Lettre du GIS Asie – Novembre 2020 (extrait)

Article du mois
La politique de gestion de crise japonaise face à l’épidémie de Covid 19 : un équilibre délicat entre liberté et sécurité
par Adrienne Sala, chercheuse à l’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise, chercheuse associée à la Fondation France-Japon de l’EHESS et chercheuse invitée à l’université de Tokyo.

Malgré une exposition forte et précoce au virus SARS-Cov-2 et une double vulnérabilité structurelle (concentration élevée et vieillissement important de la population), le Japon est un des rares pays développés où, à l’issue de la première vague de contamination, le taux de mortalité était faible (le taux de mortalité des personnes hospitalisées est également très faible (7,5%)). Le 25 mai, lorsque l’état d’urgence est levé, on recense au total 846 morts et 16 706 cas cumulés. Rapporté à une population de 126 millions, avec 13 cas pour 100 000 hab. le Japon fait partie des bons élèves avec ses voisins asiatiques. En outre, l’archipel n’a eu recours ni à des mesures coercitives, ni au fichage intrusif de sa population. Depuis juillet, malgré une nette hausse des nouveaux cas, liée aussi à la plus grande capacité de test, le taux de mortalité reste faible.

Pourtant les analyses de la gestion de crise japonaise ne convergent pas toutes dans le même sens. Certains politistes sont plus critiques à l’égard de la lente réactivité du gouvernement central, de la lourdeur bureaucratique et du manque de transparence du processus décisionnel. La réactivité des gouverneurs locaux pendant la première vague semble néanmoins faire consensus. La complexité de l’analyse révèle en effet la diversité des enjeux plurisectoriels et multi-niveaux : enjeux sanitaires, économiques, sociaux, et politiques enchevêtrés au niveau local, national et global. Dans cet article, nous proposons de mettre en perspective les trois piliers sur lesquels s’appuie cette gestion de crise sanitaire : le système de santé, les enquêtes épidémiologiques et la responsabilité civique, dont l’articulation donne un aperçu de la politique de lutte contre la diffusion du virus axée sur la prévention. Cette mise en perspective permet de ne pas isoler la gestion de la crise actuelle en l’ancrant dans la continuité des crises précédentes. L’efficacité de la coordination entre les acteurs politiques, économiques et les citoyens est néanmoins mise à l’épreuve de la longue durée de l’épidémie et de ses conséquences socioéconomiques.

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Un « paradigme Fukushima » au cinéma – juin 2020

Un article de Élise Domenach, maîtresse de conférences en études cinématographiques à l’ENS de Lyon et membre de l’IAO

Neuf années se sont écoulées depuis que le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars 2011 ont entraîné la catastrophe nucléaire la plus grave depuis Tchernobyl dans la centrale de Fukushima Daiichi (Tohoku, Japon). Les cinéastes japonais s’en sont bien vite saisis, et le cinéma qui est né de cette catastrophe a durablement transformé le medium lui-même, ainsi que le monde qu’il projetait. Nous prendrons pour exemple de ces transformations Tenzo de Tomita Katsuya (Semaine de la critique, Cannes 2019), l’un des films les plus marquants de ces dernières années sur le sujet.

Le cinéma depuis Fukushima

Le Festival International du Documentaire de Yamagata a rassemblé dès 2011 des films pour un programme dédié (Cinema With Us), alimentant un fonds d’archives ouvert en 2014. Ce fonds documentaire régional constitue avec les archives de films amateurs de la Médiathèque de Sendai et les archives nationales de UniJapan, un ensemble en constante augmentation. Car, on le sait, la catastrophe multiforme de Fukushima a muté d’un événement dévastateur (18 500 morts et disparus, 160 000 évacuations forcées, des cortèges de maisons dévastées, d’arbres arrachés, de routes éventrées) à l’installation dans une crise durable en raison de la continuation des fuites radioactives. En sorte que notre réflexion sur le cinéma depuis Fukushima, qui a débuté par l’étude du corpus de films de 2011, s’est logiquement prolongée en direction de la « catastrophe civilisationnelle » pointée par le philosophe Jean-Luc Nancy (L’équivalence des catastrophes, 2012). Cette catastrophe participe de la révélation aux yeux des citoyens japonais et du monde, des destructions humaines des espaces terrestres, marquant ce que les scientifiques ont appelé « the human epoch » (Nature, 11 mars 2015) : l’entrée dans une nouvelle époque géologique de réactivité de la Terre aux activités humaines, l’Anthropocène.

Face à ce réel transformé qui déborde les cadres de notre perception spatio-temporelle nous obligeant à penser des phénomènes qui nous englobent (des « hyperobjets » comme la biosphère ou la somme des déchets nucléaires, d’après Timothy Morton (Hyperobjets, 2013)) et des temporalités inouïes (la demi-vie de quatre millions d’années de certains éléments radioactifs), le cinéma dont l’ambition native est de nous rendre présent le monde, s’est trouvé à la fois mis au défi de représenter l’invisible des pollutions radioactives et de rendre compte des souffrances des populations de ce nouveau monde durablement abîmé. Le médium lui-même en a été profondément transformé.

Lien vers l’article en ligne :
https://www.gis-reseau-asie.org/fr/un-paradigme-fukushima-au-cinema

Source : GIS Réseau Asie

Prix de thèse Okamatsu Yoshihisa 2020

Société Française des Études Japonaises (SFEJ)

En 2020, l’association décernera son cinquième Prix de thèse Okamatsu Yoshihisa récompensant une thèse de doctorat soutenue au cours de l’année 2019. Le prix est doté d’un montant de mille euros.

Date limite d’envoi des dossiers : 30 avril 2020

Voir le site de la SFEJ : https://sfej.asso.fr/

LogoSFEJ

Le renseignement japonais, par Grégoire Sastre

Extrait de l’article :

Le renseignement et les guerres secrètes se jouent dans des espaces hors la légalité et leurs contours demeurent flous, ce qui en fait un sujet difficile à traiter de manière objective et apaisée. Cela tient également, comme le souligne Alain Dewerpe, à la persistance, autour du renseignement, d’un imaginaire romanesque du secret, des complots, des manipulations et du mensonge, ainsi que d’une méfiance plus ou moins assumée pour ce qui était considéré comme les égouts de la politique. On y retrouve également la dichotomie entre la surveillance et la protection du public : il s’agit, d’un côté, de contrôler les populations et, de l’autre, de déjouer les menaces. Quand un lanceur d’alerte comme Edward Snowden met à jour un abus de pouvoir, les gouvernements en place, démocratiques ou non, mettent en avant la nécessité de se défendre sur le terrain de l’action clandestine, qu’elle soit physique ou non.

Au Japon, ces questions font l’objet d’intenses débats depuis la fin de la guerre du Pacifique. En décembre dernier, la décision denvoyer un navire et deux avions de reconnaissance des Forces dautodéfense (FAD) afin de mener une mission de renseignement dans le golfe dOman a ainsi ému lopinion : elle a été prise par le Cabinet sans être débattue ou votée par la Diète japonaise. Cette décision pose la question de l’usage des forces militaires japonaises, même pour une action non violente comme le renseignement, et du contrôle démocratique de cet usage dans l’évolution du droit japonais en lien avec les questions de défense. Nous allons dans un premier temps évoquer les récents changements de paradigmes du renseignement japonais et dans un second temps en montrer les racines historiques.

Lire la totalité de l’article en ligne :

https://www.gis-reseau-asie.org/fr/le-renseignement-japonais-une-problematique-actuelle-une-histoire-necessaire

Parution Ebisu. Études japonaises numéro 56 (2019)

Institut français de recherche sur le Japon
à la Maison franco-japonaise (UMIFRE 19, MEAE-CNRS)
Parution Ebisu. Études japonaises numéro 56 (2019)
La rédaction de la revue Ebisu. Études japonaises a le plaisir de vous annoncer la parution du n° 56 (2019) « Consommer au Japon, consommer le Japon », coordonné par Sophie Buhnik.

Le numéro est en accès libre et téléchargement gratuit en intégralité sur OpenEdition.
https://journals.openedition.org/ebisu/3513
Ebisu 56 small250

Qu’est-ce que le made in Japan aujourd’hui ?
Le numéro 56 d’Ebisu. Études japonaises propose d’analyser ses mutations sous deux angles : les acteurs de la fabrication et de la marchandisation des productions qualifiées de japonaises à différents titres ; les consommateurs de ces productions et leurs pratiques.
Ce faisant, il interroge en particulier les évolutions politiques, techniques, économiques et sociales qui ont concouru à la marchandisation de la culture japonaise, des débuts de l’ère Taishō à nos jours.

SOMMAIRE :

Dossier thématique
« Consommer au Japon, consommer le Japon »
Coordonné par Sophie BUHNIK

• Sophie BUHNIK, « Introduction »

• IWABUCHi Reiji, « La marchandisation d’ »Edo » pendant les ères Meiji et Taishō. La création des « motifs Genroku » et d’un « goût pour Edo » par le grand magasin Mitsukoshi » (traduction d’Amira ZEGROUR)

• Bounthavy SUVILAY, « Le « Cool Japan » made in France. Réappropriation du manga et de l’animation japonaise (1978-2018) »

• Adrienne SALA, « Les sarakin et la construction du marché du prêt à la consommation au Japon depuis les années 1960 »

• TANAKA Daisuke, « Individualisation sociale et konbini dans le Japon contemporain. La « consommation en réseau » à l’ère informationnelle » (traduction de Sophie BUHNIK)

• Nicolas BAUMERT, « Les indications géographiques alimentaires made in Japan. Une nouvelle orientation géopolitique et une évolution des critères de définition de la qualité »

• Hanno JENTZSCH, « La revitalisation régionale et ses contestations locales. Le cas de la promotion de l’œnotourisme à Yamanashi » (traduction de Sophie BUHNIK)

• Benoit GRANIER, « Gouverner la consommation d’énergie des ménages. Renouvellement des enjeux et des instruments d’intervention (1973-2017) »

Varia
• Noémi GODEFROY, « La minorité aïnoue dans le Japon moderne et contemporain. D’ »anciens indigènes », de nouveau(x) autochtones (1869-2019) »

Conférence à l’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise
• Philippe PELLETIER, « Le Japon, « la plus grande merveille de l’histoire », vu par Élisée Reclus et Léon Metchnikoff »

Livres à lire | Comptes rendus | Recension

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Infos Japon du GIS Asie – octobre 2019

Jeu concours pour l’ICAS12 (Kyoto 2021)

Envoyez un texte de 250 mots sur le 7e Congrès Asie/ICAS11 à notre partenaire ICAS qui récompensera le meilleur texte par une exemption des frais d’inscription pour leur prochain congrès qui aura lieu en août 2021, à Kyoto.
Vos impressions sont à envoyer à l’adresse suivante :
icas11@iias.nl

Date limite d’envoi des propositions : 31 octobre 2019

Lancement du programme Exploration Japon

L’ambassade de France au Japon ouvre le programme « Exploration Japon » pour soutenir la mobilité des chercheur·e·s d’institutions françaises, désireux d’établir un premier contact avec des équipes de recherche japonaises afin d’initier de nouvelles collaborations scientifiques franco-japonaises. Tous les domaines scientifiques sont concernés.

Date limite de candidature : 25 octobre 2019.

Evénement
Le Centre Japon porteur de la 4e édition d’Emerging Fields

Atelier préparatoire : 17-18 octobre 2019

En 2017, l’Association for Asian Studies (AAS) a lancé une initiative pour renouveler les travaux sur l’Asie : Emerging Fields. Dans ce cadre, le Centre de recherches sur le Japon (UMR8173 CNRS/EHESS/Univ. Paris Diderot) a été appelé à piloter le projet intitulé Technology and Social Sciences en Asia. Il sera mené sur trois ans – 2019-2021 – et animé par Aleksandra Kobiljski (CNRS/EHESS) en collaboration avec Francesca Bray (Université d’Edinburgh).
L’atelier préparatoire aura lieu à l’EHESS les 17 et 18 octobre 2019. Il réunira des spécialistes de SHS travaillant sur les techniques en Asie pour discuter de la place du savoir-faire dans les sociétés asiatiques de l’antiquité à nos jours.

Contact :
Aleksandra Kobilijski (UMR8173 CCJ)

Les Femmes dans la science : table ronde, vendredi 11 octobre 2019, de 16h à 18h

Quelle place pour la Femme dans la science de demain ?
L’Institut français de recherche sur le Japon (UMIFRE 19) à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter à l’événement co-organisé par le CNRS et l’Université de Tokyo.

Table ronde / en français et japonais avec traduction simultanée / entrée libre sur inscription
Les Femmes dans la science. Quelle place pour la Femme dans la science de demain ?
[Date] Vendredi 11 octobre 2019, de 16h à 18h
[LIEU] GRIPS (7-22-1, Roppongi, Minato-ku, Tokyo)
[intervenants]
FUJII Teruo (vice-président de l’univ. de Tokyo et professeur à l’Institut des sciences industrielles)
MORI Hatsumi (directeur de l’Institut de physique des solides à l’univ. de Tokyo)
Antoine PETIT (président directeur général du CNRS et professeur de grade exceptionnel)
Laure RONDI-REIG (directeur de recherche au CNRS, trophée Lutech pour l’innovation et le transfert technologique en 2019, spécialiste des bases neuronales de la mémoire)
[Modératrice]
SHIRAHASE Sawako (vide-présidente de l’univ. de Tokyo et professeur à la faculté de sociologie de l’univ. de Tokyo)

Pour plus d’informations :
https://jp.ambafrance.org/Table-ronde-Les-Femmes-dans-la-science-quelle-place-pour-la-Femme-dans-la-science-de-demain

Inscription :
https://survey.cnrs-dir.fr/index.php/326671?lang=en

Renseignement : Le bureau de représentation du CNRS en Asie du nord contact.tokyo.office@cnrs.fr
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Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise : PROGRAMME OCTOBRE – NOVEMBRE 2019

L’Institut français de recherche sur le Japon (UMIFRE 19) à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter aux manifestations qui auront lieu en octobre et novembre 2019.

Maison Franco-Japonaise de TokyoOCTOBRE 2019

Lundi 7 octobre / 18h30-20h30 / auditorium / avec traduction simultanée
Conférence et dialogue / Waka et haïku : écrire au présent
[Conférenciers] Dany LAFERRIÈRE (écrivain, membre de l’Académie française), Hideo LEVY (écrivain, professeur à l’univ. Hôsei)
[Modérateur] TACHIBANA Hidehiro (professeur émérite de l’univ. Waseda)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/10/07/2019-10-07_dany_laferriere/

Jeudi 10 octobre / 9h30-18h / auditorium / en français sans traduction
JFR 2019 /Journée francophone de la recherche
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/10/10/JFR/
* Informations et inscription sur le site de la JFR
https://www.sciencescope.org/vie-de-lassociation/jfr/jfr2019-80anscnrs/

Mercredi 16 octobre / 18h30-20h30 / auditorium / avec traduction simultanée
Conférence / Les oubliés de la Saint-Valentin ? Regards sur les célibataires dans le monde contemporain
[Conférencier] Romain HURET (EHESS)
[Discutante] ADACHI Mariko (professeure émérite de l’univ. Ochanomizu)
[Modératrice] Sophie BUHNIK (IFRJ-MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/10/16/romain_huret/

Vendredi 18 octobre / 12h30-14h / salle 601 / en anglais sans traduction
Lunch Seminar on Japanese Economy and Society / Minimum Wage in a Deflationary Economy
[Speaker] KAMBAYASHI Ryô (univ. Hitotsubashi)
[Moderator] Jean-Pascal BASSINO (IFRJ-MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/10/18/ls_kambayashi/

Mercredi 23 octobre / 18h30-20h30 / auditorium / avec traduction simultanée
Conférence / Léonard et Machiavel : quand deux génies se rencontrent chez le Prince
[Conférencier] Patrick BOUCHERON (Collège de France)
[Modérateur] FUKUI Norihiko (président de la Fondation MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/10/23/leonard_et_machiavel/
* Informations et inscription sur le site de la Fondation MFJ
https://www.mfjtokyo.or.jp/fr/events/archive/symposium/20191023.html
[Tarif] 1 000 yens (500 yens pour les étudiants, gratuit pour les membre de la MFJ)

Samedi 26 octobre / 14h-18h / auditorium / avec traduction simultanée
Grand débat / Histoire mondiale de la France : pourquoi et comment écrire une Histoire de la France au XXIe siècle
[Conférencier] Patrick BOUCHERON (Collège de France)
[Discutants] KISHIMOTO Mio (prof. émérite de l’univ. Ochanomizu), NARITA Ryûichi (Japan Women’s University)
[Modératrice] HIRANO Chikako (univ. Musashi)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/10/26/boucheron_grand_debat/
* Inscription sur le site de la Fondation MFJ
https://www.mfjtokyo.or.jp/fr/events/symposium/20191026.html

NOVEMBRE 2019

Mardi 5 novembre / 18h30-20h30 / salle 601 / avec traduction consécutive
Conférence / La campagne parisienne contre l’importation des perles de culture japonaises, 1918-1940
[Conférencier] William CLARENCE-SMITH (SOAS – University of London)
[Modérateur] Jean-Pascal BASSINO (IFRJ-MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/11/05/william_clarence-smith/

Vendredi 8 novembre / 18h30-20h30 / salle 601 / avec traduction consécutive
Conférence / L’atome et le territoire : regards sur les dynamiques locales du nucléaire
[Conférencier] Teva MEYER (univ. de Haute-Alsace)
[Modérateur] Rémi SCOCCIMARRO (IFRJ-MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/11/08/teva_meyer/

Mardi 12 novembre / 18h30-20h30 / salle 601 / en anglais sans traduction
Conférence / Contemporary Controversies Around Tourism in European Cities
[Conférencier] Mathis STOCK (univ. de Lausanne)
[Modératrice] Sophie BUHNIK (IFRJ-MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/11/12/mathis_stock/

Vendredi 22 novembre / 12h30-14h / salle 601 / en anglais sans traduction
Lunch Seminar on Japanese Economy and Society / Innovation, Internationalization, Diversification, and Ethics in High Technology : the Case of Kyocera
[Speaker] Patrick FRIDENSON (EHESS)
[Moderator] Jean-Pascal BASSINO (IFRJ-MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/11/22/ls_fridenson/

Jeudi 28 novembre / 10h-19h / auditorium / avec traduction simultanée
Colloque international à l’occasion des 10 ans de la Fondation France-Japon de l’EHESS / Faire la ville au XXIe siècle : réponses locales dans un monde global
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/11/28/ffj-ehess/

L’accès aux manifestations décrites ci-dessus est libre et gratuit (sauf mention contraire), dans la limite des places disponibles. Merci de vous inscrire depuis la page Agenda de notre site web. Diffusé par :
Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (IFRJ-MFJ)
3-9-25, Ebisu, Shibuya-ku, Tokyo 150-0013
Accès : https://www.mfj.gr.jp/acces/
Tél. 81-3-5421-7641 / Fax 81-3-5421-7651
E-mail : contact@mfj.gr.jp

Institut français de recherche sur le Japon – PROGRAMME JUIN – JUILLET – SEPTEMBRE 2019

Maison Franco-Japonaise de TokyoInstitut français de recherche sur le Japon (UMIFRE 19)
à la Maison franco-japonaise
PROGRAMME JUIN – JUILLET – SEPTEMBRE 2019

L’Institut français de recherche sur le Japon (UMIFRE 19) à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter aux manifestations qui auront lieu en juin, juillet et septembre 2019.

JUIN 2019
Lundi 3 juin / 18h30-20h30 / auditorium / avec traduction simultanée
Conférence / La démocratie, malade du marché
[Conférencier] Alain SUPIOT (Collège de France)
[Discutant] NISHITANI Osamu (prof. émérite à l’univ. des langues étrangères de Tokyo)
[Modérateur] HASHIMOTO Kazumichi (univ. Waseda)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/06/03/alain_supiot/

Vendredi 14 juin / 12h30-14h / salle 601 / en anglais sans traduction
Lunch Seminar on Japanese Economy and Society / The Bank of Japan: Monetary Policy, Central Bank Independence and Central Bank Transparency
[Speaker] Markus HECKEL (DIJ)
[Moderator] Jean-Pascal BASSINO (IFRJ-MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/06/14/ls_heckel/index.php

Mardi 18 juin / 18h30-20h / auditorium / avec traduction simultanée
Conférence / Paysages en suspension : la littérature japonaise au présent. Défis et dynamiques
[Conférencière] Cécile SAKAI (IFRJ-MFJ)
[Modérateur] MIURA Nobutaka (Fondation MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/06/18/sakai_litterature/index.php
* Informations et inscription sur le site de la Fondation MFJ :
https://www.mfjtokyo.or.jp/fr/events/lecture/20190618.html
Tarif : 1 000 yens (500 yens pour les étudiants, gratuit pour les membres de la MFJ)

Lundi 24 juin / 18h30-20h30 / auditorium / avec traduction simultanée
Conférence / La création en sciences sociales
[Conférencier] Ivan JABLONKA (univ. Paris 13)
[Discutant] ONO Masatsugu (écrivain)
[Modératrice] Cécile SAKAI (IFRJ-MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/06/24/ivan_jablonka/index.php

JUILLET 2019

Lundi 1er juillet / 18h30-20h / auditorium / avec traduction simultanée
Table ronde / SARU – Vie et comportements culturels des macaques japonais
[Intervenants] Cédric SUEUR (univ. de Strasbourg), MATSUZAWA Tetsurô (univ. de Kyoto)
[Modérateur] MIYAMOTO Hiroyuki (ex-directeur du JSPS Strasbourg Office)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/07/01/saru/index.php
* L’exposition « SARU, singes du Japon » aura lieu du 1er au 12 juillet à la galerie de la Maison franco-japonaise (de 11h à 19h, entrée libre). Un vernissage est prévu après la table ronde.

SEPTEMBRE 2019

Lundi 2 septembre / 10h-18h / salle 601 / en français sans traduction
Journée d’étude / Retour à la terre, pensées utopiques et écologies : comparaison Europe-Japon
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/09/02/retour_a_la_terre/index.php

Samedi 21 et dimanche 22 septembre / 10h-18h (21/09), 10h-17h (22/09) / avec traduction simultanée pour le 21/09, en japonais sans traduction pour le 22/09
Colloque international / Le patrimoine intellectuel de Katô Shûichi et l’avenir du Japon
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/09/21/kato_shuichi/index.php
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/09/22/kato_shuichi/index.php
* Programme détaillé (PDF)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/flyerkatoshuichi.pdf
* Informations et inscription sur le site de la Fondation MFJ :
https://www.mfjtokyo.or.jp/fr/events/symposium/20190921c.html
https://www.mfjtokyo.or.jp/fr/events/symposium/20190922a.html
Si vous souhaitez participer les 21 et 22, prière de vous inscrire aux deux dates

Vendredi 27 septembre / 10h-18h / salle 601 / en anglais sans traduction
Workshop / Living in a Nuclear World: Order, Knowledge, and Normalization
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/09/27/nuclear/index.php
L’accès aux manifestations décrites ci-dessus est libre et gratuit (sauf mention contraire), dans la limite des places disponibles. Merci de vous inscrire depuis la page Agenda de notre site web. Diffusé par :
Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (IFRJ-MFJ)
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Accès : https://www.mfj.gr.jp/acces/
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Les Japonais sont-ils différents ? Un livre de Jean-Luc Azra.

Pour le Français amené à être en contact avec le Japon et les Japonais, la vie quotidienne japonaise est une source permanente de surprise, de mystère, voire de confusion.
Les japonais sont il differents 2
Comprendre et accepter le fonctionnement japonais consiste à entrer dans un monde dont les codes, les schémas de pensée, les habitudes, la gestion de l’espace ou les relations humaines sont radicalement différents des nôtres.
Cette manière proprement japonaise de vivre, d’interagir ou de se positionner socialement est l’objet de la lecture comparée France/Japon menée par Jean-Luc Azra dans cet essai.
L’auteur, qui vit au Japon depuis plus de vingt ans, met en évidence les structures profondes dissimulées derrière l’ordinaire et pointe du doigt les mécanismes à l’oeuvre dans la famille, l’entreprise, l’école, les croyances, les relations amoureuses, la communication, les problèmes de société, etc. « Les Japonais sont-ils différents? » utilise une méthode d’étude hybride combinant témoignages, sociologie et anthropologie, convoquant tout autant les registres du vécu et du scientifique. Son écriture simple et son organisation en fiches s’adressent tant aux amateurs qu’aux spécialistes de la culture japonaise, aux étudiants ou aux enseignants. Il s’impose naturellement comme le livre à consulter avant de voyager ou de s’installer sur l’archipel, ainsi qu’à celles et ceux qui sont amenés à vivre ou travailler avec des Japonais.

Titre : « Les Japonais sont-ils différents ? »
62 clefs pour comprendre le Japon ordinaire
Auteur : Jean-Luc Azra
Éditions Connaissances et Savoirs
Sciences Humaines – 194 pages – 145×210
ISBN : 9782753902015

Le livre est disponible auprès de l’auteur (au Japon). Le contacter par courriel à :
Azra (a) Almalang.com

Si vous résidez en France…
Il est disponible en version papier et version numérique ICI : https://www.connaissances-savoirs.com/les-japonais-sont-ils-differents.html/

ou sur amazon.fr :
https://www.amazon.fr/Japonais-sont-ils-différents-comprendre-ordinaire/dp/2753902011

Institut français de recherche sur le Japon (UMIFRE 19) à la Maison franco-japonaise – PROGRAMME DÉCEMBRE 2018 – JANVIER 2019

Maison Franco-Japonaise de Tokyo
L’Institut français de recherche sur le Japon (UMIFRE 19) à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter aux manifestations qui auront lieu en décembre 2018 et en janvier 2019.
L’inscription aux événements en janvier sera ouverte le 3 décembre 2018 à 11h.

DÉCEMBRE 2018
Samedi 1er décembre / 17h-19h / salle 601 / en français sans traduction
Séminaire de recherche / Grandeur de Serge Daney, ou pourquoi il reste le meilleur critique de cinéma
[Conférencier] Emmanuel BURDEAU (Mediapart)
[Modérateur] Mathieu CAPEL (UMIFRE 19-MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2018/12/01/2018-12-01_serge_daney/

Vendredi 7 décembre / 18h30-20h / auditorium / en japonais sans traduction
À l’occasion du colloque international « Voix, gestes et musique : la séance cinématographique en France et au Japon au temps du muet »/ Projection de Rêves de cinéma, rêves de Tokyo (de Yoshida Kijû, 1995, 52 min, en japonais sans sous-titrage)
* Présentation et entretien avec le réalisateur Yoshida Kijû après la projection
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2018/12/07/2018-12-07/

Samedi 8 décembre / 13h-17h20 (colloque) 18h-19h30 (projection) / auditorium
13h-17h20 / Colloque international / avec traduction simultanée / Voix, gestes et musique : la séance cinématographique en France et au Japon au temps du muet
18h-19h30 / Projection / sans sous-titrage ni traduction / projection de films muets des années 1914-1917
* Reconstitution, pour la première fois au Japon, d’une séance de cinéma en France dans les années 1910 avec les boniments et musicien
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2018/12/08/2018-12-08_colloque_cinema_mue/
* Programme détaillé  des 7 et 8 décembre (PDF)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/MFJ%20def2.pdf

Lundi 10 décembre / 18h30-20h / auditorium / avec traduction simultanée
Conférence / Passé et avenir de l’utopie chez François Furet
[Conférencier]  Christophe PROCHASSON (EHESS)
[Modérateur] MIURA Nobutaka (Fondation MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2018/12/10/moderateur_miura_nobutaka_fond/

Mercredi 12 décembre / 9h30-18h / auditorium et galerie / en français sans traduction
Colloque / JFR 2018 : Journée francophone de la recherche
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2018/12/12/20181130_jfr/
* Détail et inscription : https://sites.google.com/site/sciencescopejfr2018/

Jeudi 13 décembre / 18h30-20h30 / auditorium / avec traduction simultanée
Table ronde / Setsuwa et exempla : la narration religieuse médiévale au Japon et en France – Table ronde en mémoire de Bernard Frank
[Intervenants] ABE Yasurô (univ. de Nagoya), Jacques BERLIOZ (CNRS), CHIKAMOTO Kensuke (univ. de Nagoya)
[Modérateur] Jean-Noël ROBERT (Collège de France)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2018/12/13/2018-12-13_setsuwa/

Mercredi 19 décembre / 18h30-20h / salle 601 / en français sans traduction
Conférence / Léonard Tsuguharu Foujita, un peintre franco-japonais ?
[Conférencière] Anne LE DIBERDER (Maison-atelier de Foujita, Villiers-le-Bâcle)
[Modérateur] Matthieu SÉGUÉLA (LFIT, UMIFRE19-MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2018/12/19/2018-12-19_foujita/
* Inscription : sejt.contact@gmail.com

Jeudi 20 décembre / 18h30-20h30 / salle 601 / en français sans traduction
Table ronde dans le cadre de la Journée du japonisme du LFIT / Japonismes hors frontières : Irlande, Autriche-Hongrie, Amérique
[Intervenants] Viviane LE BERRE (LFIT), Isabelle DERRIENNIC (LFIT), Gilles MASTALSKI (LFIT, Society for the Study of Japonisme)
[Modératrice] Cécile SAKAI (UMIFRE19-MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2018/12/20/2018-12-20_lfit/

Samedi 22 décembnre / 16h-18h / salle 601 / en japonais sans traduction
Conférence / Quelle histoire littéraire au XXIe siècle ? Ce que nous disent les traductions entre France et Japon
[Conférencière] Cécile SAKAI (UMIFRE 19-MFJ)
[Modérateur] YASUE Akio (SFJBD)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2018/12/22/2018-12-22_traduction_21e_siec/

JANVIER 2019
* L’inscription aux événements en janvier sera ouverte le 3 décembre à 11h

Vendredi 18 janvier / 18h30-20h30 / auditorium / avec traduction consécutive
Conférence du lauréat du prix Shibusawa-Claudel, 35e édition/ Les Aïnous aujourd’hui : reconstruction identitaire et socioculturelle de l’autochtonie
[Conférencier] Lucien-Laurent CLERCQ (univ. de Hokkaidô)
[Modérateur] Jean-Pascal BASSINO (UMIFRE 19-MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/01/18/2019-01-18/
Vendredi 25 janvier / 12h30-14h / salle 601 / en anglais sans traduction
Lunch Seminar on Japanese Economy and Society / Demographic Aging and Fiscal Sustainability in Japan : What to Tackle? Social Security Reform and Macroeconomic Projection
[Speaker] KITAO Sagiri (University of Tokyo)
[Moderator] Jean-Pascal BASSINO (UMIFRE 19-MFJ)
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2019/01/25/2019-1-25_ls_kitao/

L’accès aux manifestations décrites ci-dessus est libre et gratuit (sauf mention contraire), dans la limite des places disponibles. Merci de vous inscrire depuis la page Agenda de notre site web.
Diffusé par :
Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise
3-9-25, Ebisu, Shibuya-ku, Tokyo 150-0013
Accès : https://www.mfj.gr.jp/acces/

Publications récentes des éditions L’Harmattan en lien avec le Japon (novembre 2018)

Les éditions L’Harmattan publient :

Souvenirs d’un pilote de Zero – Mémoires traduits du
japonais et présentés par Ogawa Hiroko Hiroko Ogawa
Préface de Constance Sereni
Maître-instructeur du corps aérien de l’armée navale
japonaise de Wonsan, en Corée du Nord, Ogawa Kikumi
(1926-2004) est nommé kamikaze le 15 juin 1945. À peine
âgé de dix-huit ans, il doit lutter contre l’effroi que
fait naître en lui le destin auquel il vient d’être
condamné. Cependant, il échappe à la mort grâce à une
pluie continue qui, durant les deux jours précédant la
capitulation de l’archipel, empêche son avion de décoller.
Un demi-siècle plus tard, l’homme décide de témoigner :
des souvenirs qui, écrits à la hâte et destinés à ses
proches, ne seront jamais publiés. Souhaitant lui rendre
hommage, sa famille désire aujourd’hui les partager.

Je commande

Coll. Lettres japonaises 152 pages • 16,5 euros•
octobre 2018 EAN : 9782343133379
Bruno Deschênes
Dans cet ouvrage, Bruno Deschênes met en parallèle la
pensée musicale européenne et la pensée esthétique
japonaise, une rencontre philosophique par laquelle il
propose par transpropriation comment cette pensée venant
d’Asie permettrait aux mélomanes d’approfondir leur
appréciation de toute musique quelle qu’elle soit.
Coll. Ouverture Philosophique 222 pages • 23,5
euros• octobre 2018 EAN : 9782343158358
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enjeux et perspectives en contexte – Préface de
Véronique Castelloti – Postface de Daniel Coste Fumiya
Ishikawa
C’est au début de l’ère Meiji (1868-1912) que le
français fit son apparition dans les programmes de
l’enseignement supérieur japonais. De nos jours, quels
sont les enjeux et défis de l’enseignement du français au
Japon ? Et suivant quelles perspectives pourrait-il s’y
développer ? Cet ouvrage se penche sur l’enseignement de
ce qui fut perçu comme une langue rousseauiste porteuse de
certaines idées et qui est maintenant confrontée au choc
de la mondialisation.
Coll. Japon. Etudes du fait japonais 282 pages • 28
euros• octobre 2018 EAN : 9782343158549
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Cycle de conférences par Makihara Shigeyuki

cnrs.jpgEn mars, le Centre Chine, Corée, Japon (UMR, CNRS-EHESS) accueillera Makihara Shigeyuki, professeur d’histoire japonaise à l’Université de Tokyo, spécialiste de l’histoire sociale du Japon prémoderne, qui s’intéresse en particulier aux statuts des groupes et individus du début de la période prémoderne.

Un cycle de conférences est prévu à cette occasion :

Caractéristiques générales et diversité des villages japonais de la fin du XVIe siècle – Jeudi 8 mars 2018, de 13h30 à 14h20 à l’Université de Lille 3

La fabrique des ninja : à propos des généalogies de vassaux du shôgun – Vendredi 9 mars 2018, de 9h à 11h – EHESS (salle 8) – 105 bd Raspail, Paris 6e

Les quartiers pauvres d’Edo – Mardi 13 mars 2018, de 17h à 19h – EHESS (salle 4) – 105 bd Raspail, Paris 6eLes femmes commerçantes dans les villes de l’époque d’Edo – Jeudi 15 mars 2018, de 11h à 13h – EHESS (salle 11) – 105 bd Raspail, Paris 6e
Les femmes commerçantes dans les villes de l’époque d’Edo – Jeudi 15 mars 2018, de 11h à 13h – EHESS (salle 11) – 105 bd Raspail, Paris 6e

« Échanges avec » Yoshida Toru – conférences sur les politiques européennes et japonaises

En février, le Centre Chine Corée Japon (UMR8173, CNRS-EHESS) accueillera Yoshida Toru, professeur des sciences politiques à l’Université de Hokkaido dont les recherches portent sur les politiques européennes et japonaises dans une approche comparative, en particulier sur le leadership politique et les partis politiques.

Une rencontre, réservée aux jeunes chercheur.e.s et organisée par la Fondation France-Japon en partenariat avec le GIS, est également au programme. Elle aura lieu le 15 février 2018, de 10h à 12h à l’EHESS (participation sur inscription). Cette séance fait partie du séminaire « Échanges avec… » du GIS.
Durant son séjour à Paris, Yoshida Toru donnera également un cycle de conférences :

Les Alternances et le système partisan japonais après les années ’90. Le 14 février 2018, de 13h à 15h à l’EHESS (54, bd Raspail, Paris).

Comprendre les populismes : perspectives européennes et japonaises. Le 14 février 2018, de 17h à 19h à l’EHESS (54, bd Raspail, Paris).

La participation politique chez les jeunes au Japon : Transformation ou retrait? Le 20 février 2018, de 18h à 20h à l’EHESS (54, bd Raspail, Paris).

Contact :
Fondation France-Japon – ffj@ehess.fr

 

La démocratie japonaise et les rapports entre hauts fonctionnaires et hommes politiques

cnrs.jpgExtrait de la lettre de novembre 2017 du GIS-Réseau Asie et Pacifique.

La démocratie japonaise et les rapports entre hauts fonctionnaires et hommes politiques

par Arnaud Grivaud, Post-doctorant à l’Inalco

Depuis Max Weber, l’étude des relations qu’entretiennent les hommes politiques avec les hauts fonctionnaires fait partie des thèmes cruciaux de la science politique. Au cœur de cette problématique, on retrouve, en effet, la tension entre la nécessité de disposer d’un gouvernement efficace et celle de respecter le principe de la démocratie représentative.
D’un côté, les hommes politiques sont élus par les citoyens afin de mettre en œuvre les mesures promises lors de leur élection ; de l’autre, les hauts fonctionnaires sont recrutés – souvent sur concours – parce qu’ils disposent de certaines connaissances techniques nécessaires à la réalisation des politiques publiques.
Les responsables politiques mandatés par le Peuple ont généralement besoin d’avoir recours au savoir-faire de ces spécialistes que sont les agents de la haute administration, lesquels doivent s’exécuter en loyaux subordonnés, conformément à l’archétype wébérien de la bureaucratie moderne et au principe hiérarchique. Mais dans le cas où ces derniers tireraient avantage de leur savoir et de l’ignorance relative des élus afin de modifier selon leurs souhaits le contenu des politiques, on pourrait considérer alors que ce sont les hauts fonctionnaires qui gouvernent, au mépris du mandat électif confié aux hommes politiques par les citoyens.
Plus encore que dans d’autres pays, les relations politico-administratives japonaises ont, après la Seconde Guerre mondiale, fait l’objet de très nombreuses études. Jusque dans les années 1970, ces dernières affirmaient généralement que les hauts fonctionnaires étaient en réalité les acteurs dominant la prise de décision (c’est la thèse de la domination bureaucratique, kanryō shihai-ron). La bureaucratie japonaise était puissante et de nombreux hommes politiques influents étaient en fait d’anciens hauts fonctionnaires. Mais à partir de la fin des années 1970, alors que les élus du Parti libéral démocrate (PLD) gagnaient en influence en demeurant au pouvoir depuis la création du parti en 1955, certains chercheurs, comme Muramatsu Michio, ont commencé à nuancer la thèse susmentionnée et à contester le caractère soi-disant non démocratique du système politique japonais. Ils affirmaient pour leur part que les parlementaires du PLD étaient les véritables décideurs, bien qu’en collaboration étroite avec les hauts fonctionnaires (c’est la thèse de la prédominance du parti, seitō yūi-ron).

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Lettre du GIS-Réseau Asie et Pacifique – Février 2017 (extraits)

GIS Reseau AsieExtraits concernant le Japon.

Toyota victime du toyotisme
Pourquoi les sciences sociales ont encore beaucoup à apprendre de cette entreprise ?

par Stéphane Heim, docteur en sociologie de l’Université de Strasbourg (2011) et maître de conférences à l’Université de Kyôto depuis mars 2015.

Au début des années 1990, le constructeur automobile japonais, Toyota Motor Corporation (dans le texte, Toyota), jouit d’une popularité grandissante du fait de ses succès aux États-Unis et de son organisation productive, tantôt nommée le Toyota Production System, la Lean Manufacturing, le toyotisme ou la production juste-à-temps. Ce succès est largement attribué à ses instruments de gestion de production – le kanban (système d’inventaire et de livraison de pièces), le andon (outil de contrôle visuel de la production), le kaïzen (évolution permanente de l’organisation productive) et bien d’autres – qui consacrent une nouvelle mode managériale, celle de la réduction systématique et continue des coûts, inscrite dans les gènes de l’organisation. Cette mode managériale aux mille peaux est aujourd’hui appliquée dans des secteurs bien différents de la construction automobile tels que les hôpitaux ou les services postaux. Dès lors, ce ne sont plus les outils développés et mis en œuvre dans les ateliers de production de Toyota et de ses fournisseurs, mais la philosophie managériale du juste-à-temps qui triomphe, qui impose le temps du marché à celui de la production du bien ou du service, qui renverse la temporalité fordiste et son économie politique.

Étrangement, d’objet de curiosité, l’entreprise Toyota est devenue victime de son propre succès, le toyotisme. Alors que très vite, les chercheurs en sciences sociales de divers horizons se penchent sur cette philosophie managériale, l’entreprise Toyota comme objet d’étude tombe en désuétude. L’analyse rigoureuse du modèle productif de Toyota, de son environnement économique et institutionnel, de ses conditions d’applicabilité, des contraintes qu’il rencontre lorsqu’il ne dégage pas de marges comme en Europe, de sa relation salariale et des relations inter-sociétés est négligée. Pourtant tous ces éléments nous invitent à une réflexion théorique plus poussée sur la dichotomie entre l’entreprise comme espace de production d’une part, et la société comme cadre juridique du processus d’accumulation du capital de l’autre. C’est là que se situent les véritables leçons à tirer du « moment Toyota » dans l’histoire du capitalisme.

Pour beaucoup, l’entreprise moderne est une invention récente datant de la fin du XIXe siècle, celle de la corporation ou de la société en français, de la rationalisation grandissante de pans entiers de nos sociétés (au sens sociologique) dont Max Weber s’est fait l’observateur minutieux. Il nous est plus aisé de penser l’entreprise et ses frontières à partir de sa catégorisation juridique moderne – société anonyme, etc. – que de ses activités et la manière dont celles-ci sont segmentées, distribuées et contrôlées. Toutefois, la concentration de l’activité productive au sein de l’entreprise qui se substitue à la famille est le fruit d’un processus historique plus ancien, qui tire son origine de la propriété privée des capitaux et de la révolution commerciale initiée par les marchands du Bas Moyen Âge en Europe (du début du XIVe siècle à la fin du XVIe siècle).

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(…)

CONFÉRENCES, DÉBATS, SÉMINAIRES

▪ Séminaire Sur la création d’une nouvelle langue mathématique japonaise pour l’enseignement de la géométrie élémentaire durant l’ère Meiji (1868-1912). 16 février 2017, Lyon

(…)

▪ Publications

Le Shakuhachi japonais. Une tradition réinventée
Auteur : Bruno Deschênes
Éditeur : L’Harmattan
Parution : Janvier 2017

Parcours féministes dans la littérature et la société japonaises de 1910 à 1930. De Seitô aux modèles de politique sociale
Auteures : Christine Levy, Brigitte Lefèvre
Éditeur : L’Harmattan
Parution : Janvier 2017

Rubrique « Publications »
Rédaction :
GIS-Réseau Asie, bureau 624, 6e étage, 190, avenue de France 75013 Paris
01 49 54 83 35
Courriel : communication@gis-reseau-asie.org

https://www.gis-reseau-asie.org/
Compte Facebook : GIS – Réseau Asie & Pacifique
Compte Twitter : GIS-Réseau Asie&Pac.
Liste de diffusion des Jeunes chercheurs en études asiatiques : ici

Directeur de la rédaction : Sébastien Lechevalier
Rédactrice : Malgorzata Chwirot
A participé à ce numéro : Stéphane Heim
©2017 GIS Asie / Réseau Asie et Pacifique | 190 avenue de France, 75013 Paris, France – https://www.gis-reseau-asie.org/

Rappel ! Journée Francophone de la Recherche / Maison Franco-Japonaise / vendredi 2 décembre 2016

JFR 2016 : Journée Francophone de la Recherche
Lieu : Maison Franco-Japonaise
Date : vendredi 2 décembre 2016
Web : https://www.sciencescope.org/JFR2016
Contact : sciencescopejfr@gmail.com

La Journée Francophone de la Recherche (JFR) se déroulera le
vendredi 02 décembre 2016, à la Maison Franco-Japonaise (MJFJ) à Tokyo (Ebisu).

Le programme de JFR 2016 est maintenant disponible ici :
https://www.sciencescope.org/JFR2016/programme

Pour participer, vous pouvez toujours vous inscrire (gratuitement)
jusqu’au lundi 21 novembre 2016 :
https://www.sciencescope.org/JFR2016/inscription

S’attacher aux enfants : Une anthropologie de la paternité 24/11/2016 MFJ

Maison Franco-Japonaise de TokyoCycle de conférences « Amour et passion : une approche anthropologique »
S’attacher aux enfants – Une anthropologie de la paternité

Source et inscription : cliquer ICI
Date : jeudi 24 novembre 2016 / 18h30 – 20h30
Lieu : Auditorium de la Maison Franco-Japonaise de Tokyo
Conférencier : Mélanie Gourarier (LISST, Université de Toulouse Jean Jaurès)

Si les études féministes et les études sur le genre ont permis de questionner l’invariant d’un attachement maternel, peu de travaux se sont attelés à l’amour paternel. Penser l’amour paternel permet pourtant de mettre en perspective les conceptions naturalisantes de la maternité et de problématiser la question du lien : qu’est-ce qui fait l’attachement des pères aux enfants ? Cette intervention s’intéressera aux pratiques et discours émotionnels d’hommes qui cherchent à se présenter comme de « bons » pères ou à se distancier d' »assignations » à la paternité. Deux terrains seront présentés. Le premier s’est déroulé au sein d’une association de défense du droit des pères en France, le Mouvement pour la condition paternelle. Particulièrement visibles grâce aux actions spectaculaires menées depuis une quinzaine d’années, ces associations revendiquent un droit des pères, souvent conçu dans l’opposition à celui des mères. Dans ce cadre, la paternité est envisagée non seulement comme un aboutissement individuel mais comme un enjeu politique de la « cause des hommes ». Les hommes qui adhèrent à ces associations travaillent à l’émergence d’un « nouveau père », investi dans les soins et le quotidien de ses enfants. Ces situations seront mises en perspective avec un second terrain en cours mené à New York au sein d’un laboratoire de prélèvement de l’ADN spécialisé dans les tests de paternité. Dans ce contexte où la paternité fait l’objet d’un doute et peut-être remise en question, comment se redéfinit la valeur de l’attachement aux enfants ?

Biographie
Mélanie Gourarier est post-doctorante, membre du programme ANR Ethopol (Lisst/Toulouse). Ses recherches relèvent d’une anthropologie politique et d’une anthropologie de la parenté. Elle travaille actuellement sur les usages de l’ADN dans la détermination des paternités contemporaines en France et aux États-Unis. Elle a soutenue une thèse à l’Ehess en 2012 intitulée « Séduire les femmes pour s’apprécier entre hommes. Une ethnographie des sociabilités masculines au sein de la Communauté de la séduction en France » à paraître en 2017 aux Éditions du Seuil

Bibliographie
2017 (à paraître), Les ruses de la séduction, Seuil
2016, « Parentés contemporaines », avec Séverine Mathieu, Journal des anthropologues
2014, « Quand le trouble amoureux contrarie le masculin : la gestion des émotions amoureuses au sein de la Communauté de la séduction en France », Sociologie et sociétés, vol.46, n°1, p. 37-57.
2014, « Le « mauvais genre » de l’Internet. Séducteurs des rues/séducteurs de la toile », Hermès, n°69/2, p. 45-49.
2014, « »Désaffecter » la galanterie masculine. La redistribution des transactions hétérosexuelles au sein de la Communauté de la séduction en France », Pensée Plurielle, n °33-34, p. 213-223.
2013, « La Communauté de la séduction. Des apprentissages masculins », Ethnologie Française, vol.43, n°3, p.425-432.

Modérateur : Jean-Michel BUTEL (UMIFRE 19–MFJ)
Organisation : Bureau français de la MFJ
Soutien : Institut français (Paris)
Collaboration : Ambassade de France au Japon/IFJ.
En français avec traduction simultanée
Source : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2016/11/24/24_nov_gourarier/

Journée Francophone de la Recherche 2016

JFR 2016 : Journée Francophone de la Recherche
Lieu : Maison Franco-Japonaise
Date : vendredi 02 décembre 2016
Web : https://www.sciencescope.org/JFR2016
Contact : sciencescopejfr@gmail.com

Appel à communications (exposés/posters)

L’association Sciencescope en partenariat avec l’Ambassade de France au Japon, la Maison franco-japonaise (MFJ), le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), la Chambre de Commerce et d’Industrie Française au Japon (CCIFJ), ainsi que l’Association des Anciens Boursiers Scientifiques du Gouvernement Français (ABSCIF) et l’Association des Anciens Boursiers Culturels (ABC) organise la Journée Francophone de la Recherche (JFR).

Cette rencontre annuelle réunit les chercheurs et étudiants francophones travaillant au Japon, toutes disciplines et toutes nationalités confondues. Cette journée a pour but de permettre aux chercheurs, étudiants, ingénieurs, institutionnels, représentants d’entreprise ou simples curieux de se rencontrer et d’échanger sur leurs différentes activités au Japon.

La journée se déroulera le vendredi 02 décembre 2016, à la Maison Franco-Japonaise (MJFJ) à Tokyo (Ebisu), autour d’exposés de participants, de sessions posters, d’une table ronde professionnelle et d’un exposé invité.

Deux formats de contributions sont proposés:
-exposés (env. 20 min avec questions) ;
-posters (format A0/A1, portrait).

Pour participer à cette journée, l’inscription est gratuite et obligatoire, et comprend le livret de la JFR ainsi que le déjeuner et la réception à la MFJ.

Nous vous invitons à vous inscrire (gratuitement) dès maintenant en ligne et à soumettre votre contribution avant le lundi 31 octobre 2016.
Il est aussi possible de s’inscrire en tant qu’auditeur jusqu’au jeudi 17 novembre 2016.

Dates importantes :

-Soumission d’exposés ou de posters : 31 octobre 2016
-Notification aux auteurs : 10 Novembre 2016
-Inscription à JFR 2016 : 17 novembre 2016
-JFR 2016 : 02 décembre 2016

Pour plus d’informations sur JFR 2016, l’inscription et l’appel à contribution :
https://www.sciencescope.org/JFR2016

Contact : sciencescopejfr@gmail.com

Lettre du GIS-Réseau Asie et Pacifique – Juin 2016

Sommaire
Congrès 2017

Conseil scientifique du 7 juin 2016
International

▪ Appel à communications pour la Conférence Internationale What is Asia? (Paris, septembre 2016)

▪ 14e colloque international de l’IdA L’Asie et les Amériques aujourd’hui (Paris, juin 2016)

Jeunes chercheurs

▪ Appel à communication How to study Asia in social sciences ? Some Methodological Reflections (Paris, décembre 2016)

▪ Appel à candidatures pour le Prix de thèse du GIS Asie 2016 (septembre 2016)

▪ Échanges avec Ngai Pun : Travailleurs migrants en Asie (Paris, juillet 2016)

Diffusion

▪ Publication : La fabrique de l’art au Japon. Portrait sociologique d’un marché de l’art, de Cléa Patin

▪ Article du mois : L’écriture de soi dans le Japon des Tokugawa, par Guillaume Carré

Membres du Réseau
Revues
Associations
Outil du mois
Actualités
***

Congrès 2017
2e Conseil scientifique 2016

Le prochain conseil scientifique du GIS-Réseau Asie se tiendra le 7 juin 2016. Il aura pour objet principal la préparation du congrès 2017.
International

Appel à communications
What is Asia? Changing Boundaries and Identities in Contemporary Asia
Paris, 26-27 septembre 2016

Organisée par le GIS Asie, cette conférence multilatérale et interdisciplinaire sera l’occasion d’échanger sur divers enjeux contemporains en Asie, avec un accent particulier sur l’évolution de ses frontières et de ses identités.

Voir l’appel

Rappel
14e colloque international de l’Institut des Amériques : L’Asie et les Amériques aujourd’hui

Le colloque international L’Asie et les Amériques aujourd’hui se tiendra :
– le 8 juin 2016 au Musée du Quai Branly (14 h 30 – 17 h 30)
– les 9 et 10 juin 2016 à l’ESSEC-Cergy (8 h 30 – 18 h 30).
Inscription obligatoire.

Voir le programme

Jeunes chercheurs

Appel à communications
How to study Asia in social sciences ? Some Methodological Reflections
Paris, décembre 2016

Les prochaines journées méthodologiques, organisées par les jeunes chercheurs du GIS Asie, se dérouleront à Paris les 5 et 6 décembre 2016.
Cette conférence permettra aux doctorants et post-doctorants travaillant sur l’Asie (en histoire, sciences politiques, relations internationales, économie, anthropologie et sociologie) de présenter leurs travaux de recherche et d’améliorer leurs approches théoriques et méthodologiques. Elle favorisera la collaboration et la création de projets de recherche transdisciplinaires sur l’Asie.

Voir l’appel

Appel à candidatures
Prix de thèse du GIS Asie 2016
Septembre 2016

Le GIS Asie organise en 2016 la première édition de son Prix de thèse sur l’Asie.
Sont éligibles des travaux soutenus en 2014 et 2015, dans toutes les disciplines des lettres et sciences humaines et sociales et portant sur l’Asie.
Trois prix, d’une valeur de 2000€ chacun, seront attribués par le jury, composé de membres du conseil scientifique du GIS.

Date limite de dépôt : 30 septembre 2016

Voir l’annonce et les conditions générales de candidature

Échanges avec Ngai Pun
Les travailleurs migrants en Asie
Paris, juillet 2016

En juillet prochain, Ngai Pun du département des sciences sociales appliquées à l’Université polytechnique de Hong Kong, sera présente à Paris en tant que professeure invitée par l’Université Sorbonne Paris Cité. Anthropologue du travail, dont les travaux sur les travailleurs migrants en Asie ont fait date, elle animera une rencontre sur ce thème avec les jeunes chercheurs (doctorants, post-doctorants), le 11 juillet 2016.

Les personnes souhaitant y participer sont invitées à s’inscrire avant le 25 juin 2016.

Voir l’annonce et les modalités d’inscription
Diffusion
Patin Art Japon

Publication
La fabrique de l’art au Japon. Portrait sociologique d’un marché de l’art.

De Cléa Patin
Dans la collection « Études Asie & Pacifique » chez CNRS Éditions. Mai 2016.

Le jour anniversaire de la naissance de Van Gogh, le 30 mars 1987, une compagnie d’assurances japonaise achète ses Tournesols pour 24,7 millions de livres. L’argent japonais déferle sur l’art mondial. En trente ans à peine, collection, spéculation et krach vont faire du Japon un marché de l’art unique, primordial et atypique. Nul autre pays ne peut s’enorgueillir d’une telle variété de circuits artistiques, de réseaux de marchands. Nul autre n’a pu déployer autant d’expositions de premier plan dans les musées ou dans les grands magasins, en échafaudant de complexes et profitables partenariats avec des mécènes privés et les quotidiens nationaux.
Dans cette enquête sociologique rigoureuse, l’auteur dresse un état des lieux de la vente des œuvres d’art, en examinant les positions et les interdépendances de l’ensemble des acteurs. Elle revient aussi sur les grandes étapes historiques constitutives de cet univers, dévoilant les rouages du « rattrapage culturel » qui a poussé à la création de nombreux musées, à l’investissement public et philanthropique, et à la modernisation du marché de l’art. Cléa Patin analyse en particulier la formation, puis l’explosion dévastatrice de la bulle spéculative des quinze dernières années du XXe siècle. Et nous livre ici une réflexion délicate sur la manière dont les Japonais appréhendent le risque économique et la culture.

Cléa Patin est maître de conférences à l’université Jean Moulin dans le département des études japonaises. Sa thèse de doctorat menée conjointement à l’Université de Tokyo et à l’EHESS, a reçu le prix Shibusawa-Claudel 2013.
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Les premières pages de l’autobiographie d’Enomoto Yazaemon

Article du mois
L’écriture de soi dans le Japon des Tokugawa
par Guillaume Carré, de l’EHESS

L’effacement de l’individu japonais devant les logiques implacables du groupe est un cliché inlassablement ressassé sur la société de l’archipel, comme l’a fait remarquer Emmanuel Lozerand, professeur à l’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO) dans un article récent de la revue EBISU. Son amusant florilège des discours sur la «dilution du sujet» japonais montre que ce préjugé sert bien souvent d’explication commode aux vertus ou aux tares prêtées à la nation japonaise. Pourtant, pour l’historien, le Japon constitue une mine de témoignages individuels d’une richesse exceptionnelle. Depuis des temps reculés, des Japonais ont en effet tenus des journaux (nikki), rédigés des essais (zuihitsu), et certaines des œuvres les plus anciennes et les plus célèbres des lettres japonaises, comme le Journal de Murasaki Shikibu ou les Notes de chevet de Sei Shônagon affichent une subjectivité de l’auteur, où, il est vrai, il est difficile de faire la part de la construction littéraire.

L’usage de tenir un journal s’est répandu dans la population avec les progrès de la pratique de l’écriture, et à l’époque d’Edo, entre les XVIIe et XIXe siècles, c’était une habitude courante pour des hommes et des femmes de toutes conditions. Ces notes journalières font toutefois une place très variable à l’expression des sentiments intimes des rédacteurs, qui bien souvent, se contentent d’enregistrer des événements singuliers ou routiniers, sans trop de commentaires.

Un autre type de « document du for privé » peut sembler plus susceptible d’exprimer une présence plus affirmée de l’auteur : l’autobiographie. Cependant, tout comme en Europe, cette forme d’écriture demeure rare au Japon avant l’époque contemporaine. À partir de l’ère Meiji de nombreuses autobiographies y furent publiées, et l’influence occidentale dans ce phénomène éditorial est évidente. On en a écrit cependant bien avant l’ouverture des ports, si du moins, on ne restreint pas la définition de ce genre à un exhibitionnisme ou un narcissisme plus ou moins complaisant, comme le voudrait notre époque d’ « egolâtrie ». On peut même en trouver des préfigurations assez anciennes au Japon, mais là encore, c’est l’époque d’Edo qui nous fournit le plus d’exemples.

Il faut dire que sous les Tokugawa, les pouvoirs féodaux imposaient de justifier régulièrement les mérites individuels et familiaux par la production de sortes de curriculum vitae et de généalogies relatant les biographies des membres d’une maisonnée sur plusieurs générations. Quiconque souhaitait maintenir une position sociale et celle de sa famille, avait donc intérêt à conserver des traces de son existence. La transmission entre les générations est d’ailleurs un élément central des autobiographies au Japon, qui commencent fréquemment par un rappel des origines familiales. De plus le prétexte de l’écriture autobiographique réside communément dans l’éducation des générations postérieures. Quoiqu’il en soit du mobile réel, c’est une justification qu’on trouve aussi couramment alléguée dans l’Europe préindustrielle, par exemple par Blaise de Monluc ou Agrippa d’Aubigné.

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Membres du Réseau
Nouveaux membres

▪ Anne-Lise MITHOUT, post-doctorante (Université de Strasbourg), Zone géographique étudiée : Japon, Disciplines : sociologie, démographie, Thème de recherche : disability, education for disabled children, social welfare for people with disability, social representations of disability.

▪ Alice VITTRANT, enseignant-chercheur (Université Aix-Marseille), Zones géographiques étudiées : Asie, Asie du Sud-Est, Disciplines : linguistique, sciences du langage, Thèmes de recherche : Birman, Hmong, aire linguistique Asie du Sud-Est ; expression de l’espace ; langue en danger.

▪ Jérôme DOYON, doctorant (Sciences Po), Zone géographique étudiée : Chine, Disciplines : anthropologie, ethnologie, sciences politiques, sociologie, démographie, Thème de recherche : Communist Youth League.

▪ Alexis D’HAUTCOURT, enseignant-chercheur (Université des Langues Étrangères du Kansai), Zone géographique étudiée : Asie, Disciplines : archéologie, préhistoire, histoire, histoire de l’art, lettres et civilisation, linguistique, sciences du langage, Thèmes de recherche : Japanese circus and music-hall artists travelling and working in France ; Contacts between the Mediterranean area and Eastern Asia in the Hellenistic period and under the Roman Empire.

▪ Andreea Ioana BUDEANU, doctorante (INALCO), Zone géographique étudiée : Chine, Disciplines : relations internationales, géopolitique, sciences politiques, Thème de recherche : China – Central and Eastern Europe Relations.

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Revues
eu-china observer116-1
EU-China Observer, n° 1/2016

Ce premier numéro est une compilation de six contributions au sujet du statut de l’économie de marché en Chine.
samaj g

Credits : Katy Gardner
South Asia Multidisciplinary Academic Journal n° 13/2016

Ce nouveau numéro, intitulé Land, Development and Security in South Asia est co-édité avec l’European Association for South Asian Studies (EASAS).
CANF
Anthropological Forum n° 26 (1/2016)

Trois articles sur cinq traitent de l’Asie ou du Pacifique (Vanuatu, Singapour, Thaïlande).
35734
Sociology of Islam n° 4 (1-2/2016)

Plusieurs articles de ce numéro, intitulé China, Islam and the Middle East, soulèvent des aspects historiques des relations entre la Chine et le Moyen-Orient et l’histoire du salafisme en Chine.
Associations
AFEC-
Association française d’études chinoises (AFEC)

Journée d’études : Portraits de familles, le samedi 4 juin 2016 à l’INALCO, 65 rue des Grands Moulins, 75013 Paris (Salle 3.05).
Site
logo
Comptoirs de l’Inde

Deux expositions sur l’Inde, du 30 mai au 7 juin (aux horaires de la Mairie) dans la Salle des Fêtes de la mairie du 20e :
1. Les peintures des Femmes du Mithila (État du Bihar)
2. Exposition collective de Photos Calcutta nuit et jour.
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Société européenne pour l’étude des civilisations de l’Himalaya et de l’Asie centrale (SEECHAC)

Conférence Archives tibétaines de la région himalayenne: un trésor inattendu le 28 juin 2016 – Salle de conférence du Musée Cernuschi, 7 av. Vélasquez, 75008 PARIS.
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Outil du mois
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Huma-Num est une très grande infrastructure de recherche (TGIR) visant à faciliter le tournant numérique de la recherche en sciences humaines et sociales.
Elle développe un dispositif technologique unique permettant le traitement, la conservation, l’accès et l’interopérabilité des données de la recherche.
Elle propose à tous les chercheurs en sciences humaines et sociales :
• Une plate-forme d’accès nommée ISIDORE, service qui collecte (« moissonne »), enrichit (en trois langues) et trouve des sources de données des SHS. Elle permet d’accéder à plus de trois millions de documents numériques.
• Un ensemble de services permettant de transformer ou d’analyser des données numériques.
• L’Archivage à long terme réalisé grâce aux infrastructures et compétences du Centre Informatique National de l’Enseignement Supérieur (CINES).

La TGIR Huma-Num porte la participation de la France dans le projet européen DARIAH (Digital Research Infrastructure for the Arts and Humanities) en coordonnant les contributions nationales.
La TGIR Huma-Num est portée par une Unité Mixte de Services associant le CNRS, l’Université d’Aix-Marseille et le Campus Condorcet.
Actualités

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Evénements scientifiques

CONFERENCES, DEBATS, SÉMINAIRES

▪ Littératures d’Asie du Sud – séminaire mensuel du projet DELI. 3 juin 2016, Paris 13e

▪ Continuing Denial of the Victimization of Women: Japan’s military sex slaves in World War II. 1 juin 2016, Paris 6e

▪ Colloque international: Les relations entre la Corée et la France du 19ème au 21ème siècle. 10 juin 2016, Nantes

▪ The Cultural Revolution Today: Literature, Film, and Cultural Debates. 2 juin 2016, Hong Kong

▪ New Reforms of Social Management in Tibet: A Test-Laboratory for China? 2 juin 2016, Paris 6e

▪ Media Activism and Postcolonial Futures. 13 juin 2016, Hong Kong

▪ 10e réunion annuelle du réseau DocAsie – Les fonds asiatiques à l’ère du numérique. 22-24 juin 2016, Paris

▪ L’Asie et les Amériques aujourd’hui. 8-10 juin 2016, Paris

▪ Thinking Migration to Rethink the World / Penser les migrations pour repenser la société. 21-24 juin 2016, Poitiers

▪ Séminaire ‘Sociétés, politiques et cultures du monde iranien’. 9 juin 2016, Paris 3e

▪ India-China Conference @ PSE. 8-9 juin 2016, Paris 14e

Rubrique « Événéments scientifiques »
Appels, Offres

APPELS A PROJETS
– Appel à candidatures : Programme Procore 2017. 3 juin 2016
– Appel à traductions : Revue Jentayu n° 5 – Woks et Marmites. 18 novembre 2016

APPELS A COMMUNICATIONS
– Géopolitique du boom rizicole. Reconfigurations, nouvelles dynamiques, nouveaux enjeux. 30 juin 2016
– Ming Qing Studies 2017. 30 juin 2016
– Justices spécialisées et justices d’exception dans l’espace colonial (16e – 20e siècles). 30 juin 2016
– Les Studies à l’étude : Savoirs, trajectoires, politiques. 15 juin 2016
– Chinese classical thought and contemporary politics. 30 juin 2016

EMPLOIS, BOURSES, STAGES, PRIX

▪ Chercheur au sein du domaine de recherche « Pensées stratégiques comparées». Date limite : 15 juin 2016

▪ Fellowship: Trans-border Cooperation in East Asia at the Regional/Global Interface. Date limite : 12 juin 2016

▪ Résidences de recherche EURIAS 2017/2018. Date limite : 8 juin 2016

▪ CFA The Jonathan T. Yeh Award for Student Scholarship in Asian and Asian American Folklore. Date limite : 1er juin 2016

▪ 3 allocations doctorales. Date limite : 17 juin 2016

▪ Prix de thèse 2016 – Musée du quai Branly. Date limite : 3 juin 2016

▪ Position, Open Rank, Chinese History, City University of Hong Kong. Date limite : 30 juin 2016

▪ Position, Postdoctoral Fellowships (Research Associate) in Modern East Asian History, Cambridge University. Date limite : 27 juin 2016

▪ Position, Tenure-Track Assistant Professor in Chinese Literature, University of Hong Kong. Date limite : 13 juin 2016

▪ Position, Tenure-Track Assistant Professor in Chinese History and Culture, University of Hong Kong. Date limite : 13 juin 2016

▪ Position, Tenure-Track Professor in Chinese Linguistics, University of Hong Kong. Date limite : 13 juin 2016

▪ Position, Tenure-Track Professor in Chinese History, University of Hong Kong. Date limite : 13 juin 2016

▪ Position offered: Post-doctoral Researcher. Date limite : 1er juin 2016

▪ 3-year Postdoc (80% position) in Modern Japanese History. Date limite : 26 juin 2016

Rubrique « Appels, Offres »
Ouvrages
Couverture

Le chinois…comme en Chine 2. Méthode de langue et d’écriture chinoises. Niveau B1
Auteur : Bernard ALLANIC
Éditeur : Presses universitaires de Rennes
Parution : Mai 2016

Soleil levant. Les voyageurs d’Albert Kahn à la rencontre du Japon, 1898-1930
Auteur : Yaelle ARASA
Éditeur : L’Harmattan
Parution : Mars 2016

Les Rohingya de Birmanie. Arakanais, musulmans et apatrides
Auteur : Gabriel DEFERT
Éditeur : Éditions Arkuiris
Parution : Mai 2016

Le christianisme à l’épreuve du Japon médiéval ou les vicissitudes de la première mondialisation
Auteur : Nathalie KOUAME
Éditeur : Karthala
Parution : Mai 2016

Lectures et usages de la Grande Etude
Auteurs : Anne Cheng, Damien Morier-Genoud, Collectif
Éditeur : Collège de France – Institut des hautes études chinoises
Parution : Janvier 2016

Le Japon et l’Islam. Un pragmatisme partagé
Auteur : Bassam TAYARA
Éditeur : Compte d’auteur
Parution : Avril 2016

The Archaeology of Bhakti II. Royal Bhakti, Local Bhakti
Auteurs : Emmanuel Francis, Charlotte Schmid, Alf Hiltebeitel, Vishwa Adluri, Joydeep Bagchee, Greg Bailey, Padma Kaimal, Caleb Simmons, S.A.S. Sarma, Tiziana Leucci, Sudalaimuthu Palaniappan, Nicolas Cane, Leslie Orr, Lisa Owen, Valérie Gillet, Uthaya Veluppillai
Éditeur : EFEO / IFP
Parution : Mai 2016

Rubrique « Publications »
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Rédaction :
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Directeur de la rédaction : Sébastien Lechevalier
Rédactrices : Malgorzata Chwirot / Marine Sam
A participé à ce numéro : Guillaume Carré