Passion des antiquités japonaises : « L’art ou le beau » conférence d’Yvan Trousselle le 15 novembre 2018

Yvan Trousselle, antiquaire à Tokyo, donnera une conférence sur les antiquités japonaises.
Passion des antiquités japonaises : L’art ou le beau.

Date : jeudi 15 novembre 2018, de 19h00 à 20h30
Lieu: Espace Images de l’Institut Français du Japon – Tokyo
15 Ichigaya-Funagawara-cho, Shinjuku-ku, Tokyo 162-8415
Téléphone: 03-2500-5206
Accès: https://www.institutfrancais.jp/tokyo/fr/about/contact/

INSCRIPTIONS : https://2a0c5fffb43cf059fcc1ed07fb.doorkeeper.jp/

Membres UFE : gratuit / Non-membres UFE : 1.500 yens
pour participation aux frais d’organisation de la conférence.

——— Présentation du conférencier ————-
Yvan Trousselle, docteur en sociologie, arrive au Japon en 1985 où il exerce le métier de journaliste.
Il repart ensuite quelques années aux États-Unis pour venir se réinstaller à Tokyo en 2003. Il arrête alors sa carrière de journaliste pour se consacrer à sa passion des antiquités tout en donnant chaque semaine des cours de français à l’université de Tokyo.
Lors de son retour en 2003, il installe sa boutique d’antiquités « dents-de-lion » dans le quartier d’Akihabara. A cette époque, il vendait essentiellement de la porcelaine imari et autres céramiques ainsi que des articles faits à base de vieux kimonos. Autodidacte dans le domaine des antiquités japonaises, Yvan TROUSSELLE, seul antiquaire occidental dans le Kanto, a depuis largement diversifié son offre. Sa boutique recèle de nombreux objets (uniquement artisanaux) : vaisselle, bouddhas, meubles, masques de no, objets en laque…dont vous pouvez voir un aperçu sur le compte Instagram (dentsdelion_antiques). En 2008, il a écrit un ouvrage sur les porcelaines aux éditions au CNRS : « La voie du imari ».
Yvan Trousselle nous fera partager sa passion des antiquités japonaises notamment par la présentation de certains de ses objets.
Par la présentation de ces objets, Monsieur TROUSSELLE va nous apprendre ou nous rappeler que l’appréhension des Beaux-Arts est radicalement différente en Orient et en Occident. En effet, un objet apprécié en orient ne l’est pas forcément en occident.

Les personnes assistant à la conférence peuvent prolonger le débat avec le conférencier en dînant à la brasserie de l’Institut français, réservation à effectuer auprès de l’établissement : tel 03-5206-2741
La Brasserie de l’Institut
15 Ichigaya-funagawara-machi, Shinjuku-ku, Tokyo 162-8415
https://www.institutfrancais.jp/tokyo/fr/brasserie/

Copyright : Association UFE Japon

Marché de Noël japonais et Salon Idées Japon du 28 novembre au 1er décembre 2018

Le Marché de Noël japonais et le Salon Idées Japon se tiendront du mercredi 28 novembre au samedi 1er décembre 2018 à l’Espace Cinko au 12-18 Passage Choiseul Paris 2e (Métro : Pyramides / Quatre Septembre)
Sur 2 niveaux : au rez-de-chaussée (200 m2) et au niveau -1 (150m2)
Ouverture de 11h30 à 19h30 – Entrée libre

Il y aura 4 jours d’exposition-vente, en présence de plus de 40 créateurs, artistes et spécialistes franco-japonais, pour trouver des idées de cadeaux de Noël de style japonais.

Le marché sera composé d’une exposition-vente, avec également au programme des ateliers de création, des démonstrations et des dégustations de boissons.

Ce sera l’occasion de trouver des idées de cadeaux originaux de style japonais, mais aussi de rencontrer des créateurs japonais en direct.
Au rez-de chaussée, une grande variété de créations et d’objets sera présentée : accessoires, bijoux, cartes, calligraphies, objets déco, papiers, poupées, pochettes et sacs, chapeaux, kimonos enfants, tissus, livres…

Le niveau -1 accueillera des stands sur l’alimentation et les arts de la table, la pâtisserie, le thé, le saké, les épices et la poterie, mais aussi un espace consacré au voyage « Mura-tabi Kyushu », où un groupe de petits fermiers et pêcheurs originaires de la région de Kyushu présentera des idées de voyages autour du tourisme rural, avec des démonstrations et dégustations de produits locaux.

À ce même niveau, des ateliers de création seront animés par des créateurs et des artistes sur des sujets variés : fabrication de noeuds papillon et boutons en tissus de bordures de tatami, d’un bracelet réalisé en tressage traditionnel kumihimo,
d’objets de décoration en papier et de pinces à linge en tissu en forme d’animaux.

La programmation détaillée des ateliers de création et des exposants figure sur le site : www.jipango.com

< Le Salon Idées Japon est organisé par l’association Jipango qui fête ses 20 ans cette année, en partenariat avec le journal Idées Japon www.ideesjapon.com >

Richard DELRIEU : La quête japonaise d’un pianiste français

Nous avons le plaisir d’annoncer la parution du livre
« Entre l’orée du son et le seuil du silence »
Richard DELRIEU : La quête japonaise d’un pianiste français

par Christine BARON (Editions Ovadia)

« On devrait toujours penser que les sons sortent du silence et s’y évanouissent, comme la lumière sort de l’obscur et y retourne. Le plein n’existe que parce que le vide l’appelle. Entre l’orée du son et le seuil du silence, il est un étroit passage que peut occuper dans l’instant le musicien : celui de la présence. » Richard Delrieu

« Ce livre est une histoire de musique, d’aventures, de rencontre entre deux civilisations, de quête intérieure, c’est aussi l’histoire d’un amoureux sans frontières. » Christine Baron

Richard DELRIEU est président de l’Association SOS PARENTS JAPAN. Ce livre retrace aussi son engagement dans la défense des intérêts des enfants franco-japonais privés de l’un de leurs parents français à l’occasion d’une séparation ou d’un divorce du couple parental, ainsi que d’un déplacement illicite d’enfant.

La biographie est désormais disponible en librairie, sur internet et aussi sur le site de l’éditeur (expédition possible même au Japon) : à https://www.leseditionsovadia.com/collections/334-entre-l-oree-du-son-et-le-seuil-du-silence.html

Site professionnel de Richard Delrieu :
https://www.delrieu.com

BIOGRAPHIE R. DELRIEU_50

 

Conférences sur le droit de la famille et du mariage au Japon

Voir la version en ligne

15 avril, 13 mai et 10 juin 2018

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Droit de la famille et du mariage au Japon :

conférences et consultations juridiques gratuites


 

Français du Monde – Tokyo a le plaisir de vous convier à une série de conférences :
Conférences sur le droit de la famille et du mariage au Japon en contexte franco-japonais

 

Co-organisées par Français du monde – Tokyo et l’association des avocats du Barreau de Tokyo (Tokyo Bengoshi kai)
 
Les dimanches 15 avril, 13 mai et 10 juin 2018, à Suidôbashi 
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles
Réservation fortement recommandée 
Par Maître Atsuko OHATA et Maître Nahoko AMEMIYA, avocates au Barreau de Tokyo. Conférences assurées en français


 

1. « Cinq choses à savoir avant de se marier avec un(e) Japonais(e) »
Dimanche 15 avril, 14h00 (ouverture 13h30)3-6-15 Misakichô, Chiyoda-ku (Tokyo Gakuin Buil.)


 


 

2. « Après le mariage : ce qu’il faut savoir si survient une situation de crise Ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire. Avec des témoignages. »
Dimanche 13 mai, 14h00 (ouverture 13h30)1-2-8 Koraku, Bunkyo-ku (Koraku 1-Chome Buil.)


 


 

3. « Après la séparation : que faire face aux problèmes qui peuvent se poser Conséquences d’un divorce ou d’une séparation, droits des enfants, droit de visite… »
Dimanche 10 juin, 13h00 (ouverture 12h30)3-6-15 Misakichô, Chiyoda-ku (Tokyo Gakuin Buil.)
En présence d’un représentant de l’Ambassade de France


 


 

4. Consultations juridiques gratuites

La conférence du 10 juin sera suivie de 15 h à 18 h par des consultations juridiques gratuites sur les questions touchant au droit de la famille (ou autre) assurées par plusieurs avocats japonais du Barreau de Tokyo (en français, anglais et japonais, selon les cas avec l’aide d’un interprète bénévole), à proximité de la salle de conférence (adresse sur inscription). 45 min par personne. Réservation obligatoire


 


 


 

Vie associative : dimanche 8 avril, Hanami inter-associatif de la Solidarité (ouvert à tous)


 

Hanami inter-associatif de la Solidarité
Français du Monde vous invite au grand Hanami familial* inter-associatif de la Solidarité organisé par l’OLES-Japon et l’AFJ avec le soutien de Français du Monde, de l’UFE-Japon et de l’AFFJJ. Ouvert à tous.

Sous les fleurs ou sous les vertes feuilles venez partager un grand moment de convivialité !

Date : dimanche 8 avril

Lieu : parc Yoyogi, près de la porte de Sendagaya

Lieu exact : point S2 sur le plan et en cas de problème point C5 (voir le plan ici)

Horaire : de 10 h 30 à 16 h.

Participation libre et gratuite (entrée du parc payante, 200 yens environ). Apporter son pique-nique.

* « familial » au sens large : on peut bien sûr venir seul ou avec des amis !


 


 

Soutenir Français du Monde

Au fil d’évènements conviviaux, informatifs ou culturels, Français du Monde aide les Français établis à l’étranger à s’impliquer comme citoyens à la fois vis-à-vis de la France et vis-à-vis de leur pays d’accueil, en « citoyens du monde ». Elle réunit des Français mais aussi des francophones de toutes nationalités partageant les mêmes valeurs.
Si vous appréciez nos actions et souhaitez les soutenir, n’hésitez pas : adhérez à l’association cliquer ici

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Français du Monde soutient l’OLES Japon (Organisme Local d’Entraide et de Solidarité), qui vient en aide aux Français en difficulté au Japon et à leurs familles.

Consultez le site : www.olesjapon.org

Infos, adhésions et dons cliquer ici

Cycle de conférences par Makihara Shigeyuki

cnrs.jpgEn mars, le Centre Chine, Corée, Japon (UMR, CNRS-EHESS) accueillera Makihara Shigeyuki, professeur d’histoire japonaise à l’Université de Tokyo, spécialiste de l’histoire sociale du Japon prémoderne, qui s’intéresse en particulier aux statuts des groupes et individus du début de la période prémoderne.

Un cycle de conférences est prévu à cette occasion :

Caractéristiques générales et diversité des villages japonais de la fin du XVIe siècle – Jeudi 8 mars 2018, de 13h30 à 14h20 à l’Université de Lille 3

La fabrique des ninja : à propos des généalogies de vassaux du shôgun – Vendredi 9 mars 2018, de 9h à 11h – EHESS (salle 8) – 105 bd Raspail, Paris 6e

Les quartiers pauvres d’Edo – Mardi 13 mars 2018, de 17h à 19h – EHESS (salle 4) – 105 bd Raspail, Paris 6eLes femmes commerçantes dans les villes de l’époque d’Edo – Jeudi 15 mars 2018, de 11h à 13h – EHESS (salle 11) – 105 bd Raspail, Paris 6e
Les femmes commerçantes dans les villes de l’époque d’Edo – Jeudi 15 mars 2018, de 11h à 13h – EHESS (salle 11) – 105 bd Raspail, Paris 6e

« Échanges avec » Yoshida Toru – conférences sur les politiques européennes et japonaises

En février, le Centre Chine Corée Japon (UMR8173, CNRS-EHESS) accueillera Yoshida Toru, professeur des sciences politiques à l’Université de Hokkaido dont les recherches portent sur les politiques européennes et japonaises dans une approche comparative, en particulier sur le leadership politique et les partis politiques.

Une rencontre, réservée aux jeunes chercheur.e.s et organisée par la Fondation France-Japon en partenariat avec le GIS, est également au programme. Elle aura lieu le 15 février 2018, de 10h à 12h à l’EHESS (participation sur inscription). Cette séance fait partie du séminaire « Échanges avec… » du GIS.
Durant son séjour à Paris, Yoshida Toru donnera également un cycle de conférences :

Les Alternances et le système partisan japonais après les années ’90. Le 14 février 2018, de 13h à 15h à l’EHESS (54, bd Raspail, Paris).

Comprendre les populismes : perspectives européennes et japonaises. Le 14 février 2018, de 17h à 19h à l’EHESS (54, bd Raspail, Paris).

La participation politique chez les jeunes au Japon : Transformation ou retrait? Le 20 février 2018, de 18h à 20h à l’EHESS (54, bd Raspail, Paris).

Contact :
Fondation France-Japon – ffj@ehess.fr

 

Extrait de la lettre du GIS-Réseau Asie et Pacifique, septembre 2017 : Les Aïnous

Les Aïnous, peuple aborigène du Japon, face aux défis de la reconstruction identitaire

par Lucien-Laurent Clercq, maître de conférences invité à l’université de Hokkaidô, département des Médias et de la Communication, docteur en anthropologie sociale et ethnologie (EHESS)

La population aborigène aïnoue s’élève aujourd’hui officiellement à environ 25 000 personnes (les données officieuses portent cependant ce chiffre à 250 000 individus), dans un archipel japonais comptant 127,3 millions d’habitants. La grande majorité de ses membres réside à Hokkaidô, la deuxième plus grande île du Japon, peuplée de 5 700 000 habitants et s’étendant sur 83 500 km² en incluant ses terres irrédentes, les fameux territoires du Nord réclamés à la Russie par le Japon (hoppô ryôdo, comprenant les quatre îles Kouriles les plus méridionales : Kounachir, Itouroup, Chikotan et l’archipel des îles Habomai). Il existe également une diaspora aïnoue dont les membres se sont installés dans les principales agglomérations urbaines à travers Honshû pour y chercher du travail et fuir une discrimination longtemps endémique (environ 10 000 personnes vivraient aujourd’hui dans l’agglomération de Tôkyô).

Jusqu’à son annexion par le gouvernement de Meiji en 1868, ce grand territoire septentrional était connu du nom d’Ezo-chi, la terre des Ezo, une région étrangère peuplée par de mystérieux sauvages, dont la pointe la plus au Sud clôturait la lointaine bordure du jeune régime politique moderne japonais. Les rapports entre les Shamo (terme vernaculaire désignant les Japonais) et les Autochtones peuplant cette vaste étendue, qui se nomment eux-mêmes « Ainu » (les hommes) par opposition aux Kamuy, les divinités animistes de leur panthéon, et appellent leur terre Ainu moshiri (la terre des hommes, qui incluait jadis le nord de Honshu, Hokkaidô, les îles Kouriles, Sakhaline et la pointe du Kamchatka), s’inscrivirent longtemps, du point de vue nippon, dans la logique du ka i chitsujo, un système hérité de la Chine ancienne, puis repensé afin de s’adapter au modèle insulaire. Il s’articulait autour d’un centre civilisé et de sa périphérie faite d’une multitude de peuples barbares, dont le degré de sauvagerie s’amplifiait avec l’éloignement. En se basant sur cette situation particulière, certains spécialistes de l’historiographie japonaise ont positionné les Aïnous au même niveau que d’autres ressortissants de pays étrangers, au premier rang desquels figuraient d’importants partenaires commerciaux comme la Corée ou le Royaume des Ryûkyû, eux aussi colonisés par le passé. Ainsi, dès le début des relations entre les deux ethnies, les gens d’Ezo, regroupés en tribus de pêcheurs-chasseurs-cueilleurs, ne sont jamais apparus comme des membres du territoire national, même s’ils n’étaient pas non plus les ressortissants d’un pays tout à fait étranger, en raison de leur proximité géographique et de l’important négoce maritime qu’ils avaient institué entre plusieurs pays.

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50 ans du LFJT à Paris

Chers amis et anciens du Lycée Français de Tokyo,

Nous avons le plaisir de vous annoncer que les réservations pour le cocktail fêtant les 50 ans du Lycée à Paris (75002), le 27 mai prochain sont lancées !

La soirée se déroulera sous forme de cocktail dinatoire avec un traiteur japonais pour rester dans le thème et nous renvoyer quelques années en arrière. L’ambiance musicale sera assurée par un ancien : Marc Bretonnière – qui abandonnera son restaurant le Marclee le temps d’un soir….

Nous profitons de ce message pour remercier son Excellence Monsieur Thierry Dana, Ambassadeur de France au Japon qui nous a accordé son patronage, ainsi que l’Association des Anciens du Lycée ALFIT-Risekai qui nous a aussi accordé son patronage. N’oublions pas le soutien de l’AEFE et de l’ALFM qui nous est aussi précieux ! Et bien évidement le Lycée Français International de Tokyo (ex LFJT) qui nous tient tant à cœur.

N’hésitez pas à faire circuler l’information autour de vous, n’oubliez pas de réserver votre place et celle de votre conjoint(e) ! Nous vous attendons nombreux !

Pour vous inscrire à l’événement : https://www.weezevent.com/50-ans-du-lycee-francais-de-tokyo-lfjt-lfit-alfit-risekai

Ariel Barkan

Réunir les anciens élèves du Lycée Franco Japonais de Tokyo qui fêtera ses 50 ans en mai prochain

France-Japon.net diffuse aujourd’hui un message d’Ariel Barkan, un ancien du LFJT.

Nous avons le plaisir de vous convier à un grand événement dont le but est de réunir les anciens élèves du Lycée Franco Japonais de Tokyo qui fêtera ses 50 ans en mai prochain (2017).

Cet événement est organisé avec le soutien de l’association des anciens élèves (ALFIT RISEIKAI), et se déroulera à Paris le 27 mai 2017 (le lieu et l’horaire vous seront confirmés dans les prochaines semaines).

Nous espérons que cette réunion vous redonnera le goût des moments agréables que vous avez passés au Japon. Elle vous donnera très certainement l’occasion de retrouver d’anciens camarades et peut-être de nouer de nouvelles amitiés.

Vous trouverez ici le lien de pré-inscription à l’événement que nous prévoyons d’organiser à Paris :

https://bit.ly/LFJTaPARIS

Par ailleurs, le lycée a lancé une très belle campagne de crowdfunding pour la réalisation d’un livre retraçant les 50 ans du Lycée. Vous trouverez le lien vers cette campagne ici :

https://bit.ly/livre50ansLFJT

Sachez que le lycée est à la recherche de photographies de bonne qualité (avec légendes si possible) que vous pouvez transmettre par e-mail à Alexandre Dubos ( Adubos@lfitokyo.org ). Nous espérons que nous pourrons compter sur votre soutien pour ces projets.

Amicalement,

Ariel

+33622704814

PS: il existe un groupe fermé sur Facebook de l’association ALFIT RISEIKAI ou plus de 1000 anciens étudiants sont déjà inscrits. Nous rejoindre :

https://www.facebook.com/groups/ALFITRISEKAI/

Lettre du GIS-Réseau Asie et Pacifique – Février 2017 (extraits)

GIS Reseau AsieExtraits concernant le Japon.

Toyota victime du toyotisme
Pourquoi les sciences sociales ont encore beaucoup à apprendre de cette entreprise ?

par Stéphane Heim, docteur en sociologie de l’Université de Strasbourg (2011) et maître de conférences à l’Université de Kyôto depuis mars 2015.

Au début des années 1990, le constructeur automobile japonais, Toyota Motor Corporation (dans le texte, Toyota), jouit d’une popularité grandissante du fait de ses succès aux États-Unis et de son organisation productive, tantôt nommée le Toyota Production System, la Lean Manufacturing, le toyotisme ou la production juste-à-temps. Ce succès est largement attribué à ses instruments de gestion de production – le kanban (système d’inventaire et de livraison de pièces), le andon (outil de contrôle visuel de la production), le kaïzen (évolution permanente de l’organisation productive) et bien d’autres – qui consacrent une nouvelle mode managériale, celle de la réduction systématique et continue des coûts, inscrite dans les gènes de l’organisation. Cette mode managériale aux mille peaux est aujourd’hui appliquée dans des secteurs bien différents de la construction automobile tels que les hôpitaux ou les services postaux. Dès lors, ce ne sont plus les outils développés et mis en œuvre dans les ateliers de production de Toyota et de ses fournisseurs, mais la philosophie managériale du juste-à-temps qui triomphe, qui impose le temps du marché à celui de la production du bien ou du service, qui renverse la temporalité fordiste et son économie politique.

Étrangement, d’objet de curiosité, l’entreprise Toyota est devenue victime de son propre succès, le toyotisme. Alors que très vite, les chercheurs en sciences sociales de divers horizons se penchent sur cette philosophie managériale, l’entreprise Toyota comme objet d’étude tombe en désuétude. L’analyse rigoureuse du modèle productif de Toyota, de son environnement économique et institutionnel, de ses conditions d’applicabilité, des contraintes qu’il rencontre lorsqu’il ne dégage pas de marges comme en Europe, de sa relation salariale et des relations inter-sociétés est négligée. Pourtant tous ces éléments nous invitent à une réflexion théorique plus poussée sur la dichotomie entre l’entreprise comme espace de production d’une part, et la société comme cadre juridique du processus d’accumulation du capital de l’autre. C’est là que se situent les véritables leçons à tirer du « moment Toyota » dans l’histoire du capitalisme.

Pour beaucoup, l’entreprise moderne est une invention récente datant de la fin du XIXe siècle, celle de la corporation ou de la société en français, de la rationalisation grandissante de pans entiers de nos sociétés (au sens sociologique) dont Max Weber s’est fait l’observateur minutieux. Il nous est plus aisé de penser l’entreprise et ses frontières à partir de sa catégorisation juridique moderne – société anonyme, etc. – que de ses activités et la manière dont celles-ci sont segmentées, distribuées et contrôlées. Toutefois, la concentration de l’activité productive au sein de l’entreprise qui se substitue à la famille est le fruit d’un processus historique plus ancien, qui tire son origine de la propriété privée des capitaux et de la révolution commerciale initiée par les marchands du Bas Moyen Âge en Europe (du début du XIVe siècle à la fin du XVIe siècle).

Accéder à tout l’article

(…)

CONFÉRENCES, DÉBATS, SÉMINAIRES

▪ Séminaire Sur la création d’une nouvelle langue mathématique japonaise pour l’enseignement de la géométrie élémentaire durant l’ère Meiji (1868-1912). 16 février 2017, Lyon

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▪ Publications

Le Shakuhachi japonais. Une tradition réinventée
Auteur : Bruno Deschênes
Éditeur : L’Harmattan
Parution : Janvier 2017

Parcours féministes dans la littérature et la société japonaises de 1910 à 1930. De Seitô aux modèles de politique sociale
Auteures : Christine Levy, Brigitte Lefèvre
Éditeur : L’Harmattan
Parution : Janvier 2017

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Directeur de la rédaction : Sébastien Lechevalier
Rédactrice : Malgorzata Chwirot
A participé à ce numéro : Stéphane Heim
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