Les magasins de l’Archipel renforcent encore la qualité du service offert aux clients

Un article de Philippe Pons paru récemment (8/4/2009) dans le journal Le Monde.
Extraits
: Aux trois principales entrées du prestigieux grand magasin Takashimaya, dans le quartier de Nihonbashi, au coeur de Tokyo, des « concierges » – tel est leur nom – guident la clientèle vers les rayons et leur donnent des renseignements sur le quartier, ses magasins ou les restaurants, comme le font les portiers des hôtels. « Nous devons pouvoir répondre à à peu près tout et faire sentir au client qu’il est chez lui », indique Masanori Shikita, trente ans de maison, dans un excellent anglais.
La qualité du service japonais à la clientèle, loin d’être entamée par la crise, est au contraire renforcée. « Les clients se déterminent en fonction du prix, mais aussi du service. Le secteur manufacturier est victime de mises à pied, mais non celui des services, qui compte pour les deux tiers du PIB, estime Kiyoshi Nozawa, directeur adjoint du Centre de productivité pour le développement socio-économique. Le service, dont dépend la fidélité du client, est plus que jamais un facteur de concurrence. »
« Le service fait partie de la culture des grands magasins japonais et en particulier de Takashimaya », note Kazuto Taniguchi, directeur du magasin « amiral » de Nihonbashi. Sur 50 000 m2, un millier de vendeurs et vendeuses, empressés et aimables accueillent chaque jour 35 000 visiteurs.

Voir l’article intégral sur le site du journal Le Monde.

Note de la rédaction : La qualité du service en général était déjà bien supérieure à ce qu’elle est en France. Le fossé va encore se creuser!

Après l’avoir longtemps occulté, le Japon découvre le phénomène de pauvreté

Un article du journal LE MONDE écrit par Philippe Pons, Article paru dans l’édition du 07.04.09.
Extrait : Selon Makoto Yuasa, « la protection sociale au Japon a été entamée sur trois plans : réduction des prestations étatiques, allégement des charges des firmes, extension du travail précaire ». « Le néolibéralisme a eu raison du modèle nippon de l’emploi et le marché du travail a été entraîné vers le bas, juge-t-il. C’est la « société toboggan » : vous commencez à descendre, passant d’un emploi dans une société importante à un poste dans une PME, puis à un autre et ainsi de suite. Vous finissez par franchir le seuil de la pauvreté. Il est pratiquement impossible de remonter. La société japonaise établit une corrélation entre travail et identité sociale. Si l’on perd son travail, on perd ses droits. Les démunis, prisonniers de cette perception, ont tendance à se percevoir comme des vaincus, responsables de leur sort. »
Lire l’article ici.

Nouvelle pauvreté et rupture du compromis social au Japon

Un article de Philippe Pons à lire sur le site du journal Le Monde ici.
Extraits : Aujourd’hui, le ciel de la capitale est parsemé de gratte-ciel et la Tokyo Tower n’est plus porteuse de rêves. Dans les parcs alentour se nichent des sans-abri, avec leurs cartons et leurs hardes. Ils ne sont que la partie émergée de l’iceberg d’une nouvelle pauvreté.

Les statistiques donnent le tableau de cette nouvelle pauvreté : 10 millions de salariés du secteur privé gagnent moins de 2 millions de yens (16 000 euros) par an. Et 20 millions – 35 % de la population active contre 20 % il y a quinze ans – occupent des emplois à contrat à durée déterminée (CDD), parmi lesquels les intérimaires sont près de 4 millions, soit trois fois plus qu’en 1997. En 2007, des raisons économiques ont été mises en avant pour expliquer le suicide de 7 300 personnes. Et, cette année, avant la fin mars, selon les chiffres du ministère de la santé et du travail, 124 800 travailleurs en CDD auront perdu leur emploi…

Le groupe sanguin, un trait psychologique pour les Japonais (Nouvel Obs)

Un article intéressant sur le Nouvel Observateur :
Le groupe sanguin, un trait psychologique pour les Japonais
Extraits : Au Japon, demander à quelqu’un son groupe sanguin est bien plus qu’une simple question. Ca peut être l’introduction à une rencontre sentimentale ou à un entretien d’embauche.

Comme on peut le lire dans ces livres, les personnes du groupe A sont des perfectionnistes sensibles, mais très anxieux; les gens du type B sont joyeux, mais excentriques et égoïstes; ceux du groupe O sont curieux, généreux mais têtus; et ceux du groupe AB sont artistes, mais secrets et imprévisibles.

en dépit d’avertissements répétés, de nombreux employeurs continuent à demander les groupes sanguins lors des entretiens d’embauche, a indiqué Junichi Wadayama, un responsable du ministère de la Santé, des Affaires sociales et du Travail.

« Les groupes sanguins, déterminés par les protéines présentes dans le sang, n’ont rien à voir avec la personnalité », a rappelé Satoru Kikuchi, professeur associé de psychologie à l’Université Shinshu. « C’est simplement de la fausse science », a-t-il ajouté. « L’idée encourage les gens à juger les autres sans même essayer de les comprendre comme des êtres humains. Ca ressemble à du racisme ».

Voir l’article complet sur le site du Nouvel Observateur

La préfecture de police de Tokyo touchée par un virus informatique

Le 22 janvier dans l’après-midi, l’ordinateur central du Département de la Police Métropolitaine de Tokyo a été infecté par un nouveau virus, le « W32.Downadup.B ». Les logiciels antivirus n’ayant pas réussi à éradiquer le virus, 101 ordinateurs en réseau avec le système central ont du être déconnectés pour limiter la propagation du virus.
Le retour à la normale est prévu pour le début de cette semaine. En attendant, divers démarches, comme la délivrance de certificats de parking ou les renouvellements de permis de conduire, sont effectués à la main depuis jeudi.
Les autorités préfectorales n’ont pour l’instant pas de pistes sérieuses, mais évoquent la possibilité que le virus ait infecté le système par les biais d’une clé USB. La possibilité qu’un pirate informatique ait réussi à cette occasion à pénétrer les ordinateurs de la police est jugée faible.
Source Yomiuri Shimbun et Actu Japon (par sa liste de diffusion par courriel)
Mais que fait la police?

Le Japon de plus en plus sûr (Le Figaro)

Lu récemment dans Le Figaro…
La criminalité au Japon a baissé pour la sixième année consécutive, a affirmé aujourd’hui la police (japonaise), renforçant le sentiment de sécurité dont s’enorgueillit l’archipel.
Lire l’article ici.

Au Japon, l’argent s’invite souvent au centre de la vie de couple

À lire sur le journal La Croix ICI. (23/12/2008), un article de Gilles de LESDAIN ( Tokyo ):
Au Japon, l’argent s’invite souvent au centre de la vie de couple
Extrait : Le faible taux d’emploi chez les femmes et le coût de l’éducation des enfants contribuent à monétiser les relations conjugales
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Le magazine économique
Aera a publié en novembre une étude sur ces Japonaises en quête de mariage. Un phénomène important puisque, selon les chiffres de 2005, 32 % des femmes entre 30 et 34 ans étaient célibataires, un statut mal vu dans l’archipel.

Un «SOS» lancé à Bernard Kouchner (droits de l’enfant, droit des parents au Japon)

Le complément à l’article de MICHEL TEMMAN publié sur le journal Libération et cité dans notre dernier billet est en ligne sur le site liberation.fr ICI.
Jacques Colleau lance «un SOS à Bernard Kouchner afin qu’il intervienne en faveur des enfants français kidnappés au Japon». Le Japon est, avec la Russie, le seul membre du G8 à ne pas avoir signé la convention de La Haye sur les enlèvements d’enfants. Au nom de l’Union européenne, Philippe Faure, l’ambassadeur de France au Japon, a entrepris une démarche en ce sens auprès du ministre japonais des Affaires étrangères. La demande est également relayée par les Etats-Unis et le Canada.

Source : Article de MICHEL TEMMAN publié sur le journal Libération.
https://www.liberation.fr/monde/0101311068-un-sos-lance-a-bernard-kouchner
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Le Monde : « Le moment inaugural de la philosophie japonaise », un article de Philippe Pons

Rares sont les penseurs japonais contemporains qui n’ont pas eu à se situer par rapport à l’Ecole de Kyoto, soit pour mettre en lumière les pistes de réflexion qu’elle ouvre, soit pour pourfendre ses affiliations avec l’ultranationalisme ou voir en ses épigones des avatars postmodernes du narcissisme culturel. Quels que soient les jugements, « l’Ecole de Kyoto constitue le moment inaugural de la philosophie japonaise au sens moderne du terme », estime le philosophe Hidetaka Ishida, professeur à l’université de Tokyo, qui travaille notamment sur les modernités plurielles…
Article à lire ici :
www.lemonde.fr.

Le japonais, troisième langue enseignée au Mirail Université

Les effectifs ont augmenté de 60% en 5 ans.
Tous les linguistes en conviennent : « le japonais, c’est pas facile, une écriture compliquée, une logique de langue qui n’a aucun rapport avec la nôtre… ». Pourtant, et malgré tous ces handicaps, les étudiants se pressent pour l’apprendre.
À tel point que désormais, avec ses 400 inscrits, le japonais est devenu la troisième langue enseignée à l’université du Mirail.
Article à lire sur https://www.ladepeche.fr/.