Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise : événements d’octobre 2024

Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (Umifre 19, MEAE-CNRS) octobre 2024

L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter à ses prochains événements.

    Vendredi 11 octobre / 18 h – 20 h : Notre-Dame de Paris : une cathédrale de données numériques et connaissances pluridisciplinaires pour les sciences du patrimoine

    Vendredi 18 octobre / 18 h – 20 h : Bouddhisme et neurosciences : où en est le dialogue ?

    Mardi 22 octobre / 18 h – 20 h : Fortune et infortune de Rimbaud au Japon

    Vendredi 25 octobre / 18 h – 20 h : Transmettre et se préparer en situation d’incertitudes

    Mardi 29 octobre / 18h – 20h : Ethnographie des vendeurs de rue du département de Hyōgo : entre méthodologie prévue et réalité du terrain

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Notre-Dame de Paris : une cathédrale de données numériques et connaissances pluridisciplinaires pour les sciences du patrimoine

vendredi 11 octobre / 18 h – 20 h

  auditorium / conférence / en français avec traduction simultanée

Conférencier : Livio DE LUCA (CNRS)

La recherche sur le patrimoine transforme l’interaction entre objets matériels et études multidisciplinaires en un vecteur de production de savoirs collectifs. Notre démarche innovante en matière de modélisation computationnelle et de numérisation tire parti du chantier scientifique de Notre-Dame de Paris, mobilisant des spécialistes de divers domaines (archéologie, anthropologie, architecture, histoire, chimie, physique, informatique) pour élaborer un corpus de données reflétant les pratiques scientifiques actuelles dans l’étude du patrimoine à l’ère numérique. Nous aspirons à transcender la simple numérisation de l’objet physique pour embrasser la connaissance approfondie de celui-ci, examinant comment les caractéristiques de l’objet matériel et les savoirs qui y sont associés se nourrissent mutuellement à travers le prisme de la recherche.

Modératrice : Delphine VOMSCHEID (IFRJ-MFJ)

Organisation : IFRJ-MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/10/11/2024-10-11_notre_dame_de_paris/index.php

 

Bouddhisme et neurosciences : où en est le dialogue ?

vendredi 18 octobre / 18h – 20h

auditorium / conférence / en français avec traduction simultanée

Conférencier : Bernard FAURE (professeur émérite, univ. Columbia)

Comme le montre un livre récemment traduit en français, Le bouddhisme et la science, de Donald Lopez Jr., la question de la compatibilité du bouddhisme et de la science a été soulevée dès la fin du XIXᵉ siècle. Depuis lors, les interlocuteurs du soi-disant « dialogue » entre bouddhisme et science ont changé à diverses reprises, mais les arguments avancés des deux côtés sont restés pour l’essentiel les mêmes. Du côté bouddhique, à partir des années 1980, le bouddhisme tibétain a remplacé le Zen comme interlocuteur principal du côté bouddhique. Mais pour devenir « compatible » avec la science, les diverses tendances du bouddhisme ont dû éliminer de leur discours des pans entiers de la doctrine traditionnelle. Du côté des sciences, l’émergence des neurosciences comme discours de référence a également conduit à d’importants changements. Certes, les neurosciences s’inscrivent dans la continuité des sciences biologiques, mais le fait qu’elles se préoccupent tout particulièrement du cerveau leur a donné un droit de regard sur ce qui était jusque-là une chasse gardée du bouddhisme — l’esprit.

Dans sa version moderniste, le bouddhisme est en voie d’être naturalisé et intégré dans le discours physicaliste et hédoniste de la société néocapitaliste sous la forme d’une « spiritualité du bonheur ». Il importe donc de se demander quelle peut être sa place dans le Brave New World qui s’annonce avec l’essor foudroyant de l’IA, et dont le visionnaire Aldous Huxley avait déjà eu le pressentiment il y a presque un siècle. On cherchera donc à identifier certaines des questions urgentes auxquelles sont confrontés les bouddhistes à l’ère de l’Anthropocène, qu’Amitav Gosh décrit à juste titre comme l’époque du Grand Dérangement.

Modérateur : Antonin BECHLER (IFRJ-MFJ)

Organisation : IFRJ-MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/10/18/2024-10-18_bouddhisme_et_neuro/index.php

 

Fortune et infortune de Rimbaud au Japon

mardi 22 octobre / 18h – 20h

auditorium / conférence / en japonais avec traduction simultanée

Conférencier : Yoshikazu NAKAJI (vice-président de la FMFJ, prof. émérite de l’univ. de Tokyo)

Parmi les poètes français modernes introduits au Japon depuis le début du siècle dernier, le cas de Rimbaud est unique dans la mesure où les premières traductions majeures de ses œuvres n’ont pas été réalisées par des soi-disant spécialistes de littérature française, mais par Kobayashi Hidéo (pour les œuvres en prose), qui sera plus tard considéré comme le fondateur de la critique littéraire moderne au Japon, et Nakahara Chūya (pour les vers), l’un des poètes lyriques les plus importants de la première moitié du XXᵉ siècle. Leurs traductions des œuvres de Rimbaud étaient tellement assimilées à leur langue, sans traces de traduction, qu’on pouvait les confondre avec leurs propres créations. Elles se sont vite ancrées dans le climat de la langue japonaise, parallèlement à la notoriété croissante des traducteurs. Rimbaud a certainement eu la chance d’avoir ces traducteurs. Leurs traductions, qui datent des années 1930, et figurent toutes deux aujourd’hui dans la collection « Iwanami Bunko », continuent d’être les traductions de Rimbaud que la majorité des jeunes lecteurs choisissent, en dépit des nouvelles traductions publiées coup sur coup après la seconde guerre mondiale. Leur popularité si durable provient avant tout de la création d’un ton qui épouse la voix de Rimbaud.

D’un autre côté, du point de vue actuel, 90 ans après leur publication, ces traductions présentent de sérieuses lacunes, tant en terme de compréhension de Rimbaud que de précision linguistique. Il serait plus approprié de considérer ces traductions comme des œuvres de Kobayashi et de Nakahara basées sur Rimbaud plutôt que comme des traductions proprement dites de Rimbaud. Le malheur de Rimbaud au Japon est que les jeunes lecteurs se sont longtemps attachés ou fixés sur des traductions d’auteurs connus qui, tout en possédant un attrait stylistique distinctif, s’écartent du message du texte original ou le déforment, rendant difficile la réalisation d’une lecture conforme à l’intention de l’auteur (qui elle-même est souvent difficile à deviner).

La contribution de Kobayashi et Nakahara en tant que pionniers de l’introduction de Rimbaud au Japon doit être dûment reconnue. Cependant, il est grand temps de mettre fin à l’irresponsabilité qui consiste à donner aux nouveaux lecteurs l’illusion que « c’est du Rimbaud ». En tenant également compte du travail des traducteurs après Kobayashi et Nakahara, et sur la base d’une relativisation historique, cette conférence tentera d’explorer la façon dont la réception de Rimbaud devrait désormais se faire, du triple point de vue du traducteur, du lecteur et de l’éditeur.

Discutant : Kazuki HAMANAGA (univ. de Tokyo)

Modérateur : Thomas GARCIN (IFRJ-MFJ)

Organisation : IFRJ-MFJ

Coopération : Fondation MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/10/22/2024-10-22_rimbaud/index.php

 

Transmettre et se préparer en situation d’incertitudes

— conférence de clôture d’un séjour de recherche à la MFJ —

vendredi 25 octobre / 18h – 20h

salle 601 / conférence / en français avec traduction consécutive

Conférencière : Sophie HOUDART (IFRJ-MFJ)

Venue au Japon pour un projet portant sur la notion de « retour d’expérience », j’ai cherché à comprendre ce qui s’apprend et se transmet d’une catastrophe. En prenant pour point de départ la recherche menée depuis 2011 sur la Grande catastrophe du Tōhoku, j’ai élargi considérablement, durant cette année, le champ de mes observations : à Rokkasho-mura, dans cette région du nord du Japon qui connaît aujourd’hui la plus forte concentration d’infrastructures énergétiques du pays ; dans la ville même d’Aomori, où ont lieu les séances d’un procès engagé il y a plus de trente ans par une association luttant contre le démarrage d’une usine de retraitement des déchets radioactifs ; à Hokkaido, sur les sites à l’étude pour le stockage définitif des déchets radioactifs de haute activité — autant de territoires où aucune catastrophe n’est encore advenue mais dont la configuration même est déterminée par sa possibilité, son anticipation, sa préparation. Pour travailler dans cet écart entre ce qui est arrivé, ce dont on fait leçon et ce contre quoi on se prépare, j’ai choisi de décaler radicalement la perspective : il sera ainsi question, aussi, de la marche longue que j’ai réalisée le long du Michinoku Coastal Trail, sentier de randonnée inauguré en 2014 et destiné tout à la fois à commémorer l’évènement catastrophique de 2011, à marquer les quelques mille kilomètres de la côte Pacifique touchée par le tsunami, et à inscrire durablement, dans le corps de ceux qui en font l’expérience, la mémoire de ce qui est arrivé de façon à éviter que cela ne se reproduise à nouveau.

Modérateur : Thomas GARCIN (IFRJ-MFJ)

Organisation : IFRJ-MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/10/25/2024-10-25_sophie_houdart/index.php

 

Ethnographie des vendeurs de rue du département de Hyōgo : entre méthodologie prévue et réalité du terrain

mardi 29 octobre / 18h – 20h

salle 601 & en ligne / séminaire doctoral / en français sans traduction

Conférencière : Lucie MIZZI (univ. Paul-Valéry Montpellier 3 – UMR SENS)

La corporation des marchands ambulants tekiya joue depuis son émergence au XVIIᵉ siècle un rôle important dans la structuration du commerce rural et urbain japonais. En particulier lors des 100 000 à 300 000 fêtes démonifuges et propitiatoires matsuri organisées chaque année dans l’archipel. Ce rôle apparaît d’autant plus paradoxal que les tekiya incarnent dans le système japonais de représentations la figure par excellence de la marginalité, de la déviance, du désordre et de la souillure. À ce titre, ils sont assimilés à la pègre yakuza, dont ils sont également les ancêtres, dans la plupart des travaux scientifiques.

À travers l’étude des échanges marchands, des formes d’organisation et de sociabilité de cette corporation, mon étude a pour but de résorber ce paradoxe et de questionner la marginalité sociale de ces vendeurs de rue en analysant les modalités d’interaction des tekiya avec les différentes catégories d’agents qui composent l’espace socio-économique et politique contemporain dans lequel ils évoluent. D’abord en précisant la fonction économique qui leur était traditionnellement reconnue en matière d’organisation de l’espace commercial des fêtes matsuri. Ensuite, en mesurant les conséquences d’un certain nombre de changements récents (processus de sédentarisation, concurrence croissante de nouveaux acteurs du commerce ambulant, loi « antigang », restrictions de déplacement liées à la Covid-19) sur leurs activités, leur organisation interne, leurs stratégies relationnelles, leur présentation de soi et leur image.

Modérateur : Étienne MARQ (CRCAO)

Organisation : IFRJ-MFJ

Inscription : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2024/10/29/2024-10-29_seminaire_doctoral_/index.php

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Renseignements : contact@mfj.gr.jp

Diffusion sur Zoom

Certains de nos événements sont retransmis sur la plateforme Zoom. Un e-mail d’invitation sera envoyé à l’adresse indiquée lors de votre inscription, avec un identifiant et un mot de passe.

L’accès à ces manifestations est libre et gratuit (sauf mention contraire). Merci de vous inscrire sur la page Agenda de notre site web : https://www.mfj.gr.jp/agenda .

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Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (IFRJ-MFJ)

 © 2024, IFRJ-MFJ

Symposium international sur la situation à Fukushima (english), Campus Condorcet (Aubervilliers ) le 21 septembre 2023 de 9:00 à 18:00

Dans le cadre des 50 ans du Centre de Recherche sur le Japon, nous organisons un symposium international sur la situation à Fukushima (engl.) qui se tiendra sur le Campus Condorcet (Aubervilliers ) le 21 septembre 2023, de 9:00 à 18:00.

20 intervenants, membres de Mitate Lab. (dont la moitié du Japon) feront le trajet pour vous présenter la complexité de la situation actuelle et les enjeux scientifiques présents sur le terrain. C’est gratuit et sans inscription. On vous attend !

https://carnetsjapon.hypotheses.org/32329

Ce symposium s’accompagnera d’une exposition photo au même endroit :
https://carnetsjapon.hypotheses.org/29025

PENSER/CRÉER AVEC FUKUSHIMA, rencontre internationale

PENSER/CREER AVEC FUKUSHIMA

Rencontre internationale organisée par Christian Doumet, Université Paris 8, IUF et Michael Ferrier, Université Chuo (Japon)

Fukushima est ancré dans notre présent d’une manière si inquiétante qu’il est encore impossible d’imaginer le monde d’après Fukushima. Certes, de nombreux travaux dans toutes les langues ont porté et portent encore sur les aspects scientifiques, techniques et politiques de l’événement. Mais la manifestation proposée ici s’intéressera plutôt à ses conséquences intellectuelles et esthétiques, et au nouvel ordre mental dans lequel nous sommes appelés à vivre depuis le 11 mars 2011.
Penser/créer avec Fukushima : « avec » est le mot-clef de ce colloque. C’est lui qu’il s’agira d’explorer à travers une série d’échanges, de présentations et de représentations mobilisant les acteurs les plus décisifs dans la pensée de la catastrophe.

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Photographie : Thierry Girard

         PROGRAMME

Inalco — Amphi 6
JEUDI 12 JUIN 2014

10h : Accueil des participants 10h30 : Ouverture du colloque par Christian Doumet et Michaël Ferrier
11h15-12h : Michaël Ferrier (Université Chuo, Tokyo ; écrivain) : « Avec Fukushima » 12h-12h45 : Philippe Forest (Université de Nantes ; écrivain) : « En lisant – ou pas – Uchida Hyakken » Modérateur : Christian Doumet
14h30-15h15 : François Bizet (Université de Tokyo) : « L’inhabitat » 15h15-16h : Chihiro Minato (Université des beaux-arts Tama, Tokyo ; photographe) : « Dépaysement accéléré à Fukushima » Modérateur : Hervé Couchot
16h15-17h : Christian Doumet (Université Paris 8, membre de l’IUF) : « La poésie peut-elle répondre de Fukushima ? » 17h-18h : Table ronde avec Thierry Girard, Marc Pallain et Chihiro Minato (photographes) : « Donner à voir Fukushima : paroles de photographes »
Modérateur : Michael Ferrier

VENDREDI 13 JUIN 2014
Maison de la Culture du Japon à Paris — Petite salle
14h-14h45 : Jean-Luc Nancy (philosophe) : « L’Occident est-il un accident ? » 14h45-15h30 : Hervé Couchot (Université Sophia, Tokyo) : « Penser le temps avec Fukushima et le 11 mars : chronique du temps suspendu »
15h45-16h45 : Tetsuya Takahashi (Université de Tokyo) : « Fukushima : un système sacrificiel »
17h45-18h45 : Table ronde avec Michael Ferrier, Claude-Julie Parisot, Gil Rabier et Kenichi Watanabe : « Filmer Fukushima : paroles de cinéastes » Modérateur : David Collin

JEUDI 12 JUIN 2014
Inalco — Amphi 6
17h : Inauguration et présentation de l’exposition de photographies de Thierry Girard, « Après le fracas et le silence (Journal du Tohoku 2011-12) »
19h : Présentation et projection du film de Kenichi Watanabe, Le Monde après Fukushima, en présence du réalisateur

SAMEDI 14 JUIN 2014
Maison de la Culture du Japon à Paris — Petite salle
14h-14h45 : François Lachaud (EFEO, EPHE) : « Penser le drame de Fukushima : témoignages et mémoire » 14h45-15h30 : Anne Bayard-Sakai (Inalco) : « Quelle marge d’écriture ? A propos des normes et de l’invention après le 11 mars 2011 »
Modérateur : François Bizet
15h45-16h45 : Tomoko Momiyama (compositrice) : « Composer avec Fukushima » 16h45-17h30 : Entretien entre Jacques Kraemer (metteur en scàne) et Bénédicte Gorrillot (Université de Valenciennes)
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Inalco — Amphi 6
65 Rue des Grands Moulins, 75013 Paris Métro : Bibliothèque François Mitterrand (ligne 14) RER : Bibliothèque François Mitterrand (ligne C) Entrée libre sous réserve des places disponibles
Maison de la Culture du Japon à Paris — Petite salle
101Bis Quai Branly, 75015 Paris Métro : Bir-Hakeim (ligne 6) RER : Champ de Mars – Tour Eiffel (ligne C) Entrée libre sur réservation au 01 44 37 95 95
Renseignements : fatima.zenati@univ-paris8.fr
18h : Représentation de la pièce de théâtre de Jacques Kraemer, Kassandra Fukushima, en présence de l’auteur et metteur en scène

Projection-débat sur les catastrophes de Fukushima, le vendredi 13 juin 2014

Maison Franco-Japonaise de TokyoMaison franco-japonaise – Bureau français
Projection-débat du 13 juin 2014

Une projection-débat sur les catastrophes de Fukushima aura lieu le vendredi 13 juin 2014

Vendredi 13 juin / 17h-20h30 / auditorium / avec traduction simultanée

Projection-débat / Avant et après le désastre nucléaire de Fukushima : l’impossible échappée?
17h15 : Projection 1 / Disssonances (50 mn, 2010)
18h15 : Projection 2 / Gambarô (Courage!) (50 mn, 2014)
réalisés par Alain Saulière et Thierry Ribault
produits par Les Ateliers du passeur / CNRS image
19h15-20h30 : Débat
Participants (sous réserve) : ABE Yasuhiro (Cinéma Forum Fukushima), Cécile ASANUMA-BRICE (UMIFRE19, Clersé-CNRS), KOWATA Masumi (village d’accueil d’Aizu Wakamatsu, Fukushima), MATSUMOTO Hajime (Shirôto no ran/La Fronde des Amateurs), SHIMAZONO Susumu (univ. Sophia), Thierry RIBAULT (Clersé-CNRS)

https://www.mfj.gr.jp/agenda/2014/06/13/20140613_avant_et_apres_fukush/
E-flyer :
https://www.mfj.gr.jp/agenda/_data/2014-06-13_Fukushima_bordeaux.pdf

L’accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit (sauf mention contraire), dans la limite des places disponibles. Merci de vous inscrire depuis la page Agenda de notre site web.

Diffusé par :
Bureau français de la Maison franco-japonaise
3-9-25, Ebisu, Shibuya-ku, Tokyo 150-0013
Accès : https://www.mfj.gr.jp/acces/
Tél. 81-3-5421-7641 / Fax 81-3-5421-7651
E-mail : contact@mfj.gr.jp
© 2014, Maison franco-japonaise, Bureau français

2e chat avec la Communauté française sur la « situation nucléaire » au Japon, le 16 décembre 2011

L’Ambassade a décidé de mettre en place, avec le soutien de l’Institut de radioprotection et de sureté nucléaire (IRSN) des « chat » réguliers avec la communauté française. Le premier a eu lieu le 16 novembre dernier.

Initialement programmé le 14 décembre, le prochain chat se déroulera le vendredi 16 décembre, entre 18 heures et 19 heures. Vous pourrez poser vos questions dès 16 heures à l’adresse suivante : www.ambafrance-jp.org/live

Le Conseiller nucléaire de l’Ambassade et les experts de l’IRSN répondront à vos questions.

Voir plus de détails sur le site de l’Ambassade en suivant le lien ci-dessous.
Source : https://www.ambafrance-jp.org/spip.php?article5139

Ambassade de France : Situation à Fukushima – Chat avec la communauté française

Publié sur le site de l’Ambassade aujourd’hui : https://www.ambafrance-jp.org/spip.php?article5079

Depuis les événements dramatiques du mois de mars dernier, l’Ambassade met tout en oeuvre pour permettre à nos comptriotes vivant au Japon de bénéficier de la meilleure information concernant les conséquences de l’accident nucléaire de Fukushima.

Afin de renforcer encore notre dispositif, et avec le soutien de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), l’Ambassade a décidé de mettre en place des séances mensuelles de « chat » (discussions écrites via internet, aussi connues sous le nom de « clavardage »).

La première séance de « chat » sera organisée mercredi 16 novembre de 18 à 19 heures. Les internautes pourront poser leurs questions dès 16 heures à l’adresse suivante : www.ambafrance-jp.org/live. Il y sera répondu par Pierre-Yves Cordier, Conseiller nucléaire de l’Ambassade et les experts de l’IRSN à Paris.

Comment fonctionne un « chat » ?

Le système du « chat » (ou clavardage en français) permet un échange écrit via internet dans un espace de temps déterminé. Les internautes posent leurs questions, qui sont mises en attente puis publiées par un modérateur. Il est répondu aux questions publiées par les personnes autorisées.

Nous demandons aux internautes de formuler par écrit des questions concises et précises. Il leur sera répondu selon le même principe.

Service de Communication et d’Information (14 novembre)

Début des examens de la thyroïde pour les enfants de Fukushima et de sa région

Des examens de la glande thyroïde ont commencé aujourd’hui 9 octobre, à l’Hôpital universitaire préfectoral de Fukushima, pour les enfants de la préfecture qui avaient entre 0 et 18 ans lors du séisme du 11 mars 2011. Ce sont environ 360 000 enfants qui seront examinés d’ici mars 2014.

source : Asahi.com (lien vers l’article complet en japonais)

Japon: la méfiance grandit à l’égard de Tepco, l’opérateur de Fukushima

Source : Hiroshi HIYAMA (AFP)

TOKYO — En admettant que les dégâts à la centrale de Fukushima sont pires qu’annoncés précédemment, l’opérateur du site, Tepco, a semé le doute sur l’exactitude des informations qu’il délivre depuis plus de deux mois, après le pire accident nucléaire depuis 25 ans.

Tokyo Electric Power (Tepco), plus grande entreprise d’électricité en Asie, a ces derniers jours dressé un tableau de la situation au sein de Fuskushima Daiichi (n°1) plus noir qu’auparavant.

L’opérateur vient ainsi de se rendre compte, grâce à de nouvelles mesures, que le combustible nucléaire des réacteurs 1, 2 et 3 avait vraisemblablement fondu, faute d’avoir été immergé pendant plusieurs heures après la catastrophe du 11 mars qui a anéanti les systèmes de refroidissement.

Le combustible du réacteur 1 serait tombé au fond de la cuve sous pression.

Auparavant, l’opérateur, comme le gouvernement, assurait que la fusion était peu probable, les réacteurs relativement stables et les fuites radioactives dangereuses largement contenues.

Le Premier ministre Naoto Kan a admis que son gouvernement n’avait pas repéré les inexactitudes des précédentes déclarations de l’opérateur électrique.

« Ce que j’ai déclaré à la population était totalement erroné », a reconnu Naoto Kan vendredi devant le Parlement. « Nous n’avons pas su détecter les fausses affirmations de Tepco. J’en suis profondément désolé ».

(lire l’article intégral ici)

Tepco : patauger puis s’enliser…

La fusion du cœur du réacteur 1 de la centrale de Fukushima, au Japon, pourrait avoir été causée par une erreur humaine, révèle mercredi 18 mai le Japan Times. Le quotidien se fonde sur des documents internes de la compagnie d’électricité Tokyo Electric Power Co. (Tepco), opérateur de la centrale nucléaire accidentée, qui remettent en cause de précédentes conclusions du gouvernement japonais.
Source : Le Monde et le Japan Times
Lire les articles complets sur ces médias.

Tepco n’en finit pas de… patauger dans l’eau radioctive

Source : Actu Japon https://actu.jp
Votre revue quotidienne en français de la presse japonaise.

Tepco contraint de revoir son projet de stabilisation du réacteur numéro 1

La Compagnie d’électricité de Tokyo est contrainte de revoir sa stratégie de stabilisation de la situation à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi après l’annonce que le coeur de l’un de ses réacteurs est entré en fusion.

Tepco a révélé jeudi que la plupart des crayons de combustible à l’intérieur du réacteur numéro un ont probablement fondu et sont tombés au fond du réacteur. L’opérateur a reconnu que l’eau de refroidissement du réacteur était tombée à un niveau exposant complètement les crayons de combustible si ces derniers se trouvaient dans leur position normale. Tepco suppute que le combustible au fond du réacteur a refroidi, si l’on prend en compte la température de surface du réacteur.

Vendredi, les employés de la centrale ont transporté de l’équipement permettant de relier un circuit de refroidissement au réacteur, comme le prévoit le plan mis en place le mois dernier par Tepco, qui souhaitait remplir l’enceinte de confinement du réacteur numéro 1 avec de l’eau puis mettre en place un système de refroidissement pour faire circuler cette eau vers un échangeur de chaleur.

Mais ce système ne peut fonctionner que si l’eau dans l’enceinte de confinement est d’une profondeur d’au moins cinq mètres. Tepco reconnaît ne pas connaître le niveau d’eau actuel à l’intérieur de l’enceinte, mais espère trouver rapidement un moyen pour l’évaluer. (NHK World)

Fukushima : le gouvernement accusé d’avoir minoré le niveau de gravité à cause des élections locales (Le Monde)

« Le Parti démocrate a certainement retardé l’annonce du reclassement du niveau de gravité pour attendre la fin les élections, qu’il a d’ailleurs perdus. Je réclame plus de transparence. » Ce message, envoyé sur Twitter par @pukuma, un habitant de la préfecture de Shimane, dans le sud du Japon, n’est pas un cas isolé. Depuis mardi matin, des accusations du même type déferlent sur le réseau social, très utilisé dans l’archipel.

De nombreux Japonais en veulent aux autorités d’avoir attendu la fin des élections locales de dimanche pour reclasser subitement l’accident nucléaire de Fukushima au même niveau que celui de Tchernobyl.
(…)
Lire l’intégralité de l’article d’Antoine Bouthier ici : Source : https://www.lemonde.fr/japon/article/2011/04/12/fukushima-le-niveau-de-gravite-aurait-ete-minore-a-cause-des-elections-locales_1506375_1492975.html

Exercice de classe : recherche des mots-clés dans le point de situation du samedi 26 mars à 12h00 (Fukushima et radioactivité)

L’ambassade publie quotidiennement des «points de situation ».
Aujourd’hui, nous vous proposons un exercice de recherche de mots-clés pour la compréhension du texte. Pour vous aider, nous mettrons la solution en commentaire ou en rouge (ou encore en italiques). Vous pouvez proposer réponses en postant des commentaires.
la rédaction de france-japon.net

Séisme – Accident nucléaire : Point de situation

Samedi 26 mars à 12h00

Voici le point de situation élaboré par les experts de l’Institut de radioprotection et de sureté nucléaire (IRSN : www.irsn.fr)

Ce point sera publié tant que la situation à Fukushima ne sera pas stabilisée par des moyens pérennes.

1. Situation sur le site de Fukushima :

Les efforts continus des autorités japonaises commencent à porter leurs fruits. La connexion de la centrale au réseau électrique est un signe positif, même si la mise sous tension, qui n’a pas encore été totalement effectuée, reste une opération délicate.

La situation sur le site reste toutefois précaire, notamment en cas de séisme. De forts rejets radioactifs se poursuivent. Les autorités japonaises ont fait part d’un doute quant à l’intégrité de la cuve du réacteur n°3.

La radioactivité sur le site est toujours élevée.

2. Prévisions météorologiqes :

Aujourd’hui les vents se dirigent vers le sud-est, c’est-à-dire vers l’océan.

Cette situation devrait se poursuivre demain dimanche.

3. Recommandations de l’IRSN :

La pluie des derniers jours a facilité la contamination des sols et de l’eau. La présence d’iode 131 et du césium 137 a notamment été décelée à des niveaux significatifs dans certaines villes et départements du Japon, notamment dans le Kanto. L’ingestion d’eau du robinet a été déconseillée pour les bébés. Ces niveaux de contamination ne présentent toutefois pas de danger immédiat pour la santé humaine.

* Pour ce qui est de l’eau du robinet, la consommation d’eau en bouteille est préférable, notamment pour les jeunes enfants et y compris pour la cuisine. En revanche, les douches, les lessives, vaisselles et autres tâches ménagères peuvent être effectuées avec de l’eau du robinet.

* S’agissant des habitations et espaces professionnels, nous réitérons les consignes d’hygiène, surtout par temps humide : manteaux, chaussures, parapluies et tout accessoire en contact direct avec l’extérieur et surtout avec le sol doivent être laissés à l’extérieur.

Nous rappelons enfin à nos compatriotes qu’il faut suivre en toute circonstance les consignes des autorités japonaises. La prise de comprimés d’iode est à exclure pour l’instant, le niveau de radioactivité dans l’air étant sans danger pour la santé humaine. Les autorités japonaises donneront le signal en cas de besoin.

– Prochain bulletin : dimanche 27 mars à 12h00

Source : Service de Communication et d’Information (26 mars)
https://www.ambafrance-jp.org/spip.php?article4641

Les Échos, 21 mars 2011 : Le gouvernement japonais et les ingénieurs rappellent que la situation reste incertaine

Extrait :
« Nucléaire : À Fukushima, les autorités notent de légers « progrès »
Aucune nouvelle avarie majeure n’a été enregistrée sur le site au cours du week-end mais le gouvernement japonais et les ingénieurs rappellent que la situation reste incertaine. Tokyo a par ailleurs annoncé que la centrale nucléaire ne serait plus jamais utilisée. »

Source : https://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/dossier/0201240027715-nucleaire-a-fukushima-les-autorites-notent-de-legers-progres-.htm

Article du journal Le Monde, 21 mars 2011 : TEPCO accusé d’avoir maquillé des rapports de contrôle

« Une dizaine de jours avant le séisme et le tsunami qui ont ruiné le nord-est du Japon et abîmé la centrale Fukushima n° 1, Tepco avait remis un document aux autorités dans lequel il reconnaissait avoir faussé les données des registres de contrôle. »
Lire l’article complet en cliquant sur le lien ci-dessous.
Source : Le Monde https://www.lemonde.fr/japon/article/2011/03/21/amelioration-en-trompe-l-oeil-a-fukushima_1496078_1492975.html

Point de situation du 20 mars 2011 à 06 heures Centrale de Fukushima I (Daiichi) par l’IRSN

Source : Note d’information de l’INSTITUT de RADIOPROTECTION et de SÛRETÉ NUCLÉAIRE ( IRSN )
https://www.irsn.fr/FR/Documents/home.htm

Situation des réacteurs nucléaires au Japon suite au séisme majeur survenu le 11 mars 2011
Point de situation du 20 mars 2011 à 06 heures Centrale de Fukushima I (Daiichi)

Depuis le précédent point d’information du 19 mars 2011 sur la situation de la centrale de Fukushima Daiichi, les informations obtenues par le centre technique de crise de l’IRSN permettent d’établir l’état suivant des installations.

Réalimentations électriques
La connexion d’un câble au transformateur provisoire du réacteur n°2 a été réalisée. L’alimentation électrique du réacteur lui-même n’est pas encore effective. Le réacteur n°1 pourrait être réalimenté le 20 mars à partir du réseau électrique commun aux réacteurs 1 et 2.
Etat des bâtiments
Le document en annexe résume l’état des bâtiments sur le site. (voir le pdf disponible en téléchargement sur le site web de l’IRSN)

Etat des piscines
Les quantités d’assemblages combustibles présents dans les piscines des réacteurs 1 à 4 sont confirmées (respectivement 292, 587, 514 et 1500 assemblages). Les puissances résiduelles associées ont été réévaluées par l’IRSN. Sur cette base, l’IRSN réévalue périodiquement les délais avant le début de découvrement des assemblages.
L’IRSN suspecte des fuites sur la piscine n°3 et peut-être sur la piscine n°1. La situation est néanmoins stable vue les injections effectuées par lances à eau.

Piscine du réacteur n°1
La puissance à évacuer est faible. Une baisse de niveau antérieure fait supposer une fuite dans cette piscine. L’utilisation de lances à eau sur camions semble prévue.

Piscine du réacteur n°2
La piscine est en ébullition. L’utilisation de lances à eau sur camions semble prévue, en dépit de l’intégrité du bardage supérieur du bâtiment. L’IRSN a peu d’information récente sur cette piscine.

Piscine du réacteur n°3
Une première ébullition a été stoppée par l’appoint en eau par hélicoptères et lances à eaux sur camion. Un camion de pompier avec un débit de 3,8 tonnes/min et une échelle de 22 mètres aurait été utilisé pendant 20 à 30 minutes. Un deuxième appoint en eau a été réalisé le 19 mars à 00h30 heure locale (le 18 mars à 16h30 heure de Paris).
L’IRSN estime que la dalle anti-missile située à la verticale de la cuve et de l’enceinte de confinement a dû être détruite lors de l’explosion hydrogène du 14 mars 2011. Si les ouvrages qui supportent cette dalle ont également été touchés, il est envisageable, outre les fuites éventuelles,
que le niveau d’eau maximal possible au dessus des assemblages combustibles entreposés dans la piscine soit diminué (dans le pire cas : 1 mètre au dessus du haut des assemblages). Ceci expliquerait les débits de dose très importants au droit du bâtiment et confirmerait les efforts pour maintenir en eau cette piscine.
Un appoint de 2000 tonnes d’eau a eu lieu dans la nuit du 19 au 20 mars pendant 9 heures.

Piscine du réacteur n°4
Une première ébullition a été stoppée par l’appoint en eau par hélicoptères et lances à eaux sur camion. La puissance dégagée dans cette piscine est assez élevée. Un appoint de 80 tonnes d’eau a eu lieu dans la nuit du 19 au 20 mars pendant 1 heure.

Piscine du réacteur n°5
La température de l’eau de cette piscine est en nette baisse. Le niveau d’eau est contrôlé. Le toit du bâtiment a été percé pour éviter une éventuelle combustion d’hydrogène comme sur le bâtiment N°4.

Piscine du réacteur n°6
La température de l’eau de cette piscine est stable. Le niveau d’eau est contrôlé. Le toit du bâtiment a été percé pour éviter une éventuelle combustion d’hydrogène comme sur le bâtiment N°4.
Piscine de désactivation commune du site
Cette piscine contiendrait de l’ordre de 6500 assemblages. Bien que la puissance unitaire dégagée par ceux-ci soit nettement plus faible que celle dégagée des assemblages présents dans les piscines des réacteurs, ils doivent néanmoins être également refroidis. La température et le niveau dans la piscine sont maintenant contrôlés.

Etat des réacteurs
L’IRSN se préoccupe des quantités de sel cristallisées suite à l’injection d’eau de mer dans les cuves des réacteurs (impact sur le refroidissement des cœurs, risque de blocage de soupapes…). De manière générale, il conviendrait de reconstituer des réserves d’eau claire sur le site.

Réacteur n°1
Selon l’exploitant, 70% du cœur du réacteur serait endommagé. L’injection d’eau de mer dans la cuve serait maintenue afin d’assurer le refroidissement du cœur qui reste cependant partiellement dénoyé. L’eau contenue dans la cuve se décharge dans l’enceinte de confinement via une soupape. L’enceinte de confinement est maintenue intègre. Il n’y a vraisemblablement plus d’opérations de dépressurisation de l’enceinte de confinement. Il n’y aurait donc plus de rejet direct de produits radioactifs dans l’environnement pour l’instant. Ceci est néanmoins à confirmer dans la mesure où l’enceinte n’est pas refroidie.
La partie supérieure du bâtiment réacteur a été soufflée par une explosion. La salle de commande est très irradiante, limitant le temps de présence des intervenants.

Réacteur n°2
Selon l’exploitant, 33% du cœur du réacteur serait endommagé. L’injection d’eau de mer dans la cuve est maintenue afin d’assurer le refroidissement du cœur qui est maintenant sous eau. L’enceinte de confinement est endommagée, toutefois il ne semble pas que l’étanchéité soit remise en cause (la pression à l’intérieur du bâtiment étant fluctuante). Il n’y a vraisemblablement plus d’opérations de dépressurisation de l’enceinte de confinement. Il n’y aurait donc plus de rejet direct de produits radioactifs dans l’environnement pour l’instant. Ceci est néanmoins à confirmer dans la mesure où l’enceinte n’est pas refroidie.
La salle de commande est très irradiante, limitant le temps de présence des intervenants.

Réacteur n°3
Le cœur du réacteur est partiellement endommagé. L’injection d’eau de mer dans la cuve serait maintenue afin d’assurer le refroidissement du cœur qui reste cependant partiellement dénoyé. La vapeur produite dans la cuve au contact du combustible s’évacue dans l’enceinte de confinement qui semble toujours étanche.
Une action de dépressurisation de l’enceinte est envisagée du fait de sa montée en pression. Cette action entraînerait de nouveaux rejets de produits radioactifs dans l’environnement.
La partie supérieure du bâtiment réacteur a été soufflée par une explosion. La salle de commande est très irradiante, limitant le temps de présence des intervenants.

Réacteur n°4
La partie supérieure du bâtiment est endommagée. La salle de commande est très irradiante, limitant le temps de présence des intervenants.

Réacteurs n°5 et 6
Le cœur de chacun de ces réacteurs est chargé en assemblages combustibles. Une injection d’eau dans ces cuves est maintenant en cours par un système normal. La pression et la température à l’intérieur de la cuve monte lentement. Ces réacteurs disposent de deux groupes électrogènes.
Centrale de Fukushima II (Daini)

Réacteurs n° 1, 2, 3, 4
Sur ce site, les réacteurs n° 1, 2, 3 et 4 ont atteint les conditions d’arrêt normales (appelées « arrêt à froid »). Aucune dégradation du combustible n’a eu lieu sur ces réacteurs.

Centrales d’Onagawa et de Tokai
Il n’y a pas d’élément particulier à signaler.

ANNEXE – commentaires de la photo aérienne (voir document pdf)
2 façades largement détruites – signe d’une explosion principale sous plancher de service
Ossature du toit terrasse
Réacteur 4
Piscine commune du site
Réacteur 3
Piscine probablement endommagée
Façade percée suite à une explosion dans la partie basse. Petite fuite partie basse du confinement
Puits de l’enceinte de confinement – protection biologique au dessus de l’enceinte disparue
Ruine de la moitié du plancher de service et du niveau inférieur suite à explosion
Réacteur 2
Façade impactée par projectiles provenant du réacteur 3
Réacteur 1
Plancher de service en place – piscine ok – protection biologique ok
Toit soufflé par explosion dans partie supérieure

Fukushima sera fermée et démantelée (21 mars 2011)

Le site https://www.metrofrance.com/ annnonce que la centrale nucléaire de Fukushima sera fermée et démantelée.

Direct Japon : Fukushima sera fermée et démantelée
Tokyo Power Electric tente d’amener l’électricité à tous les réacteurs tout en continuant d’arroser les bâtiments les plus dangereux.
Article mis à jour le 21-03-2011 à 08h21.
Fukushima Daiichi sera définitivement fermé
Le journal Asahi Shimbun indique lundi que la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi ne pourra jamais reprendre un service normal. L’opérateur privé Tokyo Electric Power (Tepco) estime qu’il faudra une dizaine d’années avant de démanteler totalement la centrale. C’est le niveau élevé des radiations qui va demander autant de temps pour cesser complètement l’activité sur le site. Il n’a cependant pas été précisé si l’option choisie à Tchernobyl – ensevelir la centrale sous le sable et un coffrage de béton – serait la solution choisie à nouveau dans le cadre de cette catastrophe nucléaire.

Cliquez ICI pour lire l’article sur le site de metrofrance.
Source www.metrofrance.com

MESSAGE URGENT de l’Ambassade de France – Jeudi 17 Mars à 00h30

MESSAGE URGENT Jeudi 17 Mars à 00h30
source : https://www.ambafrance-jp.org/

Ceux de nos concitoyens, ainsi que leur conjoints et enfants, ayant manifesté le souhait de profiter du dispositif d’aide au retour depuis Tokyo sont priées de se présenter demain jeudi 17 mars 2011 à 11 heures du matin à l’aéroport de Tokyo Narita Terminal 1, îlot D (à côté du comptoir Air France dans le hall « Départs »).

L’aide au retour depuis Osaka sera organisée vraisemblablement le 18 mars. Nous vous tiendrons informés dans les meilleurs délais des modalités de ce départ. Nous vous invitons à consulter ce site régulièrement pour toute information complémentaire.

Nous rappelons que les passagers, y compris les enfants, doivent être munis d’un passeport valide. Les animaux ne sont pas admis.

Aide au retour : deux avions en route pour le Japon

Pour faciliter le retour en France de ceux qui le souhaitent, deux avions sont en route vers le Japon. En fonction du nombre de personnes intéressées, les appareils rejoindront la France directement ou via des rotations par Séoul.

Les premiers décollages sont prévus dès demain, jeudi 17 mars. Les Français intéressés sont donc invités à se signaler dans les meilleurs délais à l’adresse suivante : aideretour.ambafrance@gmail.com.

Il faudra préciser dans ce courriel leur adresse e-mail, la composition de la famille (nom, prénom, date de naissance, numéros de passeport) ainsi que l’aéroport préférentiel de départ (Tokyo ou Osaka – la décision sera prise en fonction du nombre de demandes).

Séisme et conséquences : message de l’Ambassade de France du 14 mars à 15h.

SEISME : Message de l’Ambassade à la communauté française

Lundi 14 mars à 15h

– DERNIERE INFORMATION
– IMPORTANT

1. Pertes humaines :
Plus de 10 000 morts.

2. Point ressortissants :
Depuis ce matin, grâce à la reprise des télécommunications, 16 ressortissants ont pu être contactés, ils sont seins et saufs. Seuls 4 d’entre eux restent injoignables.

3. Point nucléaire :
* Deux explosions simultanées ont eu lieu ce matin dans la centrale de Fukushima (Fukushima I-3). Les causes sont encore en cours d’analyse, mais les autorités japonaises viennent de confirmer à l’Ambassadeur qu’il s’agit bien d’une explosion d’hydrogène (comme avant-hier à Fukushima I-1), sans endommagement du réacteur. Les mêmes autorités estiment que la situation est sous contrôle et qu’aucune autre explosion n’est attendue.

Selon l’Agence de sûreté nucléaire, avec laquelle nos spécialistes sont en contact, les émanations radioactives seraient du même ordre que celles de l’explosion précédente. L’état des radiations sur tout le territoire japonais peut être consulté à l’adresse suivante : [https://www.bousai.ne.jp/eng/]. Elle montre que la situation était normale à partir de Ibaraki et en deçà, vers le sud, à 14h.30. Par ailleurs, selon l’Agence japonaise de météorologie, avec laquelle nous sommes également en contact, le vent était faible et orienté vers le nord-est, c’est à dire dans une direction opposée à celle de Tokyo.

* Toujours selon la même source, la situation est stable partout ailleurs : les refroidissements des réacteurs se poursuivent.

4. Point séisme
Dernière information
La probabilité de séisme diminue. L’Agence météorologique du Japon a indiqué que les chances pour qu’il y ait un autre séisme d’ici 3 jours étaient désormais de 40% contre 70% précédemment, avec une intensité de +5 contre 7.

5. Recommandations

* L’Ambassade réitère les recommandations données hier :

– ne pas céder à la panique ;

– même si aux dires des autorités japonaises auxquelles nous accordons notre confiance, la ville de Tokyo n’est absolument pas soumise à une quelconque retombée radioactive, nous pensons raisonnable de conseiller aux personnes qui n’ont pas de raison essentielle de rester à Tokyo de s’éloigner quelques jours de la région du Kanto ;

– les autres personnes sont invitées à suivre les recommandations des autorités japonaises (se calfeutrer à son domicile pour les personnes proche des zones à risque ; constituer des provisions d’eau et de nourriture pour les autres, ne pas s’éloigner de son domicile).

Important (19h40) Une équipe de la sécurité civile française devrait arriver ce soir à Tokyo pour se rendre à Sendai afin de prêter main forte aux autorités japonaises. Cette équipe apportera des pastilles d’iode. Nous prépositionnerons ces pastilles au près des ilotiers afin qu’elle puissent être distribués immédiatement dans le cas où les autorités japonaises donneraient des instructions en ce sens. Nous rappelons que ces comprimés sont à prendre qu’en cas de très forte menace de contamination nucléaire, un scénario qui n’est pas du tout celui que nous envisageons actuellement dans la région de Tokyo.

Sur la prise d’iode, à titre d’information :

– A partir de 12 ans, adultes, y compris femmes enceintes ⇒ 2 comprimés d’iode à 65 mg ;
– Enfants de 3 à 12 ans ⇒ 1 comprimé d’iode à 65 mg,
– Enfants de 1 mois à 3 ans ⇒ un demi-comprimé d’iode à 65 mg ;
– Nourrissons jusqu’à 1 mois ⇒ un quart de comprimé d’iode à 65 mg.

La thyroïde est une glande sensible, il convient donc de respecter la dose recommandée et de ne pas multiplier inutilement la prise d’iode.

Il est très important de choisir le bon moment pour en absorber, lorsque cela devient nécessaire. Il est recommandé de prendre ce traitement préventif, 6 heures avant l’exposition. Après 4 heures de retard la prise n’a presque plus d’efficacité.

Là encore, il conviendra de suivre les conseils des autorités japonaises et nos propres consignes que nous vous communiquerons.

Source : Service de Communication et d’Information (14 mars)

Explosion d’hydrogène à la centrale de Fukushima : Puisqu’on vous dit de ne pas paniquer…

Le Yomiuri Online (cliquer ICI) a fait état de l’explosion en précisant qu’il s’agissait d’hydrogène.
En France, les médias parlent aussi d’explosion d’hydrogène.
Or, cet hydrogène vient très probablement de la fusion du coeur; le coeur a très certainement traversé la cuve et on a vraisemblablement interaction du corium (coeur en fusion) et du béton d’où la création d’hydrogène.
La question est donc : «Y a t-il encore l’enceinte de confinement ?»