Tout est prêt au Parc de Ueno pour faire la fête en admirant les fleurs de cerisier (sakura no hanami 花見), même les poubelles.
Catégorie : Le Japon
Archives de france-japon.net sur le web
Ce site propose de remonter le temps et de consulter des pages web anciennes.
Voici le lien vers le site france-japon.net pour l’année 2001 :
https://web.archive.org/web/20010501000000*/http://france-japon.net/
L’aventure continue sur les réseaux sociaux !
Vous pouvez consulter sur ce blog les 215 articles que j’y ai publiés sur des domaines variés. Ce blog continuera à être mis à jour de temps en temps.
Certaines de mes publications se font sur ces sites et réseaux sociaux: https://www.facebook.com/christian.bouthier
https://www.linkedin.com/in/christianbouthier/
https://twitter.com/france_japon/
http://www.christian.bouthier.org/
Et toujours, le site principal : http://france-japon.net/ (plus de 1000 articles)
Le forum : http://france-japon.net/forumjapon/ (plus de 45000 messages). Pour voir les questions fréquemment posées sur le Japon, visitez le wiki : http://france-japon.net/wiki/
Voici les blogs qui ne sont plus mis à jour mais contiennent plusieurs centaines d’articles toujours d’actualité, surtout sur la langue japonaise :
Le site sur les kanji : http://www.france-japon.net/un-kanji-par-jour/
Le site sur les clés de kanji : http://www.france-japon.net/cles-de-kanji/
Et bien sûr ce blog : http://www.france-japon.net/blog2/
Enfin, je signale le nouveau site OFFICIEL des anciens étudiants de Langues O !
https://alumni.inalco.fr/
Archives de france-japon.net des années 2000 à 2001
J’ai retrouvé les archives de france-japon.net pour les années 2000 à 2001.
C’était l’époque où le site était encore en « html ». Il n’y avait quasiment aucune communication sur le web venant des associations françaises, franco-japonaises et des organisations gouvernementales, comme, par exemple, de l’ambassade de France au Japon.
http://www.france-japon.net/archives/1an2000.html
Ce n’est qu’en 2001 que le premier portail-blog en « php » a été créé. Puis, en 2004, le forum a été renouvelé pour prendre la forme qu’il a aujourd’hui :
Le Musée national de Tokyo
J’habite à deux pas du Musée national de Tokyo. Aujourd’hui, j’ai pris une carte d’abonnement qui me donne un accès illimité à ce Musée pendant un an. J’ai aussi accès aux Musées de Kyôto, de Kyûshû et de Nara !
Ça m’a coûté seulement 2000 yens, soit environ 15 euros !
Lien vers la page wikipedia du Musée :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Musée_national_de_Tokyo
1984, de George Orwell, le novlangue et la langue japonaise
Redécouvert récemment avec grand plaisir le Novlangue dans Wikipédia.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Novlangue
J’avais lu 1984 en anglais justement cette même année.
« Quel rapport avec le Japon? » me direz-vous. La réponse se trouve dans l’article de Wikipédia cité ci-dessous.
Petit rappel pour commencer…
Langue officielle d’Oceania, le novlangue fut créé pour satisfaire les besoins idéologiques de l’Ingsoc (pour English Socialism) : il doit favoriser la parole officielle et empêcher l’expression de pensées hétérodoxes ou critiques. En 1984, l’usage du novlangue n’était pas encore très répandu et il n’était alors maîtrisé à l’oral et à l’écrit que par des spécialistes ; mais il est destiné à remplacer totalement le Oldspeak (ou anglais standard), un objectif fixé pour les années 2050. Son usage se répand constamment ; les membres du parti tendent de plus en plus à utiliser le vocabulaire et la grammaire novlangues.
(…)
Principes
L’idée fondamentale du novlangue est de supprimer toutes les nuances d’une langue afin de ne conserver que des dichotomies qui renforcent l’influence de l’État. Un rythme élevé de syllabes est aussi visé, avec l’espoir que la vitesse des mots empêche la réflexion.
De plus, si la langue possède le mot « bon », il est inutile qu’elle ait aussi le mot « mauvais ». On crée le concept « mauvais » en ajoutant un préfixe marquant la négation (cela donnera « inbon »). La grammaire est aussi très simplifiée ; ainsi le pluriel est toujours marqué par un s (on dit « des chevals » et « des genous ») ; les verbes se conjuguent tous de la même manière.
Un verbe doit toujours dériver du nom correspondant quand il existe. Dans la version anglaise, to cut (couper) est ainsi remplacé par to knife (sachant que knife signifie couteau).
Les caractéristiques du novlangue existent dans des langues agglutinantes comme le japonais, le turc ou l’espéranto. Sa critique du remplacement de tous les termes équivalents « mauvais, répugnant, dégoûtant, exécrable, infect… » par un simple « inbon » manque de souplesse pour un anglophone, mais le procédé est utilisé dans les langues agglutinantes en communication quotidienne, et parfois en poésie. Le novlangue surprend surtout un anglophone s’adressant à d’autres anglophones disposant eux aussi d’un vocabulaire de 30 000 mots et plus. Orwell connaissait l’espéranto via son long séjour chez sa tante Ellen Kate Limouzin, femme d’Eugène Lanti, l’un des fondateurs et principaux moteurs du mouvement espérantiste ouvrier. Le novlangue caricature les langues anglaises simplifiées, en particulier l’anglais basic.
Un hôpital top de chez top !
Voilà, c’est fini! Je suis sorti aujourd’hui. J’ai passé un excellent séjour à l’hôpital. Le personnel était très « aux petits soins » – c’est le cas de le dire, mais aussi aux grands!
La communication était de niveau maximal, extrêmement bien faite et rassurante. Tout le personnel, du chirurgien à l’aide-soignante, en passant par les anesthésistes et les infirmières était très jeune, extrêmement poli, très professionnel. J’allais oublier le personnel administratif et les « techniciens de surface ». Tous très pros aussi.
J’en suis encore baba. Je n’en reviens pas qu’on ait pu atteindre un tel niveau. Ça n’a pas dû se faire du jour au lendemain…
Le nom de l’hôpital : 日本医科大学付属病院 Nihon ika daigaku fuzoku byôin.
Il se trouve près de la station Sendagi, sur la ligne Chiyoda, à Tokyo.
Vous le trouverez facilement sur le web. Il ne paie pas de mine de l’extérieur -ni de l’intérieur- mais vraiment je n’hésite pas, comme le fait parfois mon ami Cable pour les films, j’attribue 5 étoiles pour l’ensemble.
Opération chirurgicale : ça fait mal… au portefeuille !
Je dois me faire opérer courant juin et dois donc me faire hospitaliser pendant une semaine environ m’a annoncé la ravissante chirurgienne qui m’a examiné.
J’ai demandé à l’infirmière combien coûtait une chambre particulière. Réponse : 40000 yens par jour! Ils ont aussi des chambres sans douche, juste un lavabo, à 17000 yens mais elles sont rarement disponibles.
« Et les chambres ordinaires comprennent combien de lits?
– 8 lits… »
Alors j’ai dit : « Bon je prends seulement 2 ou 3 jours de chambre particulière et après, je voudrais être transféré dans une chambre ordinaire… »
Réponse de l’infirmière au bout du fil :
« Monsieur, nous ne pouvons pas vous garantir que nous pourrons vous changer de chambre en cours d’hospitalisation.
– Ah bon? Alors, je sortirai au bout de 3 jours, tant pis! Je signerai une décharge » ai-je répondu!
…
Voilà ce que j’avais écrit hier.
Aujourd’hui, nouvelle consultation, cette fois avec un jeune chirurgien très sympa qui me dit que dès le lendemain de l’opération certaines personnes sont déjà en train de trotter dans les couloirs et donc que la durée d’hospitalisation peut être considérablement réduite. Notez bien le « certaines personnes ». Ça dépend quand même de leur état…
Donc, si mon état est satisfaisant, ça m’arrange bien parce qu’à ce tarif je me voyais pas rester plus de 3 jours! Enfin… j’ai pas eu tout le détail des prestations, j’aurai peut-être droit à des « private dances » chaque soir…
Ensuite, revue de détail avec l’infirmière qui me dit que « pas de problème pour l’attribution d’une chambre mais qu’on ne pourra pas me la garantir vu que cela dépend des admissions en urgence. » Vu comme cela, c’est parfaitement compréhensible. Je ne voudrais pas qu’on laisse à la porte, dans l’ambulance, un pauvre diable ayant besoin d’un lit par ma faute. Le Japon a défrayé la chronique ces dernières années pour avoir refusé aux urgences des malades. Certains en sont même morts.
Bref, c’est la veille de l’hospitalisation qu’on me téléphonera pour m’annoncer mon sort. Génial, hein!
Je m’attends à quelque chose du genre : « Ah ben… on n’a plus que des chambres à 80000 yens/jour. J’ai vu la grille des tarifs aujourd’hui, il y en a ! À ce prix-là, on doit avoir la revue du Crazy Horse et son équipe au grand complet!
E-tax au Japon : les impôts par internet pour un résident étranger…
Aujourd’hui, je suis allé à la mairie de l’arrondisssement d’Arakawa (Tokyo) pour demander un document nécessaire pour effectuer sa déclaration d’impôts par internet.
C’est le Centre des Impôts du même Arakawa-ku qui m’avait indiqué que je devais tout d’abord me procurer un « certificat électronique (denshi shômeisho) » avant de poursuivre les formalités d’inscription sur leur site. Les gars du centre des impôts, étaient, comme d’habitude, très sympas et serviables. Si si, je fayote pas, je le pense! Ils s’étaient même mis à trois pour me rassembler la documentation.
Pour un citoyen japonais, c’est un papier facile à obtenir à la mairie moyennant la modique somme de 500 yens et l’attribution d’une carte à puce contenant ses données personnelles. Mais lorsque je me suis adressé au guichet, on m’a gentiment redirigé vers le bureau des étrangers.
Là, un monsieur fort sympathique lui aussi, nous a bien expliqué que les étrangers devaient en fait s’adresser à un organisme privé, dont il ne pouvait pas dire le nom (devoir de réserve et service public obligent). Mais il s’est empressé de nous dire également que, d’après ses infos, le montant à régler à cette prestation d’une société privée -dont nous ne connaissons pas encore le nom- était assez élevé puisqu’il serait de l’ordre de 25 000 yens! Non, n’écarquillez pas les yeux, et ne me dites pas que je me suis trompé d’un zéro! Bon, c’est que ce monsieur nous a dit, n’est-ce pas? Pour l’instant, je n’ai pas vérifié l’info…
Mais comme l’a gentiment ajouté notre interlocuteur : « Ça fait quand même une grosse différence, hein ! » Oui, c’est même totalement dissuasif !
Ça vous donne pas envie d’en savoir plus, vous ? Moi, si. Et je pense même qu’il s’agit purement et simplement de ségrégation.
J’allais oublier… Il paraît que le nom de l’organisme qui gère l’attribution des cartes à puces pour étrangers se trouve sur le site web… de l’Agence Nationale des Impôts ! Tiens, pas de devoir de réserve dans ce cas??
L’autre jour, j’avais dit aux gentils fonctionnaire du Centre des Impôts d’Arakawa-ku que je leur ferai un petit retour d’info après ma visite à la mairie. Ils vont être servis !
25 mai 2010 : modification/ajout
J’ai trouvé ceci sur le site de http://www.debito.org/?p=1014 :
« … Foreigners, however, do not have a kihon daicho and therefore cannot get a Y1000 signature. After some research, the NTA suggested going to a commercial source of compatible electronic signatures, Miroku joho service ( mjs.co.jp ) which charges Y32,550 for the same service… »
Takeshi Kitano
Tout le monde connaît Takeshi Kitano, au moins en tant que réalisateur et acteur.
Personnellement, je l’ai découvert avec Violent Cop puis son troisième film, A Scene at the Sea (Ano Natsu, Ichiban Shizukana Umi), sorti en 1991.
Il n’y a pas de gangsters, mais un éboueur sourd-muet déterminé à apprendre à surfer après avoir découvert une planche de surf cassée pendant son travail. Une jeune femme, également sourde, suit ses progrès et l’aide lorsqu’elle le peut. Le film montre une facette plus romantique et délicate de Kitano ainsi que son humour pince-sans-rire qui est sa marque de fabrique. (Source : Wikipédia)
J’adore ce film et je suis toujours étonné d’apprendre que personne ne le connaît.
Il fallait quand même oser le faire : un film dont les 2 principaux personnages sont des sourds-muets! Vous imaginez les dialogues!! C’est là que réside l’art de Kitano et que s’exprime de la manière la plus géniale son extrême sensibilité.
Je joue au tennis avec des collègues et l’un d’eux a connu Takeshi Kitano au lycée. Il nous parle de lui de temps en temps.
L’autre jour, il nous a invité à pendre la crémaillère dans sa nouvelle maison et j’en ai profité pour lui demander s’il avait des photos de l’époque.
Il a sorti ses albums et nous a montré plusieurs photos de groupe où se trouve celui qui allait devenir le célèbre réalisateur.
Voici un scan de la photo. Le jeu consiste à trouver où se trouve Kitano.
Allez… un indice, il est dans la dernière rangée!
