférence franco-japonaise « Les nouveaux chemins de l’art et de la culture », le mardi 3 octobre 2023
Conférence franco-japonaise « Les nouveaux chemins de l’art et de la culture »
Mardi 3 octobre 2023, de 10h30 à 18h00
Organisée à l’occasion du 70e anniversaire de l’accord culturel franco-japonais signé en 1953, cette conférence constituera un moment fort de débats et d’échanges autour des enjeux pour les arts et la culture d’une ère nouvelle qui s’ouvre avec le développement de l’intelligence artificielle, où les valeurs et repères de nos sociétés sont bouleversés par l’innovation technologique et ses multiples conséquences.
Le propos de cette conférence est d’offrir aux intervenants français et japonais l’occasion de réaffirmer ensemble le rôle central des arts et de la culture dans la société, et d’envisager les stratégies que devront déployer, dans ce contexte, les acteurs publics et privés de la culture.
Date : Le mardi 3 octobre 2023, de 10h30 à 18h00
Lieu : Sophia Tower Hall 101, Université Sophia, 7-1 Kioi-cho, Chiyoda-ku, Tokyo, 102-8554
Organisateurs : Ambassade de France au Japon / Institut français du Japon / アンスティチュ・フランセ, Agence pour les affaires culturelles du Japon (Bunkachô), Nikkei Inc.
Co-organisateur : Université Sophia
Langues : français / japonais (traduction simultanée)
Admission : Gratuite (inscriptions jusqu’au mercredi 20 septembre 2023 à 17h00)
Inscription et informations détaillées : https://culture2023.tokyo/
Association Jipango : Agenda culturel juillet/août 2023
Belles vacances d’été ! De nombreuses activités culturelles du Japon en France dès la rentrée ! Elles seront présentées dans les pages « Agenda culturel » et « Salon » du site Idées Japon qui proposera un programme riche et varié pour découvrir : pâtisserie, thé vert, sumi-e, Kintsugi, Kokedama, créations en papier, en tissu, poupées, broderie, rencontre avec des auteurs de livres… Le Salon Idées Japon 2023 aura lieu du jeudi 23 au samedi 25 novembre en présence de 43 artistes, créateurs et spécialistes.Une grande variété d’idées cadeaux de style japonais sera ajoutée !Les pages Boutiques, Createurs-et-artistes seront renouvelées. 73 infos : Agenda culturel du Japon en France de juillet/août Ciné, télé, expositions, spectacles, concerts, ateliers, festivals… www.ideesjapon.com/agenda-culturel Le prochain agenda sera en ligne début septembre. ![]() Cette newsletter n’est diffusée qu’une seule fois par mois. www.instagram.com/ideesjapon www.facebook.com/Ideesjapon 4 nouveaux titres et 1 revue dans la page Livres www.ideesjapon.com/livres/ – Japon, l’archipel aux 72 saisons, Zoé Jégu (Sully, mai 2023) – Kotori et l’ourson d’Hokkaido, Morgane Boullier, illustratrice, et Alice Monard, autrice (Akinomé, mai 2023) – Okinawa – Une île au cœur de la géopolitique asiatique, Émilie Guyonnet (Géorama, mai 2023) – J’ai épousé un maître de Nô, Madeleine A. Jalil Umewaka (Sully, juin 2023) – Revue Ryoko, Julien Giry et Aurélie Roperch (Association Nippon100, juin 2023) ![]() Et 1 nouvelle adresse www.ideesjapon.com/nouvelles-adresses/ Café glacier Isaka : des glaces artisanales aux parfums d’Asie ![]() ![]() Cooking Workshops pendant votre voyage au Japon ? Ateliers de cuisine saine à Kamakura presque chaque week-end en anglais et en français. ![]() Shojin-Style Cooking Intensive Course www.ideeskamakura.com/cuisine/shojin-style-cuisine/ Tofu & Veggie Japanese home cooking workshop www.ideeskamakura.com/cuisine/cuisine-communication/ Pour les abonnés (et leur famille/amis) de ce Mail Service, un cadeau spécial sera offert. À demander lors de la réservation. |