Sumo
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Bonjour!
J'aimerai beaucoup aller voir un tournoi de Sumo, mais je ne sais pas du tout comment se passe l'achat des tickets et je n'ai pas trouvé d'infos là-dessus.
Est-ce que ça marche par jour, par demi-journée, par match?
Les prix sont ils élevés (je veux aller voir le tournoi qui aura lieu en Novembre à Fukuoka)?
Merci beaucoup
J'aimerai beaucoup aller voir un tournoi de Sumo, mais je ne sais pas du tout comment se passe l'achat des tickets et je n'ai pas trouvé d'infos là-dessus.
Est-ce que ça marche par jour, par demi-journée, par match?
Les prix sont ils élevés (je veux aller voir le tournoi qui aura lieu en Novembre à Fukuoka)?
Merci beaucoup
- jibeem
- accro Japon
- Messages : 101
- Inscription : 14 nov. 2003, 09:00
- Localisation : Junglinster, Luxembourg
Salut Ame,
Je suis allé l'année dernière à la première journée du tournoi de sumô de Nagoya. Ne l'ayant appris que la veille, des amis japonais m'ont acheté mon billet le jour même. J'avais pris le tarif le plus bas, c'est-à-dire situé dans les gradins les plus éloignés (une trentaine de mètres tout au plus des lutteurs). La place était numérotée et c'était un siège en plastique classique que l'on trouve dans tous les stades. C'était donc le tarif le plus bas mais quand même 4500 yens (environ 35€). Pour des tarifs plus élevés, on peut se rapprocher de l'aire de combat et être assis en tailleur sur des coussins. Attention, les places les plus proches sont interdites aux femmes !
Pour info, on trouve des programmes du tournoi que je trouve toujours très jolis pour 200 yens.
Jean-Baptiste
Je suis allé l'année dernière à la première journée du tournoi de sumô de Nagoya. Ne l'ayant appris que la veille, des amis japonais m'ont acheté mon billet le jour même. J'avais pris le tarif le plus bas, c'est-à-dire situé dans les gradins les plus éloignés (une trentaine de mètres tout au plus des lutteurs). La place était numérotée et c'était un siège en plastique classique que l'on trouve dans tous les stades. C'était donc le tarif le plus bas mais quand même 4500 yens (environ 35€). Pour des tarifs plus élevés, on peut se rapprocher de l'aire de combat et être assis en tailleur sur des coussins. Attention, les places les plus proches sont interdites aux femmes !
Pour info, on trouve des programmes du tournoi que je trouve toujours très jolis pour 200 yens.
Jean-Baptiste
- MonzenNakachof
- japonophile
- Messages : 696
- Inscription : 23 avr. 2004, 09:00
- Localisation : Paris, le Monde
Qu'elles soient interdites où pas, je ne m'y asseyerai surement pas, j'ai bien trop peur qu'un sumo ne me tombe dessus
Merci pour les indications sur les prix; je pensais que c'était un peu moins cher, mais j'aviserai suivant ce que l'on me proposera...
Est-ce qu'il faut acheter les places longtemps à l'avance?
Merci pour les indications sur les prix; je pensais que c'était un peu moins cher, mais j'aviserai suivant ce que l'on me proposera...
Est-ce qu'il faut acheter les places longtemps à l'avance?
- MonzenNakachof
- japonophile
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Voici mon expérience.
Je me suis pointé un lundi de mai au basho de Ryogoku à Tokyo, sans grand espoir, vers 10 h 00 du matin, et j'ai pris la place la moins chère, soit 2 100 yen (environ 15 euro).
Comme il n'y avait pas beaucoup de monde, je me suis installé au hasard sur l'un des sièges du balcon, d'où voit plutôt bien. A Tokyo, contrairement aux autres villes, il s'agit de gros sièges en velour rouge, avec une tablette en bois comprenant un trou pour le gobelet, et un décapsuleur pendant de l'accoudoir du siège.
L'ambience était vraiment géniale.
Par contre, contrairement à ce que j'ai lu plus haut, il y avait plein de femmes dans les premiers rangs. Notamment au tout 1er rang, une femme jeune, en robe rouge sexy, qui est restée toute la journée, et que çà ne gênait pas du tout de se prendre des sumo sur la figure.
En plus, les sumo les plus lourds sont les professionnels, et arrivent presque toujours à éviter le public. Ce sont les juniors du matin qui valsent sur les spectateurs, car ils maîtrisent moins et ils sont plus légers. De toute façon, personne n'a été blessé, et chaque vol de rikishi dans le public donnait lieu à une hilarité générale.
Je ne connais pas Fukuoka, mais à mon avis, en réservant quelques jours avant, vous pourrez vous trouver une place pas trop chère, à condition peut-être d'y aller en semaine et hors période de vacances.
Je me suis pointé un lundi de mai au basho de Ryogoku à Tokyo, sans grand espoir, vers 10 h 00 du matin, et j'ai pris la place la moins chère, soit 2 100 yen (environ 15 euro).
Comme il n'y avait pas beaucoup de monde, je me suis installé au hasard sur l'un des sièges du balcon, d'où voit plutôt bien. A Tokyo, contrairement aux autres villes, il s'agit de gros sièges en velour rouge, avec une tablette en bois comprenant un trou pour le gobelet, et un décapsuleur pendant de l'accoudoir du siège.
L'ambience était vraiment géniale.
Par contre, contrairement à ce que j'ai lu plus haut, il y avait plein de femmes dans les premiers rangs. Notamment au tout 1er rang, une femme jeune, en robe rouge sexy, qui est restée toute la journée, et que çà ne gênait pas du tout de se prendre des sumo sur la figure.
En plus, les sumo les plus lourds sont les professionnels, et arrivent presque toujours à éviter le public. Ce sont les juniors du matin qui valsent sur les spectateurs, car ils maîtrisent moins et ils sont plus légers. De toute façon, personne n'a été blessé, et chaque vol de rikishi dans le public donnait lieu à une hilarité générale.
Je ne connais pas Fukuoka, mais à mon avis, en réservant quelques jours avant, vous pourrez vous trouver une place pas trop chère, à condition peut-être d'y aller en semaine et hors période de vacances.
- jibeem
- accro Japon
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Oups, pardon, je me suis trompé.MonzenNakachof a écrit :C'est bizqrre moi je n'ais vu que des femmes justement aux première place au Basho de Tokyo.... de plus tres jeune et moderne...jibeem a écrit :Attention, les places les plus proches sont interdites aux femmes !
En fait, les femmes n'ont pas le droit de monter sur l'aire de combat mais il n'y a aucune interdiction pour l'environnement autour.
Cette interdiction est du même ordre de celle qui interdit aux femmes de travailler dans mines ou des tunnels. À première vue, on pourrait penser que c'est une manière de protéger les femmes des travaux pénibles. En réalité, dans les croyances shintô, les femmes souilleraient les tunnels et apporteraient de mauvaises ondes sur les lieux. Il fut un temps au Japon où les femmes ne pouvaient pas gravir les montagnes pour les mêmes raisons.
Je vous rapporte ce que j'avais pu lire il y a quelques semaines dans un article du Asahi Shimbun, il me semble, à propos du fait que les femmes ingénieurs ne peuvent pas accéder à des chantiers de tunnels ou de mines sous peine d'être hors-la-loi. Cet article plaidait pour un retrait de cette loi.
Jean-Baptiste
Bonjour!
qu'elles croisent dans les galeries. Avec l'obscurité ambiante...
Après, ça fait des mines piteuses et tout ce qui s'en suit.
Pascal
Peut-être parce que certaines femmes fatiguent les piliers de minesCette interdiction est du même ordre de celle qui interdit aux femmes
de travailler dans mines ou des tunnels.
qu'elles croisent dans les galeries. Avec l'obscurité ambiante...
Après, ça fait des mines piteuses et tout ce qui s'en suit.
Pascal
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