Derrière la façade du droit de la famille au Japon (suite de l’histoire de Richard Cory)

La suite de l’histoire de Richard Cory a été publiée aujourd’hui sur le Japan Times en ligne. Un témoignage sur des aspects inconnus du droit de la famille au Japon.
À lire sur le site du Japan Times (en anglais) :
https://search.japantimes.co.jp/cgi-bin/fl20100928zg.html
Behind the facade of family law
Having been reunited with his daughter, Richard Cory faces a tougher battle for custody of his sons.
By RICHARD CORY

Une version en japonais de l’histoire complète se trouve ICI.

Deuxième réunion du Comité consultatif franco-japonais relatif à l’enfant au centre d’un conflit parental (Paris, 1er juin 2010)

(Source : France Diplomatie – Japon / SOS Parents Japan)

La deuxième réunion du Comité consultatif franco-japonais, créé le 1er décembre dernier et composé de représentants des ministères des Affaires étrangères des deux pays, s’est tenue le 1er juin à Paris.

Cette structure vise à promouvoir une coopération étroite entre les autorités françaises et japonaises et doit permettre de trouver des solutions concrètes contribuant à rétablir un lien entre l’enfant déplacé et le parent lésé. Ainsi, les échanges d’informations concernant la localisation d’un enfant, les transmissions de courriers et photographies ou encore la possibilité pour les agents consulaires de s’enquérir de la situation psychologique et matérielle du mineur doivent être améliorés.

Lors de cette deuxième réunion, à laquelle le ministère des Affaires étrangères et européennes a associé le ministère de la Justice et des Libertés, la partie japonaise a exposé l’état actuel des réflexions menées au Japon en vue de son adhésion à la Convention de La Haye sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfants du 25 octobre 1980. Bernard Kouchner, lors de sa visite à Tokyo le 18 mars dernier, avait appelé l’attention de ses interlocuteurs sur cette question et sur la nécessité d’y apporter des solutions, notamment en adhérant à cette convention.

Un premier bilan de l’évolution des situations individuelles signalées à la partie japonaise et à la partie française lors de la dernière réunion a pu être établi.

Cette deuxième réunion a été en outre l’occasion d’évoquer les cas prioritaires.

Une prochaine réunion se tiendra à Tokyo avant la fin de l’année.

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SOS Parents Japan remercie pour leur travail et pour leurs efforts les équipes de l’Ambassade de France au Japon et de la Direction de Français à l’Etranger, et notamment du Service des Conventions, des affaires civiles et de l’entraide judiciaire du MAEE, ainsi que du Ministère de la Justice et des Libertés, avec l’espoir que des résultats concrets fassent rapidement suite à ces discussions.

Nous remercions aussi les hommes de bonne volonté du côté japonais.

Nous rappelons que la plupart de nos membres sont toujours sans nouvelles de leurs enfants, qui grandissent loin d’eux et sans eux !

TV5Monde lance le sous-titrage de ses émissions en japonais

(Source AFP ici)
TOKYO — La chaîne francophone TV5Monde vient de lancer le sous-titrage de ses programmes en japonais, une première mondiale pour une chaîne généraliste qui est diffusée dans près de 200 pays, a annoncé jeudi sa directrice générale à Tokyo.

logo tv5
« Cette nouvelle langue de sous-titrage va permettre aux nombreux Japonais fascinés par l’art de vivre à la française et par notre culture, mais ne parlant pas notre langue, de suivre nos programmes », a déclaré Marie-Christine Saragosse à l’AFP.
Un million de Japonais apprennent le français, qui reste la deuxième langue étrangère la plus apprise dans le monde après l’anglais.
TV5Monde fait partie des trois plus grands réseaux mondiaux de télévision, aux côtés de MTV et de CNN, et ses programmes sont déjà sous-titrés dans neuf autres langues: l’anglais, l’arabe, l’espagnol, le portugais, le néerlandais, l’allemand, le roumain, le russe et le français.
« On prévoit deux autres langues l’an prochain, le polonais et le vietnamien », a indiqué Mme Saragosse.
« Il existe des déclinaisons de chaînes thématiques dans des langues différentes, mais TV5Monde est un modèle unique, car il n’y a pas de chaîne généraliste mondiale », a-t-elle rappelé. « Notre modèle est fondé sur une signature linguistique qui est le français, mais jamais exclusivement sur le français puisqu’on sous-titre. On en fait aussi de plus en plus un outil d’apprentissage du français. On se rend ainsi accessibles aux non-francophones et on les aide à apprendre cette langue s’ils le souhaitent », a-t-elle ajouté.
TV5Monde est distribuée par câble, satellite et IPTV dans 207 millions de foyers dans près de 200 pays, dont près de 20 millions de foyers en Asie. La chaîne cumule une audience de 55 millions de téléspectateurs chaque semaine.

Enlèvement international d’enfants : Communiqué de presse conjoint des Ambassades du Canada, de France, du Royaume-Uni et des Etats-Unis d’Amérique

21 Mai 2009 – Tokyo, Japon
Quand un parent enlève son enfant avec l’intention de priver l’autre parent de tout contact avec lui, c’est pour eux tous une véritable tragédie. Le Canada, la France, le Royaume Uni et les Etats-Unis adhèrent tous quatre à la Convention de La Haye sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfants (ci-après désignée « la Convention »), laquelle a précisément pour finalité d’épargner aux enfants une telle tragédie.
La Convention cherche à protéger l’enfant des effets nocifs de son déplacement illicite ou de sa rétention au delà des frontières. A cet effet, la Convention comporte des dispositions pour assurer son retour immédiat dans l’Etat où se trouve son domicile habituel et où un tribunal compétent peut prendre une décision quant à sa garde. Elle garantit également pour les deux parents le droit d’accès à l’enfant. A ce stade, plus de 80 Etats ont adhéré à la Convention.
Le Japon est le seul Etat du G7 qui n’a pas adhéré à la Convention. Le parent « oublié » d’un enfant qui a été enlevé vers le Japon, ou en dehors du Japon, a peu de chance de le voir revenir et rencontre les plus grandes difficultés à se faire reconnaître un droit de visite ou à exercer envers lui ses devoirs et ses droits parentaux.
En raison du grand nombre de nos ressortissants nationaux que touche l’enlèvement parental au Japon, les représentants de nos ambassades se sont retrouvés aujourd’hui à ce symposium au Centre culturel américain pour débattre de nos mêmes préoccupations, en présence d’un public très divers, confronté ou sensibilisé à ce problème.
Nous partageons avec le Japon, un pays allié et un partenaire important, de nombreuses valeurs communes. Ceci rend particulièrement déconcertante notre incapacité à trouver des solutions réalistes dans la plupart des cas d’enlèvement parental au Japon.
Nous considérons l’épanouissement des enfants qui ont été victimes d’un enlèvement international comme une haute priorité et nous croyons que nos enfants doivent grandir en conservant des liens avec leurs deux parents. Nous invitons par conséquent le Japon à adhérer à la Convention. Dans l’intervalle, nous le pressons de prendre les mesures nécessaires pour permettre aux parents qui ont été séparés de leur enfant de maintenir un lien avec lui et de le voir régulièrement. Nous désirons vivement que notre dialogue avec le Japon sur cette importante question progresse grâce à son adhésion à la Convention.

(Communiqué à la Conférence de presse conjointe, Ambassade des États-Unis à Tokyo, 21 mai 2009)

Source : https://afe-asie-nord.org/?p=628

Enlèvement International de l’Enfant au Japon : Conférence de presse conjointe

C’est un drame pour tout le monde lorsqu’un parent emmène avec lui son enfant et nie à l’autre le droit de visite.
Le Japon est le seul pays membre du G7 a ne pas avoir ratifié la Convention sur les Aspects Civils de l’Enlèvement International de l’Enfant de la Hague. Le nombre de cas d’enlèvements suivis par les gouvernements des Etats-Unis, de la France, du Canada et de la Grande Bretagne y est également le plus élevé parmi les pays d’Asie orientale.
Les ambassades de France, des Etats-Unis, du Canada et de Grande Bretagne organisent conjointement une conférence de presse sur le sujet le 20 mai (NDLR : en fait le 21 mai) à l’Ambassade des Etats-Unis.
Source : Ambassade de France, article publié le 20 mai à 00h38 sur le site de l’Ambassade avec mention erronée de la date!

NDLR : Pour être plus précis,  le Japon et la Russie sont les seul pays membres du G8 à ne pas avoir ratifié la Convention sur les Aspects Civils de l’Enlèvement International de l’Enfant de la Haye.
Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on n’a pas senti une grande volonté de communiquer sur ce sujet de la part de l’ambassade, au moins sur son site. Aurait-on peut de faire de la peine au Japon? Pourtant, des gens comme Ishihara, le gouverneur de Tokyo, ne se sont pas gênés par le passé pour insulter la langue française et ridiculiser par là-même la France… Avec une attitude aussi frileuse, pour ne pas dire veule, vis à vis de avec notre « grand ami », la France sera-telle gagnante sur le long terme? Pas sûr!

Le Japon à l’heure du savoir partagé (Le Monde)

Un article de Philippe Mesmer dans le journal Le Monde. (Copyright Le Monde)
Extrait : Pris dans un vent de découverte, le Japon imagine de nouvelles transmissions du savoir, gratuites, civiques, ancrées dans la communauté. La mode bat son plein. Ce « buzz » ne saurait surprendre, à l’heure où l’Archipel succombe à l’attrait des jeux vidéos ludico-éducatifs ou des Open college, des services de cours ouverts à tous mis en place par les universités ou certains groupes des médias pour apprendre une langue, suivre des leçons d’histoire ou s’adonner à une activité artistique. Autant d’initiatives – et souvent de succès – qui illustrent une soif de découverte qui a conduit les universités à profiter du développement d’Internet pour multiplier les cursus à suivre à distance et à tout âge.
Mais tout cela reste institutionnel et souvent onéreux. Un trimestre en Open college peut revenir à 50 000 yens (384 euros) pour une dizaine de leçons. Le tarif minimum d’un cursus complet suivi à distance est de 700 000 yens.
A l’Université de Shibuya, en revanche, les cours sont gratuits. Cet « établissement » né en septembre 2006 dissimule un concept nouveau dans l’Archipel. « C’est un moyen d’apprendre ancré dans la communauté et l’environnement local », explique son président, Yasuaki Sakyo, 29 ans. Il ne s’agit plus de transmettre un savoir, mais « de le partager ». L’université formée sous le statut d’organisation à but non lucratif n’a pas de locaux : « Le campus, c’est la ville. »
Accessible sans concours d’entrée, elle n’accorde pas de diplôme mais elle « met en relation ». Elle contacte des personnes qui vivent ou travaillent à Shibuya, quartier vibrionnant de Tokyo où se côtoient différents univers, de la mode au design, voire l’édition. Elle les invite à partager leur passion ou leur savoir. Puis elle trouve un café, un gymnase, une école, un magasin, un parc… et annonce le cours sur son site. Les leçons, sur des sujets aussi variés que la calligraphie ou l’aromathérapie ont lieu un week-end par mois.

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Vidéos de la conférence du Dr Naouri devant des parlementaires japonais (3 et 4)

Voici la suite des vidéos de la conférence (vidéos 3 et 4).

Conférence du Dr Naouri au Japon : « L’intérêt pour l’enfant de garder le contact avec ses deux parents… » (3) from France-Japon.net on Vimeo.


Conférence du Dr Naouri au Japon : « L’intérêt pour l’enfant de garder le contact avec ses deux parents… » (4) from France-Japon.net on Vimeo.

« Éduquer ses enfants, l’urgence aujourd’hui » conférence le lundi 20 avril à 13 heures

aldo-naouri«Éduquer ses enfants, L’urgence aujourd’hui»
Rencontre-débat avec le Docteur Aldo Naouri
Le lundi 20 avril à 13 heures, à l’Espace Images de l’Institut Franco-Japonais de Tokyo
Une conférence de l’Union des Français de l’Étranger (UFE Japon), ufe.jp, avec l’aimable concours de l’Institut franco-japonais de Tokyo www.institut.jp.
Nous avons la chance d’accueillir à Tokyo le Docteur Aldo Naouri. À l’initiative de notre élu AFE en résidence au Japon, il doit en effet présenter devant les députés et sénateurs japonais son travail sur « L’importance du contact de l’enfant avec deux parents, deux familles » dans le cadre des réflexions actuelles au Japon sur la réglementation en matière de droit de la famille.
Aldo Naouri a exercé le métier de pédiatre pendant quarante ans et s’est spécialisé dans la question des relations parents-enfants et au sein de la cellule familiale. Il a écrit de nombreux ouvrages, tous destinés à aider les parents d’un enfant dans leur aventure de parents. Parmi eux « L’Enfant bien-portant » en 1993, « Le Couple et l’enfant » en 1995 ou « Éduquer ses enfants » en 2008. Son dernier livre qui a connu un large succès avec plus de 300 000 exemplaires a provoqué de vives polémiques en prônant le retour à l’autorité dans l’éducation parentale.
L’Union des Français de l’Etranger (UFE Japon) vous propose de rencontrer le Docteur Aldo Naouri qui nous présentera son analyse sur le rôle de l’éducation et répondra à vos questions lors d’une rencontre-débat organisée à l’Institut franco-japonais de Tokyo le lundi 20 avril de 13 h à 14h30.
Nous pourrons notamment aborder avec lui la question de la double culture, de la diversité, de l’expatriation, etc. et comment nous pouvons optimiser cette richesse pour nos enfants.

Date : Lundi 20 avril 2009
Heure : de 13h00 à 14h30
Lieu : Espace Images de l’IFJT

Programme
13h00 à 13h45   Exposé du Dr. Naouri

– ce qu’est un enfant,
– ce que sont les parents,
– ce que sont les relations familiales
– et la nécessité de l’éducation
13h45 à 14h30   Discussion
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