
J'espère que mon post sera digeste, j'ai tendance à m'emporter facilement

Depuis trois ans maintenant, après avoir eu mon bac, je me questionne sur l'éventualité de suivre une licence de japonais (ou tout autre cursus de langue diplomant).
Mon coeur a balancé entre des études d'Arts et de Langues pour finalement être freiné par une chose : les débouchés "bouchés".
J'ai derrière moi un Deug en Arts Plastiques et j'achève, si tout va bien, une licence de 3D cette année.
Je réalise que maintenant que j'ai eut les réponses à mes questions sur les bases de la 3D, ce choix est plus le résultat d'une curiosité pour une pratique personnelle que pour un véritable avenir professionnel. En d'autres termes, je n'aime qu'à moitié ce que je fais et j'hésite fortement à continuer ne serait-ce qu'en maîtrise...
Mon entourage pour la plupart, me dit que je suis jeune, que je n'ai jamais redoublé, et que je peux me permettre de changer d'orientation, de voir par moi-même, de me tromper s'il le faut. (J'admets craindre pas mal le jugement de mes proches sur mes choix, un travail à faire sur moi...) Une autre partie considère que je pourrais très bien suivre des cours intensifs en institut en dehors de la fac.
Face à tant d'optimisme, je me renseigne sur les formations en langues qui me ferait repartir pour trois ans pour avoir une licence.
Mais je me pose des questions sur les débouchés. J'ai souvent lu qu'il était conseillé de suivre un cursus à côté/en décalé pour que des études de japonais soient viables... Or dans mon cas j'aurais déjà un deug en Art et une licence de 3D, mais je ne sais pas si tout cela est cohérent dans mon parcours.
Mon idée n'est pas vraiment de devenir traductrice ou interprète. Je pensais plutôt travailler dans une association franco-japonaise*, me rapprocher du domaine de la culture et des arts (histoire de rentabiliser mon DEUG). Mais je ne sais pas si par exemple, en plus de mon parcours actuel, une LLCE en japonais serait suffisant.
(* j'avais plusieurs fois demandé des stages en Deug d'Arts Plastiques mais leur question rédhibitoire était : Vous parlez japonais ?)
Voilà, ce petit roman pour savoir ce que vous en pensiez de cette réorientation, si ça s'apparente plus à un gros manque de réalisme sur l'état du marché du travail. Peut-être que je me ferme moi-même des portes sur les débouchés d'une LLCE, mais aujourd'hui, je ne sais pas de quoi il en retourne.
Un grand merci pour m'avoir lu et pour toutes réponses
