SEJT réunion de mai 2002

La prochaine reunion de la SEJT aura lieu le vendredi 24 mai, à 19 heures, salle 601 de la Maison franco-japonaise (Ebisu, Tokyo). Cette fois, François Aveline, architecte, nous emmènera dans une visite de l’architecture contemporaine japonaise à partir de l’analyse de projets récents. L’expose sera etaye par de nombreuses diapositives. Vous trouverez ci-dessous un texte precisant le cadre de sa reflexion.

Franck Michelin

Pour plus d’informations sur nos activites, consultez notre site:
https://www.mfj.gr.jp/sejt

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Le Lycée Franco-Japonais peut-il vraiment être payant?

Le 7 mai 2002, une élève sera peut-être exclue,
simplement parce que sa famille a osé poser sérieusement cette question !
Cliquez ici pour visiter tout de suite le site « lycée gratuit », qui présente toute l’affaire (lien obsolète supprimé)

Le saviez-vous ? Depuis la rentrée dernière,
des parents d’élève du lycée franco-japonais
de Tokyo refusent de payer les ´ frais de scolarité demandés, tant qu’on ne leur précise pas

(comme c’est leur droit dans un conflit avec l’Administration)
SUR QUELLE LOI SE FONDE LA PERCEPTION DE FRAIS DE SCOLARITE
pour des enfants français.
Or ce qui fait problème, c’est que depuis maintenant sept
longs mois que la question est posée, ni l’administration
du lycée ni aucune autre autorité consultée
n’a semble-t-il été en mesure de présenter
aux intéressés une argumentation convaincante, basée
sur des références précises à la loi.
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Offices de la semaine sainte 2002

L’aumonerie catholique des francophones de Tokyo, vous invite pour les différents offices de la semaine sainte du 24 au 31 mars. Ci-dessous les différents rendez-vous de cette semaine, sommet de l’année pour les chrétiens.
Sauf exceptions, les offices auront lieu à l’université du Sacré-Coeur (Hiroo, plan disponible sur https://tokyo.mepasie.org)
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SEJT réunion d’avril 2002

La prochaine réunion de la SEJT aura lieu le vendredi 26 avril, à 19 heures, salle 601 de la Maison Franco Japonaise (Ebisu, Tokyo). Jean-Michel Butel, apprenti ethnologue, nous parlera du casse-tête que présentait la ville et la culture urbaine aux ethnologues et folkloristes japonais qui désiraient expliquer l’essence de la culture japonaise à partir des villages de riziculteurs (résumé ci dessous). Un thème qui prolongera à sa maniere la réflexion entamée par Arnaud Nanta lors de notre précédente réunion. Quelques bouteilles seront ouvertes pour conclure. L’entrée est libre.
Comment les ethnologues japonais voient la ville : histoire díune pénible reconnaissance
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Philippe FOREST au Japon – avril 2002

Philippe FOREST au Japon – avril 2002 PROGRAMME des CONFERENCES. Philippe FOREST, né en 1962, est l’auteur de 2 romans, « L’enfant éternel » (Gallimard, Prix Fémina du premier roman, 1997) et « Toute la nuit » (Gallimard, 1999). C’est aussi un spécialiste de l’histoire des avant-gardes littéraires : il a à son actif un livre sur Sollers (Seuil, 1992) et une « Histoire de Tel Quel » (Seuil, 1995) qui fait désormais autorité. Il poursuit également une réflexion théorique neuve et stimulante sur le genre romanesque et plus particulièrement sur le roman autobiographique et ses mutations dans la littérature contemporaine (« Le Roman, le réel » et « Le Roman, le Je », Ed. Pleins Feux, 1999 et 2001), dans une perspective qui n’exclut pas une approche comparatiste, notamment avec la littérature japonaise (Ikezawa Natsuki, Tsushima Yuko, OeÖ voir « Oe Kenzaburo, légendes d’un romancier japonais », Ed. Pleins Feux, 2001). Invité par l’Université CHUO, il donnera plusieurs conférences au Japon au mois d’avril.
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Aider les sans-logis à Tokyo

Si vous voulez aider les sans-logis ou autres personnes en
difficulté, en donnant par exemple des vêtements,
vous pouvez contacter cette association à but non-lucratif: Furusato no kai
(site en japonais)
https://www.d5.dion.ne.jp/~hurusato/volunteer_frame.html

SEJT réunion de mars 2002

La prochaine réunion de la SEJT aura lieu le vendredi 29 mars, à 19
heures, salle 601 de la Maison Franco Japonaise (Ebisu, Tokyo). Arnaud Nanta, historien, nous présentera les débats qui ont eu lieu au début de Meiji à propos de l’origine des Japonais (résumé ci dessous). Un thème croustillant à souhait!
Quelques bouteilles seront ouvertes pour conclure.
Nous vous attendons nombreux,
Matthieu Séguela et J-Michel Butel

Pour plus d’informations sur nos activités, consultez notre site:
https://www.mfj.gr.jp/sejt
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SEJT réunion de février 2002

La prochaine réunion de la SEJT aura lieu le vendredi 22 février, à 19 heures, salle 601 de la Maison Franco Japonaise (Ebisu, Tokyo). Sophie Houdart, anthropologue, nous présentera l’exposition universelle (oups! internationale) de Nagoya, et certains projets architecturaux originaux qui y sont liés.
Quelques bouteilles seront ouvertes pour conclure.
Nous vous attendons nombreux,
Matthieu Séguela et J-Michel Butel

Pour plus d’informations sur nos activités consultez notre site:
https://www.mfj.gr.jp/sejt
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SEJT réunion de janvier 2002

La prochaine réunion de la SEJT aura lieu le vendredi 25 janvier (et non pas le 18 comme annoncé), à 19 heures, salle 601 de la Maison Franco Japonaise (Ebisu, Tokyo). Entrée libre.
Le professeur Thomas Sekine nous parlera de Uno Kozo, économiste important, original, et dont la pensée, encore mal connue, peut donner à réfléchir en cette époque où « post-moderne » semble être le mot-clef. Un pot clôturera cette soirée. Les dernières nouvelles concernant la SEJT et l’annuaire des membres se trouvent à
https://www.mfj.gr.jp/sejt/sejt.html

Uno Kozo (1897-1977), un gourou du marxisme japonais de l’après-guerre, particulièrement admiré par les shinsayoku, les soixante-huitards du Japon, dans les années soixante et soixante-dix, mais de nos jours déjà presque oublié, coula son enfance dans un milieu petit-bourgeois de Kurashiki, durant la première décennie du vingtième siècle, alors que le Japon subissait les lancinantes épreuves de la modernisation à marche forcée. Plus tard, sous l’influence d’idéologies nouvellement importées —- le socialisme et l’anarchisme en particulier —-, il se décida à étudier à fond et à maîtriser Le Capital de Marx. Mais son ambition ne fut réalisée qu’en 1924, en Allemagne. En revenant au Japon après le grand séisme du Kanto, c’est-à-dire au crépuscule de l’époque démocratisante de Taisho, il enseigna à l’Université Tohoku de Sendai, chargé des cours de politique économique. Il se plongea alors dans sa recherche intellectuelle, écrivant peu et restant donc largement inconnu, jusqu’à son arrestation en 1938 sous le chef d’inculpation, peu croyable, d’avoir participé à des activités politiques au Japon de concert avec le Front populaire, mouvement international anti-fasciste. Après sa libération, il vint à Tokyo et travailla pour des centres privés d’études économiques jusqu’à la fin de la guerre. Ce n’est qu’en 1946 qu’il fut rétabli dans ses fonctions universitaires, cette fois à Tokyo, à l’âge de 49 ans. A partir de ce moment, son talent inégalé et longtemps dissimulé put éclore. Il publia prolifiquement, et ses pensées originales fascinèrent les jeunes qui virent en lui un véritable meneur idéologique du Japon.
Mais comme auteur, il reste difficile à comprendre. Peut-être ne l’a-t-on pas bien compris après tout, ce qui expliquerait la brièveté de sa popularité. Sa véritable importance réside, me semble-t-il, dans la découverte de la « dialectique du capital » qui constitue, en somme, le « logiciel » [das Bewegungsgesetse] de la société moderne. Sans bien tout d’abord saisir ce « logiciel », on ne saurait en aucun cas surmonter le capitalisme quelque fervente que soit sa passion révolutionnaire, et le postmodernisme « déconstructeur » ne serait guère qu’un assaut de Don Quichotte contre des moulins à vent.