Dernier message sur le site de l’Ambassade : Dimanche 13 mars à 18.00 heures
Nous sommes le lundi 14 mars et il est 08h30 du matin, heure japonaise.
4. Recommandations : Compte tenu de ce qui précède (le risque d’un fort tremblement de terre et l’incertitude sur la question nucléaire), il paraît raisonnable de conseiller à ceux qui n’ont pas une raison particulière de rester sur la région de Tokyo de s’éloigner de la région du Kantô pour quelques jours.
(…)
En cas de sortie indispensable, il est nécessaire de porter un masque respiratoire. Nous rappelons que l’absorption de capsules d’iode n’est pas un acte anodin…
Catégorie : La FRANCE au JAPON
[instructions] SÉISME : MESSAGE DE L’AMBASSADE À LA COMMUNAUTÉ FRANÇAISE
Nous relayons un message TRÈS IMPORTANT diffusé par courriel par l’Ambassade de France à Tokyo.
Dimanche 13 mars à 18.00 heures
1. Pertes humaines
Nouveau bilan provisoire : au moins 10.000 morts (source : police de Miyagi)
2. Points ressortissants :
Sur les 137 ressortissants français présents dans la région Nord-Est, la
plus touchée par le séisme, 116 ont pu être contactés et sont indemnes. La
cellule de crise de l’Ambassade met tout en œuvre pour rentrer en contact
avec les 21 dont on reste aujourd’hui sans nouvelle.
Miyagi : 77 personnes sur 93 recensées
Iwate : 5 personnes sur 10 recensées
Fukushima : 19/19
Aomori : 15 personnes sur 15 recensées
La France envoie en ce moment une équipe de plus d’une centaine de personnes
de la Sécurité civile au Japon, afin de prêter main forte aux autorités
japonaises et de les aider dans leur travail de secours.
3. Point nucléaire :
Deux scénarios sont actuellement possibles :
– Une mise sous contrôle des centrales défectueuses : dans ce cas le
risque reste celui d’une contamination résiduelle liée au relâchement
contrôlé de gaz radioactifs, avec un risque négligeable pour
l’agglomération de Tokyo. Ce scénario est actuellement privilégié par les
autorités japonaises et par un grand nombre de scientifiques.
– Ou au contraire l’explosion d’un réacteur avec dégagement d’un
panache radioactif. Ce panache peut être sur Tokyo dans un délai de quelques
heures, en fonction du sens et de la vitesse du vent. Le risque est celui
d’une contamination.
La période critique sera les trois à quatre jours à venir.
En raison de la mise à l’arrêt d’une partie du parc nucléaire, des
coupures d’électricité sont annoncées, notamment dès cette fin de
journée.
L’Agence Météorologique japonaise vient de faire état de la probabilité
d’un nouveau séisme de force 7 localisé dans le nord Kantô. Cette
probabilité est de 70% dans un délai de trois jours et de 50% dans les jours
suivants.
4. Recommandations :
Compte tenu de ce qui précède (le risque d’un fort tremblement de terre et
l’incertitude sur la question nucléaire), il paraît raisonnable de
conseiller à ceux qui n’ont pas une raison particulière de rester sur la
région de Tokyo de s’éloigner de la région du Kantô pour quelques jours.
Nous déconseillons fortement à nos ressortissants de se rendre au Japon et
nous recommandons fortement de reporter tout voyage prévu.
Le lycée sera fermé pour trois jours jusqu’à mercredi inclus, pour
permettre une inspection des locaux suite au tremblement de terre.
L’Ambassade continue de suivre de très près l’évolution de la situation,
en contact à la fois avec Paris et avec les autorités japonaises.
Nous recommandons à nos ressortissants de suivre en toutes circonstances les
consignes des autorités japonaises. Il est notamment conseillé à nos
ressortissants vivant dans les zones à proximité des centrales de se
calfeutrer dans leur domicile (il faut couper les systèmes d’aération), et
de faire quand ils le peuvent des provisions de bouteilles d’eau potable et
de nourriture pour plusieurs heures. En cas de sortie indispensable, il est
nécessaire de porter un masque respiratoire.
Nous rappelons que l’absorption de capsules d’iode n’est pas un acte
anodin. Un usage répété à l’excès peut être dangereux pour la santé.
Il est donc très important de choisir le bon moment pour en absorber lorsque
cela devient nécessaire. Là encore, il conviendra de suivre les conseils des
autorités japonaises et nos propres consignes que nous vous communiquerons
L’Ambassade ne manquera pas d’informer ses compatriotes si de nouvelles
consignes devenaient nécessaires.
Explosion d’hydrogène à la centrale de Fukushima : Puisqu’on vous dit de ne pas paniquer…
Le Yomiuri Online (cliquer ICI) a fait état de l’explosion en précisant qu’il s’agissait d’hydrogène.
En France, les médias parlent aussi d’explosion d’hydrogène.
Or, cet hydrogène vient très probablement de la fusion du coeur; le coeur a très certainement traversé la cuve et on a vraisemblablement interaction du corium (coeur en fusion) et du béton d’où la création d’hydrogène.
La question est donc : «Y a t-il encore l’enceinte de confinement ?»
Situation au Lycée Franco-Japonais de Tokyo : le 12 mars 2011, 21h (heure Japon)
Courriel envoyé par M. le Proviseur du Lycée
Madame, Monsieur, chers Collègues,
A l’heure où j’écris ces lignes, la centaine d’élèves de nos deux sites de Ryuhoku et de Fujimi qui ont été hébergés la nuit dernière ont pu être remis à leur famille ou quitter nos locaux afin de regagner leur domicile, à l’exception de deux élèves de primaire qui attendent encore l’arrivée de leurs parents.
Si cette opération a pu être menée dans de bonnes conditions c’est à l’engagement réel et à l’esprit collectif de nos équipes, au calme et à l’esprit civique de nos élèves et aux sympathiques gestes de soutien et de solidarité de nombreux parents dont certains ont passé la nuit à nos côtés.
Je les en remercie, les uns et les autres, vivement.
Les dégâts matériels constatés sont minimes. Les services municipaux compétents doivent visiter nos locaux ce jour pour vérification. En fonction de leur avis, un courrier vous sera ensuite adressé pour vous indiquer dans quelles conditions nous pourrons assurer l’accueil des élèves lundi.
Avec mes meilleures salutations,
Michel SAUZET
Proviseur du Lycée Franco-Japonais de Tokyo
URGENT : Informations sur le site de l’Ambassade de France – 12 mars, 20h (heure japonaise)
L’Ambassade de France vient de publier des informations sur son site suite à des explosions dans une centrale nucléaire de Fukushima.
À consulter ICI : https://www.ambafrance-jp.org/spip.php?article4556
Cette page donne les informations les plus récentes sur la situation et notamment sur :
– les explosions et leurs causes ;
– la situation des ressortissants français à Sendai ;
– les contacts utiles :
Ministère des Affaires étrangères, centre de crise : 01-43-17-56-46
Ambassade de France, cellule de crise : 0081-3-5798-6000 (depuis la France)
(03)-5798-6000 (depuis le Japon)
Courriel : urgence.tokyo-amba@diplomatie.gouv.fr ;
– l’état du trafic, y compris vers les aéroports.
Elle donne également un nouveau bilan provisoire : plus de 1600 morts et disparus.
Tranche de vie d’un Français de Tokyo, hier 11 mars 2011 / séisme, tsunami et leurs conséquences
Voici un article d’un Français présentant bien ce qu’ont pu vivre de très nombreuses personnes et en particulier les Français de Tokyo lors du séisme et dans les heures et jours qui ont suivi.
C’est à voir ici : https://www.planeteblog.com/?p=5258
L’article est mis à jour régulièrement au fil de l’évolution de la situation.
Les dégâts du «3e type» : rumeurs, paniques entraînant des comportements inappropriés / vérifiez vos infos !
Faites attention à bien vérifier vos sources d’information suite à un séisme. En effet, avec les réseaux sociaux les fausses rumeurs se propagent très rapidement sur le web. La diffusion «traditionnelle» par le bouche à oreille de fausses infos marche aussi très bien…
On définit habituellement 3 grandes catégories de causes de blessures et de pertes humaines ainsi que de dégâts matériels suite à un cataclysme :
1ère catégorie
– les effets directs du séisme et/ou du tsunami (dégâts matériels, blessés, etc.) ;
2e catégorie
– les incendies dûs principalement aux ruptures de canalisations et leur propagation ;
3e catégorie
– les rumeurs infondées qui peuvent causer des paniques et des comportements inappropriés variés. Ils peuvent survenir en même temps que les 2 premières ou juste après, voire plusieurs jours plus tard.
Il est donc vital d’appliquer les 3 règles d’or de situation de catastrophe :
1ère règle d’or : Vérifiez vos sources d’information.
2e règle d’or : Vérifiez vos sources d’information.
3e règle d’or : Vérifiez vos sources d’information!!
Les médias officiels japonais (NHK et grandes chaînes TV) sont donc recommandés ainsi que le site web de l’Ambassade de France et celui du Ministère des Affaires étrangères.
La police et les pompiers ont des informations précises sur la situation dans chaque quartier. Votre association de quartier (chônai kai) et les zones de refuge possèdent aussi, en principe, des informations pertinentes.
Twitter et les réseaux sociaux diffusent beaucoup d’informations, souvent plus rapidement que les médias mais il est important de les recouper autant que possible avec d’autres médias. Et surtout ne rediffusez pas vous-même des informations avant de les avoir vérifiées!
Séismes et tsunami du 11 mars 2011 : Synthèse de l’actualité japonaise du 12 mars 2011 par Actu Japon
Source : Actu Japon. Site : https://actu.jp/
Actu Japon vous propose l’envoi par courriel d’une revue de la presse japonaise quotidienne en français pour une somme modique. Voir le site.
Séisme / Actu Japon fait son possible pour vous fournir des informations à jour sur le séisme qui s’est produit hier. Nous vous invitons à consulter le compte Twitter d’Actu Japon (https://twitter.com/actujapon) où les informations les plus récentes sont publiées au fur et à mesure.
Vous pouvez également consulter le site web de l’ambassade de France à Tokyo : https://www.ambafrance-jp.org/spip.php?article4556
La une / Le Japon frappé par le plus violent séisme de ces 140 dernières années
Vendredi en début d’après-midi, le Japon a été touché par le plus violent tremblement qu’il ait connu au cours des 140 dernières années. La première secousse, 8,9 sur l’échelle de Richter, a été ressentie à 14h49. D’après l’Agence Météorologique Japonaise (JMA), l’épicentre se situait à une centaine de kilomètres au large des côtes de la préfecture de Miyagi, à une profondeur de 24,4km.
Les villes situées dans la partie nord de l’île de Honshu ont été les plus violemment touchées. D’après de nombreux témoins à Sendaï, où plusieurs immeubles se sont effondrés, la secousse était tellement forte qu’il était impossible de tenir debout sans s’accrocher. Des centrales nucléaires de la région ont immédiatement cessé leur activité afin d’empêcher le risque de fuites radioactives.
Dans la capitale, située à moins de 400 km au sud de l’épicentre, la secousse a également fortement ressentie. Les bâtiments ont tremblé pendant plusieurs minutes, laissant croire à de nombreuses personnes qu’elles vivaient leurs derniers instants. Plusieurs départs de feu ont été signalés par les autorités et la totalité des transports en commun ont été stoppés, obligeant de nombreux employés de bureau à regagner leur domicile à pied ou à passer la nuit dans les locaux de leur entreprise ou encore les centres d’hébergement ouverts pour l’occasion.
Peu après la première secousse, un tsunami mesurant 10 mètres s’est abattu sur les côtes nord de l’océan Pacifique, emportant avec lui des bâtiments et des voitures. D’après l’agence de presse Kyodo News, un navire transportant une centaine de passagers a disparu.
Vendredi en début de soirée, les bilans provisoires faisaient état des nombreux dégâts et des victimes causés par le cataclysme. Au moins 44 morts avaient déjà été recensés un peu avant 20h30, d’après les autorités. Malheureusement, la violence du tremblement de terre laisse présager que ce nombre va augmenter au fil des heures.
Mise à jour de samedi :
– le gouvernement déploie 50 000 membres des forces d’auto-défense japonaises vers les régions sinistrées
– de nombreux incendies continuent à brûler dans les villes de la préfecture de Miyagi
– le bilan provisoire fait état de plus de 1370 morts et disparus
– La centrale nucléaire n°1 de Fukushima présentant un risque de fuite radioactive, l’ordre d’évacuation a été donné pour les habitants résidant dans un rayon de 10 kilomètres.
Politique / Le gouvernement met en place sa réponse à la catastrophe
Le premier ministre Naoto Kan annonce que le gouvernement fait tout son possible pour assurer le sauvetage et apporter son soutien aux victimes du puissant séisme qui a frappé le nord-est du Japon ce vendredi. Il a rappelé que la priorité était de sauver des vies.
Tous les ministres du gouvernement ont tenu une réunion d’urgence vendredi après-midi.
Lors de la réunion, Naoto Kan a appelé au calme. Il a mis en garde les habitants des zones côtières contre le risque de tsunami et a demandé à la population de se réfugier sur les hauteurs. Il a également demandé aux gens de s’entraider et de faire tout leur possible pour minimiser les dégâts.
Le premier ministre a indiqué que le gouvernement avait mobilisé les Forces d’autodéfense. Les pompiers et la police sont chargés de la collecte d’information.
Le gouvernement déploie tous ses moyens pour évaluer les dommages et réagir rapidement, a affirmé Naoto Kan.
Plus tôt dans la journée de vendredi, le gouvernement a esquissé une stratégie de réponse à la catastrophe. Il s’agit d’adopter toutes les mesures possibles pour assurer l’évacuation des habitants, ainsi que le sauvetage et le soutien des victimes. Des équipes de sauvetage vont être déployées dans le pays. Le gouvernement travaillera en étroite collaboration avec les autorités locales.
Enfin, le gouvernement va fournir des informations précises pour que les habitants, les collectivités locales et les organisations impliquées puissent agir sur la base d’informations solides.
Les FAD ont aussi mis en place leur propre cellule de crise. Lors d’une réunion, le vice-ministre senior de la Défense Katsuya Ogawa a déclaré qu’une équipe allait essayer d’évaluer le plus précisément possible la situation et travailler avec les autorités locales. Un avion des FAD est déjà en vol pour réunir des informations. (NHK World)
Lycée Franco-Japonais de Tokyo : infos du 12 mars 2011, 12h00
Source : Responsable informatique du Lycée franco-japonais de Tokyo
Suite au tremblement de terre, toutes les connexions réseaux et internet du site de Ryuhoku sont coupées.
Ce qui veut dire que, actuellement , les sites internet et services en lignes (pronote, iconito etc.) ne sont pas accessibles, d’autre part, les téléphones du site de Ryuhoku sont tous hors service jusqu’à rétablissement des lignes. La vie scolaire pourra cependant relever ses courriels en utilisant les téléphones portables : vie-scolaire (ajouter @lfjtokyo.org ).
L’entreprise en charge des lignes n’était pas en mesure de nous assurer que tout rentrerait dans l’ordre ce week end.
Merci d’avance pour votre compréhension.
Séismes et tsunami du 11 mars 2011 : information sur le site du Ministère des Affaires étrangères français (15h, heure fr.)
NB : Voir aussi nos 3 articles précédant celui-ci (et leurs mises à jour!) sur france-japon.net .
Source : Ministère des Affaires étrangères français
https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo_833/japon_571/france-japon_1162/presentation_4706/seisme-tsunami-au-japon-11.03.11_90517.html
Séisme et tsunami au Japon (11 mars 2011)
1. Les faits
Un séisme de magnitude 8.8 sur l’échelle de Richter est survenu à 6h46 (heure française, 14h46, heure locale) au nord-est de la côte de l’île Honshu (épicentre : 20 km de profondeur). Six répliques d’intensité supérieures à 6 sur l’échelle de Richter ont été depuis enregistrées.
Les transports aériens, ferroviaires et routiers sont interrompus. Le trafic a été stoppé dans l’aéroport de Narita (région de Tokyo), où les services aéroportuaires vérifient l’état des pistes.
Une alerte au tsunami a été diffusée pour l’ensemble du bassin Pacifique.
A ce stade, le bilan provisoire communiqué par les autorités locales fait état de plusieurs dizaines de blessés et de 32 morts.
2. Situation de la communauté française
La communauté française au Japon compte environ 9 000 personnes, dont 664 Français sur la côte orientale touchée par la secousse, dont 41 à Sendai où le tsunami a été le plus violent (et 98 à Ibaraki, 84 à Hokkaido, 309 à Chiba, 92 à Shizuoka, 6 à Iwate).
Le bâtiment de l’ambassade n’a subi aucun dégât. Les agents l’ont toutefois momentanément évacué à la suite d’une alerte au tsunami. Les bâtiments de l’Alliance Française et de l’Institut franco-japonais de Sendai sont touchés. Les personnels ont été évacués. Les élèves du Lycée Français sont sains et saufs et gardés dans les locaux. On relève des dégâts matériels dans nos instituts de Tokyo et de Yokohama, dégâts qui n’ont pas faits de blessés.
Les lignes téléphoniques domestiques sont coupées, mais les mails et l’international fonctionnent.
Notre poste a mis en place un dispositif de cellule de crise : permanence téléphonique, contact avec les chefs d’îlot, diffusion de messages à la communauté française, contact avec les autorités japonaises, permanence presse.
Le Centre de crise a reçu une centaine d’appels depuis l’annonce du séisme. Une cellule de réponse téléphonique est activée.
————–
Source : https://www.ambafrance-jp.org/spip.php?article4556 (à l’heure où nous publions cet article)
Dernières informations :
Nouveau bilan provisoire de la police : 288 morts et 349 disparus.
De 200 à 300 corps ont été découverts à Sendai selon l’agence Jiji.
Les média rapportent l’explosion d’un complexe pétro-chimique près de la ville de Sendai.
Quarante-huit personnes, dont 23 collégiens sont portées disparues après le passage du tsunami dans le port d’Ofunato (nord-est), a rapporté l’agence de presse Jiji, citant la police de la préfecture d’Iwate.(AFP)
Un train de passagers avec un nombre inconnu de passagers à bord est oprté disparu après le passage du tsunami selon l’agence Kyodo. Le train de la compagnie East Japan Railway circulait à proximité de la gare de Nobiru sur la ligne Senseki qui relie Sendai et Ishinomaki. Une vague de 10m de haut aurait déferlé ajoute Kyodo, citant la police (AFP, Reuters).
Centrales nucléaires :
La centrale nucléaire de Daiichi, dans la préfecture de Fukushima est en état d’alerte renforcé selon l’Agence internationale de l’Energie atomique qui en a été informée par les autorités japonaises.
L’Agence Jiji rapporte qu’une fuite radioactive est possible si le niveau de l’eau dans un réacteur continue de s’abaisser. Les habitants du voisinage de la centrale ont été évacués.
L’incendie qui s’était déclaré dans une autre centrale, à Onagawa, est maîtrisé, a par ailleurs déclaré l’AIEA.
Le gouvernement Japonais s’est réuni pour faire le point sur la situation dans les centrales nucléaires, a déclaré le ministre du Commerce.
Trafic aérien :
Selon les média japonais, le trafic reprend progressivement à l’aéroport de Tokyo Narita où les avions sont de nouveau autorisés à décoller. Aucun atterrissage n’était encore permis.
Métro :
Reprise progressive.
Informations sur les lignes de métro (en japonais) : Cliquer ICI.
Infos sur le tsunami en direct – 11 mars 2011
Consultez les 2 articles précédents de ce blog, très importants !
Pour suivre les infos sur le tsunami, c’est ici :
https://www.jma.go.jp/en/tsunami/
Séisme : Communiqué du Service consulaire de l’Ambassade de France au Japon (11 mars 2011)
A LA SUITE DES SEISMES ET TSUNAMIS QUI ONT FRAPPE TOUT LA PARTIE ORIENTALE DE LA REGION AUJOURD’HUI ET PROVOQUE DE NOMBREUX DEGATS, JE VOUS PRIE DE ME COMMUNIQUER A L’ADRESSE :
URGENCE.TOKYO-AMBA@DIPLOMATIE.GOUV.FR
LES RENSEIGNEMENTS SUIVANTS DESTINES A RASSURER, LE CAS ECHEANT, LES PERSONNES DE VOTRE ENTOURAGE QUI APPELLENT L’AMBASSADE DEPUIS LA FRANCE, LE JAPON OU UN PAYS TIERS:
1 – NOM DE FAMILLE
2 – PRENOM DU CHEF DE FAMILLE
3 – DOMICILE
4 – TELEPHONE FIXE
5 – NOMBRE DE PERSONNES AU FOYER
6 – ETAT DU LOGEMENT
7 – EVENTUELS BESOINS
PH. MARTIN
CONSUL
11 MARS 2011
Séisme du 11 mars 2011 : activation du forum «Je suis vivant» en accès libre
Nous avons activé le forum «Je suis vivant» en accès libre (pour les inscrits comme les non-inscrits au forum.
N’hésitez pas à signaler votre situation :
https://france-japon.net/forumjapon/viewforum.php?f=38
Pensez aussi à vous signaler auprès de vos responsables d’îlots. Voyez le site de l’Ambassade de France pour trouver leurs coordonnées.
https://www.ambafrance-jp.org/spip.php?article383
MESSAGERIE DEDIEE AUX SITUATIONS DE CRISE :
urgence-tokyo@diplomatie.gouv.fr
En situation normale, cette messagerie facilite les contacts de routine des responsables d’îlot avec l’Ambassade. Consultée pendant les horaires de bureau, elle serait contrôlée 24h/24h en situation d’urgence et peut être utilisée dans ce cas par toute personne en difficulté ou souhaitant donner de ses nouvelles.
Mise à jour du 11 mars 2011, à 19h (heure japonaise)
Message du Lycée Franco-Japonais de Tokyo
À l’attention de tous les parents d’élèves et personnels,
Suite au seisme qui a été fortement ressenti sur nos deux sites de Fujimi et de Ryuhoku, nous tenons à vous informer qu’aucun incident n’est à signaler et que la procedure d’évacuation s’est déroulée normalement.
Dans l’attente du rétablissement des transports, les élèves ne pouvant rentrer à pieds à leur domicile resteront sous la surveillance de l’établissement.
Bon courage à tous.
Michel SAUZET
Mise à jour du 11 mars 2011, à 21h (heure japonaise)
Message de l’Institut Franco-Japonais de Tokyo
Important : en raison du séisme, tout l’Institut sera fermé samedi 12 et dimanche 13 mars.
La médiathèque sera fermée jusqu’a lundi compris.
Pas de cours ce week-end. Les événements du week-end sont reportés à une date ultérieure.
Merci de vérifier régulierement notre site pour consulter les informations concernant la réouverture des activités de l’Institut.
https://www.institut.jp/fr
En japonais : お知らせ
地震の影響により、3月12日(土)、13日(日)は全館休館とします。
メディアテークは14日(月)まで休館します。
月曜以降の開館情報についてはHPにて告知します。
https://www.institut.jp/ja
Mise à jour du 11 mars 2011, à 21h25 (heure japonaise)
Article du journal Le Monde
Cet article présente un outil de recherche (une base de données) des personnes disparues.
Programme des manifestations publiques de la Maison Franco-Japonaise 25/01/2011
Programme des manifestations publiques 25/01/2011
Bureau français de la Maison Franco-Japonaise
No F-75
* L’accès aux manifestations de la MFJ (séminaire fermé de recherche
exclu) est libre et gratuit, dans la limite des places disponibles,
merci de vous inscrire auprès de contact[à ajouter @mfj.gr.jp].
Mercredi 26 janvier 2011, auditorium, 18 h
——————————————
https://www.mfj.gr.jp/agenda/2011/01/26/
[ Conférence publique ]
« Chine, une puissance faible »
(en français avec traduction simultanée)
– Guy SORMAN (Intellectuel et essayiste français)
Profil :
Ancien élève de l’Ecole Nationale d’Administration, Guy Sorman est un
intellectuel français connu pour sa défense de l’économie libérale, des
droits de l’homme et de la mondialisation.
Il a enseigné l’économie à L’Institut d’études politiques de Paris de
1970 à 2000, et à l’Université Stanford en Californie. Il est Maire-
adjoint de Boulogne-Billancourt , Président du Conseil économique et
social de cette ville, depuis 1995. Il a été Président du Conseil
stratégique auprès du Premier Ministre de 1995 à 1997. Guy Sorman a été
Fondateur, en 1979, puis Président d’honneur d’Action contre la faim.
Il est le Fondateur et le Président de Editions Sorman (publication de
15 hebdomadaires spécialisés en droit , urbanisme, santé publique ,
collectivité locale). Il écrit des chroniques régulières dans Le Figaro
Paris, Le Monde Paris, ABC Madrid, Wall Street Journal New-York ,
City-Journal, New York, Dong A Séoul, L’Hebdo Genève. Guy Sorman, avec
Marie-Dominique Deniau son épouse , vit entre Paris et New-York.
Publications d’un grand nombre d’ouvrages traduits dans de nombreuses
langues les principaux ouvrages publiés traduits en japonais sont les
suivants : L’Amérique de Reagan, La Solution libérale, La Nouvelle
richesse des nations, Les Vrais penseurs de notre temps, Le Génie de
l’Inde, Made in USA, L’Empire des mensonges, L’année du Coq : Chinois
et rebelles, L’économie ne ment pas en 2009.
Résumé :
L’économie chinoise a suivi le modèle « asiatique » du Japon ou de la
Corée naguère : mais un taux de croissance élevé a divisé la nation
chinoise en deux au lieu de l’intégrer. Cette division sociale est
l’oeuvre du Parti communiste au pouvoir dont l’ambition est la
puissance nationale plutôt que le développement social. A présent deux
incertitudes majeures pèsent sur l’avenir de la Chine : 1/ Ses labora-
toires et universités sont-ils capables d’innover ? 2/ Quelles sont
les ambitions impériales de la Chine en Asie ?
Message diffusé par :
Bureau français de la Maison Franco-Japonaise
UMIFRE 19 CNRS – MAEE
Adresse :
3-9-25, Ebisu, Shibuya-ku, Tokyo 150-0013
Tél. 03-5421-7641 / Fax 03-5421-7651
(c) 2011, Maison franco-japonaise (Bureau français)
Emoi parlementaire en France face au drame des pères privés de leur enfant au Japon
« Emoi parlementaire en France face au drame des pères privés de leur enfant au Japon »
C’est le titre d’un article paru sur 20minutes.fr ICI.
Extrait : Des enfants soustraits par leur mère japonaise après un divorce : face à ce drame vécu par nombre de pères, dont des centaines d’étrangers, des sénateurs français ont décidé d’interpeller le Japon par une résolution parlementaire pour l’inciter à s’engager contre l’enlèvement des mineurs.
(…)
La résolution parlementaire, présentée par les sénateurs Louis Duvernois (UMP) et Richard Yung (PS), représentant les Français de l’étranger, demande au Japon de signer la Convention de La Haye du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfant.
(…)
Voici par ailleurs un compte rendu des débats au Sénat (voir le site du Sénat et ICI)
Source : https://www.senat.fr/cra/s20110125/s20110125_12.html#par_266
ENFANTS FRANCO-JAPONAIS
Mme la présidente. – L’ordre du jour appelle l’examen de la proposition de résolution n°674, présentée en application de l’article 34-1 de la Constitution, relative aux enfants franco-japonais privés de liens avec leur parent français en cas de divorce ou de séparation, et de la proposition de résolution n°94, présentée en application du même article, tendant à permettre au parent français d’enfants franco-japonais de maintenir le lien familial en cas de séparation ou de divorce.
Discussion générale commune
M. Richard Yung, auteur de la proposition de résolution n°674 rectifiée. – Trop d’enfants franco-japonais en cas de séparation sont privés de lien avec leur parent français, souvent le père. Situations ô combien douloureuses.
Dans notre proposition de résolution, nous souhaitons que le Japon signe la Convention de La Haye de 1980, révise son code civil en conséquence et développe les prérogatives du comité de conciliation franco-japonais.
La place de l’enfant, des parents, du couple, leurs rapports touchent aux valeurs d’une société. Pour les Japonais, le coeur de la famille est constitué par la mère, l’enfant, la maison : le père est tenu à l’écart. Cela heurte nos conceptions. Nous devons en parler.
Le Japon compte 10 000 enfants binationaux, qui ne sont heureusement pas tous confrontés à la situation douloureuse que nous dénonçons ; ces préoccupations ne sont pas propres à la France.
Nous usons M. Duvernois et moi-même du droit ouvert au Parlement par la révision constitutionnelle de 2008, pour la première fois dans un cadre international.
La hausse du nombre de mariages franco-japonais signe le renforcement des liens entre nos deux pays. D’où une hausse du nombre d’enfants binationaux -233 naissances en 2009 pour 321 mariages- mais aussi du nombre de séparations et de divorces ; les cas de conflit ne sont pas rares. Des enfants ont été enlevés en France et amenés au Japon, alors que le parent français avait l’autorité parentale : faute de convention bilatérale, les autorités japonaises ne reconnaissent pas nos décisions de justice et, n’ayant pas signé la convention de La Haye, ne sanctionnent pas les déplacements illicites d’enfants.
Lorsque le couple réside au Japon, il arrive que la mère quitte le domicile familial avec l’enfant : cela n’est pas sanctionné dans ce pays, alors que c’est interdit chez nous, et la justice japonaise consacre la plupart du temps cet état de fait. Les services consulaires font état de quelque 40 cas -ils doivent être sensiblement plus nombreux.
Les pères sont le plus souvent les victimes. L’article 819 du code civil japonais prévoit que l’autorité parentale ne se partage pas ; dans 80 % des cas, la garde est confiée à la mère -même en cas d’instabilité psychologique.
En France, le droit de visite ne peut être supprimé que pour motifs graves ; au Japon, il n’existe pas et est laissé à l’appréciation du juge et au bon vouloir de l’autre parent. Autres difficultés : aucune sanction n’est prévue en cas de refus du droit de visite par l’autre parent ; et ce droit est souvent réduit au minimum, quelques heures une fois par mois.
Bien des parents, des pères le plus souvent, sont ainsi privés de contact avec leurs enfants, ce qui a des effets psychologiques graves ; certains souffrent du syndrome d’aliénation parentale.
La France a entrepris de nombreuses démarches, obtenant la création -une première au Japon- d’un comité de conciliation : hommage soit rendu à notre ambassadeur. L’objectif est de faciliter le partage d’informations. C’est la preuve que le Japon reconnaît le problème. Mais il faut aller plus loin pour faire prévaloir l’intérêt supérieur des enfants. Il y a urgence à agir, on assiste de plus en plus souvent à des actes dramatiques de pères poussés à bout.
J’admire la culture et la tradition japonaises, et ce texte ne remet nullement en cause la souveraineté du Japon. Mais les mariages mixtes sont appelés à se développer : il faut aller plus loin. Si le Japon est prêt à avancer, à son rythme, nous pourrons nous féliciter d’avoir contribué à résoudre ce problème douloureux. (Applaudissements à gauche et au centre)
M. Louis Duvernois, auteur de la proposition de résolution n°94. – Le problème est éminemment humain : la souffrance d’un père ou d’une mère est sans rapport avec les clivages partisans. L’enfant, conservant un lien avec ses deux parents, doit pouvoir jouir de la richesse inestimable de sa double culture. Mon attention a été attirée il y a deux ans sur cette situation qui n’évolue pas, malgré l’action tenace des associations.
Le divorce a toujours une incidence sur le développement de l’enfant. Le juge doit tenir compte au premier chef de son intérêt. La loi française prévoit le partage de l’autorité parentale et un droit de visite régulier est reconnu au parent qui n’a pas la garde de l’enfant ; la non-présentation d’enfant est sévèrement sanctionnée. Le divorce des parents n’est pas divorce avec l’enfant.
Au Japon, 80 % des divorces ont lieu par consentement mutuel. Mais un seul parent est désigné détenteur de l’autorité parentale ; 9 % des divorces se résolvent par la conciliation judiciaire ; dans 1 % des cas, il faut recourir à l’arbitrage du juge. Dans 80 % des cas, la garde est donnée à la mère, le père n’ayant le droit que de payer une pension, dont les pères japonais s’acquittent rarement. Il ne reçoit que très rarement un droit de visite, dont le respect est à la discrétion du parent détenteur du droit de garde. Il n’est pas rare que la mère enlève l’enfant au foyer conjugal, et interdise tout contact avec le père.
La loi japonaise ne poursuit pas l’enlèvement parental et le Japon n’applique ni la convention de La Haye, ni la convention de New York sur les droits de l’enfant qu’il a pourtant signée. C’est le parent le plus prompt à enlever l’enfant qui a le plus de chances d’en avoir la garde !
Je salue l’action de notre ambassadeur à Tokyo, M. Philippe Faure, à l’origine d’un comité franco-japonais de conciliation. Des avancées ont été obtenues, en particulier la participation du ministère japonais de la justice.
Nous sommes intervenus à plusieurs reprises, avec d’autres délégations étrangères, pour appeler le Japon à signer la convention de La Haye. Mme Clinton a fait de même auprès du ministre des affaires étrangères. Et le ton des Américains est bien plus comminatoire que le nôtre : j’en veux pour preuve la résolution adoptée par le Congrès américain !
Peut-on laisser nos compatriotes se débattre seuls dans ces inextricables problèmes ? Le représentant des Français de l’étranger que je suis ne saurait rester indifférent à leur détresse. Trois pères français se sont déjà donné la mort. Au-delà de nos clivages politiques, notre devoir est d’inciter le Japon à régler ce problème.
M. François Fortassin. – Très bien !
M. Louis Duvernois. – C’est pourquoi je vous demande de soutenir cette résolution, qui reconnaît tout simplement le droit des enfants binationaux de grandir dans l’amour de leurs deux parents. (Vifs applaudissements)
M. Roland du Luart. – C’est en tant que vice-président du groupe d’amitié France-Japon, très attaché au renforcement des liens entre nos deux pays, que j’interviens : l’adoption d’une résolution me semble inopportune.
Ce texte vise une trentaine d’enfants ; deux ou trois pères se sont suicidés : le problème est donc bien réel ; je comprends et partage l’émotion de nos collègues, mais la méthode ne me paraît pas appropriée.
Une première résolution a été déposée par M. Yung en juillet, invitant le Japon à ratifier la convention de La Haye de 1980 ; à mes yeux, elle constituait une ingérence inacceptable. M. Assouline, président du groupe d’amitié France-Japon, ne l’a d’ailleurs pas cosignée. Cette résolution a été modifiée pour la rendre identique à celle de M. Duvernois, beaucoup plus mesurée.
Sur le fond, je ne peux qu’être d’accord, mais la discrétion n’est-elle pas préférable ? Une instance de conciliation a été mise en place, les ministères français et japonais coopèrent. M. Kouchner a entendu, du Premier ministre japonais lui-même, que la signature de la convention de La Haye était une de ses priorités.
Le gouvernement japonais a donc entamé un processus, même si l’opinion publique japonaise reste réticente, en raison notamment des violences conjugales subies par des femmes japonaises. Cette résolution, qui pourrait être considérée par l’opinion comme une pression extérieure, ne risque-t-elle pas d’accélérer ces réticences, et de freiner l’adoption de la convention ?
M. Roland Courteau. – C’est le contraire !
M. Roland du Luart. – La prudence est nécessaire, nos partenaires japonais sont de bonne foi, nos relations excellentes : cette résolution pourrait être contreproductive ; je voterai contre, comme M. Hérisson qui m’a chargé de vous le dire.
M. Roland Courteau. – C’est une erreur.
Mme Claudine Lepage. – L’union de deux personnes est toujours une promesse de découverte, surtout lorsqu’elles sont issues de cultures différentes. Cette richesse, pourtant, peut être le terreau de querelles et de déchirures, dont les enfants sont les premières victimes. Cette double initiative pour s’assurer de l’intérêt supérieur des enfants franco-japonais me paraît donc excellente.
En Europe, un mariage sur cinq est binational, le nombre de divorces est en proportion.
En France, avec 84 000 mariages mixtes enregistrés en 2009, les enlèvements parentaux ont augmenté de 9 % en 2010. Au Japon, plus de 160 000 enfants binationaux sont privés d’un de leurs parents. On sait que le droit japonais donne les pleins pouvoirs sur l’enfant à la mère, le droit de visite du père n’étant que jurisprudentiel, sans valeur constitutionnelle et subordonné au paiement de la pension alimentaire. Faute d’accord franco-japonais, aucune décision française n’est reconnue par les autorités japonaises et le Japon ne sanctionne pas les enlèvements d’enfants binationaux. Le précédent Premier ministre,Yukio Hatoyama, a manifesté, il y a quelques mois sa volonté de signer la convention pour éviter que le Japon soit perçu comme « un pays à part ». Mais sa signature par le Japon ne règlera pas tous les problèmes : le juge japonais pourra toujours arguer de l’intérêt de l’enfant pour refuser sa restitution. Or, les pédiatres, les psychologues, soulignent que les deux parents sont nécessaires au développement harmonieux de l’enfant ; le syndrome de l’aliénation parentale, pendant du syndrome de Stockholm pour les prises d’otages, constitue un risque réel en cas d’enlèvement d’enfant.
Je fais confiance aux autorités japonaises, en coopération avec nos autorités, pour trouver la meilleure solution pour l’enfant, la mère et le père : selon M. Naouri, les deux parents sont une échelle double sur laquelle l’enfant grimpe à la conquête de la vie.
M. Roland Courteau. – Bien dit !
Mme Claudine Lepage. – Dès lors que l’un des deux détruit l’autre, l’échelle s’écroule, entrainant l’enfant dans sa chute…
Je vous invite donc à adopter ces propositions de résolution dans l’intérêt même des enfants franco-japonais. (Applaudissements)
Mme Françoise Laborde. – Déplacement illicite d’enfant : l’euphémisme dissimule de véritables drames humains nés d’actes qui s’apparentent bien plutôt à des rapts.
Le droit japonais, on l’a dit, donne raison au parent japonais, contre le parent français. Pour prévenir des drames, des avocats occidentaux vont jusqu’à conseiller à leur client d’enlever leur enfant en premier…
Les services consulaires ont identifié une trentaine de cas -ils doivent approcher les deux cents si l’on inclut les autres pays occidentaux. C’est pourquoi il est utile d’envoyer un signal au Japon, avec cette résolution. Nos conceptions de la famille sont différentes, nous respectons ces différences, ce qui n’enlève rien à la nécessité de la coopération.
Même si le Japon signe la convention de La Haye, il faudra renforcer la coopération bilatérale avec ce pays, comme nous l’avons fait avec d’autres pays d’Afrique, le Brésil ou le Liban.
Le cas du Japon ne doit pas faire oublier celui de bien d’autres enfants binationaux. Le groupe RDSE votera ces résolutions à l’unanimité. (Applaudissements)
M. Robert del Picchia. – Nous devons être prudents, car nous déplorerions que notre vote dégrade les relations de notre pays avec le Japon. L’adoption de ces propositions de résolution doit être comprise comme un témoignage de notre amitié envers le Japon, de notre soutien au processus de ratification de la convention de La Haye dans lequel il s’est engagé.
Aussi, je forme le voeu que le comité créé à Tokyo poursuive ses travaux pour parvenir à des dénouements heureux sur les dossiers dont il s’occupe ! (Applaudissements)
M. Jean-Jacques Pignard. – Je voterai cette résolution, comme tous les centristes, parce qu’elle redonnera espoir à ceux qui l’ont perdu. Mais un texte, cependant, ne suffira pas à transformer un héritage culturel aussi profondément ancré que celui qui touche à la famille et à l’éducation des enfants. Les problèmes posés vont bien au-delà du seul cas des enfants franco-japonais : peut-être un jour faudra-t-il étudier le sujet de façon exhaustive, pour que nos amis japonais n’aient pas le sentiment d’être stigmatisés ! (Applaudissements)
Mme Michèle Alliot-Marie, ministre d’État, ministre des affaires étrangères et européennes. – Cette résolution touche à un problème des plus sensibles. Des parents n’hésitent pas à enlever leur enfant, pour le soustraire à toute relation avec l’autre parent : une trentaine de cas, au Japon, ont été signalés à nos services consulaires. Nous les suivons. Je sais pouvoir compter sur nos relations amicales avec le Japon, pour que l’intérêt commun prime.
Pour lutter contre le déplacement illicite d’enfants franco-japonais, nous manquons cependant de tout outil juridique, le Japon n’étant pas partie prenante à la Convention de la Haye. Pour aller au-delà de la coopération ponctuelle, au cas par cas, un comité a été mis en place, au sein duquel les autorités françaises et japonaises examinent ensemble les dossiers : c’est une première, l’initiative est remarquable. Nous espérons qu’avec d’autres, elle portera tous ses fruits.
Vous souhaitez aller plus loin. Nous incitons le Japon à nous rejoindre dans la Convention de La Haye, nous en expliquons les mécanismes, le nouveau ministre japonais des affaires étrangères paraît s’y acheminer. Le Congrès américain, de son côté, a déjà pris une résolution. Quelle action sera la plus efficace ? Être plus discrets, favoriser la voie diplomatique, comme le suggère M. du Luart ? Nous devons trouver un juste équilibre entre l’expression de notre solidarité et le plein respect de la souveraineté japonaise : le Gouvernement s’en remet à votre sagesse ! (Applaudissements)
Vote sur l’ensemble
M. Jean-Pierre Cantegrit. – Débat douloureux, délicat, difficile, mais calme, courtois, responsable : je m’en réjouis. Je comprends les réserves de M. du Luart, qui est vice-président du groupe d’amitié France-Japon, mais j’ai apprécié la présentation sereine des faits par M. Del Picchia.
Un Français établi au Japon, membre de l’AFE, M. Thierry Consigny, m’a alerté sur ce problème des enfants franco-japonais : certains de nos compatriotes n’ont pas vu leurs enfants depuis quinze ou vingt ans, et quelques-uns ont été acculés au suicide ! N’est-ce pas le moment pour inciter le Japon à ratifier la Convention de La Haye ? Douze ambassadeurs occidentaux ont rencontré le ministre japonais des affaires étrangères pour l’inviter à avancer dans cette voie. Je remercie les auteurs de ces résolutions, que je voterai ! (Applaudissements)
M. Christian Cointat. – Nous parlons d’un drame humain particulièrement grave et c’est parce que le Japon est un pays ami que nous devons lui parler franchement : ce débat témoigne de notre amitié pour lui ! C’est en se regardant dans les yeux que l’on parvient à se comprendre : j’invite nos amis japonais à le faire ! (Applaudissements)
M. Christophe-André Frassa. – Comme membre du groupe d’amitié France-Japon, j’ai rencontré certains de nos compatriotes qui vivent dans une quasi-clandestinité et auxquels tout accès à leur enfant est refusé. Nous devons dire à nos amis japonais ce qui ne va pas bien. Je remercie MM. Yung et Duvernois d’avoir pris l’initiative de ces résolutions que je voterai. (Applaudissements)
Les deux propositions de résolution, identiques sont adoptées.
Le drame des pères français au Japon ( blog.mondediplo.net )
Un article de Christian Kessler et Julien Bielka, publié le 12 janvier 2011 sur blog.mondediplo.net fait le point sur la situation des pères français privés de leur enfant suite à une séparation et/ou un divorce.
https://blog.mondediplo.net/2011-01-12-Le-drame-des-peres-francais-au-Japon
Il fait suite à cet autre article publié le 20 décembre 2010 sur les cas d’Arnaud Simon et de Christophe Guillemin et intitulé «A killing separation».
https://www.fccj..or.jp/node/6293/
Il faut malheureusement y rajouter un 3e cas, celui de M. Thierry Riesser,
survenu le 23 décembre 2010 et annoncé par Monsieur l’Ambassadeur de France en personne sur le site de l’Ambassade, https://www.ambafrance-jp.org/spip.php?article4290
France-Japon.net et son équipe présentent leurs sincères condoléances à la famille de M. Thierry Riesser et à ses proches.
Le premier ministre Naoto Kan a annoncé hier (14 janvier 2011) la nomination d’un nouveau ministre de la Justice qui sera donc le nouvel interlocuteur des représentations diplomatiques de plus en plus nombreuses et actives pour demander l’amélioration de la situation des enfants de couples séparés ou divorcés au Japon. Ce dernier ne reconnaît pour l’instant que l’autorité monoparentale, un véritable anachronisme vu l’évolution sociale du Japon des dernières années et dont, ne l’oublions pas, les enfants de couples Japono-Japonais sont les premiers à souffrir.
Le Japon n’a toujours pas ratifié la Convention de La Haye sur les déplacement illicites d’enfants et une association s’opposant à cette convention a même vu le jour :
https://hague-shincho.com/
Les cours de français du CNED sont prêts à commencer à Saint Maur (janvier 2011)
Les cours de français du CNED sont prêts à commencer à Saint-Maur (Yokohama).
Le principe est d’aider toutes les familles dont l’un des parents est francophone, ou bien avec des enfants ayant déjà suivi une scolarité française et actuellement dans un autre système (international, japonais ou autre).
Nous offrons donc la possibilité de suivre le cursus français du CNED du CP au Lycée. L’école recrute des professeurs qualifiés, capables d’encourager, conseiller et aider les enfants à faire leurs leçons et devoirs du CNED. Ce tutorat se déroulera dans une salle de classe de l’école de Saint Maur du lundi au vendredi de 16h30 à 18h00.
Il s’agit ici de permettre aux enfants de suivre les cours de français (nous n’accompagnons pas les autres matières pour le moment).
Pour les maternelles (3 à 6 ans), nous mettons en place des séances hebdomadaires le samedi matin de 10h00 à midi, également dans une salle de classe spécialisée, au sein de nos bâtiments de la maternelle.
Les coûts sont raisonnables et fixés pour le CNED à 7000 yens par mois pour un maximum de deux présences maximum par semaine, ou 10000 yens par mois pour 5 présences maximum par semaine.
Pour la maternelle, le coût est de 6000 yens par mois.
Tous les détails y compris le calendrier et la fiche d’inscription sont disponibles sur le site de l’école à https://www.stmaur.ac.jp/content/learning/cned.html
L’école compte sur votre participation pour développer ce projet. Nous attendons donc quelques inscriptions ! Parlez-en autour de vous !
Si vous souhaitez relire les résultats de l’enquête effectuée en octobre/début novembre 2010, ils sont sur le lien suivant :
https://www.surveymonkey.com/sr.aspx?sm=1ThIsVW_2fVZJy8nvn9_2bsg1WfFiKSQpEeqoDFXKpMqGCU_3d
Bonnes fêtes de fin d’année, une très bonne année 2011 et nos meilleurs vœux de bonne santé !
Gilles Gaury
Public Relations Director
Saint Maur International School et Ecole française de Saint Maur
045-641-5751 ext 125, mobile : 090-2525-9298
https://www.stmaur.ac.jp
Quality Education Within a Caring Family Environment Since 1872
Message de condoléances à la famille d’Arnaud Simon (novembre 2010)
Notre compatriote Arnaud Simon s’est donné la mort vendredi 19 novembre. Enseignant le Français à Tokyo, il était âgé de 35 ans et vivait au Japon depuis 2006.
France-Japon.net présente ses sincères condoléances à toute sa famille.
Voir le message de condoléances de Monsieur l’Ambassadeur de France au Japon ici.
Proposition de résolution sur les enfants franco-japonais au Sénat (16 novembre 2010)
Nous reprenons ici une information publiée sur le forum ici.
Après de nombreuses péripéties et non sans difficultés, la proposition de résolution relative aux enfants franco-japonais privés de liens avec leur parent français en cas de divorce ou de séparation est inscrite à l’ordre du jour du Sénat pour le 16 novembre.
Le Sénateur Richard Yung, à l’origine de cette proposition, doit évidemment faire face à des pressions fortes de l’ambassade du Japon à Paris. Mais la proposition de résolution étant inscrite dans le cadre d’une niche parlementaire du groupe socialiste, seul celui-ci est maître de son inscription.
Vous pouvez consulter la proposition de résolution ici : https://www.senat.fr/leg/ppr09-674.html
Un compte-rendu de la discussion sera posté sur le site du Sénateur : https://www.richardyung.fr/
Mise à jour du 16 novembre 2010 : Voir le commentaire ci-dessous.
L’Institut Franco-Japonais du Kansai recrute un Volontaire International – professeur de FLE – coordinateur pédagogique
Voir l’annonce complète sur le forum ICI.
Volontaire International – professeur de FLE – coordinateur pédagogique
Lieu : Kyoto – Japon
Volume horaire : 40+
Durée : 1 an renouvelable
Rémunération : 2688€ (à titre indicatif, susceptible de subir des variations trimestrielles)
Diplômes souhaités : MASTER FLE
Descriptif du poste et missions : – CHARGE(E) DE COURS DE FRANÇAIS (ENVIRON 15 HEURES HEBDOMADAIRES + 3H EN UNIVERSITE PARTENAIRE)