Immobilier au Japon : à quoi s’attendre selon les régions ?

Échanges d'infos sur les prix au Japon, les comptes en banque.
Vincent10
bienvenu(e)
bienvenu(e)
Messages : 3
Inscription : 13 juil. 2025, 02:02
Localisation : https://apliqs.com

Immobilier au Japon : à quoi s’attendre selon les régions ?

Message par Vincent10 »

Bonjour,
Je réfléchis à un futur projet de vie au Japon, et je m’interroge sur le coût de l’immobilier.
Avez-vous une idée des prix pratiqués en campagne par rapport aux grandes villes ?
Vos témoignages ou infos seront très utiles pour m’éclairer.
Merci beaucoup !
Petite pause culturelle au Japon ? Je me détends quelques instants avec tower rush de galaxsys
Avatar de l’utilisateur
bcg
expert Japon
expert Japon
Messages : 2898
Inscription : 30 juin 2004, 09:00
Localisation : Tokyo

Re: Immobilier au Japon : à quoi s’attendre selon les régions ?

Message par bcg »

Bonjour et bienvenue.

Les écarts de prix de l’immobilier entre les grandes villes japonaises (comme Tokyo, Osaka ou Yokohama) et les zones rurales ou semi-rurales peuvent être très importants — parfois même vertigineux. Voici un aperçu général, avec des ordres de grandeur basés sur les tendances récentes :

Grandes villes (Tokyo, Osaka, Nagoya…)
• Tokyo (23区 – les 23 arrondissements spéciaux)
• Appartement neuf : entre 800 000 et 1 500 000 ¥/m² (soit environ 5 000 à 9 000 €/m²)
• Appartement ancien (bon emplacement) : 500 000 à 1 000 000 ¥/m²
• Terrain constructible (selon l’arrondissement) : 600 000 à plus de 2 000 000 ¥/tsubo (≈3,3 m²)
• Osaka / Yokohama / Fukuoka
• En général, 20 à 40 % moins cher que Tokyo, selon le quartier

Zones rurales ou semi-rurales (campagne, petites villes, périphéries)
• Maisons anciennes en bon état (avec jardin) :
• Souvent entre 3 à 15 millions de yens (soit 20 000 à 90 000 €)
• Certaines maisons sont offertes ou vendues à 1 yen (via les systèmes d’akiya bank, voir ci-dessous)
• Terrains constructibles :
• Parfois moins de 10 000 ¥/m² (env. 60 €/m²) — voire bien moins encore
• Exemples en montagne ou dans des villages vieillissants : 500 000 ¥ pour un terrain de 200 m² (moins de 3 000 €)

Facteurs de dévaluation en zone rurale
1. Vieillissement de la population : peu ou pas de repreneurs.
2. Infrastructures limitées : écoles, hôpitaux, transports.
3. Rareté des acheteurs : même à prix bas, revente difficile.
4. Frais annexes : remise en état, raccordement aux réseaux, impôts fonciers (souvent modestes mais présents).


Les “akiya” (空き家) : maisons abandonnées
• Le Japon compte plus de 8 millions de logements vacants.
• De nombreuses municipalités rurales proposent des banques de maisons vacantes (akiya bank, 空き家バンク).
• Certaines maisons nécessitent des rénovations lourdes (toiture, plomberie, etc.) mais sont vendues entre 0 et 5 millions de yens.
• Les étrangers peuvent acheter sans restrictions particulières (mais avec précautions).

Exemple : une maison traditionnelle de 120 m² sur 400 m² de terrain à 2h de Kyoto peut se vendre moins de 50 000 €.

(Informations fournies par Chat GPT)
Alex24
bienvenu(e)
bienvenu(e)
Messages : 2
Inscription : 09 sept. 2025, 23:03

Re: Immobilier au Japon : à quoi s’attendre selon les régions ?

Message par Alex24 »

Salut Vincent10,

Pour te donner un avis complémentaire à celui de bcg :

À Tokyo, les appartements neufs coûtent environ 7000 à 9000 euros par mètre carré, et les appartements anciens environ 5000 à 8000 euros par mètre carré. Les terrains constructibles sont très chers, surtout dans les 23 arrondissements. À Osaka, Nagoya, Kyoto ou Fukuoka, les prix sont en général 30 à 50 % moins élevés que Tokyo, avec des appartements allant de 3500 à 7000 euros par mètre carré selon les quartiers.

Dans les zones rurales ou les petites villes, les maisons anciennes peuvent coûter entre 20 000 et 90 000 euros, parfois même 1 yen via les akiya banks, mais elles nécessitent souvent des travaux importants. Les terrains constructibles peuvent descendre à environ 60 euros par mètre carré, voire moins dans les zones très reculées. Il faut garder à l'esprit que la population vieillit, que les infrastructures sont limitées, que la revente peut être difficile et que les coûts de rénovation peuvent être élevés.

Mon avis complémentaire : si tu vises Tokyo ou Osaka, il faut se préparer à des prix élevés mais tu bénéficies de beaucoup de services et d'opportunités. Si tu préfères la campagne ou de petites villes, le prix d'achat est faible mais il faut accepter l'isolement et prévoir un budget pour rénover les maisons abandonnées. Les akiya banks sont intéressantes pour des projets de rénovation, mais il est important de bien calculer les coûts totaux.

En résumé, les grandes villes offrent du confort mais sont chères, alors que la campagne est moins chère mais demande des travaux et une logistique plus lourde.