Pandémie grippale : tout ce qu’il faut savoir

pandemie-grippale.jpgCe site du gouvernement français vous informe sur la pandémie grippale : www.pandemie-grippale.gouv.fr
Résumé :
Grippe et pandémie, ce qu’il faut savoir
Historique de la grippe et perspectives; Définitions; Transmission; Les premiers symptômes de la grippe pandémique; etc.
Règles d’hygiène essentielles
Mouchage, éternuements, crachat, toux; Lavage des mains; Nettoyage des objets; Traitement des déchets et ordures; Eviter les contacts physiques; Le port de masques
La vie quotidienne en cas de pandémie
Chez soi, A l’extérieur, Au travail, etc.

Un nouveau site du gouvernement japonais pour les étrangers

Le gouvernement japonais a lancé un nouveau site destiné à informer les étrangers : https://www8.cao.go.jp/teiju-portal/eng/seisaku/.
Il propose des informations pratiques pour l’éducation des enfants, les conditions de travail, l’assurance maladie, la retraite, les futures mamans, etc.

Santé publique au Japon : Ça ne s’arrange pas!

Lu aujourd’hui dans la revue de presse de actu.jp : Des patients fiévreux rejetés des hôpitaux tokyoïtes
D’après une enquête menée par les autorités de la préfecture de Tokyo, de nombreuses personnes présentant des symptômes grippaux mais déclarant ne pas s’être rendus dans un pays touché par la pandémie de nouvelle grippe, ont été renvoyés chez eux sans examen médical alors qu’ils se présentaient dans un des hôpitaux de la capitale.
92 patients ont ainsi été rejetés par les établissements médicaux entre samedi matin et mardi après-midi.
Les autorités admettent que l’affolement ait pu conduire certaines personnes à consulter sans raisons valables, mais ont rappelé aux hôpitaux qu’ils devaient accueillir toute personne souffrante suspectée d’être infectée par le virus de la grippe A H1N1.
Note de la rédaction : Après le refus de soigner des patients dans les services d’urgences, voici un nouvel exemple préoccupant de la dégradation du système de santé au Japon.

Compte rendu de la conférence table‐ronde « La répression des infractions au Japon »

L’UFE Japon a publié un bref compte-rendu de la table‐ronde intitulée « La répression des infractions au Japon » sur son site : https://www.ufe.jp/evenements.html#Repression.
Cette table‐ronde avec débat a réuni plus d’une centaine de personnes à l’Institut Franco-Japonais de Tokyo le 20 avril 2009.
L’Ambassadeur de France au Japon, M. Philippe Faure a, en introduction, fait référence aux récents évènements qui ont touché certains des élèves du lycée. Il a rappelé l’importance pour la communauté française de comprendre que les règles et le système judicaire pouvaient être différents dans notre pays d’accueil et qu’il était essentiel de connaitre les risques auxquels nous exposaient des actes répréhensibles. Plusieurs compatriotes ont, en effet, été par le passé arrêtés pour des délits comme le vol, la consommation de stupéfiants ou l’attentat à la pudeur.
La commissaire divisionnaire Nathalie Auvray, Attachée de sécurité intérieure à l’Ambassade de France, a présenté des statistiques qui mettent en évidence un plus faible niveau de criminalité au Japon par rapport à la France. Elle a ensuite souligné les principales différences dans la loi japonaise avec la loi française en ce qui concerne le code de la route (notamment la tolérance zéro pour l’alcoolémie), la fin de validité d’un visa ou d’un titre de résidence, la consommation d’alcool (interdite pour les moins de 20 ans) et la consommation de tout type de stupéfiants, strictement interdite à tout âge et lourdement réprimée en cas d’infraction (au Japon, cette consommation constitue un délit et entraine des sanctions pénales).
Le commissaire principal Takeshi Wakata, adjoint au directeur du département derelations internationales de l’Agence Nationale de la Police a présenté les structures et le rôle de la police au Japon et les priorités actuelles de l’ANP. Il a rappelé qu’il fallait composer le 110 en cas d’urgence, et que des interprètes de français étaient disponibles en journée et des interprètes d’anglais jour et nuit. Il a également évoqué dans sa présentation certains délits et les sanctions auxquels ils exposent, notamment les vols de vélo et la conduite en état d’ivresse. Il nous a mis en garde contre les risques de vol à l’arraché et les cambriolages et a indiqué les précautions à prendre.
Me Ayano Kanezuka, avocate aux barreaux de Paris et Tokyo, ainsi que M. Mahrez Abassi, magistrat, sous‐directeur de la Protection des droits des personnes au sein de la Direction des Français à l’Etranger et de l’Administration Consulaire ont parcouru les règles régissant la garde à vue et la détention provisoire, le problème de la traduction pour les étrangers, les droits de la défense et le cas spécifique des mineurs. Leurs exposés parallèles ont ainsi mis en lumière les principales différences entre les systèmes judicaires japonais et français et notamment la période de garde à vue laquelle, au Japon, peut aller jusqu’à 23 jours contre 72 heures maximum en France. Ils ont également souligné que le prévenu ne pouvait bénéficier de la présence d’un avocat pendant cette période alors qu’en France l’avocat pouvait assister son client au‐delà de la 10e heure de garde à vue. M. Abassi a souligné la notion de la personnalisation de la peine en France, le juge intégrant dans son jugement la personnalité du prévenu.
Enfin, notre consul, M. Philippe Martin, a brièvement exposé l’action mais aussi les limites de l’intervention consulaire en matière d’arrestation ou de détention et il a rappelé la nécessité de le contacter immédiatement en cas d’arrestation d’un ressortissant français.
La fin de l’exposé a donné suite à un dialogue entre M. Abassi et le Dr Aldo Naouri, présent dans la salle, sur l’analyse du passage à l’acte de délit pour un mineur.
Les questions envoyées par email par les participants ont ensuite été évoquées, notamment sur les heures de sortie des mineurs non accompagnés d’adulte, le tapage nocturne, la sécurité routière, la présomption d’innocence et la responsabilité des personnes à handicap mental. La salle a ensuite eu la possibilité de poser directement d’autres questions à chacun des intervenants.
(D’après le site de l’UFE)

Ces enfants enlevés par un de leurs parents (au Japon)

C’est le titre du reportage de France 24 présenté sur son site web avec une vidéo.
À visionner à https://www.france24.com/fr/20090427-reportage-japon-enfants-enleves-parents-droits-code-civil
Sur l’archipel, les cas d’enlèvements d’enfants de couples mixtes ou japonais sont fréquents. Et, bien souvent, la loi nippone laisse le parent désireux de revoir son enfant sans recours.
enfant-enleve-au-japon.jpgQuelques photos. C’est tout ce que Richard conserve de son fils de 9 ans. Il y a 2 ans et demi, son fils a été emmené par sa mère japonaise. « Sans prévenir, mon épouse a quitté le domicile conjugal en emmenant l’enfant avec elle pendant que j’étais en France pour m’occuper de ma mère. Lorsque je suis allé voir la police, ils m’ont répondu : « Ça ne nous regarde pas, débrouillez-vous », raconte ce père effondré.
Richard est sans recours. Le Japon n’a pas signé la Convention de La Haye sur les aspects civils des déplacements illicites d’enfants. De plus, l’acte de sa femme n’est pas considéré comme un crime au Japon, et le droit de visite n’est pas non plus inscrit dans le code civil nippon. « Je n’ai aucun droit de regard, ni sur la vie quotidienne de mon fils, ni sur son éducation. Par contre, j’ai le devoir de payer une pension alimentaire qui est très lourde », ajoute-t-il.
Les autorités françaises se sont saisies du dossier, mais leur marge de manœuvre est restreinte. Philippe Faure, ambassadeur de France au Japon explique qu’il ne dispose d’aucun moyen de pression. « Nos seuls moyens, indique le diplomate, sont de convaincre les Japonais que ce sont des droits de l’Homme élémentaires pour un père de voir son enfant. »
Plusieurs centaines d’étrangers sont concernés. Des pères pour la plupart. Certains n’ont pas vu leur enfant depuis des années. Mais les cas les plus nombreux concernent des couples japonais. Selon les statistiques officielles, chaque année, sur l’archipel, 166 000 enfants sont coupés d’un de leurs parents. Souvent définitivement. Copyright france24.com
Note de la rédaction de france-japon.net :
Cet énorme scandale au Japon va-t-il encore durer longtemps? Puisque ce pays se plaint d’enlèvements de ressortissants Japonais par des Coréens du Nord, il ferait bien de balayer devant sa porte.

Cas de méningite au Lycée Franco-Japonais de Tokyo

Source : https://www.ambafrance-jp.org/article.php3?id_article=3487
Fonctionnement de la cellule de veille
Au cours de la semaine dernière, plusieurs enfants de l’école primaire de Fujimi ont présenté des symptômes de méningite et huit d’entre eux ainsi qu’une mère d’élève ont dû être hospitalisés. Quatre nouveaux cas de consultation à l’hôpital viennent d’être signalés ce matin mais il est encore trop tôt pour dire s’il s’agit d’une méningite.
Aujourd’hui mardi 28 avril à la mi-journée, sur les neuf cas avérés :
* quatre cas de méningite virale ont été détectés. Les patients se portent bien, deux ayant déjà quitté l’hôpital ;
* sur trois cas de méningite bactérienne suspectée, Deux viennent de s’avérer finalement d’origine virale ;
* pour deux autres patients, les résultats des analyses sont attendus pour demain.
Dés que le premier cas a été avéré, le Lycée Franco-Japonais a informé la communauté scolaire avant de mettre en place vendredi une cellule de veille. Dirigée par M. Laurent Signoles, secrétaire général du lycée, elle est en relation constante avec le Consulat et le Service culturel de l’Ambassade ainsi qu’avec des médecins et les responsables des associations de parents d’élèves.
Cette cellule est joignable à tout moment par courriel électronique Secgen1@lfjt.or.jp ou par téléphone au 090-1536-1384 (24/24). Par ailleurs vous pouvez joindre le standard du Lycée Franco-Japonais du lundi au vendredi de 9 heures à 17 heures ; l’équipe de permanence a été renforcée en cette période de vacances. Des communiqués sont diffusés régulièrement auprès de l’ensemble des parents.
Les cas de méningite qui touchent actuellement les élèves du lycée demandent une vigilance particulière vis-à-vis de tout symptôme pouvant évoquer cette maladie à savoir : fièvre et/ou maux de tête et/ou vomissements et/ou troubles de la conscience.
Au moindre doute, il est fortement conseillé de vous diriger vers un hôpital et de préférence vers TOKYO WOMEN MEDICAL UNIVERSITY HOSPITAL : Tokyo Shi-ika Daigaku Byoin Dr. Eto ( tél : 03-3353-8111 -standard- ). Cet hôpital reste ouvert jour en nuit pendant la Golden Week.
Mardi 28 avril 2009 -12 heures-

Épidémie de grippe porcine (infos du 28/4/2009)

Sources : blog afe-asie-nord.org ; point de situation de l’Ambassade de France en Chine du 27 avril 2009 ; site de l’ambassade de France au Japon.
En raison d’une épidémie de grippe, les déplacements à destination du Mexique sont fortement déconseillés sauf raison impérative.

À propos de la maladie animale
La grippe porcine est une maladie commune du porc. C’est une maladie que l’on retrouve dans le monde entier.
Comme tous les autres virus grippaux, le virus porcin change constamment. Quand des virus grippaux de différentes origines infectent un même cochon, le virus peut se re-combiner (échanger des gènes) et de nouveaux virus peuvent ainsi émerger. Ces dernières années, plusieurs nouveaux virus « mélangés » sont ainsi apparus.
C’est, semble-t-il, le cas une nouvelle fois.
Gravité suspectée
Le virus actuel est un recombinant qui présente la particularité de se transmettre facilement d’homme à homme ; mais sa nature exacte, sa virulence, et son pouvoir pathogène (=sa gravité) sont toujours en voie d’investigation.
Bien qu’au Mexique la mortalité semble élevée, on n’a pas identifié d’infection à H1N1 chez la majorité des décédés (seulement 18 cas à ce jour). Par ailleurs, parmi les 20 décrits aux Etats-Unis, tous ont été « légers » et aucun décès n’est à déplorer. La relation entre les cas décrits dans les deux pays est encore à déterminer.
Mode de transmission interhumaine
Le virus se transmet par les gouttelettes respiratoires, lorsqu’on tousse ou éternue, et par le contact des mains avec les surfaces contaminées par ces micro-gouttelettes (en se touchant ensuite les yeux, le nez, la bouche).
Il n’y a aucun risque de transmission par ingestion de viande de porc cuite.
En France
Les quatre cas suspectés à ce jour ont tous été infirmés.
En Chine
Il n’y a, à ce jour, aucun cas humain déclaré de grippe porcine lié à l’épidémie en cours.
Le ministère de l’Agriculture a déjà pris des mesures vétérinaires strictes (contrôle et quarantaine sur les importations de porcs et de leurs produits).
Des procédures de contrôle de la température corporelle ont été activées dans les aéroports chinois. Les personnes présentant de la fièvre peuvent être soumises à des mesures de quarantaine.
(Note de Thierry Consigny sur son blog : Idem au Japon et en Corée, avec cependant 1 cas suspect en Corée)
Symptômes
Ce sont ceux de la grippe classique : fièvre, courbatures, fatigue générale, maux de tête, etc.
Dans ce cas, il est recommandé de consulter rapidement un médecin.
Traitement
Comme pour toute infection virale, il n’existe pas de traitement spécifique. Certains médicaments anti-viraux peuvent être utilisés pour diminuer l’intensité des symptômes.
Il n’existe pour l’heure aucun vaccin disponible contre ce type de virus.
Précautions individuelles à prendre
Respecter les mesures d’hygiène habituelles, notamment :
– Se laver régulièrement les mains ;
– Se couvrir nez et bouche avec un mouchoir quand on éternue ou tousse.
À ce jour, aucun cas humain n’a été identifié en Chine.
La situation ne justifie aucune mesure particulière. Il est simplement recommandé de respecter les mesures d’hygiène habituelles.
Il n’y a pas de risque de transmission par ingestion de viande de porc cuite.
Un suivi en temps réel de la situation est réalisé par les services compétents de l’Ambassade de France en Chine. Votre section consulaire de rattachement est à votre disposition pour toute information complémentaire.
Des cas humains d’infection par le virus type A de la grippe porcine (virus de la famille H1N1) ont été identifiés au Mexique et aux Etats-Unis. D’autres cas sont suspectés dans d’autres pays (Espagne, Nouvelle-Zélande).
Les enquêtes épidémiologiques sont en cours pour déterminer la source exacte de l’infection.
Il n’y a actuellement pas de mesures de restriction dans les voyages.
Par contre, des mesures de surveillance (température) et d’information ont été mises en place dans la plupart des aéroports.

Vidéos de la conférence du Dr Naouri devant des parlementaires japonais (5 et 6)

Suite des vidéos de la conférence (5 et 6) :

Conférence du Dr Naouri au Japon : « L’intérêt pour l’enfant de garder le contact avec ses deux parents… » (5) from France-Japon.net on Vimeo.

Conférence du Dr Naouri au Japon : « L’intérêt pour l’enfant de garder le contact avec ses deux parents… » (6) from France-Japon.net on Vimeo.

Vidéos de la conférence du Dr Naouri devant des parlementaires japonais (3 et 4)

Voici la suite des vidéos de la conférence (vidéos 3 et 4).

Conférence du Dr Naouri au Japon : « L’intérêt pour l’enfant de garder le contact avec ses deux parents… » (3) from France-Japon.net on Vimeo.


Conférence du Dr Naouri au Japon : « L’intérêt pour l’enfant de garder le contact avec ses deux parents… » (4) from France-Japon.net on Vimeo.

Vidéos de la conférence du Dr Naouri devant des parlementaires japonais (1 et 2)

Le Dr Aldo Naouri a donné devant des parlementaires japonais, le 21 avril 2009, une conférence intitulée « L’intérêt pour l’enfant de garder le contact avec ses deux parents tout au long de son développement » dans le cadre des réflexions actuelles au Japon sur la réglementation en matière de droit de la famille.
Cette conférence a été organisée à l’initiative de notre élu à l’AFE, le Conseiller Thierry Consigny, et a reçu le soutien de l’Ambassadeur de France au Japon, M. Philippe Faure.
L’événement a été couvert par plusieurs médias français dont Le Figaro, et M6 (Zone Interdite) et France 2 (Envoyé Spécial) et a été suivi attentivement par l’inter-association des organisations de parents privés de leurs enfants suite à une séparation ou un divorce  (le réseau Oyakonet, l’Alliance japonaise pour des droits parentaux équitables, ainsi que SOS Parents Japan). Outre plusieurs parlementaires, quelques parents (japonais et étrangers), ne pouvant rendre visite à leurs enfants car leurs droits élémentaires (ceux des enfants et des parents) sont bafoués au Japon, ont suivi la conférence avec intérêt. M. Abassi, magistrat de formation, et sous-directeur des droits des personnes au ministère des Affaires étrangères et européennes (MAEE) est également intervenu brièvement pendant la conférence.
Aldo Naouri a exercé le métier de pédiatre pendant quarante ans et s’est spécialisé dans la question des relations parents-enfants et au sein de la cellule familiale. Il a écrit de nombreux ouvrages, tous destinés à aider les parents d’un enfant dans leur aventure de parents. Parmi eux « L’Enfant bien-portant » en 1993, « Le Couple et l’enfant » en 1995 ou « Éduquer ses enfants » en 2008. Son dernier livre qui a connu un large succès avec plus de 300 000 exemplaires a provoqué de vives polémiques en prônant le retour à l’autorité dans l’éducation parentale.

Voici la première partie de la conférence en français avec traduction consécutive en japonais.


Conférence du Dr Naouri au Japon : « L’intérêt pour l’enfant de garder le contact avec ses deux parents… » (1) de France-Japon.net on Vimeo.

Conférence du Dr Naouri au Japon : « L’intérêt pour l’enfant de garder le contact avec ses deux parents… (2) de France-Japon.net on Vimeo.

Les soins d’urgence pourront-ils être assurés en cas de séisme? Gros doute…

actu japonSource : Synthèse de l’actualité japonaise du 18 avril 2009 de actu.jp d’après le Yomiuri Shimbun.
Un homme de 65 ans décède après 7 refus d’hôpitaux

Un homme de 65 ans a été retrouvé inconscient dans sa voiture après avoir été victime d’un arrêt cardiaque, dans une rue de Hyuga, préfecture de Miyazaki. Les services de secours l’ont immédiatement pris en charge et conduit vers un centre hospitalier mais il est décédé après avoir été refusé par sept hôpitaux de la région. Le motif était toujours l’absence de lit et de médecin compétent en service.
Le patient a finalement été accepté dans un huitième centre mais il a été déclaré mort quelques instants après son arrivée. D’après les autorités, le décès serait la conséquence directe du temps mis à trouver un hôpital.

Commentaire de la rédaction de france-japon.net :

Si en temps normal il est déjà impossible de se faire admettre dans un service d’urgence, il nous paraît légitime de nous poser la question de la prise en charge des blessés lors d’un séisme important, avec un afflux important de sinistrés dans les services d’urgence.
« Les soins d’urgence de nos compatriotes pourront-ils être assurés « correctement » -au même titre, bien entendu que ceux des Japonais et de tous les autres ressortissants de pays étrangers-? »
C’est la question que nous comptons poser lors d’un prochain comité de sécurité à l’ambassade. Ça tombe bien, il y en aura bientôt un!

« Éduquer ses enfants, l’urgence aujourd’hui » conférence le lundi 20 avril à 13 heures

aldo-naouri«Éduquer ses enfants, L’urgence aujourd’hui»
Rencontre-débat avec le Docteur Aldo Naouri
Le lundi 20 avril à 13 heures, à l’Espace Images de l’Institut Franco-Japonais de Tokyo
Une conférence de l’Union des Français de l’Étranger (UFE Japon), ufe.jp, avec l’aimable concours de l’Institut franco-japonais de Tokyo www.institut.jp.
Nous avons la chance d’accueillir à Tokyo le Docteur Aldo Naouri. À l’initiative de notre élu AFE en résidence au Japon, il doit en effet présenter devant les députés et sénateurs japonais son travail sur « L’importance du contact de l’enfant avec deux parents, deux familles » dans le cadre des réflexions actuelles au Japon sur la réglementation en matière de droit de la famille.
Aldo Naouri a exercé le métier de pédiatre pendant quarante ans et s’est spécialisé dans la question des relations parents-enfants et au sein de la cellule familiale. Il a écrit de nombreux ouvrages, tous destinés à aider les parents d’un enfant dans leur aventure de parents. Parmi eux « L’Enfant bien-portant » en 1993, « Le Couple et l’enfant » en 1995 ou « Éduquer ses enfants » en 2008. Son dernier livre qui a connu un large succès avec plus de 300 000 exemplaires a provoqué de vives polémiques en prônant le retour à l’autorité dans l’éducation parentale.
L’Union des Français de l’Etranger (UFE Japon) vous propose de rencontrer le Docteur Aldo Naouri qui nous présentera son analyse sur le rôle de l’éducation et répondra à vos questions lors d’une rencontre-débat organisée à l’Institut franco-japonais de Tokyo le lundi 20 avril de 13 h à 14h30.
Nous pourrons notamment aborder avec lui la question de la double culture, de la diversité, de l’expatriation, etc. et comment nous pouvons optimiser cette richesse pour nos enfants.

Date : Lundi 20 avril 2009
Heure : de 13h00 à 14h30
Lieu : Espace Images de l’IFJT

Programme
13h00 à 13h45   Exposé du Dr. Naouri

– ce qu’est un enfant,
– ce que sont les parents,
– ce que sont les relations familiales
– et la nécessité de l’éducation
13h45 à 14h30   Discussion
Inscription à la table-ronde
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Synergies pour la communauté francophone (article de Jipango)

Nous reproduisons ici l’article de Jipango qui présente le webmestre de ce site.
BCG, gestionnaire du portail france-japon.net
Ce site informatif est un carrefour incontournable pour les Français au Japon.

« Je suis venu au Japon parce que j’étais attiré par les arts martiaux, puis cela s’est transformé en un attrait pour la culture et la langue.
C’est en 1999 que j’ai lancé seul ce portail car il n’existait que très peu de sites francophones.
Je souhaite permettre aux francophones de mieux s’intégrer au Japon en leur fournissant des informations pratiques. 750 articles portent sur des sujets variés comme les divorces dans les couples franco-japonais, prendre un bain high-tech, déménager au Japon… Le forum thématique comporte 24 rubriques : accueil au Japon, société japonaise, gastronomie… avec 10 600 membres et une rubrique FAQ. En tant que webmestre, j’anime et coordonne mon équipe composée de modérateurs, de rédacteurs et de techniciens. Ce sont tous des bénévoles français recrutés localement.
En 2009, je souhaite présenter des acteurs clés de la communauté francophone à travers la diffusion d’interviews vidéo. La plus récente est celle de l’écrivain Alain Walter qui a traduit Oku no Hosomichi (L’étroit chemin du fond), œuvre très célèbre du poète Basho.
Mon objectif : donner une vision d’ensemble de la présence francophone au Japon et créer de nouvelles synergies !
Erratum : le titre du livre d’Alain Walter est « L’Étroit Chemin du fond ». (et non « les 3 chemins du fond »)

Le dernier numéro de Jipango est paru ! (No 21, printemps 2009)

Dans ce numéro de Jipango, des interviews de Français travaillant au Japon, dont votre webmestre préféré, celui de france-japon.net, évidemment!
« Plus de 8500 Français habitent au Japon. Dans ce dossier, des Français qui y pratiquent différents types d´activités, du voyage à la création de sites web ou à l´enseignement, en passant par la restauration, racontent leur évolution et la tendance actuelle. »
Pour télécharger le numéro en pdf, c’est par ici.

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Assemblée Générale ordinaire 2009 de la représentation Japon de l’UFE

Cette Assemblée Générale sera suivie d’une conférence intitulée « La répression des infractions au Japon : ce qu’il faut savoir sur la loi japonaise pour vivre en harmonie avec notre pays d’accueil » annoncée dans un précédent article.
Les membres de la Représentation du Japon de l’UFE (« UFE Japon ») sont conviés à participer à son Assemblée Générale ordinaire 2009 (« AG ordinaire »).
Date et heure :
Lundi 20 avril 2009, à partir de 17h45.
Lieu :
Institut franco-japonais de Tokyo, 15 Ichigaya, Funagawara-cho, Shinjuku-ku , Tokyo 162 8415 – Japon (voir le plan d’accès dans notre précédent article).
Agenda
– 17h45 Accueil
Adhésions non-réglées à ce jour des personnes souhaitant devenir membres.
– 18h00 Ouverture de scéance
Mot d’accueil par le Président.
– 18h05 Rapport moral
Approbation du rapport moral
– 18h15 Rapport Financier
Quitus du rapport financier
– 18h25 Proposition de modification des statuts de l’UFE Japon
– 18h30 Présentation des candidats au nouveau Conseil d’administration
Proposition du montant de cotisations pour 2009
– 18h35 Questions et réponses.
– 18h45 Vote sur la modification des statuts, le montant des cotisations et la composition du Conseil.
– 18h50 Clôture de la scéance
– 19h00 Table-ronde : « La répression des infractions au Japon : ce qu’il faut savoir sur la loi japonaise pour vivre en harmonie avec notre pays d’accueil ».

La répression des infractions au Japon : cycle de conférences de l’UFE Japon

Ce qu’il faut savoir sur la loi japonaise pour vivre en harmonie avec notre pays d’accueil.
Cette conférence organisée par l’Union des Francais de l’Étranger (UFE Japon) https://ufe.jp aura lieu à l’Institut franco-japonais de Tokyo (voir le plan d’accès)
Cette conférence sera ouverte par notre Ambassadeur, M. Philippe Faure.

Date : Lundi 20 avril 2009
Heure : de 19h00 a 20h30
Lieu : Espace Images de l’IFJT

Intervenants :
– L’Attaché de Sécurité Intérieure de l’Ambassade de France
– Un représentant de l’Agence Nationale de la Police Japonaise (NPA)
– Le Consul de France à Tokyo
– Un avocat japonais
Les thèmes suivants seront abordés au cours de cette table-ronde :
– La loi au Japon, ce qu’on doit savoir pour y vivre harmonieusement ;
– Les différences sensibles avec la France et celles susceptibles d’être sources de conflit ;
– Les rapports avec la justice au Japon ;
– Ce qu’il faut savoir et connaître si un membre de la famille doit rendre des comptes à la justice ;
– Illustrations des risques et leçons à en tirer pour la communauté française : vol, consommation ou détention de stupéfiants, conduite en état d’ivresse, infractions routières, etc.

Nous vous remercions de nous faire parvenir vos questions au préalable. Nous consacrerons un temps suffisant pour les traiter en proposant un échange entre nos intervenants et la salle.
Programme
19h00 à 20h30 Table-ronde à l’Espace Images de l’Institut franco-japonais de Tokyo
20h45 à 22h30 Dîner (optionnel)
Inscription à la table-ronde (lire la suite de l’article, svp)
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Présence française dans le Japon de l’ouest, communication de l’Ambassadeur

Note de la rédaction : Nous diffusons un message de l’Ambassadeur initialement publié sur le site de l’Ambassade de France au Japon.
Aujourd’hui, notre réseau diplomatique et consulaire évolue : dans tous les pays nous cherchons à remplir nos missions de manière plus efficace, afin de mieux promouvoir, à un moindre coût pour le contribuable, les intérêts et l’influence de la France à l’étranger. Cette situation nous a conduits au Japon à réexaminer l’ensemble de notre dispositif : Ambassade, Consulat général, établissements culturels.
C’est dans ce contexte que s’inscrit la reconfiguration de notre Consulat général à Osaka et Kobe. Je me suis fixé, depuis le départ, trois objectifs : mieux utiliser les moyens dont nous disposons ; garantir à nos compatriotes du Japon de l’Ouest un niveau de service au moins équivalent à celui qu’ils connaissent aujourd’hui ; donner une plus grande visibilité à l’activité de notre Consulat général. Je souhaiterais ici vous présenter les grandes lignes de cette réforme.
L’idée est d’installer notre Consulat général à l’Institut franco-japonais du Kansai, à Kyoto (15 mn de Shinkansen depuis Osaka). Outre une évidente économie de loyer, ce transfert permettra au Consul général de disposer d’un lieu privilégié, pour recevoir la communauté française et la mettre en contact avec les Japonais. Les personnalités de passage – dont j’ai observé qu’elles étaient très nombreuses à Kyoto – devraient également en bénéficier. Notre Consul général pourra ainsi mieux exercer les principales missions qui lui sont confiées aujourd’hui : être l’interlocuteur de la communauté française, appuyer nos intérêts économiques, accroître le rayonnement et l’influence de la France dans toute la circonscription.
Venons en maintenant au sujet qui préoccupe le plus nos compatriotes, celui des services consulaires. J’ai été particulièrement attentif sur ce point et je souhaite donc l’évoquer dans le détail :
* Les actes consulaires pour lesquels la présentation du demandeur n’est pas requise (vérification de traduction ou transcription d’actes d’Etat civil par exemple) seront traités à Tokyo. Un agent sera transféré d’Osaka vers la section consulaire de l’Ambassade à cette fin, et il sera entièrement dédié au suivi de l’administration des Français de la circonscription du Japon de l’Ouest.
* Pour les actes qui nécessitent la comparution du demandeur (cartes d’identité, passeports, certificats de vie par exemple), une permanence consulaire sera assurée avec une périodicité mensuelle à Osaka et à Kyoto par la section consulaire de l’Ambassade.
* Le Consul général continuera à réunir et à animer à Kyoto les commissions essentielles pour la vie de la communauté française : commission des bourses scolaires, CCPAS, commission administrative électorale, comité de sécurité. Nos compatriotes pourront continuer à voter à Osaka lors des élections dans leur circonscription.
* Enfin, notre consul général demeure naturellement l’interlocuteur privilégié de la communauté française du Japon de l’Ouest. Cela est d’autant plus vrai pour les situations d’urgence. Il conservera parmi ses priorités la préparation de la communauté française aux situations de crise.

J’ai la conviction que cette réforme, qui entrera en vigueur au 1er janvier 2010, rendra notre dispositif plus efficace, y compris pour le service aux Français, et qu’elle nous permettra de maintenir dans tout le Japon de l’Ouest – jusqu’à Okinawa – une présence forte et active. Je l’ai déjà présentée à vos deux conseillers de l’Assemblée des Français de l’étranger résidant au Japon et je me rendrai moi-même dans les prochaines semaines à Osaka et à Kyoto pour l’expliquer plus en détail à la communauté française. D’ici là, notre consul général, M. Alain Nahoum, est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions.

Éviter les bars de Roppongi…

Voici un message envoyé par l’ambassade des États-Unis à Tokyo à tous les résidents américains au Japon :
https://tokyo.usembassy.gov/e/acs/tacs-warden20090317-01.html
En gros : éviter les bars de Roppongi car le cas de victimes droguées et volées augmente sensiblement.
Message posté initialement dans le forum de Sciencescope ici.

APPEL A COMMUNICATION – « FEMMES ET SCIENCE »

Les Rencontres Scientifiques Francophones de Tokyo (RSFT), co-organisées par Sciencescope et la Maison Franco-Japonaise de Tokyo, ont pour objectif de permettre aux chercheurs et étudiants francophones de présenter leurs travaux de recherche (quelle que soit la spécialité). Il s’agit aussi d’une opportunité unique d’échanger sur les expériences professionnelles et personnelles au Japon des uns et des autres. Vous êtes toutes et tous bienvenus à participer.
Pour un aperçu des réunions, veuillez accéder à l’adresse URL suivante : https://sciencescope.org/breve.php3?id_breve=106
Dans le cadre de la prochaine RSFT prévue en Juin, Sciencescope a choisit le thème « Femmes et Science ».
L’univers professionnel de la recherche s’est beaucoup diversifié ces dernières années et de plus en plus de femmes chercheuses, professeures, doctorantes et étudiantes viennent au Japon. Les plus jeunes ont toujours besoin de rôle modèle pour non seulement être inspirées mais aussi pour pouvoir faire les bons choix dans un parcours professionnel sur le long terme dans la recherche. De plus, nous voulons développer et partager des connaissances sur ce sujet pour mieux comprendre le nouvel environnement de la recherche actuel et ce que font les organisations pour promouvoir les femmes chercheuses.

Appel à communication !
Vous êtes une femme chercheuse possédant un doctorat avec au moins trois années d’expériences professionnelles postdoctorales dans la recherche aussi bien dans le monde académique que gouvernemental, industriel et/ou l’enseignement supérieur au Japon, venez nous parler de votre propre expérience et de vos travaux de recherche.
Pour faire une proposition de présentation, il vous suffit de soumettre une brève présentation de votre parcours professionnel (les CV sont acceptés) et vos coordonnées à l’adresse suivante : sciencescope.femmesetscience@gmail.com en vous adressant à Dr. Nathalie Cavasin, Vice-présidente de l’association Sciencescope.
Date limite de soumission : le 31 mars 2009

Divorces franco-japonais : Question écrite posée par M. Richard YUNG (représentant les Français établis hors de France)

Source : https://www.senateursdesfrancaisdumonde.net/richard-yung/francais-a-l-etranger/1015/divorces-franco-japonais.html
Question écrite n° 07068 posée par M. Richard YUNG (représentant les Français établis hors de France) publiée dans le JO Sénat du 22/01/2009
M. Richard Yung attire l’attention de Mme la garde des sceaux, ministre de la justice sur les difficultés très graves rencontrées au Japon par certains ressortissants français séparés ou divorcés d’avec un ressortissant japonais. Plusieurs drames familiaux découlent actuellement de l’application de la législation nippone. Celle-ci ne reconnaît pas le partage de l’autorité parentale. En cas de divorce au Japon, un seul parent hérite de l’autorité parentale jusqu’à la majorité de l’enfant (20 ans). Dans plus de 80% des cas, c’est à la mère qu’est attribué l’exercice de cette autorité après le divorce. Or, les couples franco-japonais étant majoritairement constitués d’un ressortissant français et d’une ressortissante japonaise, ce sont des pères français qui sont le plus souvent concernés par l’application de la législation nippone. En outre, des parents français sont aujourd’hui privés du droit de voir leur enfant car le droit japonais reconnaît très rarement le droit de visite et la non présentation de l’enfant n’est pas sanctionnée dans ce pays. Ces pratiques sont contraires à la convention internationale des droits de l’enfant, que le Japon a signée en 1994 et dont l’article 9 stipule que les États parties respectent le droit de l’enfant séparé de ses deux parents ou de l’un d’eux d’entretenir régulièrement des relations personnelles et des contacts directs avec ses deux parents. De plus, le Japon ne sanctionne pas l’enlèvement parental et il n’a pas encore signé la convention internationale sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfants. Cette situation étant préjudiciable à certains ressortissants français, il lui demande donc quelles sont les initiatives que le Gouvernement français entend prendre afin de coordonner ou d’harmoniser le droit de la famille entre la France et le Japon dans le souci de faire prévaloir l’intérêt supérieur des enfants nés de couples franco-japonais.

Réponse de Mme la garde des sceaux, ministre de la justice publiée dans le JO Sénat du 12/03/2009
La garde des sceaux, ministre de la justice, fait connaître à l’honorable parlementaire qu’elle porte la plus grande attention à la lutte contre les déplacements internationaux dont sont victimes, au premier chef, des enfants, ainsi projetés au coeur de conflits familiaux souvent dramatiques. En l’absence d’accord international comportant des dispositions applicables à la coopération familiale entre la France et le Japon, les difficultés soumises en ce domaine au ministère de la justice sont systématiquement portées dans les plus brefs délais à la connaissance du ministère des affaires étrangères et européennes, notamment aux fins de mise en place d’une assistance consulaire. De plus, les parents victimes d’un déplacement d’enfant, notamment de France vers le Japon ou inversement, ou ceux éprouvant des difficultés pour exercer un droit de visite, ont la possibilité de solliciter de la direction des affaires civiles et du sceau (bureau de l’entraide civile et commerciale internationale) une aide à la médiation familiale, dans le but de dégager des solutions consensuelles afin de régler le litige. Continuer la lecture de Divorces franco-japonais : Question écrite posée par M. Richard YUNG (représentant les Français établis hors de France)