Fukushima : le gouvernement accusé d’avoir minoré le niveau de gravité à cause des élections locales (Le Monde)

« Le Parti démocrate a certainement retardé l’annonce du reclassement du niveau de gravité pour attendre la fin les élections, qu’il a d’ailleurs perdus. Je réclame plus de transparence. » Ce message, envoyé sur Twitter par @pukuma, un habitant de la préfecture de Shimane, dans le sud du Japon, n’est pas un cas isolé. Depuis mardi matin, des accusations du même type déferlent sur le réseau social, très utilisé dans l’archipel.

De nombreux Japonais en veulent aux autorités d’avoir attendu la fin des élections locales de dimanche pour reclasser subitement l’accident nucléaire de Fukushima au même niveau que celui de Tchernobyl.
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Lire l’intégralité de l’article d’Antoine Bouthier ici : Source : https://www.lemonde.fr/japon/article/2011/04/12/fukushima-le-niveau-de-gravite-aurait-ete-minore-a-cause-des-elections-locales_1506375_1492975.html

Le Monde : La reconstruction après le séisme, un enjeu pour la mafia japonaise

Extraits :
Au lendemain du séisme et du tsunami qui ont frappé le Japon, les premiers arrivés sur place n’étaient ni les organisations non gouvernementales, ni même l’armée. Les yakuzas, la mafia japonaise, ont dépêché des centaines d’hommes et des dizaines de camions chargés de couvertures, de nouilles lyophilisées, de lampes de poche et de couches pour bébé. Ils ont par la suite ouvert les portes de leurs entreprises aux réfugiés à Tokyo.
Jake Adelstein, journaliste américain spécialiste de la mafia japonaise, auteur du livre Tokyo Vice : An American Reporter on the Police Beat in Japan (éditions Pantheon Books), explique l’intérêt qu’ont les yakuzas dans la région du Tohoku, frappée par le séisme. « Le crime organisé japonais détient 3 % à 4 % de l’industrie du bâtiment. En étant les premiers sur le terrain, ils espèrent pouvoir récupérer une part du marché de la reconstruction. Et en avançant vite leurs pions, ils n’auront pas à payer cher. »

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Pour ne pas attirer l’attention, les yakuzas ne se sont pas présentés en tant que tels dans les zones sinistrées. Les tatouages qui recouvrent leurs dos et leurs bras étaient masqués. Ces groupes sont aussi engagés dans une bataille pour améliorer leur image au Japon, et parmi les vingt organisations répertoriées en 2008, nombreuses sont celles qui ont leurs relais dans l’industrie du divertissement.

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par Antoine Bouthier

Source LEMONDE.FR | 25.03.11 (Pour lire la suite accéder à l’article complet en cliquant ICI)