certains se souviendront peut-être de mes messages à propos d'une certaine rencontre avec un japonais en Russie...
Bien, tout ça pour dire que je suis finalement en couple avec un adorable japonais, que c'est très sérieux et nous nous sommes fiancés, c'est le bonheur (et oui, je me suis renseignée sur la question du divorce, afin de ne pas foncer tête baissée). On a vécu ensemble en Russie, au Japon, en France et finalement en Ouzbékistan.
Cependant, on ne vit pas d'amour et d'eau fraîche, et ce n'est pas sans sourciller que je monte mon projet d'expatriation au Japon. N'étant pas tête en l'air, j'ai constitué cette année de solides économies (>12 000€) pour amortir mon arrivée, mais je souhaiterai aussi trouver un emploi.
Alors, je commence par mon grand point faible qui est ma non maîtrise du japonais. J'ai beaucoup de mal à assimiler cette langue. J'ai acquis au cours des derniers mois des bases solides (sans négliger les kanji) mais je le pratique laborieusement. Clairement pour un emploi, je ne peux pas compter sur ce point et je sens bien que cela va me mettre des bâtons dans les roues...
En atout, j'ai au moins l'apport d'une formation juridique avec un Master 2 et une spécialisation à l'international / droit européen / environnement, une excellente maîtrise de l'anglais (à force de barouder, je suis quasiment bilingue) encore que mes résultats de TOEIC datent un peu, un niveau intermédiaire en russe (séjour en Russie). J'ai par ailleurs débuté une formation en Fle (ce qui me permet au moins d'assurer des petits cours de français) niveau licence. Je ne suis pas dénuée de compétences non plus, notamment dans le relationnel et l'organisation (enfin je ne vais pas vous faire une démonstration bien sur, il s'agit juste pour moi de "brosser" un portrait). S'il y a bien une chose que l'on retient en droit, c'est d'une part la synthèse / organisation et d'autre part, l'autonomie. Enfin c'est du moins ce que j'en ai retiré.
En expérience, le bat blesse un peu. En dehors des jobs étudiants, des stages (cabinet / administration) et de mes séjours à l'étranger, on ne peut pas dire que j'ai donné pleinement de ma personne au monde du travail (ça se soigne

J'ai bien compris que pour y arriver, il faut mêler ténacité, motivation et probablement un poil de culot (vu ma situation linguistique !). Je me suis renseignée sur le site de l'ambassade et la chambre de commerce. Je suppose qu'il me faudra envoyer beaucoup de candidatures spontanées, ce que j'ai commencé à faire.
Je pense que l'idéal serait bien sur de passer par une école, d'une part pour apprendre la langue et d'autre part pour avoir le temps d'assimiler la culture / la "vie" là bas. Mais je ne peux pas me permettre d'engloutir mes économies d'un coup, même si mon cher et tendre me soutiendrait (j'ai au moins cette sécurité).
Certaines proposent des cours du soir / weekend pour ceux qui travaillent, et c'est bien ce qui me plairait, afin de pouvoir combiner avec un emploi (où à la rigueur un stage).
Cependant, j'aimerai tout de même votre avis à vous qui êtes sur place. Ma situation tient-elle de l'utopie ?
Car malgré mon exposé, je suis inquiète de mes possibilités réelles et bien entendu, je ne sais pas trop où frapper dans les entreprises, ni pour quel travail concrètement (et j'ai bien l'impression que cette simple phrase dénote de ma naïveté
