Rencontre entre le président de SOS Parents Japan et M. Bernard KOUCHNER

Article paru sur le site de SOS Parents Japan et reproduit avec l’aimable autorisation du président de l’association.

Bernard Kouchner et Richard Delrieu, le 18 mars 2010 à Tokyo

A l’occasion de la récente visite officielle au Japon du ministre français des Affaires étrangères et européennes, Monsieur Bernard KOUCHNER, une rencontre avec les associations de parents français a été organisée le 18 mars à la Chancellerie par notre ambassadeur, Monsieur Philippe FAURE.

Le ministre a reçu M. Richard DELRIEU, Président de SOS Parents Japan, et M. Jacques COLLEAU, représentant SOS Papa International, en présence de M. Philippe FAURE et de M.  Christophe PENOT, ministre conseiller de l’ambassade.

Les deux responsables ont pu faire part à notre ministre de la situation des enfants franco-japonais enlevés par leur mère japonaise, et de la détresse des pères français privés de leurs enfants.

Le ministre des Affaires étrangères et européennes s’est entretenu, dans l’heure qui a suivi, avec le Premier ministre japonais M. Yukio Hatoyama, et avec son homologue, M. Katsuya Okada, et a évoqué avec eux ce difficile problème.

Nous citons ci-dessous le compte-redu de l’ambassade sur ces entretiens :

Le ministre a aussi évoqué le cas douloureux des enfants de couples séparés franco-japonais. Il a rencontré sur place, avant les entretiens officiels, deux représentants des associations représentant les pères français qui ne peuvent avoir de contacts avec leurs enfants.

Le Premier ministre japonais a fait part de l’intention du Japon de signer la convention de La Haye, ce qui représentera un progrès important. Le ministre a plaidé auprès des autorités japonaises pour que des solutions ad hoc puissent être trouvées dans l’immédiat pour faire face aux situations personnelles dramatiques. L’idée d’un médiateur, qui aiderait les parents à organiser des contacts avec les enfants et à faire respecter les décisions de justice quand il y en a, a été favorablement accueillie par la partie japonaise.

(Source : Visite de M. Bernard Kouchner au Japon et en Corée)

M. Richard DELRIEU a pu revoir notre ministre dans la soirée à l’ambassade, et celui-ci lui a fait part directement des intentions positives du Premier Ministre japonais visant à une juste et rapide résolution de ce problème. En particulier, M. Hatoyama a envisagé, afin d’améliorer la coordination interministérielle du côté japonais, de confier à un membre de son cabinet le rôle de médiateur pour la résolutions des cas individuels en cours.

Nous adressons tous nos remerciements à notre ambassadeur, Monsieur Philippe FAURE, pour avoir permis cette rencontre avec M. Bernard KOUCHNER.

Construction d’une nouvelle ambassade de France à Tokyo

Jeudi dernier, le 26 juin, une réception était donnée à l’ambassade pour la cérémonie de pose de la première pierre du nouveau bâtiment, en présence de Monsieur Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères. Grâce à un  montage financier novateur, la construction de la nouvelle ambassade ne coûtera pas un sou au contribuable!

Le montage retenu pour la construction de la nouvelle ambassade est une formule innovante de partenariat avec le secteur privé, une première pour les opérations immobilières de l’Etat à l’étranger. L’État français loue une partie de son terrain (4.500 m², soit moins d’un cinquième de la superficie totale) pendant une période de 53 ans au consortium MiNTAK, sur lequel ce dernier peut construire et commercialiser un immeuble résidentiel de standing.
En contrepartie, le consortium doit concevoir, construire et aménager une nouvelle ambassade, et s’occuper de l’entretien et de la maintenance pendant 15 ans. Le consortium MiNTAK réalisera par ailleurs dans le cadre de cette opération des travaux de rénovation sur une partie du parc immobilier de l’État français au Japon.
Cette opération est réalisée à coût nul pour l’État français. Pour le consortium MiNTAK, le budget du projet s’élève à 20 milliards de yens environ (hors frais de gestion et de commercialisation).
Voir les détails sur le site de l’ambassade