De Renault à Tokyo : les tribulations d’un entrepreneur français dans l’Archipel nippon

Livre jmlisnerDe Renault à Tokyo : Les tribulations d’un entrepreneur français dans l’Archipel nippon

Un livre de Jean-Marc Lisner, aux éditions Blue Lettuce Publishing

Jean-Marc Lisner, un vétéran du Japon vient de publier un livre.

« C’était il y a 33 ans. La France me paraissait déjà malade, et mon travail, chez Renault, sans avenir… Une envie, soudaine, me prit de partir. Ce fut la Sibérie, en train, et le Japon, tout au bout… comme un rêve.
Il fallait que je le réalise. Abandonnant définitivement la régie, ma R5 (mon seul bien à l’époque) et mes certitudes vacillantes, je m’installai là-bas, à Osaka d’abord, puis à Tokyo.
J’y multipliai les aventures et boulots en tous genres, : professeur d’anglais, barman, importateur de meubles… Je m’y mariai, même, avec Mié, ma chère épouse, qui me donnera trois enfants, maintenant grands.
Le Japon était alors en pleine Bulle. Cette période de frénésie économique se mua bientôt en crise. C’est pourtant lors de ce mauvais tournant que je montai mon entreprise, Style France, avec laquelle je vendis la décoration et l’art de vivre à la française dans toutes les grandes villes du Japon.
Je dirige aujourd’hui la filiale nippone du plus grand producteur de vin français, le groupe Castel.
Style France hier, Castel à présent… Je suis devenu un pont entre mes cultures natale et d’adoption.… »

Pays aux traditions millénaires, le Japon vient d’entrer dans une nouvelle ère impériale, Reiwa : « la Vénérable Harmonie ». Est-ce la pensée Zen ? l’harmonie au Japon s’accomode fort bien de la contradiction ! Pays vieillissant, il n’en accueillera pas moins cet automne la Coupe du monde de rugby et l’an prochain les Jeux Olympiques. En quête perpétuelle d’efficience, l’imprévu le désempare : Fukushima en 2011. Sa justice fonctionne, mais sur la base de règles d’un autre âge : Carlos Ghosn aujourd’hui. La déflation de son économie semble perpétuelle mais ses grandes entreprises rayonnent dans le monde entier et restent, pour beaucoup, des modèles enviés.

Ces paradoxes, Jean-Marc Liner, diplômé en économie de la Sorbonne et de Dauphine, a appris à les connaître et à les maîtriser. Dans son livre, De Renault à Tokyo — les tribulations d’un entrepreneur français dans l’Archipel nippon, il évoque son riche parcours au Japon, décrivant notamment en fin connaisseur les grands magasins du pays ou le marché du vin. Il y distille également ses analyses sur la politique ou les problèmes de la société japonaise, et prodigue ses conseils — tout en mettant en garde : « il n’y a pas de truc ! » — pour réussir au Japon.

En vente sur Amazon : https://www.amazon.fr/
Prix : 16.88 €.

Contacts :
Jean-Marc Lisner : lisner@casteljapan.co.jp
François Boucher (Blue Lettuce Publishing) : boucherfran2000@yahoo.fr

Le « Sano Ryu Karate Jutsu » – Pour une contribution à la connaissance des Arts Martiaux

Sano ryu karateCet ouvrage traite plus particulièrement de l’esprit et des attitudes mentales propres aux styles anciens, et qui mènent à la victoire. Cette victoire est nécessaire dans les combats physiques (rue, etc.) mais aussi dans tous les aspects de la vie (professionnel, relationnel, affectif,…) dans lesquels nous risquons de nous trouver en conflit.

« Rien ne vaut la victoire » (Général Westmoreland).

Vous pouvez acquérir cet ouvrage au prix de 14,90 € en vous rendant directement au siège des éditions « Le Cercle du Jardin Public », 174 rue du Jardin Public 33300 BORDEAUX France – Tel 06 08 60 53 27.
Vous pouvez également le commander, par téléphone ou par mail : cerjap@free.fr . Compter 5 € supplémentaires de frais de port pour 1 livre ; au-delà nous consulter.
Merci de bien vouloir préciser si vous désirez une dédicace de l’auteur.

Automne 1945. Shizuoka est détruite. Sous le ciel bleu éclatant de l’automne japonais, la ville de bois est anéantie, comme d’ailleurs toutes les villes japonaises.
Au milieu de ces décombres, parmi les rescapés encore abasourdis et les américains victorieux de fraîche date, un jeune garçon d’une quinzaine d’années, aux cheveux ras et à l’air grave n’en revient pas d’être encore en vie. Beaucoup de ses camarades du corps spécial kami kaze étaient morts dans leur avion en feu, certains même de son propre groupe. Il s’appellerait plus tard SANO Teruo.
Pendant plusieurs années, les arts martiaux furent interdits, les sensei pendus ou emprisonnés, attendant une hypothétique libération.
Alors l’âme des guerriers changea d’aspect pour ne pas mourir. Elle survit aujourd’hui dans le SANO RYŪ KARATE JUTSU, le karate de Maître SANO.

L’auteur
Frederic dupertoutFrédéric Dupertout est Saikō Shihan (maître le plus gradé) dans le style SANO RYŪ, et responsable de l’Ecole des Cadres au sein de l’Académie Yseishindō (France). Il est le premier représentant de Maître SANO Teruo dans le monde pour la partie TRADITION et COMBAT REEL.
Né à Bordeaux en 1946, il devance l’appel et sert dans l’infanterie de marine. Il se porte volontaire pour l’Algérie où il découvre le karate.
Il effectue ensuite un long séjour au Japon où il rencontre Maître SANO, qu’il reviendra voir à plusieurs reprises et qu’il invitera fréquemment dans son école.
Il se rendra également en Chine pour approcher le wu shu, et en Inde du sud pour le kalari payat.
Ce livre est le seul à ce jour dévoilant l’essence du karate de style SANO RYŪ.

Pour une meilleure compréhension de l’âme japonaise

Même pour les étrangers qui vivent depuis longtemps dans l’archipel, l’âme japonaise apparaît encore mystérieuse car les Japonais valorisent peu le statut du sujet qui dans la société peut rester relativement indéterminé, voire « réversible » selon les circonstances, parfois sans vraie contradiction.
La présente étude (voir liens ci-après) ne prétend pas apporter de réponses simples et claires quant au caractère national nippon mais tente d’ouvrir quelques pistes à partir de la psychologie analytique de Carl-Gustav Jung (dissident de Freud). La description junguienne de l’appareil mental humain comprend deux dimensions, introversion et extraversion, ainsi que quatre fonctions psychologiques, intuition, sensation, sentiment et pensée. Le lecteur qui voudra bien prendre le temps de s’immerger dans cet essai d’interprétation de l’âme japonaise pourra constater combien la spécificité plus ou moins « déroutante » du tempérament nippon se fonde en réalité sur la structure universelle de la psyché humaine proposée par C.-G. Jung.
Cette étude est une ébauche qui s’inscrit dans un projet de livre en préparation. Toute personne désireuse d’en mentionner des passages écrits ou de les traduire dans une autre langue est priée de citer le nom de l’auteur ainsi que les références des articles. Bonne lecture !

Télécharger les articles au format pdf :
1ère partie
2e partie

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(Par ex. « Petite enfance et maternité au Japon »). Du même auteur, voir aussi : Phobies sociales au Japon.

Profil de l’auteur : Jean-Claude Jugon, psychologue clinicien et docteur en psychologie. Vit au Japon depuis une vingtaine d’années.

Journaux des dames de cour du Japon Ancien

journaux-dames.jpgCet ouvrage propose trois journaux intimes écrits au XIe siècle par des femmes de la noblesse.
Cette période a ceci d’intéressant de nous montrer une cour fortement teintée d’influences chinoises, tant au niveau de la culture, de la vie quotidienne que de l’étiquette.
Une découverte en ce qui me concerne, en tout cas, une belle occasion de découvrir cet univers de l’intérieur.

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NB : Cette présentation avait été publiée dans la version précédente de notre portail.

Shirobamba, un roman de Inoue Yasushi

shirobambaShirobamba (しろばんば) est un roman autobiographique de Inoue Yasushi qui raconte la vie de Kôsuke, un enfant élevé par une ancienne geisha ayant été la maîtresse de son arrière-grand-père. L’histoire se passe dans un village de la péninsule d’Izu et nous dépeint sur un ton vif et enjoué, non sans parfois une certaine nostalgie, la vie des enfants à l’école et dans la campagne environnante, qui n’est pas sans faire penser parfois par certains côtés à « La guerre des boutons ».
Ce roman nous fait découvrir les relations affectives et la complicité du héros avec sa grand-mère adoptive, Onui, et Sakiko, sa tante, qui deviendra maîtresse d’école. Ces relations tranchent avec la distance affective entre l’enfant et ses parents ainsi que les divers membres de sa famille. En effet, l’enfant habite dans le même village que ses véritables grands-parents, ses parents, eux, habitant avec sa soeur, dans une ville très éloignée, Toyohashi. Il ne voit ces derniers qu’une ou deux fois par an et l’on ne sait pas vraiment les raisons qui ont mené à cette étrange situation même si l’on comprend bien que des rivalités existent, au sein même de la famille et, bien sûr avec la « pièce rapportée » très particulière, au caractère bien trempé qu’est la grand-mère Onui…

Pour découvrir Yasushi Inoue : https://fr.wikipedia.org/wiki/Yasushi_Inoue.
Shirobamba (しろばんば, Shirobamba), 1960 à 1962, Éditions Gallimard Folio, 1993, ISBN 2070388018.
Éd. Denoël, 1991, pour la traduction française.

La barrière des rencontres, de Michaël Ferrier

La barrière des rencontres, de Michaël Ferrier, éditions Cécile Defaut.

Le titre de ce livre est emprunté à un passage des « Contes d’Ise » dans lequel deux personnes de sexe et de condition sociale différente ne peuvent communiquer qu’au moyen de poèmes transmis par une petite fille leur servant de messager. Avec cette habile introduction, l’auteur nous donne ainsi d’emblée à méditer un exemple de difficultés de communication entre deux personnes, puis il enchaîne en nous montrant par analogie comment le Japon et la France ont pu échanger, souvent de manière décalée et grâce à divers intermédiaires décodant leurs systèmes culturels ou sociaux si différents.

la-barriere-des-rencontres-2Rudyard Kipling a dit que « l’Est est l’Est, et l’Ouest est l’Ouest, et jamais ils ne se rencontreront ». Michaël Ferrier en nous rappelant cette étonnante citation ajoute que pourtant, depuis tout ce temps, ils se sont rencontrés, à plusieurs reprises, avec notamment le phénomène du Japonisme qui a eu cet impact extraordinaire sur nombre d’artistes français et européens. Toutefois, si « le japonisme artistique fait naître chaque année un nombre impressionnant d’ouvrages de toutes sortes, l’impact de la découverte du Japon pour les lettres françaises reste encore peu connu (…) et mal évalué ». La démarche de Michaël Ferrier, auteur et « passeur de barrières culturelles », consiste donc à nous montrer, à travers plusieurs textes et dans des perspectives variées, l’importance qu’a eue dans la littérature française cette découverte du Japon.

Voici quelques passages ayant particulièrement retenu notre attention.
Dans le « Petit portrait de Lacan en maître zen », cette citation de Lacan lui-même : « Tout le monde n’a pas le bonheur de parler chinois dans sa langue » nous a amené tout naturellement à la réflexion que les Japonais, eux, ont ce « bonheur » par l’intermédiaire des « kanji », ces caractères chinois intégrés dans la langue japonaise et en constituant une part importante et incontournable.

La présentation des écrits de Nakagawa Hisayasu intitulée « La théorie du double éclairage franco-japonais » considérés par leur auteur comme « un essai d’anthropologie réciproque » se propose de trouver « un troisième lieu d’où l’on puisse éclairer (…) les présupposés et les impensés des deux parties ». Cela vient fort à propos nous rappeler l’importance de la symétrie dans les rapports interculturels, tout déséquilibre pouvant être générateur de frustrations.

En outre, nous avons particulièrement apprécié la partie sur Georges Perec intitulée… « Japon mode d’emploi »! Cet auteur, membre de l’OULIPO, est célèbre pour ses recherches sur la langue et ses romans si originaux (La disparition, Les revenentes). On découvre l’importance que le « Petit traité invitant à la découverte de l’art subtil du go » (co-écrit avec Pierre Lusson et Jacques Roubaud) a pu avoir sur la conception du roman « La vie mode d’emploi ».

Le chapitre sur Michel Butor est lui aussi plein d’enseignements sur le plan de la représentation du Japon dans la littérature française. Michaël Ferrier estime que 1967, date du premier voyage de Butor au Japon, est une date importante. Butor « ouvre une porte, ou plutôt fait glisser une cloison, déplie un paravent ». Que ces choses-là sont joliment dites!
Nous y apprenons également que « Butor » est le nom « d’un oiseau tout à fait intelligent, qui séjourne dans les roseaux, « mène une vie solitaire et paisible » mais qui est aussi tourné vers les étoiles sous son appellation latine « butor stellaris », le butor étoilé ».
Ainsi, La Barrrière des rencontres nous permet, outre le plaisir qu’on peut trouver à sa lecture, grâce aux regards de divers auteurs français sur le Japon et à la présentation qu’en fait Michaël Ferrier, de mieux comprendre de nombreux aspects de la culture de ce pays.

Bien évidemment, ce petit texte n’est qu’un aperçu du riche contenu de l’ouvrage et nous espérons que cette présentation vous incitera à le lire.

Christian Bouthier
france-japon.net

Michaël Ferrier est écrivain et professeur à l’Université Chuo de Tokyo ; il collabore à des revues d’art et de japonologie (Art Press, Ebisu, L’Infini…), et est l’auteur de plusieurs textes sur la culture japonaise (La Tentation de la France, la Tentation du Japon: regards croisés (dir.), éd. Picquier, 2003; Le Goût de Tokyo, Mercure de France, 2008; Maurice Pinguet, Le Texte Japon (éd.), Seuil, 2009) et de romans (Kizu, Arléa, 2004; Tokyo, Petits portraits de l’aube, Gallimard [prix littéraire de l’Asie 2005]).

Stupeur et tremblements d’Amélie Nothomb : le film

Stupeur et tremblements Monsieur Haneda était le supérieur de monsieur Omochi, qui était le supérieur de monsieur Saito, qui était le supérieur de mademoiselle Mori, qui était ma supérieure. Et moi, je n’étais la supérieure de personne […] Donc, dans la compagnie Yumimoto, j’étais aux ordres de tout le monde. L’adaptation, ou plutôt la très fidèle version cinématographique, du roman d’Amélie Nothomb « Stupeur et tremblements » est sortie le 13 mars sur les écrans français. Alain Corneau joue le jeu jusqu’au bout: les dialogues sont en japonais et, à l’exception de Sylvie Testud, les acteurs sont tous nippons! Les personnes allergiques aux V.O. sous-titrées, veuillez donc vous abstenir!… Sauf si vous savez vous contenter de la voix off, celle de Sylvie Testud lisant les passages les plus savoureux du livre.
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Courtisanes du Japon, de Jean Cholley

Pénétrez, gràce à ce livre, dans le monde mystérieux du quartier des plaisirs d’Edo (l’actuel Tôkyô)! Textes traduits et présentés par Jean Cholley.
Pour nous initier aux us et coutumes de Yoshiwara, car c’est ainsi que se nomme ce célèbre quartier, Jean Cholley a essentiellement utilisé des senryû, courts poèmes satiriques d’environ dix-sept mesures, tirés de trois recueils dont la rédaction s’étend du XVIIIe au XIXe siècle. Mais ne croyez pas que ce livre se résume à une suite rébarbative de poèmes! Ceux-ci constituent, en réalité, une sorte de fil conducteur qui illustre chaque situation et nous guide sur le parcours long et semé d’embûches allant de la Digue du Japon jusque dans l’intimité des maisons des courtisanes. Les principes fondamentaux du fonctionnement du quartier comme les anecdotes s’y rapportant sont abordés sous l’angle de la « joyeuse étude » ainsi que le dit lui-mÍme l’auteur, ce qui distrait des « discours socio-historiques  » ou des « dénonciations à prétention morale » jusqu’alors proposés sur le sujet…
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Le goût de Tokyo, de Michaël Ferrier

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En une centaine de pages et en quelque trente textes d’auteurs divers, ce petit bouquin nous donne à savourer les multiples goûts qui composent cette ville tentaculaire.
Écrivains, journalistes, voyageurs, cinéastes, architectes et spécialistes du Japon sont ici réunis par Michaël Ferrier pour décrire par touches successives et indépendantes les unes des autres, la mégalopole japonaise : l’image même de son développement.
À la lecture de chaque nouveau texte, accompagné d’une petite introduction et parfois d’un commentaire, l’on s’aperçoit que l’exploration de Tôkyô semble n’avoir jamais pu se concevoir dans le calme et la quiétude, qu’elle entraîne le visiteur dans le rythme effréné de la croissance culturelle, technique ou encore commerciale de la ville. Espace de liberté infinie ou prison dorée, quelle que soit l’idée reçue que cette ville véhicule, on constate, en tout cas, que personne n’y est indifférent. D’ailleurs, comment pourrait-on rester de marbre lorsque l’on découvre, bien dissimulés derrière le bouillonnement sonore, visuel et spirituel, les revers que la société a infligés à la capitale d’une des plus grandes puissances mondiales.
(éditions https://www.mercuredefrance.fr)