Agrégation de langue et culture japonaises 2010

sfej-logo.jpgUne session de l’agrégation externe de langue et culture japonaises aura lieu en 2010. Les écrits se dérouleront du 13 au 16 avril 2010. L’oral aura lieu vraisemblablement en juin 2010.
Des cours de préparation seront organisés par l’Inalco et Paris Diderot à partir de la rentrée prochaine.
Renseignements en septembre auprès de :
Lozerand Emmanuel (Inalco) : emmanuel.lozerand@inalco.fr
Ôshima Hiroko (Paris Diderot) : hiroko.oshima@wanadoo.fr
On peut trouver des renseignements sur l’organisation du concours et sur les épreuves en cliquant sur les liens :
https://www.education.gouv.fr/siac2
https://www.education.gouv.fr/pid63/siac2.html
Le rapport de la session 2006 est consultable aux adresses :
https://www.inalco.fr/ina_gabarit_article.php3?id_rubrique=1008&id_article=2373&id_secteur=1
https://www.univ-paris-diderot.fr/LCAO/documents/concours/A06jap.pdf (pdf)
Source : https://sfej.asso.fr/site/cadreactu.html

Précisions au sujet de la PÉTITION au Parlement japonais

L’association SOS Parents Japan vient de publier un article que nous reprenons ci-dessous, avec l’accord de son bureau.
Par ailleurs, vous trouverez 3 documents à télécharger ici :
https://sos-parents-japan.org/petition/petition-au-parlement-japonais-oyakonet.pdf
https://sos-parents-japan.org/petition/petition-oyakonet-quelques-precisions.pdf
https://sos-parents-japan.org/petition/tract-de-oyakonet.pdf

Article

ATTENTION : La date limite de réception par OYAKONET des formulaires de pétition est repoussée au 8 juillet 2009.
La pétition, adressée au Parlement japonais, est à l’initiative de la coordination de 18 associations de parents japonais privés de leurs enfants, OYAKONET, avec le soutien de SOS PARENTS JAPAN et de SOS PAPA International.
Il y a, selon les statistiques officielles, 166.000 enfants par an au Japon qui perdent tout contact et, pour la plupart de façon définitive, avec leur autre parent en cas de séparation du couple parental. Il y a de nombreux enfants binationaux, dont des enfants franco-japonais, qui sont victimes de cette situation.
Cette pétition demande à ce que la loi japonaise soit modifiée, et que soit établi au Japon, en cas de divorce :
1. Le partage de lʼautorité parentale
2. Un droit de visite pour le parent qui n’a pas la garde des enfants
3. Un programme législatif permettant d’assurer la continuation des relations et des échanges parents-enfants en cas de séparation et de divorce, avec notamment la création de centres de visite adaptés et sûrs, et d’une guidance pour le déroulement des visites.

Veuillez bien renvoyer vos formulaires de pétition remplis et signés avant le 8 juillet 2009 à l’adresse ci-dessous. Ils seront adressés au Parlement japonais par Oyakonet. Merci pour votre solidarité !
Attention : les copies ne sont pas acceptées par le parlement japonais. L’inscription
manuscrite de votre nom tient lieu, au Japon, de signature.

sous 氏名:nom sous 住所:votre adresse
Préciser (France) si c’est le cas .

—–

Oyako no menkai kôryû wo jitsugen suru zenkoku Network
(OYAKONET)

Space F nai
3-11-6 Kunitachi-shi naka
TOKYO 186-0004

—–
En japonais :
〒186−0004
東京都国立市中3−11−6
スペースF内

親子の面会交流を実現する全国ネットワーク
(親子ネット)

Rassemblement et signature de pétition à Kyoto le dimanche 21 juin 2009 contre les enlèvements parentaux et les non présentations d’enfants au Japon

Annonce publiée sur le site de sos-parents-japan.org/.

OYAKONET – SOS PARENTS – SOS PAPA

Un rassemblement et une signature de pétition contre les enlèvements parentaux et les non présentations d’enfants au Japon (suite à une séparation ou un divorce) et demandant l’adoption d’un droit de visite dans la loi japonaise, se déroulera Dimanche 21 juin à Kyoto, à l’initiative de l’association Oyakonet (coordination des associations japonaises de parents privés de leurs enfants, section du Kansai). Un meeting, couvert par la presse, suivra.
SOS PARENTS JAPAN et SOS PAPA International y participeront.
Elle débutera à 10h00 du matin au centre ville, carrefour de Shijo-Kawaramachi, en face du grand magasin Takashimaya.
Venez nombreux !

Thank you in advance for forwarding this left behind parents demo’s announcement (2009, June 21 (Sunday) in Kyoto.

The demonstration will start at 10:00 and last about 2 hours, collecting petitions against parental abduction in Japan and asking for visitation rights in the Japanese law. It is being held by the Kansai Oyakonet group of left behind parents. The press will be covering the demonstration.
The place is Shijokawaramachi in front of Takashimaya. It is 3 or 4 stops north of Kyoto Station. If you can make it please come.

Lettre ouverte de SOS PARENTS JAPAN à Monsieur Philippe MARTIN, Consul de France à Tokyo

« Angélisme, attentisme ou… inertie ? »
Kyoto, le 15 juin 2009

Monsieur le Consul,

C’est, aujourd’hui, en qualité de président de l’association SOS PARENTS JAPAN que je vous écris, et avec l’accord unanime de son bureau directeur sur le contenu de cette lettre.
Nous avons été informés, par son auteur lui-même, du courrier électronique que vous a adressé Monsieur Jacques COLLEAU, responsable international de SOS PAPA. Je reproduis ce courriel en fin de lettre.
Nous n’avons pas assisté à votre entretien avec Monsieur Colleau, et n’avons donc connaissance que de sa version des faits. Néanmoins, le contenu de sa lettre nous interpelle fortement.
Ce qui ressort tout au long de son courriel, c’est l’expression d’un profond malaise entre les pères français, privés de leur(s) enfant(s) à la suite d’un enlèvement parental du fait de leur ex-épouse japonaise, et les consulats de France au Japon. Ce malaise, malheureusement, nous le ressentons tous. C’est une réalité, déplorable.
Monsieur Colleau parle « d’angélisme teinté d’attentisme » de la part des services consulaires français dans le traitement de nos dossiers.
Nous ne pouvons, hélas, que l’approuver.
Nous ajouterions même : un manque de suivi chronique.

Il se peut que vous trouviez ces propos injustes. Nous nous tenons à la disposition de quiconque pour étayer ces propos d’exemples fort navrants — notre expérience dans ce domaine est déjà riche, pour Osaka comme pour Tokyo, rien que pour ces trois dernières années. Nos élus en connaissent déjà quelques épisodes…
Les pères et les associations ont eu un petit espoir que ça change lors de la venue en avril au Japon de Monsieur Mahrez ABASSI, magistrat missionné par l’Etat français sur ce problème des enlèvements et des non présentations d’enfants. Mais, depuis son départ— nous sommes maintenant en juin — nous ne pouvons pas dire que nous ressentions un vrai changement. Ce serait même plutôt, de la part des Consulats, « silence radio ». En fait, si les pères ne vous appellent pas pour vous faire bouger, vous les oubliez. Et quand vous leur dites que vous allez bouger et que vous les tiendrez au courant, plus de nouvelles.

N’est-ce pas la réalité ?

Nous nous tenons à votre disposition pour vous donner plus de détails si nécessaire, et ceci pour nombre de cas.
Alors, Messieurs les Consuls, nous, SOS PARENTS JAPAN, association de parents privés de leurs enfants, venons vous dire que nous vous regardons ; qu’à nouveau tous les élus d’Asie du Nord, Sénateurs et Conseillers, et tous ceux qui, à Paris, sont concernés par ce dossier vous regardent, que la presse aussi vous regarde, et que nous attendons tous des résultats concrets.

Je précise que, quand nous écrivons « nous vous regardons », cela s’adresse aussi bien au Consul de Tokyo qu’à celui d’Osaka — dont les pères d’enfants kidnappés du Japon de l’Ouest (et j’en suis) n’ont plus de nouvelles : depuis 10 mois pour moi-même, depuis près d’un an pour les autres membres de notre association. Aucun de nous ne revoit ses enfants, et le Consul d’Osaka ne semble pas s’en soucier beaucoup. Les belles promesses de juillet 2008, faites aux pères, justement sous le regard attentif de tous les élus qui s’alarmaient de la situation, ont été vite oubliées, semble-t-il.

Quelques observations générales : Pour les cas que nous connaissons, lorsqu’il y a contact du Consulat avec la mère japonaise, et que celle-ci ne veut pas dialoguer, le consulat laisser tomber. Mieux — selon plusieurs pères : il a tendance à prendre pour argent comptant les promesses et les déclarations calomnieuses de l’ex-épouse (…angélisme…) et à transmettre ses revendications financières au père (en faisant la morale à celui-ci) comme condition de présentation des enfants. Le Consulat se fait alors parfois, curieusement, « l’avocat du Diable », plutôt que d’insister avec fermeté sur les devoirs qu’a la mère de respecter le droit de visite du père — ce qu’on attendrait raisonnablement de nos diplomates (d’autant plus lorsque ce droit a été établi en justice).

Le Consulat ne s’informe pas davantage auprès des pères pour savoir si la mère japonaise qui lui a fait des promesses concernant les visites les a tenues ou pas. (…attentisme…, manque de suivi…voire inertie). Pour que le Consulat veuille bien « relancer » la mère ou son avocat, il faut à nouveau que le père en fasse la demande expresse au Consul. Les pères, parfois isolés à l’autre bout du Japon, épuisés par plusieurs années de conflit et de désespoir d’avoir perdu leurs enfants, n’ont souvent plus cette énergie. Ils ne se sentent pas soutenus. Ils se sentent même abandonnés. Certains sont à deux doigts de commettre des actes de désespoir. Ils ressentent cette inertie comme de la non-assistance à personne en danger.

« On attend paisiblement la retraite, ou l’on pense déjà à son prochain poste, à l’avenir de sa petite carrière…. On ne va pas s’embêter avec des dossiers difficiles et problématiques », entend-on dire, malheureusement, dans nos rangs, au sujet des Consuls).

Posons-nous deux questions essentielles :

1. Qu’est-ce qui pourrait bien pousser la mère kidnappeuse à accepter volontiers un dialogue qui ne pourrait que desservir ses intérêts — qu’elle croit être de garder les enfants pour elle seule — en allant vers une normalisation des visites ?

Au mieux, puisqu’elle ne veut pas présenter les enfants, elle va se servir du Consulat en feignant d’accepter le dialogue pour obtenir davantage d’argent du père (manipulation).
Au pire, elle fait la sourde oreille.

2. Que peut donc faire alors le Consulat ?

Monsieur l’Ambassadeur Philippe FAURE, qui a été le premier ambassadeur de France au Japon à prendre le problème à bras le corps, avait annoncé, il y a un an, qu’on allait définir précisément le périmètre d’intervention des consulats en la matière. Pourrions nous maintenant savoir si ce périmètre a été défini, et quel est-il ?

Que peut faire le Consulat si la mère fait la sourde oreille ? Est-il raisonnable, voire décent, d’abandonner la partie après un ou deux appels téléphoniques infructueux — et, gênés, de ne plus donner signe de vie au père, qui attend… ?

Vous pourrez maintenant mieux comprendre, Monsieur le Consul, l’exaspération de Monsieur COLLEAU, qui désire, bien naturellement, faire avancer au mieux son cas personnel, mais aussi, avec le style qui lui est propre, porte dans son message la souffrance des autres pères, leur angoisse quant à l’équilibre menacé ou déjà détruit de leurs enfants. En cela, nous ne pouvons que l’approuver et le soutenir.

Nous avons eu aujourd’hui connaissance de votre réponse à Monsieur Colleau. Par souci d’équité, nous sommes prêts à la publier aussi, avec votre autorisation, si vous le désirez.
Nous en retenons beaucoup de compassion, beaucoup de bonne volonté affichée, des promesses d’action et de suivi. Nous ne mettons pas votre sincérité en doute. Cependant, nous entendons le même discours des autres consuls, qu’ils soient de Tokyo ou d’Osaka, depuis plusieurs années, sans que le moindre changement ni résultat n’ait pu être observé. Pendant ce temps, perdu, nos enfants grandissent sans père, et ce temps perdu ne reviendra jamais. Alors, vous voudrez bien comprendre que nous sommes sceptiques et que nous demandons désormais des actions concrètes et rapides.

Nous sommes donc attentifs non seulement au suivi du dossier COLLEAU, mais aussi à celui des dossiers récents ou moins récents des autres parents que vous, Consuls de France, avez en charge. Ces parents, qui nous ont rejoint, qui sont prêts, eux aussi, à faire entendre leur voix, sont d’assez mauvaise humeur, je dois vous le confier.

Nous souhaiterions donc, nous, parents privés de nos enfants, nous, association SOS PARENTS JAPAN, être tenus informés de façon plus régulière de vos démarches que seulement « lors de visites (ponctuelles) à l’ambassade ». Nous vous faisons donc la demande d’inscrire à votre calendrier, à l’exemple du Consulat des Etats-Unis d’Amérique, une réunion de suivi toutes les 6 semaines pour tous les cas avec les parents et les associations concernés — à Tokyo comme à Osaka (bientôt Kyoto), avec une coordination suivie des deux groupes de travail.
Là, nous pourrions réellement travailler ensemble et être en mesure de rassurer les parents sur le suivi de leurs cas. Ce serait sans doute un moyen d’éviter que ceux-ci ne soient amenés à exprimer leur désespoir dans des formes que nous ne pourrions tous seulement que déplorer.

Nous formons le vœu que les Consulats de France au Japon honorent enfin auprès de nos compatriotes la mission qui est la leur. Et ce, de façon continue ! Une B.A. ponctuelle, aussi louable soit-elle, reste inefficace sans suivi (Cf. Consulat d’Osaka).

Si vous êtes animé, Monsieur le Consul, d’une volonté nouvelle et plus forte que ce que nous avons connu jusqu’ici pour faire aboutir positivement ces dossiers, montrez-le nous ! Vous aurez toute notre admiration et toute notre reconnaissance. Nous sommes prêts à travailler ensemble avec les Consuls de France au Japon. Mais nous n’accepterons pas, silencieux et résignés, que les dossiers pourrissent, et que nos enfants ne nous reconnaissent plus à force de ne plus nous voir.
L’angélisme n’est plus de mise, et l’attentisme ne peut plus durer. Quant à l’inertie, elle doit être combattue.
S’absoudre de son inertie sous prétexte de l’éventuelle contre productivité de certaines démarches est une argumentation qui a vécu. Elle ne nous fait plus aucun effet.
Plutôt que de déplorer son « impuissance », par manque de moyens de pression (raison souvent évoquée par les diplomates), ne serait-il pas opportun de se doter de nouveaux leviers ?

Il semble urgent que les états dont les ressortissants sont victimes d’enlèvement parental et de non présentations d’enfants du fait de citoyen(ne)s japonais(e)s, se dotent de moyens de pression nouveaux et efficaces sur le gouvernement japonais pour que celui-ci rende désormais illégales ces pratiques et que celles-ci soient sévèrement punies. SOS PARENTS JAPAN a quelques propositions à faire dans ce domaine. Cela fera l’objet d’une prochaine lettre ouverte. Nous vous serions alors très reconnaissants de bien vouloir, ainsi que Monsieur l’Ambassadeur, vous faire le relais de ces propositions auprès de notre gouvernement.

Nous comptons donc sur vous, Monsieur le Consul, sur le Monsieur le Consul d’Osaka et sur son successeur imminent, pour que, malgré la charge de travail qui vous incombe :

• vous teniez informés les intéressés — c’est-à-dire les pères et notre association — de façon régulière de l’avancement des démarches, pour les dossiers portés à votre connaissance, en établissant notamment, à Tokyo et à Osaka (Kyoto) un calendrier de réunions et, surtout,
• pour que des résultats tangibles puissent enfin être constatés.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Consul, l’expression de nos salutations distinguées.

Richard Delrieu
Président de SOS PARENTS JAPAN

contact@sos-parents-japan.org
https://sos-parents-japan.org/

Dernière minute : Nous apprenons que Monsieur Jacques COLLEAU, responsable international de SOS PAPA, a été interpellé par la police japonaise, samedi 13 juin à 15 heures, alors qu’il se trouvait devant le domicile de ses ex-beaux-parents à Saitama (Japon), lieu où réside sa fille Marie-Anne (9 ans) depuis son enlèvement par sa mère japonaise. Monsieur Colleau, qui n’a pas pu rencontrer son enfant depuis 5 années, désirait se manifester pacifiquement pour que sa fille sache que son papa ne l’oubliait pas. Ses ex-beaux-parents ont appelé la police. Se doutant de l’issue que pourrait prendre sa visite, Monsieur Colleau s’était, heureusement, fait accompagner par une équipe de la télévision NHK, qui a pu filmer la scène.
Etrange pays que le Japon, où les pères dont les enfants ont été enlevés sont interpellés, mais où les kidnappeuses courent toujours.

PS : Nous mettons en copie visible de ce message :

– Monsieur l’Ambassadeur de France à Tokyo
– Monsieur le Directeur des Français à l’Etranger
– Monsieur Mahrez Abassi, Chargé de mission par le Ministère des Affaires Etrangères
– MM. les Sénateurs des Français établis hors de France
– MM. les Conseillers à l’AFE pour l’Asie du Nord
– Mesdames et Messieurs les membres du CCPAS d’Osaka
– M. Jacques Colleau
– Les associations et personnes qui suivent de près ce dossier d’enlèvements et de non présentation d’enfants au Japon.

Par souci de confidentialité, les parents privés de leurs enfants sont en copie invisible.

————————————————–

Courriel de Monsieur Jacques COLLEAU
à Monsieur le Consul de France Philippe MARTIN

Monsieur le Consul,

Je souhaite faire reference a l’entretien que vous avez bien voulu m’accorder le 7 juin.

Vous m’avez tout d’abord indique avoir ete recu a votre demande le 18 mai a l’ecole sise a Kazo de ma fille Marie-Anne, enfant binational victime d’enlevement parental et prive de tout contact avec son pere ainsi que toute sa famille francaise depuis plus de cinq annees.

Vos interlocuteurs etaient:

– le directeur de l’ecole, en poste depuis trois ans,
– le directeur adjoint, qui m’avait recu quelques semaines plus tot en compagnie de Monsieur Thierry Consigny, Representant General de l’AFE,
– l’institutrice de la classe de l’enfant,
– le responsable communal en charge de l’education.

Premiere surprise: la mere de Marie-Anne, Madame Kazumi Umezawa, se trouvait sur place avant meme votre arrivee, sans avoir ete pourtant invitee.

Seconde surprise: le directeur de l’ecole (tres lie comme vous le savez au grand pere xenophobe de Marie-Anne dont le propre pere etait le maire de la ville…) vous a indique que Marie-Anne, seule enfant binationale de l’ecole, etait epanouie, intelligente, assidue, bonne camarade, et ne connaissait pas de troubles (!)

Ce qui precede amene de ma part les commentaires suivants:

– Le directeur adjoint precite avait indique a Thierry Consigny et moi-meme, lors de notre visite quelques semaines avant la votre, que Marie-Anne etait tres perturbee, donnee confirmee par une mere ayant un enfant dans la meme ecole autant qu’une cousine de Madame Umezawa.

Marie-Anne a donc manifestement enregistre des progres foudroyants (!) en quelques petites semaines…

– Marie-Anne est pour rappel soumise a un traitement psychiatrique depuis son enlevement brutal par la mere.
Je tiens d’ailleurs a preciser ici que la psychiatre intervenant sur l’enfant, a ethique fort douteuse au demeurant, a toujours refuse de me recevoir, preuves a l’appui, ceci constituant une faute professionnelle grave.

Il est des lors etonnant que Marie-Anne soit tout a fait epanouie a l’ecole, d’autant que la mere elle-meme vous a indique ensuite sans vergogne que l’enfant allait en fait « bien a l’ecole mais pas bien au dehors »…

– Je note par ailleurs que Marie-Anne ne beneficiera d’aucun acces a une autre culture dans son environnement scolaire jusqu’a sa quatorzieme anneee et que la mere a interrompu l’apprentissage du francais, langue de sa seconde famille et de son second pays, apres l’enlevement, illustration parmi nombre d’autres de l’Alienation Parentale.

Vous m’avez fort heureusement indique avec satisfaction que Marie-Anne n’avait pas oublie cette langue mais il est plus que surprenant que vous puissiez l’affirmer, a moins bien sur de prendre ici encore les mensonges ehontes d’une mere kidnappeuse passee maitresse dans l’art pour argent comptant, puisque vous vous etes vu refuse a deux reprises par elle l’acces a l’enfant que vous n’avez donc jamais rencontre.

Un entretien telephonique avec la mere vous a ensuite permis d’entendre:

– que Marie-Anne avait appris par sa mere qu’une JAF nippone feministe, dans la grande tradition locale, avait interdit a son pere de la voir pour trois annees (ndlr: autre illustration flagrante de l’Alienation Parentale) en oubliant bien sur de lui expliquer l’existence de droits de visite hebdomadaires immediatement bafoues, l’enlevement parental, et la non reconnaissance par le pere de la competence juridique japonaise,

– que j’aurais ecrit a l’enfant que sa mere et ses grands parents nippons etaient, je vous cite, des voyoux (ndlr: le document imaginaire a bizarrement ete detruit par l’enfant…),

– que Marie-Anne, du haut de ses neuf ans…, etait fort mecontente que Monsieur Consigny et moi-meme nous soyons rendus a son ecole (ndlr: alors qu’elle ne nous a ni vus, ni apercus… Laissez-moi rire « jaune »!),

– que Marie-Anne recevait tous les jouets et lettres de son pere (ndlr: c’est curieusement toujours la mere qui vous les presente autant …qu’elle les receptionne).

Cerise sur le gateau, vous m’avez fait savoir que le fait de me rendre au domicile de l’enfant victime et de « m’agiter », etait tout a fait negatif, servi en cela par votre comprehension superieure a la mienne de la culture asiatique (il est vrai que je ne pratique les (et non la) cultures asiatiques que depuis un quart de siecle).

Je prendrai donc la liberte d’ecrire ce qui suit, parce que, Monsieur le Consul, « trop, c’est trop »:

– Certains ouvrages de vulgarisation de pedopsychologie, expliquant par exemple les dommages terribles causes aux enfants par l’Alienation Parentale, sont manifestement absents de votre bibliotheque mais il vous suffira de relire, pour mieux comprendre l’urgence a agir plus energiquement, la remarquable conference du Docteur Naouri ou le rapport du Professeur Rufo que je vous avais transmis, et savoir, pour ce qui concerne un autre syndrome, en l’occurence celui de Stockholm, que Nastassia Kampusch a par exemple rachete la maison de son kidnappeur violeur.

– Il est essentiel pour le second parent d’un enfant victime de l’enlevement parental de continuer a se manifester tres regulierement dans le perimetre de l’enfant enleve, plutot qu’opter pour l’attentisme auquel vous m’incitez (je n’ose ecrire par recherche de la facilite???), ceci afin de ralentir et si possible contrer les dommages extremes causes a l’enfant en danger par sa situation dramatique autant que l’alienation parentale dont il est victime.

Ajouterai-je ici que vivre heureux, pour un parent kidnappeur d’enfant, c’est vivre cache et que mettre en lumiere sa crapulerie, au travers de visites de protestation, ne peut que ruiner sa croyance en une tranquillite eternelle.

– Vous devez comprendre que votre passage a l’ecole a amene la presentation d’un excellent spectacle sur mesure, les horreurs etant, dans la culture nippone, toujours occultees vis-a-vis des tiers par un paravent, selon un modus operandi fort bien rode.

– Vous avez enfin parle de Marie-Anne comme d’une « pre ado » et je vous rappellerai a toutes fins utiles qu’elle n’a que neuf ans.

Considerant pour rappel le second refus de presentation de l’enfant par la mere que vous avez essuye, autant que toutes les atrocites dont sont victimes Marie-Anne, enfant en danger, et sa famille francaise, il me semble qu’un cocktail plus riche en volontarisme, en combativite et en determination serait o combien salutaire, en lieu et place d’un angelisme teinte d’attentisme, peu opportun au regard des circonstances.

Vous aurez aisement compris entre les lignes, Monsieur le Consul, que ces commentaires sont egalement destines a devenir en copie-colle des illustrations d’ autres cas que vous connaissez, en sus de celui de Marie-Anne, le feed-back recu par moi-meme d’autres peres victimes concernant leurs echanges avec le Consulat etant en effet proche du mien.

Cordialement,

Jacques Colleau
Responsable International
SOS PAPA
Association Membre de l’UNAF
————————————-

Note de la rédaction :
Monsieur l’Ambassadeur a déjà fait parvenir une réponse positive au président de SOS Parents Japan.
Nous vous tiendrons au courant de la suite des événements.

Interpellation d’un père français par la police japonaise

Source : sos-parents-japan.org
Nous apprenons que Monsieur Jacques COLLEAU, responsable international de SOS PAPA, a été interpellé par la police japonaise, samedi 13 juin à 15 heures, alors qu’il se trouvait devant le domicile de ses ex-beaux-parents à Kazo (préfecture de Saitama, Japon), lieu où réside sa fille Marie-Anne (9 ans) depuis son enlèvement par sa mère japonaise. Monsieur Colleau, qui n’a pas pu rencontrer son enfant depuis 5 années, désirait se manifester  pacifiquement en ramenant de France un cadeau à sa fille (une guitare) pour que celle-ci sache que son papa ne l’oubliait pas. Ses ex-beaux-parents ont appelé la police. Se doutant de l’issue que pourrait prendre sa visite, Monsieur Colleau s’était, heureusement, fait accompagner par une équipe de la télévision NHK, qui a pu filmer la scène.
Étrange pays que le Japon, où les pères dont les enfants ont été enlevés sont interpellés, mais où les kidnappeuses courent toujours.

SOS Papas et SOS Parents Japan : communiqué conjoint

SOS Papa et SOS Parents Japan ont diffusé un communiqué conjoint en vue d’un rassemblement devant l’Ambassade du Japon à Paris, le 29 juin 2009, à 14h00.

HALTE AUX ENLÈVEMENTS ET À LA SÉQUESTRATION DE NOS ENFANTS !
Le JAPON doit leur laisser enfin, après séparation du couple parental, l’accès à leurs DEUX parents et à leur famille française !
Au JAPON, 166.000 enfants victimes, dont des enfants franco-japonais, sont chaque année privés jusqu’à leur majorité de l’un de leurs parents (presque toujours leur père) après séparation de ceux-ci.
La monoparentalité y est alors en effet la règle et les droits de visite, dans les rares cas où ils sont accordés, sont réduits à quelques pauvres heures mensuelles, et pas respectés si le parent ayant la garde s’y oppose, en toute impunité.
En cas d’enlèvement parental international ou commis à l’intérieur du Japon par le parent japonais, celui-ci se voit « étrangement » confier la garde de l’enfant par la justice japonaise.
Le JAPON bafoue honteusement la Convention des Nations Unies de 1989 sur les Droits de l’Enfant dans l’indifférence générale.
Les enfants franco-japonais de mère japonaise sont, après séparation ou divorce du couple parental, des enfants généralement privés en pratique jusqu’à leur majorité, voire définitivement du fait de l’aliénation parentale dont ils sont victimes, de leur Papa français, de toute leur famille française, de leur second pays, la FRANCE, et de leur seconde culture, française, sur fond inavoué de xénophobie.
Les conséquences psychologiques sur les ENFANTS de cette privation ignoble et institutionnalisée sont terribles (régression, désocialisation, échec scolaire, délinquance, problèmes d’identification, etc). Elles sont le plus souvent irréversibles.

SOS PAPA, avec le soutien de SOS PARENTS JAPAN, exige :
La signature par le Japon de la Convention de La Haye de 1980 sur les Aspects Civils de
l’Enlèvement International d’Enfants,
Le partage de l’autorité parentale après séparation du couple parental,
L’inscription dans la loi japonaise du Droit de Visite et d’Hébergement, et à terme de la
Résidence Alternée,
La prise en compte du Syndrome d’Aliénation Parentale par les tribunaux japonais,
La reconnaissance légale du droit des enfants binationaux à recevoir une double
éducation culturelle et linguistique,
Le traitement égal, dans les faits, des parents étrangers et japonais devant la justice
japonaise,
L’attribution aux tribunaux des affaires familiales japonais de moyens coercitifs
permettant l’application de leurs décisions
La nomination d’une commission juridique franco-japonaise destinée à régler les cas
d’enfants franco-japonais en souffrance, la Convention de La Haye précitée n’étant pas
rétroactive.

SOS PAPA, 84 Bd Garibaldi, 75015 PARIS SOS PARENTS JAPAN
Tel 01 47 70 25 34
https://sos-parents-japan.org
https://sospapa.net

contact@sos-parents-japan.org
international@sospapa.org

Médecins du Monde : l’action humanitaire racontée par ses volontaires

medecins-du-monde-logoOrganisateur : Médecins du Monde Japon (Doctors of the World Japan)
Date : jeudi 25 juin 2009 ; Heure : 19:00 – 20:30
Lieu : Institut franco-japonais de Tokyo 東京日仏学院
Adresse : 15 Ichigaya-funagawara-cho Shinjuku-ku ; Ville : Tokyo, Japan
Adresse électronique : info@mdm.or.jp
This conference will be in French and Japanese with simultaneous translation.
Présent dans 68 pays, Médecins du Monde met en oeuvre près de 165 missions humanitaires par an en s’appuyant sur l’engagement bénévole de professionnels de la santé.
Trois d’entre eux viennent témoigner de leur activité au service des populations les plus vulnérables :
– le Dr Pierre Micheletti, Président de Médecins du Monde France,
– le Dr Satoshi Yoza, chirurgien participant régulièrement depuis 1996 aux activités de l’association au Cambodge, au Niger, au Rwanda,
– le Dr Keiko Akahane, pédiatre expatriée pendant 6 mois en Ethiopie pour Médecins du Monde.

Inscription : Merci de preciser vos nom, profession et coordonnees a l’adresse suivante info@mdm.or.jp
JR Iidabashi : sortie ouest Ligne Sôbu
Métros Iidabashi : sortie B3 ou B2a Lignes Yûrakuchô, Tôzai, Namboku, Ôedo
Plan d’acces : https://www.institut.jp/apropos/acces-fr.php

世界で活躍する海外派遣ボランティアがエチオピアやニジェールをはじめ各地での経験を報告します。
現在世界で68ヶ国165のミッションを展開する医療・保健分野のNGO「世界の医療団(メドゥサン・デュ・モンド)」の会長ピエール・ミケレテッィ、 1996年から毎年継続的にカンボジア、ニジェールなどで活動する形成外科医輿座聰、小児科医として2008年にエチオピアに赴任した赤羽桂子の3名のボランティア医師による報告会。現地と日本やフランスの医療現場の共通点や相違点、患者や現地スタッフとの交流、なぜこのような人道支援活動が必要なのか、医療関係者でなくてもできることはあるのかなど、具体的な事例を元に会場のみなさんとともに考えていきたいと思います。
普段目にする事の少ない現地の写真もご覧いただけます。是非一度この機会に人道支援活動の実際に触れてみてください。
会場:東京日仏学院
東京都新宿区市谷船河原町15
日時:6月25日(木)19時~20時30分
入場料:無料
申込方法:お名前、ご職業と連絡先をご記入の上、お問い合わせフォームでご連絡ください。
主催:世界の医療団
最寄駅:飯田橋駅(JR総武線、東京メトロ有楽町線・南北線・東西線、都営地下鉄大江戸線)
アクセスマップ:https://www.institut.jp/apropos/acces.php

Symposium sur l’Enlèvement International de l’Enfant au Japon (compte rendu)

NDLR : Ce compte rendu en anglais et en japonais de la conférence de presse conjointe du 21 mai vient d’être publié sur le site de l’ambassade de France. Bravo à l’Ambassadeur et à son équipe qui ont pris ce problème à bras le corps et semblent animés d’une détermination sans faille pour faire évoluer rapidement la situation.
Symposium on international child abduction at the U.S. Embassy in Japan Tokyo, May 21, 2009
Preliminary remarks of Mr Christophe Penot at the press conference
For France too the issue of child abduction is a major concern and could become a political problem between France and Japan if no progress is made in the existing cases. This problem gets increasing coverage in the French press, and there is also a rising awareness among the French public of its dramatic implications.
* As a matter of principle, we do not consider acceptable that a parent (usually the father) should be totally deprived of his right of visiting his child. We believe that both parents have a specific role in the education of the child and that excluding one of them intentionally is putting the child’s education at risk. This is also a very serious humanitarian issue for the parent who is deprived of its right to see its child.
* France is taking an active part in the efforts made by the US, Canada and other EU countries to urge Japan to join the 1980 Hague Convention, which is today the best multilateral legal framework to solve these long-lasting and painful problems.
* We are very encouraged by the fact that more and more people in Japan have shown a real concern for the problem of international child abduction. We also believe that the increasing number of marriages between Japanese and foreign nationals will further intensify the problem on both sides. It would therefore be also in Japan’s interest to find practical solutions to deal with these cases, and we are willing to fully cooperate with the Japanese authorities to this end.

Version en japonais
日本にハーグ条約加盟を求め、4カ国で共同記者会見
カナダ、フランス、英国、米国の4カ国は5月21日、在日米国大使館で「1980年国際的な子の奪取の民事面に関するハーグ条約」に関して、記者会見を行い、共同声明を発表しました。
(JPEG)
在日フランス大使館のクリストフ・プノ公使(左から3人目) © 在日米国大使館
その中で、4カ国は日本に対して、同条約に加盟すること、さらに子どもと引き離された親が子どもと接触を保ち、子どもを訪問することができるようにするための措置を実施することを求めました。
会見には、ジェームス・ズムワルト駐日米国臨時代理大使、ミッシェル・ボンド米国国務次官補代理、クリストフ・プノ在日フランス大使館公使、ドナルド・ボビアッシュ在日カナダ大使館公使、デーヴィッド・フィットン駐日英国大使館公使、マウラ・ハーティー児童失踪・児童虐待国際センター政策部長の6名が参加しました。
在日フランス大使館のクリストフ・プノ公使の発言
「国際的な子の奪取の問題は、フランスにとって重要案件であり、既存の懸案事項において進展がなければ、日本とフランスの間で政治問題化しかねません。フランスのマスコミもこの問題を取り上げる機会が増えていますし、フランス国民の間でも問題の深刻さに対する意識が高まっています。
私たちは原則として、片方の親(一般的に父親)が子どもと面会する権利を全面的に奪われることは受け入れられません。父親と母親は子どもの教育において、それぞれ固有の役割を演じていますし、故意に片方の親を排除することは、子どもの教育を危険な状態にさらすことになります。これは子どもと会う権利を奪われた親にとって、極めて深刻な人道上の問題でもあります。
フランスは米国、カナダ、他のヨーロッパ連合(EU)加盟国とともに、日本に対して、1980年の(国際的な子の奪取の民事面に関する)ハーグ条約に調印するように積極的に働きかけを進めています。同条約は今日において、この長年の耐えがたい問題を解決するために最良の多国間の法的枠組みです。
私たちは、日本でも国際的な子の奪取の問題に対して関心を見せる人が増えている事実に大いに力づけられています。私たちは、日本人と外国人との国際結婚数の増加に伴い、今後この問題が双方で深刻化するだろうとみています。それゆえに、これらの懸案事項に対する実際的な解決を見出すことは、日本の利益でもありますし、私たちはその目的のために、日本当局に対して全面的に協力することを惜しみません」
国際的な親による子の奪取に関するシンポジウム後に、カナダ、フランス、英国、米国が発表した共同声明、2009年5月21日、東京(在日米国大使館ホームページ)

Enlèvement international d’enfants : Communiqué de presse conjoint des Ambassades du Canada, de France, du Royaume-Uni et des Etats-Unis d’Amérique

21 Mai 2009 – Tokyo, Japon
Quand un parent enlève son enfant avec l’intention de priver l’autre parent de tout contact avec lui, c’est pour eux tous une véritable tragédie. Le Canada, la France, le Royaume Uni et les Etats-Unis adhèrent tous quatre à la Convention de La Haye sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfants (ci-après désignée « la Convention »), laquelle a précisément pour finalité d’épargner aux enfants une telle tragédie.
La Convention cherche à protéger l’enfant des effets nocifs de son déplacement illicite ou de sa rétention au delà des frontières. A cet effet, la Convention comporte des dispositions pour assurer son retour immédiat dans l’Etat où se trouve son domicile habituel et où un tribunal compétent peut prendre une décision quant à sa garde. Elle garantit également pour les deux parents le droit d’accès à l’enfant. A ce stade, plus de 80 Etats ont adhéré à la Convention.
Le Japon est le seul Etat du G7 qui n’a pas adhéré à la Convention. Le parent « oublié » d’un enfant qui a été enlevé vers le Japon, ou en dehors du Japon, a peu de chance de le voir revenir et rencontre les plus grandes difficultés à se faire reconnaître un droit de visite ou à exercer envers lui ses devoirs et ses droits parentaux.
En raison du grand nombre de nos ressortissants nationaux que touche l’enlèvement parental au Japon, les représentants de nos ambassades se sont retrouvés aujourd’hui à ce symposium au Centre culturel américain pour débattre de nos mêmes préoccupations, en présence d’un public très divers, confronté ou sensibilisé à ce problème.
Nous partageons avec le Japon, un pays allié et un partenaire important, de nombreuses valeurs communes. Ceci rend particulièrement déconcertante notre incapacité à trouver des solutions réalistes dans la plupart des cas d’enlèvement parental au Japon.
Nous considérons l’épanouissement des enfants qui ont été victimes d’un enlèvement international comme une haute priorité et nous croyons que nos enfants doivent grandir en conservant des liens avec leurs deux parents. Nous invitons par conséquent le Japon à adhérer à la Convention. Dans l’intervalle, nous le pressons de prendre les mesures nécessaires pour permettre aux parents qui ont été séparés de leur enfant de maintenir un lien avec lui et de le voir régulièrement. Nous désirons vivement que notre dialogue avec le Japon sur cette importante question progresse grâce à son adhésion à la Convention.

(Communiqué à la Conférence de presse conjointe, Ambassade des États-Unis à Tokyo, 21 mai 2009)

Source : https://afe-asie-nord.org/?p=628

Enlèvement International de l’Enfant au Japon : Conférence de presse conjointe

C’est un drame pour tout le monde lorsqu’un parent emmène avec lui son enfant et nie à l’autre le droit de visite.
Le Japon est le seul pays membre du G7 a ne pas avoir ratifié la Convention sur les Aspects Civils de l’Enlèvement International de l’Enfant de la Hague. Le nombre de cas d’enlèvements suivis par les gouvernements des Etats-Unis, de la France, du Canada et de la Grande Bretagne y est également le plus élevé parmi les pays d’Asie orientale.
Les ambassades de France, des Etats-Unis, du Canada et de Grande Bretagne organisent conjointement une conférence de presse sur le sujet le 20 mai (NDLR : en fait le 21 mai) à l’Ambassade des Etats-Unis.
Source : Ambassade de France, article publié le 20 mai à 00h38 sur le site de l’Ambassade avec mention erronée de la date!

NDLR : Pour être plus précis,  le Japon et la Russie sont les seul pays membres du G8 à ne pas avoir ratifié la Convention sur les Aspects Civils de l’Enlèvement International de l’Enfant de la Haye.
Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on n’a pas senti une grande volonté de communiquer sur ce sujet de la part de l’ambassade, au moins sur son site. Aurait-on peut de faire de la peine au Japon? Pourtant, des gens comme Ishihara, le gouverneur de Tokyo, ne se sont pas gênés par le passé pour insulter la langue française et ridiculiser par là-même la France… Avec une attitude aussi frileuse, pour ne pas dire veule, vis à vis de avec notre « grand ami », la France sera-telle gagnante sur le long terme? Pas sûr!

Compte rendu de la conférence table‐ronde « La répression des infractions au Japon »

L’UFE Japon a publié un bref compte-rendu de la table‐ronde intitulée « La répression des infractions au Japon » sur son site : https://www.ufe.jp/evenements.html#Repression.
Cette table‐ronde avec débat a réuni plus d’une centaine de personnes à l’Institut Franco-Japonais de Tokyo le 20 avril 2009.
L’Ambassadeur de France au Japon, M. Philippe Faure a, en introduction, fait référence aux récents évènements qui ont touché certains des élèves du lycée. Il a rappelé l’importance pour la communauté française de comprendre que les règles et le système judicaire pouvaient être différents dans notre pays d’accueil et qu’il était essentiel de connaitre les risques auxquels nous exposaient des actes répréhensibles. Plusieurs compatriotes ont, en effet, été par le passé arrêtés pour des délits comme le vol, la consommation de stupéfiants ou l’attentat à la pudeur.
La commissaire divisionnaire Nathalie Auvray, Attachée de sécurité intérieure à l’Ambassade de France, a présenté des statistiques qui mettent en évidence un plus faible niveau de criminalité au Japon par rapport à la France. Elle a ensuite souligné les principales différences dans la loi japonaise avec la loi française en ce qui concerne le code de la route (notamment la tolérance zéro pour l’alcoolémie), la fin de validité d’un visa ou d’un titre de résidence, la consommation d’alcool (interdite pour les moins de 20 ans) et la consommation de tout type de stupéfiants, strictement interdite à tout âge et lourdement réprimée en cas d’infraction (au Japon, cette consommation constitue un délit et entraine des sanctions pénales).
Le commissaire principal Takeshi Wakata, adjoint au directeur du département derelations internationales de l’Agence Nationale de la Police a présenté les structures et le rôle de la police au Japon et les priorités actuelles de l’ANP. Il a rappelé qu’il fallait composer le 110 en cas d’urgence, et que des interprètes de français étaient disponibles en journée et des interprètes d’anglais jour et nuit. Il a également évoqué dans sa présentation certains délits et les sanctions auxquels ils exposent, notamment les vols de vélo et la conduite en état d’ivresse. Il nous a mis en garde contre les risques de vol à l’arraché et les cambriolages et a indiqué les précautions à prendre.
Me Ayano Kanezuka, avocate aux barreaux de Paris et Tokyo, ainsi que M. Mahrez Abassi, magistrat, sous‐directeur de la Protection des droits des personnes au sein de la Direction des Français à l’Etranger et de l’Administration Consulaire ont parcouru les règles régissant la garde à vue et la détention provisoire, le problème de la traduction pour les étrangers, les droits de la défense et le cas spécifique des mineurs. Leurs exposés parallèles ont ainsi mis en lumière les principales différences entre les systèmes judicaires japonais et français et notamment la période de garde à vue laquelle, au Japon, peut aller jusqu’à 23 jours contre 72 heures maximum en France. Ils ont également souligné que le prévenu ne pouvait bénéficier de la présence d’un avocat pendant cette période alors qu’en France l’avocat pouvait assister son client au‐delà de la 10e heure de garde à vue. M. Abassi a souligné la notion de la personnalisation de la peine en France, le juge intégrant dans son jugement la personnalité du prévenu.
Enfin, notre consul, M. Philippe Martin, a brièvement exposé l’action mais aussi les limites de l’intervention consulaire en matière d’arrestation ou de détention et il a rappelé la nécessité de le contacter immédiatement en cas d’arrestation d’un ressortissant français.
La fin de l’exposé a donné suite à un dialogue entre M. Abassi et le Dr Aldo Naouri, présent dans la salle, sur l’analyse du passage à l’acte de délit pour un mineur.
Les questions envoyées par email par les participants ont ensuite été évoquées, notamment sur les heures de sortie des mineurs non accompagnés d’adulte, le tapage nocturne, la sécurité routière, la présomption d’innocence et la responsabilité des personnes à handicap mental. La salle a ensuite eu la possibilité de poser directement d’autres questions à chacun des intervenants.
(D’après le site de l’UFE)

Ces enfants enlevés par un de leurs parents (au Japon)

C’est le titre du reportage de France 24 présenté sur son site web avec une vidéo.
À visionner à https://www.france24.com/fr/20090427-reportage-japon-enfants-enleves-parents-droits-code-civil
Sur l’archipel, les cas d’enlèvements d’enfants de couples mixtes ou japonais sont fréquents. Et, bien souvent, la loi nippone laisse le parent désireux de revoir son enfant sans recours.
enfant-enleve-au-japon.jpgQuelques photos. C’est tout ce que Richard conserve de son fils de 9 ans. Il y a 2 ans et demi, son fils a été emmené par sa mère japonaise. « Sans prévenir, mon épouse a quitté le domicile conjugal en emmenant l’enfant avec elle pendant que j’étais en France pour m’occuper de ma mère. Lorsque je suis allé voir la police, ils m’ont répondu : « Ça ne nous regarde pas, débrouillez-vous », raconte ce père effondré.
Richard est sans recours. Le Japon n’a pas signé la Convention de La Haye sur les aspects civils des déplacements illicites d’enfants. De plus, l’acte de sa femme n’est pas considéré comme un crime au Japon, et le droit de visite n’est pas non plus inscrit dans le code civil nippon. « Je n’ai aucun droit de regard, ni sur la vie quotidienne de mon fils, ni sur son éducation. Par contre, j’ai le devoir de payer une pension alimentaire qui est très lourde », ajoute-t-il.
Les autorités françaises se sont saisies du dossier, mais leur marge de manœuvre est restreinte. Philippe Faure, ambassadeur de France au Japon explique qu’il ne dispose d’aucun moyen de pression. « Nos seuls moyens, indique le diplomate, sont de convaincre les Japonais que ce sont des droits de l’Homme élémentaires pour un père de voir son enfant. »
Plusieurs centaines d’étrangers sont concernés. Des pères pour la plupart. Certains n’ont pas vu leur enfant depuis des années. Mais les cas les plus nombreux concernent des couples japonais. Selon les statistiques officielles, chaque année, sur l’archipel, 166 000 enfants sont coupés d’un de leurs parents. Souvent définitivement. Copyright france24.com
Note de la rédaction de france-japon.net :
Cet énorme scandale au Japon va-t-il encore durer longtemps? Puisque ce pays se plaint d’enlèvements de ressortissants Japonais par des Coréens du Nord, il ferait bien de balayer devant sa porte.

Vidéos de la conférence du Dr Naouri devant des parlementaires japonais (5 et 6)

Suite des vidéos de la conférence (5 et 6) :

Conférence du Dr Naouri au Japon : « L’intérêt pour l’enfant de garder le contact avec ses deux parents… » (5) from France-Japon.net on Vimeo.

Conférence du Dr Naouri au Japon : « L’intérêt pour l’enfant de garder le contact avec ses deux parents… » (6) from France-Japon.net on Vimeo.

Vidéos de la conférence du Dr Naouri devant des parlementaires japonais (1 et 2)

Le Dr Aldo Naouri a donné devant des parlementaires japonais, le 21 avril 2009, une conférence intitulée « L’intérêt pour l’enfant de garder le contact avec ses deux parents tout au long de son développement » dans le cadre des réflexions actuelles au Japon sur la réglementation en matière de droit de la famille.
Cette conférence a été organisée à l’initiative de notre élu à l’AFE, le Conseiller Thierry Consigny, et a reçu le soutien de l’Ambassadeur de France au Japon, M. Philippe Faure.
L’événement a été couvert par plusieurs médias français dont Le Figaro, et M6 (Zone Interdite) et France 2 (Envoyé Spécial) et a été suivi attentivement par l’inter-association des organisations de parents privés de leurs enfants suite à une séparation ou un divorce  (le réseau Oyakonet, l’Alliance japonaise pour des droits parentaux équitables, ainsi que SOS Parents Japan). Outre plusieurs parlementaires, quelques parents (japonais et étrangers), ne pouvant rendre visite à leurs enfants car leurs droits élémentaires (ceux des enfants et des parents) sont bafoués au Japon, ont suivi la conférence avec intérêt. M. Abassi, magistrat de formation, et sous-directeur des droits des personnes au ministère des Affaires étrangères et européennes (MAEE) est également intervenu brièvement pendant la conférence.
Aldo Naouri a exercé le métier de pédiatre pendant quarante ans et s’est spécialisé dans la question des relations parents-enfants et au sein de la cellule familiale. Il a écrit de nombreux ouvrages, tous destinés à aider les parents d’un enfant dans leur aventure de parents. Parmi eux « L’Enfant bien-portant » en 1993, « Le Couple et l’enfant » en 1995 ou « Éduquer ses enfants » en 2008. Son dernier livre qui a connu un large succès avec plus de 300 000 exemplaires a provoqué de vives polémiques en prônant le retour à l’autorité dans l’éducation parentale.

Voici la première partie de la conférence en français avec traduction consécutive en japonais.


Conférence du Dr Naouri au Japon : « L’intérêt pour l’enfant de garder le contact avec ses deux parents… » (1) de France-Japon.net on Vimeo.

Conférence du Dr Naouri au Japon : « L’intérêt pour l’enfant de garder le contact avec ses deux parents… (2) de France-Japon.net on Vimeo.

« Éduquer ses enfants, l’urgence aujourd’hui » conférence le lundi 20 avril à 13 heures

aldo-naouri«Éduquer ses enfants, L’urgence aujourd’hui»
Rencontre-débat avec le Docteur Aldo Naouri
Le lundi 20 avril à 13 heures, à l’Espace Images de l’Institut Franco-Japonais de Tokyo
Une conférence de l’Union des Français de l’Étranger (UFE Japon), ufe.jp, avec l’aimable concours de l’Institut franco-japonais de Tokyo www.institut.jp.
Nous avons la chance d’accueillir à Tokyo le Docteur Aldo Naouri. À l’initiative de notre élu AFE en résidence au Japon, il doit en effet présenter devant les députés et sénateurs japonais son travail sur « L’importance du contact de l’enfant avec deux parents, deux familles » dans le cadre des réflexions actuelles au Japon sur la réglementation en matière de droit de la famille.
Aldo Naouri a exercé le métier de pédiatre pendant quarante ans et s’est spécialisé dans la question des relations parents-enfants et au sein de la cellule familiale. Il a écrit de nombreux ouvrages, tous destinés à aider les parents d’un enfant dans leur aventure de parents. Parmi eux « L’Enfant bien-portant » en 1993, « Le Couple et l’enfant » en 1995 ou « Éduquer ses enfants » en 2008. Son dernier livre qui a connu un large succès avec plus de 300 000 exemplaires a provoqué de vives polémiques en prônant le retour à l’autorité dans l’éducation parentale.
L’Union des Français de l’Etranger (UFE Japon) vous propose de rencontrer le Docteur Aldo Naouri qui nous présentera son analyse sur le rôle de l’éducation et répondra à vos questions lors d’une rencontre-débat organisée à l’Institut franco-japonais de Tokyo le lundi 20 avril de 13 h à 14h30.
Nous pourrons notamment aborder avec lui la question de la double culture, de la diversité, de l’expatriation, etc. et comment nous pouvons optimiser cette richesse pour nos enfants.

Date : Lundi 20 avril 2009
Heure : de 13h00 à 14h30
Lieu : Espace Images de l’IFJT

Programme
13h00 à 13h45   Exposé du Dr. Naouri

– ce qu’est un enfant,
– ce que sont les parents,
– ce que sont les relations familiales
– et la nécessité de l’éducation
13h45 à 14h30   Discussion
Inscription à la table-ronde
(cliquer sur lire la suite)
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Assemblée Générale ordinaire 2009 de la représentation Japon de l’UFE

Cette Assemblée Générale sera suivie d’une conférence intitulée « La répression des infractions au Japon : ce qu’il faut savoir sur la loi japonaise pour vivre en harmonie avec notre pays d’accueil » annoncée dans un précédent article.
Les membres de la Représentation du Japon de l’UFE (« UFE Japon ») sont conviés à participer à son Assemblée Générale ordinaire 2009 (« AG ordinaire »).
Date et heure :
Lundi 20 avril 2009, à partir de 17h45.
Lieu :
Institut franco-japonais de Tokyo, 15 Ichigaya, Funagawara-cho, Shinjuku-ku , Tokyo 162 8415 – Japon (voir le plan d’accès dans notre précédent article).
Agenda
– 17h45 Accueil
Adhésions non-réglées à ce jour des personnes souhaitant devenir membres.
– 18h00 Ouverture de scéance
Mot d’accueil par le Président.
– 18h05 Rapport moral
Approbation du rapport moral
– 18h15 Rapport Financier
Quitus du rapport financier
– 18h25 Proposition de modification des statuts de l’UFE Japon
– 18h30 Présentation des candidats au nouveau Conseil d’administration
Proposition du montant de cotisations pour 2009
– 18h35 Questions et réponses.
– 18h45 Vote sur la modification des statuts, le montant des cotisations et la composition du Conseil.
– 18h50 Clôture de la scéance
– 19h00 Table-ronde : « La répression des infractions au Japon : ce qu’il faut savoir sur la loi japonaise pour vivre en harmonie avec notre pays d’accueil ».

La répression des infractions au Japon : cycle de conférences de l’UFE Japon

Ce qu’il faut savoir sur la loi japonaise pour vivre en harmonie avec notre pays d’accueil.
Cette conférence organisée par l’Union des Francais de l’Étranger (UFE Japon) https://ufe.jp aura lieu à l’Institut franco-japonais de Tokyo (voir le plan d’accès)
Cette conférence sera ouverte par notre Ambassadeur, M. Philippe Faure.

Date : Lundi 20 avril 2009
Heure : de 19h00 a 20h30
Lieu : Espace Images de l’IFJT

Intervenants :
– L’Attaché de Sécurité Intérieure de l’Ambassade de France
– Un représentant de l’Agence Nationale de la Police Japonaise (NPA)
– Le Consul de France à Tokyo
– Un avocat japonais
Les thèmes suivants seront abordés au cours de cette table-ronde :
– La loi au Japon, ce qu’on doit savoir pour y vivre harmonieusement ;
– Les différences sensibles avec la France et celles susceptibles d’être sources de conflit ;
– Les rapports avec la justice au Japon ;
– Ce qu’il faut savoir et connaître si un membre de la famille doit rendre des comptes à la justice ;
– Illustrations des risques et leçons à en tirer pour la communauté française : vol, consommation ou détention de stupéfiants, conduite en état d’ivresse, infractions routières, etc.

Nous vous remercions de nous faire parvenir vos questions au préalable. Nous consacrerons un temps suffisant pour les traiter en proposant un échange entre nos intervenants et la salle.
Programme
19h00 à 20h30 Table-ronde à l’Espace Images de l’Institut franco-japonais de Tokyo
20h45 à 22h30 Dîner (optionnel)
Inscription à la table-ronde (lire la suite de l’article, svp)
Continuer la lecture de La répression des infractions au Japon : cycle de conférences de l’UFE Japon

Éviter les bars de Roppongi…

Voici un message envoyé par l’ambassade des États-Unis à Tokyo à tous les résidents américains au Japon :
https://tokyo.usembassy.gov/e/acs/tacs-warden20090317-01.html
En gros : éviter les bars de Roppongi car le cas de victimes droguées et volées augmente sensiblement.
Message posté initialement dans le forum de Sciencescope ici.