Petites annonces gratuites

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Il y a quelques « sayonara sales » en ce moment!
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Santé publique au Japon : Ça ne s’arrange pas!

Lu aujourd’hui dans la revue de presse de actu.jp : Des patients fiévreux rejetés des hôpitaux tokyoïtes
D’après une enquête menée par les autorités de la préfecture de Tokyo, de nombreuses personnes présentant des symptômes grippaux mais déclarant ne pas s’être rendus dans un pays touché par la pandémie de nouvelle grippe, ont été renvoyés chez eux sans examen médical alors qu’ils se présentaient dans un des hôpitaux de la capitale.
92 patients ont ainsi été rejetés par les établissements médicaux entre samedi matin et mardi après-midi.
Les autorités admettent que l’affolement ait pu conduire certaines personnes à consulter sans raisons valables, mais ont rappelé aux hôpitaux qu’ils devaient accueillir toute personne souffrante suspectée d’être infectée par le virus de la grippe A H1N1.
Note de la rédaction : Après le refus de soigner des patients dans les services d’urgences, voici un nouvel exemple préoccupant de la dégradation du système de santé au Japon.

Au Japon, les femmes attendront (L’Express)

Un article de Philippe Mesmer, publié le 04/05/2009 sur le site de l’Express.
Extrait : « Bien des entreprises nipponnes se séparent de leurs employées en les acculant à la démission.
Sous l’effet de la crise, la situation de la main-d’oeuvre féminine, déjà peu reluisante, s’aggrave dans l’archipel. Invoquant la crise en occultant la mysoginie, de plus en plus d’entreprises poussent leurs salariées vers la sortie.
Employées le plus souvent à temps partiel, par intérim ou à durée déterminée, les Japonaises sont les premières à faire les frais du ralentissement économique.
En l’absence totale ou presque de protection sociale, la situation prend parfois des proportions dramatiques : les mères célibataires, dont le salaire annuel moyen atteint 2 130 000 yens annuels (16 674 A), soit 38 % du revenu moyen, souffrent tout particulièrement.
Alors que le Fonds monétaire international prévoit une contraction de 6,2 % du PIB en 2009, certaines entreprises vont jusqu’à flirter avec l’illégalité pour se séparer d’employées embauchées, en principe, pour une durée indéterminée.
Premières visées, les femmes qui attendent un enfant ou qui ont accouché. Pour les faire partir, il suffit de les affecter dans un service où les horaires sont incompatibles avec ceux d’une vie de famille. Ou encore les obliger à faire des heures supplémentaires… »
Lire la suite sur le site de l’Express.
Copyright L’Express

« L’esprit du Budô », une exposition à la Maison de la Culture du Japon à Paris

L’exposition a lieu actuellement à la Maison de la Culture du Japon à Paris (MCJP) et jusqu’au 5/07/09. Diverses manifestations culturelles sont organisées dans le cadre de l’exposition, dont une conférence présentant un parallèle sur le statut du guerrier et la place de la guerre en France et au Japon (principalement au Moyen Age, mais en évoquant aussi les époques moderne et contemporaine) :
« Chevaliers et Samouraïs. Regards croisés sur les rapports entre guerre et société en France et au Japon »
Conférence le vendredi 29 mai 2009, de 16h30 à 19h00, MCJP.
Toutes les infos et précisions sur le site de la MCJP : https://www.mcjp.asso.fr/cadrgen.html

Le Japon à l’heure du savoir partagé (Le Monde)

Un article de Philippe Mesmer dans le journal Le Monde. (Copyright Le Monde)
Extrait : Pris dans un vent de découverte, le Japon imagine de nouvelles transmissions du savoir, gratuites, civiques, ancrées dans la communauté. La mode bat son plein. Ce « buzz » ne saurait surprendre, à l’heure où l’Archipel succombe à l’attrait des jeux vidéos ludico-éducatifs ou des Open college, des services de cours ouverts à tous mis en place par les universités ou certains groupes des médias pour apprendre une langue, suivre des leçons d’histoire ou s’adonner à une activité artistique. Autant d’initiatives – et souvent de succès – qui illustrent une soif de découverte qui a conduit les universités à profiter du développement d’Internet pour multiplier les cursus à suivre à distance et à tout âge.
Mais tout cela reste institutionnel et souvent onéreux. Un trimestre en Open college peut revenir à 50 000 yens (384 euros) pour une dizaine de leçons. Le tarif minimum d’un cursus complet suivi à distance est de 700 000 yens.
A l’Université de Shibuya, en revanche, les cours sont gratuits. Cet « établissement » né en septembre 2006 dissimule un concept nouveau dans l’Archipel. « C’est un moyen d’apprendre ancré dans la communauté et l’environnement local », explique son président, Yasuaki Sakyo, 29 ans. Il ne s’agit plus de transmettre un savoir, mais « de le partager ». L’université formée sous le statut d’organisation à but non lucratif n’a pas de locaux : « Le campus, c’est la ville. »
Accessible sans concours d’entrée, elle n’accorde pas de diplôme mais elle « met en relation ». Elle contacte des personnes qui vivent ou travaillent à Shibuya, quartier vibrionnant de Tokyo où se côtoient différents univers, de la mode au design, voire l’édition. Elle les invite à partager leur passion ou leur savoir. Puis elle trouve un café, un gymnase, une école, un magasin, un parc… et annonce le cours sur son site. Les leçons, sur des sujets aussi variés que la calligraphie ou l’aromathérapie ont lieu un week-end par mois.

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